Soutenance mémoire
Au lendemain de son indépendance, comme tant d’autres pays africains, Madagascar cherche aussi à mettre en place, à fonder une stabilité socio-économique. Depuis, l’ile demeure encore parmi les pays en voie de développement. Il est toujours en quête de cette situation. Actuellement, la pauvreté devient de plus en plus un thème de débat difficile à définir. En général, elle désigne le caractère de vie d’un individu se trouvant dans une situation d’insatisfaction des besoins fondamentaux pour vivre. L’inaccès à ce dernier est tributaire au revenu de la famille.
En effet, dans notre société contemporaine : « travailler » semble une évidence pour gagner la vie. C’est une toile de fond des éléments constitutifs de l’homme et il est l’essence même de la vie. Aussi dit-on souvent qu’on mange à la sueur de nos fronts. De même, du côté de la valorisation des hommes, la déclaration universelle des droits de l’homme insigne dans l’article 23 que : « toute personne a droit au travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Tous ont droit à une rémunération égale pour un travail égal. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à la dignité humaine et complète, s’il y a lieu, pour tous autres moyens de protection sociale ».
Généralités
Genèse des cabinets de recrutement
Contexte original
Un cabinet de recrutement ou un bureau de placement est un établissement où l’on se chargeait de procurer divers emplois à ceux qui en manquent. Il est engagé en tant que société prestataire de service, qui propose une large gamme d’article et de prestations liées à la problématique du recrutement. Il est indépendant, apolitique et a pour mission de donner un travail décent pour chaque être humain en âge de travailler. Aucune source documentaire n’a donné où ? Quand ? Par qui? L’initiative de fonder le premier cabinet de recrutement. Aucun historique n’est accessible.
Contexte mondial
A partir de cette idée de cabinet de recrutement : aider les recruteurs et aider les personnes en quête de travail, tous les continents en possèdent les leurs actuellement. Il existe même dans certains pays des cabinets de recrutement qui s’organisent autour d’un syndicat. Notons que les syndicats luttent pour de meilleures conditions de travail et de vie pour les travailleurs et travailleuses, ainsi que leurs familles, pour les droits de l’homme, pour l’égalité des sexes, pour la paix, la liberté et la démocratie. Ils représentent les intérêts des travailleurs et travailleuses, face aux employeurs et au système politique. Par exemple, en France et depuis 1998, un grand nombre de cabinets de recrutement se sont organisés autour d’un syndicat professionnel, le syndicat du conseil de recrutement syntec. Les membres de ce syndicat s’engagent à respecter une charte déontologique dans l’exercice de leurs prestations.
Contexte national
Chaque république qui s’est succédé à Madagascar depuis son indépendance essaie de mettre en place un système œuvrant pour le développement du pays. L’extrait de la loi n°004/2005 du 10 mai 2005 porta nt politique nationale de l’emploi, titre premier, article trois dicte que « la création d’emploi décent est l’objectif principal de la croissance économique durable et équitable pour l’amélioration des conditions de vie de la population, dans le cadre d’un marché de travail ouvert au dialogue social » .
On entend par politique de l’emploi : ensemble des mesures mises en œuvre par les administrations publiques dans le but d’accroitre l’emploi (augmentation du taux d’emploi de la population en âge de travailler) et de réduire le chômage (recherche du plein emploi). C’est aussi une politique qui vise à permettre aux inactifs et les chômeurs à prendre ou reprendre un travail. En effet, un bureau de placement est considéré comme un des politiques de l’emploi car pour créer un cabinet de recrutement privé, il faut passer à l’administration publique : le ministère de la fonction publique du travail et des lois sociales pour avoir l’agreement. A Madagascar, le premier cabinet de recrutement est créé en 1996 dans la capitale de l’Ile (Antananarivo). Puis l’initiative s’élargit au niveau national. Récemment, il y a apparition des bureaux de placement qui envoient des employés vers l’extérieur. En 2006, les bureaux de placement privés agréés sont au nombre de 56 dans toute l’Ile. Et jusqu’à ce jour, ils sont au nombre de 68 ceux qui sont agréés à placer à l’intérieur du pays. 38 autorisés à envoyer des travailleurs au Liban, 01 pour Maurice et 01 pour Seychelles, 01 pour Dubaï et 01 pour Koweït et Arabie Saoudite .
Approche du thème de recherche
On devra connaître « qu’est ce qu’on étudie ? ». En effet, la détermination du domaine de définition est nécessaire pour mieux comprendre les mots utilisés tout au long de notre exposé.
Définitions du dictionnaire
Un dictionnaire est considéré comme un répertoire qui procure les premiers sens, définitions d’un mot. Il n’est pas spécial mais destiné pour tout le monde.
• La médiation
En prenant « le Larousse de poche 2003 », un dictionnaire de la langue française, « la médiation » renvoie au mot « entremise » qui veut dire « action de s’entremettre » : intervenir pour mettre en relation des personnes. Cela implique que la situation met deux parties en contact. Autrement dit, la médiation n’est pas possible sans la présence de ces deux parties.
