La médiane de la perte de poids

Perte de poids

La médiane de la perte de poids chez notre population a augmenté entre la 1èreet la 5èmecure.En effet, la médiane qui était de 1,82% à la première cure a été multipliée par un facteur de 1,5 à 2 à chaque cure pour atteindre une médiane de 10,77 % à la 4ème cure. Cette médiane a avoisiné 18,33% chez les 25patients restant à la 5ème cure et a baissé à 9,09% chez les 19 cas à la 6ème cure. De la 1ère cure de chimiothérapie à la 4ème cure,le pourcentage des patients qui ne présentaient pas de perte de poids à diminué de 44% à 3%. A la 5ème cure ,4% des patients n’avaient pas présentéde perte de poids (n=25). A la 6ème cure, la perte de poids n’a été observée chez aucun des patients. Les patients ayant présenté une perte de poids < 10 % étaient de 28% à la première cure. Cette valeur a atteint progressivement 44% des patients à la 4ème cure. Aux 5ème et 6èmecure, les pourcentage étaient respectivement de 40 % et 53 %. Quant à la dénutrition avérée caractérisée par une perte de poids ≥10%, les pourcentages des patients ont augmenté de 28 à 53% entre la première et la quatrième cure. Une augmentation modérée à 56% a été observée à la 5èmecure. Le pourcentage des patients était de 47 à la 6ème cure.

Résultats globaux des patients

De C1 à C6, les moyennes des urémies se situaient dans l’intervalle des valeurs normales. Les moyennes de la créatininémieétaient normales de C1 à C6 avec une augmentation modérée et progressive d’une cure à l’autre.En effet, la moyenne des créatininémies avant la 4ème cure a augmenté seulement de 7% par rapport à celle estimé avant la chimiothérapie et a augmenté de 8% avant la 5ème cure. Ce pourcentage a atteint 15% à la 6ème cure. Nous avons également constaté que les moyennes de la créatininémie s’approchaient de la limite inférieure de l’intervalle de référence qui est de 60 à 120μmol/l et que les valeurs minimalesaux trois premières cures variaient entre 60 et 64 μmol/l. ces moyennes ont augmenté progressivement sans dépasser la valeur de 72(voir tableaux XII et XIII). ml/min/1,73 m2du début de la chimiothérapie à la 6ème cure.Les clairances aux curesavancées étaient inférieures à celles du début de traitement.

En effet, la clairance à la première cure était de 108 ± 45ml/min /1,73 m2avec une valeur minimale de 65 ml/min /1,73 m2et une valeur maximale de 298ml/min /1,73 m2.A la 6ème cure la moyenne de la clairance calculée était de95 ±35 ml/min /1,73m2avec des valeurs allant de 61 à155 ml/min /1,73m2. Ainsi, la clairance selon Cockcroft et Gault a diminué de 12% de la 1ère à la 6ème cure. D’autre part, l’évolution des valeurs de DFG estimées par la formule MDRD était semblable à celles estimées par Cockcroft et Gault durant la chimiothérapie à base de cisplatine.En fait, la moyenne des DFG calculée à la 1èrecure a baissé de 10,5% à la 6ème cure. Avant la 1ière cure, la moyenne du DFG calculéeétait de 131 ± 49 ml/min /1,73 m2avec au minimum de 61 ml/min /1,73 m2et un maximum de 295ml/min /1,73 m2tandis qu’à la 6ème cure, la moyenne était de 117 ±49ml/min /1,73 m2et les valeurs variaient entre 65 et 217. La Cystatine C, n’a été dosée qu’à partir de la 4ème cure.La moyenne des cystatinémieschez les patients avant la réalisation des 4ème, 5ème et 6ème cures dépassaient les valeurs de références. Il n’a pas été noté d’augmentation importante de ce paramètre de la 4ème à la 6ème cure.

