Présentation du dispositif
Histoire des CEC
Avec cette étude, nous cherchons à mettre en évidence le fait que l’Europe a contribué au brassage culturel, au déplacement de personnes et d’idées. « Les deux dimensions de la ville, matérielle et sociale, interagissent pour donner naissance à différentes villes imaginées, celles qui sont dans nos mémoires et nos rêves » écrit Lluis Bonet , chercheur dans le domaine de l’industrie culturelle à l’Université de Barcelone.
C’est ainsi qu’en 1985 la Grèce et la France se rencontrent par l’intermédiaire de leurs ministres de la Culture, respectivement Mélina Mercouri et Jack Lang. En lien avec la gouvernance de Jack Lang – toujours très expérimentale – ils décide nt de fonder le projet des « Villes européennes de la Culture », afin de rapprocher les Européens.
Pour mettre en avant la diversité culturelle du continent européen, une ville autre que la capitale gouvernementale de son pays est désignée chaque année comme CEC par le Conseil de l’Union européenne. Elle a ainsi l’opportunité de porter sur le plan européen durant une année civile, une ville européenne se doit d’organiser de nombreuses manifestations culturelles sur son territoire, afin d’en révéler les richesses. On imagine que cette tâche nécessite un engagement énorme en amont à des niveaux divers et variés.
La Commission européenne soutient le programme et il lui revient de rédiger le Rapport d’évaluation. Elle doit analyser si les objectifs ont été atteints ou non par les villes et elle doit exposer ses conclusions au terme de la nomination.
Le cadre d’évaluation ainsi que la méthodologie du rapport de la Commission européenne va poser problème à partir de 2019, moment où les villes devront elles même procéder à leur auto évaluation, ce qui nous laisse entrevoir un questionnement concernant l’objectivité. Car si maintenant ce rapport est mené et rédigé par des personnes indépendantes vis-à-vis des villes (dans le cas de Marseille, le rapport d’évaluation a été rédigé par l’entreprise Ecorys, un groupe de consultants en économie), ce qui garantit une relative neutralité, les villes nommées CEC pourront modifier leurs objectifs a posteriori lors de l’écriture du rapport d’évaluation de l’année précédente pour les rendre conformes à ce qui a effectivement été réalisé. En effet étant plus directement impliquées dans le déroulement des festivités, rien ne les obligera à répondre aux attentes d’une quelconque autorité puisque le rapport signale que :
L’évaluation et sa méthodologie ont été conçues de façon à satisfaire aux exigences de la base légale, qui requiert « une évaluation externe et indépendante des résultats atteints par la manifestation « Capitale européenne de la culture » de l’année précédente ». Bien que cette évaluation soit principalement destinée à analyser les titres 2013 au regard des objectifs et critères établis dans la décision de 2006 (la base juridique en vigueur au moment de leur désignation officielle), l’évolution du contexte politique des CEC et les modifications apportées à la base légale sont prises en considération à chaque fois que possible. Il s’agit donc de satisfaire aux exigences de la « base légale », autrement dit, de prendre en compte les recommandations faites par la Commission européenne lors des réunions de préparation qui prennent place respectivement deux ans et huit mois avant l’ouverture des festivités. Le terme « à chaque fois que possible » interroge aussi puisqu’il n’est expliqué nulle part quel est le cadre posé ni quelles en sont les exceptions.
Il semble que la possibilité d’effectuer une recommandation ou non reste à l’appréciation du jury.
Le dispositif des CEC est perçu comme un tremblement de terre à l’échelle d’une ville, qui se voit alors transformée pour accueillir une foule d’événements et de personnes tout au long de l’année de sa nomination. Si le dispositif est avant tout culturel, ce serait une erreur de croire que ce domaine seulement entre en compte. En effet gravitent autour de la culture les questions d’urbanisme, de tourisme, mais également de gestion globale d’une mégalopole comme Marseille. L’année 2013 et sa préparation a soulevé beaucoup de questions relevant du social, telles que les divergences comportementales, l’éducation culturelle, l’utilisation ou l’abandon des infrastructures existantes et la pertinence d’implanter de nouveaux pôles dynamiques dans la ville.
