La minoterie du château de la forêt sur Sèvre

La minoterie du château de la forêt sur Sèvre

Présentation de la situation initiale

Le système hydraulique du château

La vue d’ensemble du système
Le château de la Forêt sur Sèvre, département des Deux Sèvres, est implanté dans le lit de la Sèvre Nantaise, non loin du centre bourg de cette commune.

Le château de la Forêt sur Sèvre possède un système complexe de remplissage de ses douves et d’alimentation de son moulin. Le schéma ci-dessous montre le système dans son ensemble ainsi en amont du Moulin neuf le chenal se sépare en deux bras. Le premier (à droite) alimente le Moulin neuf puis la Minoterie du château. Le second lui est parallèle et alimente directement les douves. Il existe plusieurs connexions plus ou moins temporaires entre ces deux bras. Sur cette zone l’occupation du sol jouxtant le lit est principalement constituée de prairies. Cependant la partie aval présente une forêt et une zone urbanisée (centre de la Forêt sur Sèvre) non loin du cours d’eau.

La vue du système proche de la Minoterie

En premier lieu on remarque l’arrivée en haut du bras provenant du Moulin neuf. Ce bras par l’intermédiaire de l’ouvrage 7 (Seuil de la « Maison neuve ») alimentait en eau les douves par sur verse. Puis sur ce chenal, appelé « bief de la Minoterie », se situe l’ouvrage 6 (« Pelle de la Minoterie ») qui permettait aussi une alimentation en eau des douves. Plus loin l’ouvrage 5 (seuil de la Minoterie) était autrefois couplé à la Minoterie (seuil d’environ 1,20 m de haut). Enfin l’eau à la sortie du seuil, rejoignait celle d’un fossé. Ce fossé ayant été creusé pour compenser un éventuel trop plein du bief, mais aussi pour drainer le pied de la digue. Le second bras arrive plus au sud, il alimente directement les douves. Ce bras a été aménagé dans les années 80. Le niveau des douves est réglé par quatre ouvrages. L’ouvrage 1 est un clapet mobile qui permet de faire varier le niveau d’eau des douves. L’ouvrage 2 est un petit seuil, c’est lui qui tient le plus la hauteur d’eau des douves. L’ouvrage 3 est un vannage, enfin l’ouvrage 4 est un grand seuil qui ne sert que lors de crue importante. Finalement, plus en aval de la zone, les deux bras se rejoignent et forment un chenal unique.

En conclusion le système hydraulique du château est dorénavant divisé en deux entités distinctes. La première appelée bief de la Minoterie a été aménagée à l’origine pour maintenir le niveau d’eau dans les douves. Elle connait, depuis l’apparition d’une brèche dans la digue , une baisse de niveau importante et n’alimente plus les douves. Cependant le second bras est suffisant pour maintenir la hauteur d’eau dans les douves depuis les travaux réalisés dans les années 80. L’alimentation des douves par le bief de la Minoterie n’est donc pas primordiale pour le maintien du niveau d’eau.

La brèche de la digue

Présentation

Ce système hydraulique a été bouleversé de nombreuses fois. La cause est à chaque fois l’effondrement de la digue située entre le fossé et le bief de la Minoterie. Cette digue a déjà rompu plusieurs fois en différents points. Auparavant elle était réparée à chaque chute. Ainsi, en 2007 une étude menée par le bureau d’étude SCE, sous commande du syndicat, s’est penchée sur le système hydraulique du château. Elle avait souligné la fragilité de la digue de la Minoterie, qui était le point faible du système mais aussi le coût élevé de réfection de cette digue que le syndicat ne pouvait cautionner du fait de l’aspect problématique des ouvrages en cours d’eau (DCE, continuité écologique et sédimentaire..). Et au cours de l’hiver 2008, une partie de la digue s’est effondrée, provoquant la formation d’une brèche de taille importante .