Variations pathologiques : La concentration plasmatique de la cystatine C semble dépendre principalement du TFG (72) mais il est néanmoins possible que des variations de production influencent sa concentration. En effet, une étude a évoqué une possible modification de la production de la cystatine C par la fonction thyroïdienne (73,74) (augmentation en cas d’hyperthyroïdie, diminution en cas d’hypothyroïdie) et par de multiples autres facteurs (inflammation, tabac, etc.)(74). Cystatine C et cancer : La cystatine C est un inhibiteur de protéases. L’activité protéasique et anti-protéasique étant augmentée au cours de néoplasie (43), la question majeure qui se pose est l’influence de la présence de la tumeur sur la concentration circulante de cystatine C. Kos et Stabuc (44) ont rapporté des concentrations de cystatine C significativement plus élevées chez leurs patients souffrant d’un mélanome métastatique ou d’un cancer colo-rectal que chez les patients contrôles.

Cependant, le DFG de ces patients n’était évalué que par la créatinine sérique. Par la suite, Page (45) a décrit une augmentation de la cystatine C non liée à une diminution du DFG (estimée par la clairance de créatinine) dans dix des quarante-cinq cas oncologiques étudiés. Stabuc, (46) en mesurant le DFG par la clairance de créatinine, n’a pas retrouvé de différence de taux de cystatine C chez ses patients présentant une néoplasie qu’elle soit métastatique ou localisée, ce qui infirme les précédents résultats. Finney, (47) chez des patients souffrant d’un myélome, na pas retrouvé de corrélation entre la concentration de paraprotéines, reflet de l’activité de la maladie, et celle de la cystatine C. Enfin, Mojiminiyi (48) n’a pas décrit non plus de corrélation entre la cystatine C et les paramètres hématologiques chez trente-cinq de ses patients présentant une maladie hématologique proliférative (une telle corrélation est retrouvée avec laβ2-microglobuline). A la base de ces études, la concentration plasmatique de la cystatine C ne semble pas être influencée de manière significative par un processus néoplasique (49). Néanmoins, ce résultat reste à confirmer par d’autres études utilisant le Gold Standard d’évaluation de la fonction rénale qui est la clairance aux substances endogènes.

Le bilan rénal : Les moyennes de la créatininémie étaient normales de C1 à C6 avec une augmentation modérée et progressive d’une cure à l’autre (15% à la 6ème cure). Les moyennes de la créatininémie s’approchaient de la limite inférieure de l’intervalle de référence qui est de 60 à 120 μmol/l. Les moyennes calculées aux trois premières cures variaient entre 60 et 64 μmol/l. Elles ont augmenté progressivement sans dépasser la valeur de 72 μmol/l. Pour les clairances calculées selon Cockcroft et Gault, les moyennes étaient supérieures à 90 ml/min/1,73 m2 du début de la chimiothérapie à la 6ème cure. Les clairances aux cures avancées étaient inférieures à celles du début de traitement. En effet, la clairance à la première cure était de 108 ± 45ml/min /1,73 m2. A la 6ème cure, la moyenne de la clairance calculée était de 95 ± 35 ml/min /1,73m2. Ainsi, la clairance selon Cockcroft et Gault a diminué de 12% de la 1ère à la 6ème cure. D’autre part, l’évolution des valeurs de DFG estimées par la formule MDRD était semblable à celles estimées par Cockcroft et Gault durant la chimiothérapie à base de cisplatine.