L’année 2013
En 2013, deux villes européennes ont été nommées CEC. C’est le cas de Košice en Slovaquie et de Marseille, dans l’actuelle région française Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les retombées culturelles que ce titre a pu apporter à Košiceau quotidien pour ses habitants sont difficiles à évaluer du fait de son éloignement géographique et de la barrière linguistique qui nous empêche de recueillir des témoignages spontanés. Marseille devient alors en 2013 la deuxième ville française à obtenir le titre, après Lille en 2004. Du fait de leur différentes identités, nous avons pris le parti de ne pas faired’étude comparative entre Lille et Marseille, même si certaines idées peuvent êtreintéressantes à exploiter quelque soit la ville.
Voyons quels ont été les moyens mis en œuvre et quels bénéfices Marseille a pu tirer de sa nomination. Sous l’impulsion du dispositif, c’est une zone étendue qui se voit en lice : au-delà de la simple ville portuaire, c’est bien la région toute entière deMarseille-Provence qui est concernée. En comparaison avec le territoire de Košice, celui de Marseille-Provence est très vaste. Cette grande agglomération urbaine compte 1,8 million d’habitants. Il s’avère difficile de trouver une identité cohérente à la région de Marseille-Provence, tant elle regroupe des territoires hétérogènes. Cette zone englobe beaucoup de villes et de communes des Bouches-du-Rhône telles que Martigues, Istres, Gardanne, Aix-en-Provence, Aubagne, Salon-de-Provence et Arles.
La grande étendue de la zone géographique présente des avantages. Les petites villes qui ne seraient pas capables par elles-mêmes d’accueillir un événement tel que la CEC peuvent alors participer au dispositif dans le cadre du regroupement. Ceci leur donne l’occasion de rayonner sur le plan international en portant des événements gigantesques.
Mais les inconvénients existent également. L’organisation de MPCC 2013 en a été plus complexe et la gestion plus délicate. La ville a notamment demandé le renfort d’organisateurs parisiens, comme Bernard Latarjet, alors qu’elle disposait sur place de personnes compétentes, comme Jean-François Chougnet qui l’a remplacé par la suite à la tête de MP 2013.Il a aussi été reproché à Marseille par quelques médias de reporter sur le plan inter-communal un certain pouvoir organisationnel, allant de pair avec des décisions importantes, plutôt que de les prendre en charge.
Si le fait de combiner de nombreuses communes pour créer la zone géographique de MPCC 2013 aide au travail organisationnel en amont, qui est lui-même issu de la collaboration des « territoires partenaires », on peut aussi questionner la bonne entente des différentes parties prenantes. Arguant de la lourdeur des contraintes budgétaires engendrées par un tel projet (plus de 7 millions d’euros sont nécessaires pour honorer la taxe d’adhésion à l’association MP 2013), Toulon s’est retiré du projet deux ans avant l’ouverture des festivités, semble-t-il pour affirmer son autonomie face àMarseille, grande métropole.
Le rapport de la Commission dans son tableau des objectifs du projet « Les ateliers de l’Euro-Méditerranée » nous indique les changements majeurs que Marseille a connus jusqu’en 2013 pour préparer la métropole culturelle. Ils concernent principalement l’urbanisme et peuvent parfois, comme c’est le cas pour l’investissement dans le MuCEM, représenter un choix pécuniaire lourd de conséquences qu’il va ensuite falloir rentabiliser. Or la construction d’un lieu culturel ne provoque pas nécessairement de changement dans les mentalités et les habitudes culturelles de la population locale.
Déroulement et financements
Rappelons le processus d’élection d’une ville au sein du dispositif mis en place en 1985, et voyons comment ce fonctionnement a été légèrement différent en ce qui concerne Marseille.
Une ville est proclamée CEC quatre ans avant qu’elle ne le devienne effectivement, ce qui lui laisse le temps nécessaire pour se préparer, s’adapter, se transformer. Sélectionnée puis encadrée par le Conseil de l’Union européenne avec l’aide du jury composé d’experts culturels, la ville est conseillée et accompagnée dans ses choix.
