Ce que l’on entend par l’Eau Potable
A priori, essayons de donner une définition de ce qu’on entend par l’Eau potable. « C’est uneeau qui ne doit pas porter atteinte à la santé humaine, elle doit être agréable à boire, sans odeur et transparent », d’après l’Agence de l’eau Rhin-Meuse. Dans tous les cas, pour rendre l’eau potable, il faut qu’on lui applique des traitements variés qui obéissent à ces 4 critères en même temps. Il faut faire dans une usine d’eau potable, souvent appelée usine de traitement d’eau potable la démarche suivante. Faire éliminer les éléments de matière contenus dans l’eau par des différentes étapes successives, et éliminer aussi tous les organismes microscopiques contenant les virus et les microbes. Le test ou le résultat doit répondre à une série de critères définis par la loi de l’eau. Cette loi nous permet d’énumérer les différents paramètres qui suivent :
– Paramètres microbiologiques
– Paramètres micropolluants
– Paramètres physico-chimiques : qui sont la température, chlorure, sulfates…
– Paramètres organoleptiques qui sont la coloration, l’odeur, la saveur, …
– Paramètres chimiques qui sont les substances indésirables, toxiques.
Pour accomplir ces critères, l’eau potable doit faire l’objet de nombreux contrôles sanitaires ; et s’effectuent normalement dès le point de captage. De toute manière, l’eau brute captée en milieu naturel n’est pas toujours potable. C’est le cas de l’ensemble de la considération de la population dans la ville de Nosy Be. Les gens considèrent que les eaux du milieu naturel comme puits, lac ou cours d’eau sont des eaux propres prêtes pour boire. Normalement, l’eau d’une telle source doit être acheminée par des canalisations jusqu’à une usine spécialisée pour son traitement. Cette usine la rend « potable », c’est-à-dire consommable, sans risque avant toute distribution. Cette firme existe bel et bien au centre de la ville de Nosy Be, mais elle ne s’occupe pas de ses tâches fautent de manque de spécialiste en la matière. La source d’adduction dans cette île provient par les eaux de surface, qui est le lac d’Ampombilava. Ce lac étant alimenté par le ruissellement des eaux de pluies et des eaux souterraines provenant de l’infiltration des eaux de pluie dans des couches de terrains perméables. Avant d’être distribuées, ces eaux devraient subir plusieurs traitements à savoir :
– Le dégrillage et le tamisage, qui consiste à faire passer les eaux brutes à travers des grilles plus ou moins fines. Le but c’est éliminer les déchets solides ;
– La clarification, c’est le fait de rendre l’eau limpide. C’est-à-dire, faire débarrasser les petites matières en suspension que les eaux contiennent. Le travail c’est de faire injecter dans l’eau un coagulant, appelé réactif chimique, qui provoque le regroupement ou la coagulation des particules. Ce qui fait que celles-ci va s’agglomérer les uns après les autres et se forment en flocon, c’est la floculation. Sous l’effet de leur poids, ces flocons vont se déposer dans le fond des bassons de décantation ;
– Ensuite, la filtration, c’est une méthode utilisée sur le lit de sable qui élimine enfin les derniers flocons. Cette manœuvre consiste à faire passer l’eau à travers une épaisse couche de sable fin ou sur une membrane. On obtiendra comme résultat les particules qui sont encore présentes dans l’eau, et sont à leurs tours retenues dans les fils de leur cheminement dans des filtres. Il faut toujours nettoyer régulièrement, par envoi d’eau et d’air à contre – courant, pour permettre aux flocons de se débarrasser des grains de sables.
