Depuis quelques années la micro finance est devenue l’un des secteurs priorisés par les bailleurs de fond pour combattre la pauvreté. On a constaté que prêter aux plus démunis permet la création d’emploi. En plus, de permettre à une personne de se sortir de la pauvreté. La création de ce nouvel emploi stimule le développement économique local. Les organismes d’aides internationales et les Gouvernements des pays en voie de développement reconnaissent que l’accès aux services financiers s’avère un outil efficace pour la lutte contre la pauvreté. Pourtant dans le monde, on assiste à la naissance d’intervention de micro finance dans les pays moins avancés, en développement et même dans les pays développés.
Madagascar, depuis le début des années 80, avait connu des difficultés économiques. A cet effet, la balance extérieure est déficitaire, le niveau de production baisse : ce phénomène se traduit par l’effondrement du régime au début des années 90. En conséquence, l’Etat malgache a décidé de faire la micro finance un instrument privilégié de réduction de la pauvreté pour diminuer le niveau de celle-ci à moitié en dix ans conformément aux objectifs du millénaire pour le développement(OMD).
Une zone propice aux activités agricoles et à démographie galopante
Le cadre physique de la commune rurale Ambatosoratra semble propice à la mise en valeur de l’espace. De plus, la population est jeune à croissance rapide. Elle est également mal répartie dans l’espace.
Un paysage typique des hautes terres centrales malgaches
Le paysage d’Ambatosoratra est comme toute la région du lac Alaotra, dominé par des plaines et avec des reliefs accidentés.
Une vaste plaine marécageuse et des reliefs accidentés
La cuvette de l’Alaotra est visiblement dominée par des plaines marécageuses. Selon RAUNET le fond plat de la cuvette est occupé par un lac auréolé de vaste étendue de marécages et de plaines hydromorphes. En effet, les zones basses sont marquées par des plaines, des vallées et des bas-fonds qui prolongent la cuvette en s’insinuant dans les reliefs périphériques. Cette vaste plaine s’étend le long de la cuvette de direction NNE-SSW. En général ces bas-fonds sont destinés à la riziculture.
Cependant, on y trouve des collines pouvant atteindre 1500m d’altitude à l’est, au sud et au nord comme Belangaina (1500m) et Ankaraoka (1447m).Elles sont constituées par des roches cristallines métamorphiques comme le gneiss, la migmatite et le granite datant du précambrien. Actuellement, ces reliefs sont très accidentés, qui caractérisent la région sud-est de la cuvette (entre Ambohitsilaozana et Ambatosoratra). L’érosion est très active d’où la formation des lavaka. Ainsi la prédominance de ces plaines justifie le recours au microcrédit puisqu’elles demeurent le domaine de la riziculture et les cultures sèches.
Pédologie
En parlant de la pédologie, plusieurs types de sols existent dans cette région en suivant la positon topographique.
-Dans la partie périphérique sur la façade orientale : on a des sols hydro morphes moyennement organiques d’origine alluviale Fluvio-lacustre. Ce sont des sols très fertiles favorables à l’agriculture.
-Dans les zones marécageuses : sols organiques tourbeux. Ici l’hydromorphie est permanente, ayant une bonne aptitude pour la riziculture inondée et moyenne pour la culture de contre-saison sans irrigation.
-Dans les hauts reliefs : des sols ferralitiques de couleur beige, rouges, désaturés dus à l’action de l’érosion observée sur les reliefs. (F. BOURGEAT).
Un climat tropical humide de moyenne altitude
La région d’Alaotra qui se trouve dans la cuvette de «Sihanaka » située à780m d’altitude, représente, sur la marge orientale, constitue une enclave climatique du type semihumide de moyenne altitude. La température moyenne annuelle est 21°C. Faisant partie intégrante de la région Alaotra, Ambatosoratra reçoit en Moyenne une précipitation moyenne de 1200mm par an. Ces données justifient le classement du climat dans la série des semi-humides.
Une alternance de deux saisons
Deux saisons bien distinctes s’alternent dans un climat de type tropical humide :
-De novembre à mars : une saison chaude et pluvieuse. Durant cette période des pluies, il tombe jusqu’à 150mm dans un mois et la température moyenne avoisine de 22°C.
-D’avril à octobre : une saison fraiche et sèche, caractérisée par diminution de la température moyenne inférieure à 22°C. Durant cette période, il n’y a que quelques pluies fines.
Une hydrographie insuffisante et de couverture végétale dégradée
Hydrographie
Cours d’eau : La commune rurale Ambatosoratra ne dispose pas suffisamment d’hydrographie. Il n’y a que quelques rivières qui sillonnent dans la commune et se déversent dans le lac Alaotra. Andrangorona prend sa source dans le fokontany du même nom, traverse la partie nord d’Ambohidava avant de se déverser dans le lac. De plus, la plaine aux alentour d’Ambohidava est arrosé par cette rivière. Plus au sud, une autre rivière prenant sa source à Antokazo (commune rurale Manakambahiny Est) en passant par Andreba, drainant les rizières et se déverse aussi dans le lac.
Pendant la saison de pluie, le cru est soudain. Du fait de phénomènes d’érosion très intense, les cours d’eau y sont caractérisés par transports solides. Il faut également signaler que les nappes des fonds sont abondantes car elles recueillent une part d’eau d’infiltration des versants. Il peut être formé de petits bassins d’accumulation d’eaux souterraines.
Lac : dans le district d’Ambatondrazaka, une grande partie du lac se trouve dans la commune rurale Ambatosoratra. Il constitue une source d’argent pour la population locale grâce à la présence des divers produits halieutiques avec sa superficie de 20 000ha .
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Table des matières
Introduction générale
Première partie : AMBATOSORATRA : UNE ZONE A CARACTERISTIQUE TYPIQUE DES HAUTES TERRES CENTRALES
Chapitre I : Une zone propice aux activités agricoles et à démographie galopante
Chapitre II : Une zone à forte potentialité économique
Deuxième partie : AMBATOSORATRA : UNE ZONE BENEFICIANT LA PRESENCE DE L’INSTITUTION DE MICRO FINANCE
Chapitre III : OTIV : Une institution de micro finance intervenant dans le milieu rural
Chapitre IV : L’importance de l’activité de l’OTIV dans le développement
Troisième partie : LES PROBLEMES ET LES SOLUTIONS A ENVISAGER POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE
Chapitre V : Les différentes contraintes du développement
Chapitre VI : Les solutions à envisager
Conclusion générale
Annexe
Bibliographie