Dans le cas de Marseille, la ville a su dès 1999, soit quatorze ans en avance,qu’elle avait une chance d’être en lice pour le titre de CEC, ce qui lui a permis d’anticiper activement sa transformation afin d’être en mesure d’accueillir des événements d’envergure. L’association Marseille-Provence 2013, quant à elle, a été officiellement créée en 2007, et organise des réunions tous les deux mois depuis sa création, dans le but de préparer la région pour 2013.
Au bout de ces quatre années qui sont normalement prévues pour effectuer le suivi en conseil culturel, le jury prend la décision d’accorder ou non sa recommandation à la Commission. De ce verdict dépend l’attribution du prix Mélina Mercouri à la ville.
D’une valeur de 1,5 millions d’euros, financé par « Europe créative », un dispositif culturel de l’Union européenne, il contribue à la mise en place du projet culturel de la ville sélectionnée.
Le dispositif est financé en grande partie grâce à des fonds publics, mais il s’avère que Marseille a également reçu des « contributions généreuses du secteur privé » , à savoir 15 millions d’euros récoltés auprès de 207 entreprises, en plus de près de 2 millions d’apport en nature . Le budget alloué à Marseille pour créer cet événement de 2013 s’élève à plus de 96 millions d’euros. Le tableau suivant expose l’origine des financements:
Application à Marseille
Quelques projets
Dès 1995, moment de la mise en place du « Processus de Barcelone », la villesent qu’elle va devoir se doter de nouvelles structures pour relancer son attractivité etpermettre cette circulation de biens qui en découle. Si nous expliquerons plus tard dans ce travail en quoi consiste exactement le projet EuroMéditerranée, ce qui nous importe à présent est de montrer à quel point il se mêle à d’autres chantiers mis en œuvre au moment de l’année Capitale de Marseille. En effet EuroMéditerranée est sans conteste un des projets initiateurs du développement de la façade maritime de la cité phocéenne.
En nous penchant sur quelques exemples de projets, nous aurons l’occasion de questionner les rapports qu’entretiennent la mégamachine de MPCC 2013 et la vie associative, artistique et culturelle foisonnante de la ville de Marseille.
Le MuCEM
Le MuCEM a ouvert ses portes en juin 2013 et est à ce jour le premier musée d’envergure nationale en dehors de Paris. D’ailleurs le but de ce musée était de délocaliser le Musée National des Arts et Traditions Populaires (MNATP) de la capitale pour l’installer dans la deuxième ville de France, tout en supervisant sa création depuis Paris. C’est peut-être à cause de ce chantier dédoublé qu’il a fallu attendre treize ans avant que l’ouverture du MuCEM soit effective, ce que la Cour des Comptes qualifie de « gestation laborieuse ». Et une fois le musée marseillais ouvert, la Cour des Comptes juge que le MuCEM n’offre qu’une « faible visibilité » à « l’héritage du MNATP », entendant que la gestion des collections est difficile de par sa délocalisation. Nous pouvons facilement mettre en parallèle la citation d’Yves Michaud concernant l’art contemporain (p.44 de ce travail) et les critiques de certains visiteurs déçus du fond, comme de la forme :
C’est simple il n’y a RIEN à voir du côté de l’expo permanente. Les civilisation européennes sont (mal) traitées en trois coups de louches qui se résument à une présentation des monothéismes comme si ces religions représentaient les « civilisations », trois maquettes, une projection vidéo, quelques instruments de mesure, une bizarrerie en verre et fioles et une demi-douzaine de croûtes … C’est bouclé en 20 minutes si on est passionné. D’aucuns s’enthousiasment pour « le cadre », d’autres pour « l’architecture », d’autres pour « le pont » c’est à dire pour tout sauf le musée, les civilisations européennes et les civilisations méditerranéennes … : l’architecte a commis une vieille télévision noir et blanc dans une boite ajourée pour épater le populo.