– Pour terminer, la désinfection de l’eau qui constitue la dernière étape. La dernière exigence c’est de faire éliminer tous les micro-organismes qui pourraient être dangereux pour notre santé. Cette désinfection finale a été effectuée à l’ozone au chlore. Donc, l’eau est à ce stade du traitement, potable. Mais, afin d’éviter toute prolifération bactérienne, il faut maintenir un léger résidu de chlore pendant que l’eau voyage dans le réseau de distribution jusqu’au robinet. « L’eau potable, est celle qui est distribuée dans les réseaux de distribution d’eau potable et que l’on prélève au robinet » d’après l’agence de l’eau Rhin-Meuse. Cette agence nous cite aussi le décret ci-dessous : « les limites et les références de qualité sont fixées par le décret 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux autres destinées à la consommation humaine. Ce décret correspond à la transposition de la directive européenne 98/83/CE du conseil du 3 novembre 1998 ». L’eau qui est fournie par le réseau de distribution doit être conforme aux limites de qualité fixée par la réglementation. L’eau avant d’être potable doit faire l’objet d’un suivi rigoureux de la part des services de l’Etat chargé de la santé publique. Et c’est aux tours des Maires de chaque ville qui est premier magistrat de sa commune, d’aller vérifier les résultats d’analyses, car ils sont responsables de la qualité de l’eau distribuée. L’eau potable doit être privée des éléments nocifs suivants : élément chimique, toxique, des bactéries, virus, parasites, …(Voir annexe 1) L’eau qui porte l’un de ces éléments indésirables est déjà classé hors norme ou de mauvaise qualité.
La JIRAMA et la gérance d’Eau à Nosy-Be
D’après nos ressources, la JIRAMA comptait un peu plus de 126.500 abonnées en eau potable à travers la grande île. Cette société joue un rôle économique fondamental sur le développement du pays, sa survie demeure comme un critère incontournable. C’est pourquoi elle a pris la restruction comme priorité. A l’île aux parfums, où nous faisons nos recherches, la JIRAMA ne s’occupe pas de la gestion d’eau dans la ville. Depuis l’année 1973, cette grande firme nationale ne s’occupait plus de la distribution et de la gérance d’eau à Hell-ville Nosy-Be. Cette société a mis toutes les installations nécessaires, et des différents branchements mais, la gérance a été confiée à la Mairie de l’île. Il y a un branchement principal allant du château d’eau à Amarakatsaka jusqu’à la jeter (port de Nosy-Be). Les branchements secondaires se trouvent à la périphérie de celle de la principale. Nous avons recensé dans l’ensemble de la ville 9 bornes fontaines publiques et un lavoir sis à Andavakotoko plus un WC et une douche publique. Sur ces différents branchements, seul le branchement principal qui bénéficie régulièrement de la distribution sauf en cas de coupure. Quant aux branchements secondaires ils ne sont pas forcements bien servis. Car, la plupart des branchements sont trop vétustes, en plus la pompe centrale n’arrive pas à écouler suffisamment de l’eau jusqu’au robinet. D’après notre enquête en décembre 2006, les débits fournies par les robinets étant très insuffisante pour la majorité des ménages même pendant la saison de pluie, c’est-à-dire du mois de novembre en avril. Car quatre à dix ménages sont obligés à fermer leur pompe et retenant une seule pour avoir plus de pression d’eau possible. Faire la queue durant toute la journée devenait une coutume pour ce robinet unique qui devenait par la suite une borne fontaine publique. A partir de mois de mai jusqu’en mi-novembre, nous avons constaté à un déclin plus précisément que l’absence ou le faible pluviométrie pénalise plusieurs lacs assurant de l’approvisionnement en eau de l’île. Pendant cette saison, les ménages peinent à se procurer de l’eau, car la pression n’est plus suffisante et l’eau de source et les puits commencent à s’épuiser.
Sur le plan national
D’après le MAP, il est prévu qu’en 2012 le nombre des touristes devrait atteindre 500.000 touristes. Donc, 100.000 touristes attendus pour Nosy Be, sur les 20% de la totalité, d’après ce que nous venons de dire auparavant. Le nombre des populations estimées pour l’année 2010 est de 79.934 et 92.666 habitants pour 2015. Ceci étant provoqué par la croissance démographique naturelle. Des questions vont se poser sur ces deux contextes, d’arrivée des touristes et d’accroissement de la population, en matière d’adduction d’eau potable. Parce que le lac d’Ampombilava n’arrive plus à ravitailler les besoins hydriques nécessaires pour l’ensemble de ces être humains. . Nous savons que comme une métaphore, les opérateurs hôteliers considèrent l’environnement comme leur fond de commerce touristique. Donc, la pérennité des activités touristiques doivent être biens gérés et protégés. Car elles accentuent aussi la dégradation de l’environnement qui entraîne la pollution de l’eau.