Causes :
L’effondrement de la digue a été causé par la pression trop forte exercée par l’eau sur la digue, par le manque d’entretien de celle-ci mais aussi par la déstabilisation engendrée par la présence importante de ragondins et d’arbres de taille importante.

Conséquences :
La faille s’étend maintenant sur environ 15 mètre de longueur sur 7,5 mètre de largeur. Celle-ci a entrainé une dérivation des eaux vers le fossé. Cet effondrement a laissé place à un atterrissement conséquent sur lequel se situe de nombreux arbres et de nombreux débris de végétaux (branches, souches). Les conséquences de cette chute sont :
➤ Une baisse du niveau d’eau dans le bief de la Minoterie et sur la partie amont influencée autrefois par le seuil ainsi qu’un retour à l’écoulement libre de cette zone.
➤ L’assèchement du bief de la Minoterie en aval de la brèche
➤ L’érosion de la parcelle rive droite du fossé.
➤ L’inversion des courants entre les deux bras au niveau des ouvrages 6 et 7, c’est-à-dire actuellement un passage d’eau des douves vers le bief de la Minoterie. Ce qui signifie l’arrêt de l’alimentation des douves par cette voie, mais aussi un risque d’assèchement des douves en cas d’écroulement des ouvrages 6 et 7.

Le projet

Cadre réglementaire 

L’objectif de cette étude est de dresser un état des lieux de la situation et de proposer des aménagements compatibles avec les orientations de la DCE (Directive Cadre européenne sur l’Eau) qui préconise de retrouver la libre circulation écologique et sédimentaire des cours d’eau, cette libre circulation servant principalement l’intérêt des grandes espèces migratrices (ex : anguilles) mais aussi celui d’espèces migratrices tel que le brochet, qui effectue des mouvements entre différents compartiments du cours d’eau (ex : annexes hydrauliques, bras mort…) pour leur reproduction ou leur croissance. Dans le sens de l’intérêt général, le maintien de cet ouvrage ne peut être cautionné par le syndicat car il ne répond pas à la DCE. De plus, ce seuil apporte des nuisances telles que : la stagnation de l’eau entrainant une dégradation de la qualité de l’eau et un phénomène d’eutrophisation, l’uniformisation des habitats conduisant à favoriser l’implantation d’espèces invasives (poisson chats, ragondins). Ainsi, en application de la réglementation et dans le cadre de sa mission d’intérêt général, il devient impossible au syndicat d’effectuer une action allant dans le sens de la pérennisation du seuil de la Minoterie.

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Table des matières

Introduction
I) Site d’étude
A) Masse d’eau
B) Climatologie
C) Géologie
D) Pédologie
E) Hydrologie
F) Hydrogéologie
G) Géomorphologie
H) Occupation du sol
I) Ouvrages
II) Présentation des structures
A) L’institution interdépartementale du bassin de la Sèvre Nantaise
B) Le syndicat mixte à la carte des sources de la Sèvre Nantaise
III) La minoterie du château de la Forêt sur Sèvre
A) Présentation de la situation initiale
1) Le système hydraulique du château
a) La vue d’ensemble du système
b) La vue du système proche de la Minoterie
2) La brèche de la digue
a) Présentation
b) Causes
c) Conséquences
3) Le projet
a) Cadre réglementaire
b) Travaux sur le bief de la Minoterie
c) Travaux connexes
B) L’état initial du secteur d’étude
1) Localisation
2) Méthodes
a) Morphologie
b) Biologie
3) Résultats et discussion
a) Commentaire carte 1
b) Commentaire carte 2
c) Commentaire carte 3
d) Commentaire carte 4 et 5
e) Discussion
4) Programme de gestion
IV) Les projets d’abaissement d’ouvrage : La Naulière et le Pont de l’écluse
A) Présentation des projets
1) Le Pont de l’écluse
2) La Naulière
B) Etat initial
1) Morphologie
2) Biologie
3) Mesure de gestion
Conclusion
Bibliographie

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