Une escroquerie
Pour ce qui est du fond, je partage personnellement l’avis donné plus haut, car il est vrai que les expositions ne sont ni très fournies ni bien référencées. Lors de ma visite, les cartels succincts quant au contenu et en partie abîmés, ne permettaient pas d’obtenir des informations claires et étayées. Le fléchage des expositions, labyrinthique, amène le visiteur à ne plus se retrouver dans les différents niveaux du bâtiment et les informations contradictoires données par le personnel conduit à ne plus savoir où aller pour trouver l’exposition à visiter. Quand on accède enfin à celle-ci, l’organisation parfois étrange et confuse ne relève ni de la chronologie ni de la thématique. Pourtant, le Rapport d’activité stipule que « 97 % des visiteurs se déclarent ‘satisfaits’ ou ‘très satisfaits’ de leur visite », sans pour autant expliquer clairement sur quels critères repose cette satisfaction ni si cela a un rapport avec la qualité des expositions. Le Rapport évoque le fait que « les principaux indicateurs de satisfaction » ont subi une progression entre 2014 et 2015. Ces indicateurs sont « l’accueil », « les services proposés » (catégorie très vague dont on ne peut expliquer la nature) et « la signalétique ».
EuroMéditerranée
Lancé en 1995 sous l’autorité du maire Robert Vigouroux, EuroMéditerranée est un projet de rénovation urbaine concernant le quartier de la Joliette qui doit devenir « une ville dans la ville ».
Née d’une initiative de l’État et des collectivités territoriales en 1995, EuroMéditerranée est une opération d’intérêt national qui a pour ambition de placer Marseille au niveau des plus grandes métropoles européennes. Créateur de développement économique, social et culturel, EuroMéditerranée est un accélérateur de l’attractivité et du rayonnement de la métropole marseillaise. Avec 480 hectares, EuroMéditerranée est considérée comme la plus grande opération de Rénovation Urbaine d’Europe.
D’abord pensé sur un périmètre de 310 hectares, le projet a pris depuis 2007 de l’ampleur, puisque « EuroMéditerranée Acte 2 » compte désormais 480 hectares (soit170 hectares supplémentaires).
Ce projet titanesque de 7 milliards d’euros est financé par l’Union européenne, l’État français, le Conseil régional, le Conseil général, la Communauté urbaine et la ville de Marseille auxquels viennent s’ajouter 5 milliards d’investissements privés. Il comprend la rénovation du Dock, du Silo, de la rue de la République pour accueillir le tramway, ainsi que la construction de la tour CMA-CGM, 33 étages sur 147 mètres de haut, et d’autres gratte-ciel. C’est alors toute la façade maritime qui est appelée à changer de visage, avec en plus la construction de 500 000 m² de bureaux, 400 000 m² d’habitations et 200 000 m² d’équipements publics et de commerces.
Outre le côté esthétique, on peut aussi noter un changement d’identité. Si le quartier de la Joliette renfermait à la base le port marchand, il s’agit maintenant de transformer le quartier pour en faire un pôle dynamique sur le plan international, principalement dans le domaine tertiaire. Le bouleversement architectural du littoral ainsi que le changement de vocation semblent retirer à Marseille son côté pittoresque et convivial, son identité. Elle risque de devenir une mégalopole parmi tant d’autres où tout est mondialisé, avec les mêmes entreprises qui ont des sièges sociaux dans les principales villes du monde. On remarque que sur les huit cents entreprises déjà implantées, la moitié sont étrangères. Dans une certaine mesure, on peut dire que la rénovation du quartier s’inscrit dans l’histoire de Marseille, qui est une ville commerçante, ouverte sur le monde en sa qualité de ville portuaire. En effet, ce sont des banques, des compagnies d’assurances et des entreprises de commerce international qui doivent à l’avenir occuper les bureaux, faisant du lieu un quartier d’affaires.