Le wikipédia, l’encyclopédie libre électronique disponible sur l’internet fournit une définition encore plus explicite et claire. « La médiation c’est une pratique ou une discipline qui vise à définir l’intervention d’un tiers pour faciliter la circulation d’informations. Le tiers est appelé « médiateur » .
Autrement dit la médiation facilite une relation ou la compréhension d’une situation. C’est une intervention humaine entre deux parties. De ce fait, le médiateur est une personne physique pour faciliter une communication, rétablir une situation. Le champ d’intervention de cet intermédiaire relationnel entre des personnes même, nécessite chez le médiateur des compétences en communication (qualité relationnelle, diplomatie, pédagogie, empathie) notamment pour les relations directes. D’où la médiation est un corps de connaissance à part entier dans la discipline de communication.
Étymologiquement et dans son origine la racine « méd. » est utilisée par les Romains, notamment pour « Méditerranée » (la mer entre les deux terres. Avec un sens identique, le latin medulla désigne le centre, la moelle, relatif au système nerveux central. Et si l’origine indo-européenne est exacte, la racine « méd. » aurait le sens de réfléchir, qui peut se traduire par aider au diagnostic pour résoudre.
Pour notre part, nous retenons que c’est une rencontre, un lieu de parole adressé, d’écoute et de liberté dans un cadre éthique. Dans la médiation, il y a des sujets séparés et reliés qui parlent à propos d’un objet commun. C’est aussi un jeu de relations réciproques, vers une recherche de cohérence donnant place aux deux parties. La médiation s’effectue par l’œuvre d’un médiateur. Si on se réfère, encore, à la définition du dictionnaire, le médiateur c’est la personne qui s’entremet pour amener un accord. Dans ce cas c’est un engagement dans la parole, l’écoute, une empathie mutuelle entre le médiateur et les deux parts et d’autres parties prenantes.
Comme remarque, d’habitude, nous confondons une médiation et une négociation. La première est l’intervention accompagnant la réflexion des deux parties en leur permettant de trouver un accord. Le médiateur n’est d’aucune partie. Tandis que le négociateur est de partie prise. Il représente les intérêts d’une partie c’est-à-dire qu’il va chercher à aboutir à une solution donnant satisfaction à la partie qu’il représente. Alors, le médiateur est une partie neutre, mais il participe activement aux scènes de la médiation, un élément auxiliaire indispensable à la « réaction » en accélérant celle-ci mais qui ressort intact au final.
• Le travail
Le mot travail est apparu vers 1130. De la définition d’Alain REY, travailler du latin populaire, tripaliare qui signifie « tourmenter, torturer avec le trépalium ». Le Larousse de poche 2003 définit le travail comme une activité d’un homme ou d’un groupe d’hommes accomplie en vue d’un résultat utile : travail manuel, travail intellectuel. Les deux définitions du travail ci-dessus ne disent pas que c’est une activité rémunérée. Alors qu’aujourd’hui, le travail est un effort physique et/ou intellectuel mais devant donner une source d’épanouissement personnel.
Le mot emploi est souvent confondu avec le travail. Mais qu’est ce que l’emploi ? Son premier sens est un travail salarié, une fonction. La définition de wikipédia nous donne plus d’explication. C’est un contrat passé entre deux parties, l’employeur et le salarié pour la réalisation d’un travail contre une rémunération, par l’exercice d’une profession, ou bien pour un travailleur indépendant, la réalisation de multiples contrats implicites ou explicites dans le cadre d’exercice d’une profession.
• Le marché
Dans toutes les villes, il existe souvent un marché, situé parfois sur la place du marché, sur lequel s’achètent (si l’on est des clients) et se vendent (lorsqu’on est commerçant) des produits de consommation courante. En d’autre terme, le marché est un lieu public où l’on vend et l’on achète certaines marchandises. Dans le sens courant, un marché est donc un endroit où se rencontre des acheteurs et des vendeurs et les produits s’échangent contre de l’argent.
• Le marché du travail
Mot à mot, le marché du travail est un lieu public où l’on vend du travail. Le produit à échanger dans le domaine du travail est les offres et les demandes. D’où le marché du travail est le lieu public, le lieu de rencontre ou d’échange entre offre de travail et demande de travail, c’est-à-dire un carrefour employés/employeurs.
Pour plus de clarté, référons à la définition du wikipédia : « Le marché du travail est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande du travail (un des facteurs de production) et le lieu où fixe le montant de la rémunération du travail (c’est-à-dire que son prix compare cette dernière aux avantages et désavantages de la décision inverse) ». Exactement comme dans le marché classique : dans notre marché habituel, seulement les produits sont abstraits.
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Table des matières
Introduction générale
Méthodologie
Partie I : Une approche descriptive
Chapitre I : Généralités
Chapitre II : Repère théorique et présentation du terrain
Partie II : Les résultats de l’investigation sur terrain
Chapitre I : Présentation des enquêtés
Chapitre II : les moyens d’intervention sur le marché du travail
Partie III : Discussions et approches prospectives
Chapitre I : Points forts de la médiation
Chapitre II : Zoom des problèmes et proposition d’action
Conclusion générale
Bibliographie
Table des matières
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Liste des annexes
Annexes
Résumé