En fait, la moyenne des DFG calculée à la 1èrecure a baissé de 10,5% à la 6ème cure. Avant la 1ière cure, la moyenne du DFG calculée était de 131 ± 49 ml/min /1,73 m2 tandis qu’à la 6ème cure, la moyenne était de 117 ± 49ml/min /1,73 m2. A noter que les valeurs de clairances estimées par MDRD étaient plus élevées que celles calculées par la formule Cockcroft et Gault.Toutefois, l’absence de mesure précise du DFG par une méthode de référence ne permet pas de conclure quant à la supériorité de l’une ou l’autre formule pour l’estimation du DFG. Cependant, plusieurs arguments existent et démontrent que la formule MDRD surestime le DFG (76). La Cystatine C n’a été dosée qu’à partir de la 4ème cure. Les résultats des dosages ont objectivé des valeurs élevées de cystatine C et des créatininémies normales mais avoisinant la limite de référence inférieure.La cystatine Caurait augmenté précocement chez ces patients vue que les concentrations de cystatine C étaient plus élevées chez les patients du groupe II ( créatininémie normale) que chez les patients du groupe I ( créatininémie˂60 μmol/l). Par conséquent, les clairances urinaires estimées par Cockcroft-Gault et MDRD seraient majorées. En effet, ces valeurs élevées de cystatine C ont été notés à la 4ème, la 5ème et à la 6ème cure. La limite de nos résultats est que le dosage de la cystatine C n’a été effectué qu’à partir de la 4ème cure, par conséquent l’évolution de ces valeurs au cours des premières cures est ignorée.A travers les données de la littérature, la concentration plasmatique de la cystatine C ne semble pas être influencée de manière significative par un processus néoplasique(49).L’augmentation précoce de la Cystatine C chez nos patients cancéreux et sous cisplatine pourrait être en rapport avec la dégradation de la fonction rénale non détectée par la créatininémie et les clairances estimées selon cette dernière. Par conséquent, la cystatine C aurait un rôle dans la détection précoce de l’insuffisance rénale liée à la néphrotoxicité du cisplatine.

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Table des matières

INTRODUCTION
PATIENTS & METHODES
I. PATIENTS COLLIGES
1. Critères d’inclusion
2. Critères d’exclusion
II. METHODES
1. Type d’étude
2. Recueil des données
3. Evaluation clinique de l’état nutritionnel
4. Recueil des prélèvements sanguins et dosages biochimiques
5. Evaluation biologique de l’état nutritionnel
6. Surveillance de la fonction rénale
7. Analyse statistique
RESULTATS
I. Caractéristiques de la population
1. Age des patients
2. Sexe des patients
3. Type de cancer
4. Type histologique de la tumeur
5. Stadification TNM
6. Protocole thérapeutique
7. Evaluation de l’état inflammatoire
8. Evaluation de l’état nutritionnel
II. Etude de la fonction rénale
1. Résultats globaux des patients
2. Variation des paramètres rénaux en fonction de l’IMC
3. Variation des paramètres du bilan rénal en fonction de la créatininémie
4. Concentrationscystatine C, créatinine versusclairanceCockcroft et Gault
5. Corrélation entre lacystatine C et les autres paramètres du bilan rénal
6. Corrélation entre l’âge des patients, la Cystatine C etles autres paramètres de la fonction rénale
7. Etude de la corrélation entre l’état nutritionnel, la cystatine C et les autres paramètres de la fonction rénale
8. Etude de la corrélation entre l’état inflammatoire, la cystatine C et les autres paramètres de surveillance de la fonction rénale
DSCUSSION
I. Le cisplatine
1. Caractéristiques de la molécule
2. Néphrotoxicité du cisplatine : aspects et facteurs de risque
3. Prévention de la néphrotoxicité du cisplatine
II. Méthodes d’évaluation de la fonction rénale
1. Tests statiques
2. Tests dynamiques
III. La cystatine C : un nouveau marqueur de la fonction rénale
1. Définition
2. Variations physiologiques
3. Variations pathologiques
4. Indications
5. Méthodes de dosage de la cystatine C
IV. Méthodes d’évaluation de l’état nutritionnel
V. Discussion des résultats des patients
1. Le bilan rénal
2. L’état nutritionnel
3. Etude de la corrélation entre la cystatine C et les autres paramètres biologiques de la surveillance de la fonction rénale
4. Etude de la corrélation entre l’âge /cystatine C et l’âge /les autres paramètres de la fonction rénale
5. Corrélation entre l’état nutritionnel et les paramètres rénaux
6. Corrélation entre l’état inflammatoire et les paramètres rénaux
CONCLUSION
ANNEXES
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE

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