Si le projet EuroMéditerranée a pour vocation de créer 15 000 emplois, on peut se demander à quel point le changement de ce quartier concernera ses habitants. Le choix de la main-d’œuvre dépendra des entreprises qui s’y implanteront. Certaines seront certainement tentées de faire appel à des employés délocalisés, d’autres à la population locale. Il reste à espérer que la main-d’œuvre locale soit privilégiée. La ville prévoit de développer « le rayonnement culturel de Marseille grâce à la création d’équipements culturels » et dans le prolongement de MPCC 2013, il faut souhaiter que ce changement se basera sur le culturel et non sur l’aspect économique en priorité.
Avec la Troisième Révolution industrielle et l’expansion du web, la mondialisation culturelle se met en marche. Internet permet d’échanger en temps réel des informations, de faciliter l’accès à certaines connaissances. Pour de nombreuses personnes de nos jours, chercher une information signifie entrer une question dans un moteur de recherche et vérifier l’orthographe d’un mot se fait plus facilement en ligne qu’en feuilletant un dictionnaire. Il m’a donc semblé intéressant de voir ce que la plupart des gens trouvaient comme information lorsqu’ils se renseignaient à propos du terme de CEC. Et voilà ce qui est expliqué sur Internet lorsqu’on recherche la définition.
Aux dépens de la population et des petites structures
Lors de son discours d’ouverture de l’année culturelle 2013, José Manuel Durão Barroso, le président de l’Union européenne, affirmait : Marseille-Provence 2013 assemble et unit non seulement les artistes, les disciplines artistiques et les publics, mais aussi les générations, les communes et les nationalités. Et c’est bien cela l’esprit des capitales européennes de la culture; rassembler les européens et s’ouvrir au monde.
De la même façon, le rapport de la Commission dit qu’il faut promouvoir la culture dans les quartiers les plus populaires et se servir de l’atout que peut représenter la multiculturalité des banlieues :
L’un des principaux objectifs consistait à encourager une participation plus large à la culture, par le biais de manifestations publiques et gratuites, d’événements spécialement destinés aux jeunes et d’activités qui soit se tenaient dans des quartiers défavorisés, soit mettaient en scène la diversité des cultures coexistant sur le territoire.
Au profit des grands groupes
Pour permettre à la manifestation de voir le jour, il a fallu le concours de nombreux mécènes, issus du domaine privé, sur le modèle du sponsoring qui depuis quelques années est une pratique répandue dans le domaine du sport. À cette idée que la culture est financée par des groupes privés, certaines personnes ont eu peur que les grands groupes mécènes de la manifestation exercent un lobby. Pour ce qui est du financement de MPCC 2013, on remarque grâce à ce diagramme que c’est principalement le secteur d’activité des services qui a financé l’année Capitale. Comme l’explique Nicolas Maisetti, à la fin des années 1990, la perte d’élan économique oblige les entreprises à chercher « un nouveau souffle pour différentes raisons : difficultés financières, pénétration de nouveaux marchés ou repositionnement marketing. » C’est de ce constat que naît l’idée de « travailler l’image de l’entreprise à travers l’art », comme le dit lui-même un chef d’entreprise.
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Table des matières
Introduction
1re partie : Rapport de stage
Mes missions principales au sein de la compagnie du Dromolo
Assistance mise en scène
Diffusion
Régie technique
Ateliers
2 e partie : La mégamachine Marseille-Provence CEC 2013 à l’assaut de la culture
I . Présentation générale
1. Présentation de Marseille
2. Présentation du dispositif
Histoire des CEC
L’année 2013
Déroulement et financements
II . Application à Marseille
1. Quelques projets
Le MuCEM
Cité des Arts de la Rue
2. Une transformation urbaine
EuroMéditerranée
3. Aux dépens de la population et des petites structures
4. Au profit des grands groupes
III . Les leçons à tirer.
1. La réconciliation finale du IN et du OFF
2. La continuité du projet
Les Dimanches de la Canebière
Biennale internationale des Arts du Cirque
M 2017 : Marseille Capitale européenne du Sport
Dock des Suds
Conclusion
Bibliographie
Table des illustrations
Annexes