. Limité par sa frontière marine, Nosy-Be connaît un problème d’espace habitable avec celle de l’eau potable. Quant aux autres lacs restants de l’île, ils sont tout loin du centre ville. Il nous faut beaucoup d’investissement pour la recherche de nouvelle ressource. Tous ce qui existe aujourd’hui, quant à l’installation et à l’infrastructure, ce sont des implantations coloniales. Dans notre époque, le budget alloué par rapport à la sensibilisation sur la maladie VIH/SIDA était forte bien plus grand que celui alloués au problème d’adduction d’eau. Or que, le nombre de la population tuée par la maladie hydrique et d ‘insalubrité par jour, sont plus nombreux que ceux des personnes sidéens.
. D’après toujours nos sources, le Projet Pôle Intégré de Croissance consciente de ces problèmes et l’enjeu que les apportent, veulent transférer la gestion de l’eau de la ville d’Andoany au JIRAMA. Leur projet c’est d’aller tirer l’eau douce en provenance du plus grand lac de l’île. Le lacs d’Amparihibe de 160hectares de superficie avec 46.000m3 de volume, 29mètres de profondeurs moyennes et 43m de profondeur maximale. Ce projet gouvernemental, qui a existé depuis 5 ans, n’avait pas encore pris ces points de décollages pendant nos enquêtes sur terrains. Leur priorité se situait sur la réhabilitation de l’aérodrome de Fascène pour acquérir des gros avions comme de cargo. Le problème d’adduction d’eau n’a pas obtenu la face. La population ne connaît pas, jusqu’à nos jours, l’écoulement d’eau propre et potable ainsi que des conditions sanitaires de bases. Encore plus, cette île n’a été pas encore obtenue sa part, sur le développement et la mise en œuvre du Programme National sur l’Eau Potable et d’Hygiène, couvrant tous les aspects de l’approvisionnement et de l’utilisation. Néanmoins, sur l’engagement 2, défi 7 du MAP, l’amélioration de manière significative l’accès à l’eau potable et à l’hygiène, Nosy Be attendra aussi sa part sur la construction des 27.000 latrines. Connu d’être premier site touristique malgache, et parmi les régions gagnantes du projet PIC, cette île magnifique devrait être prise comme un modèle en matière d’assurance sur l’accès de toute population à l’eau potable. Par exemple, l’action très urgente se situe, sur la construction des infrastructures d’eau et d’hygiène incluant percement, pompes, système d’irrigation et bornes d’accès. L’absence ou l’insuffisance des quantités d’eau nécessaire pour la population incite cette dernière à recourir aux autres ressources qui lui augmente en plus leur dépense. Alors que les ménages s’appauvrissent de plus en plus jusqu’au niveau qui atteigne l’envergure national, d’ou le frein au developpement.
CONCLUSION
Bref, le parcours du centre ville de l’île de Nosy-Be, en ce qui concerne la manque d’eau, fait apparaître des nombreuses remarques. La rareté de l’eau nuit aux pays riches comme aux pays pauvres. Ainsi l’eau potable n’est pas seulement un problème pour les pays en développement mais c’est aussi un problème au niveau mondial de façon générale, l’eau a été prise par les Nations Unies comme un bien commun international. Elle présente un enjeu qui occupe de plus en plus une place centrale dans les discussions internationales et inter-organisationnelles. A moins que les tendances actuelles ne soient inversées, le monde fera face à une crise majeure de l’eau. Des effets dévastateurs sont occasionnés par cette raréfaction de l’eau sur la planète terre. Des différents impacts environnementaux ont été survenus dans tout le programme de résolution du problème d’eau planétaire. Dans l’ensemble, il n’existe pas de solution magique en ce qui concerne la gestion des pénuries d’eau dans le monde. Dans la configuration des pays en développement, le volume d’eau douce, par personne, par année, a diminué de moitié depuis la dernière moitié du XXe siècle. Elle ne cesse de diminuer depuis. Diverses raisons sont à souligner pour cette pénurie d’eau tels que le réchauffement climatique, la croissance démographique accrue, les dégradations de l’environnement et l’absence de la protection des ressources contre la pollution sont tous des genèses. Toutefois, la politique humaine et l’économique du pays devraient prendre en compte la gestion de l’eau. Tout développement repose sur une gestion adéquate des ressources en eau. Des différents programmes et des projets ont été élaborés pour prendre en main cette situation à Madagascar. Mais rien n’est abouti à écarter ce fléau. Plus de la moitié des Malgaches, environs deux tiers, n’ont pas accès à l’eau potable. L’Etat a mis en place une entité publique à caractère administratif ayant pour but d’assurer la mise en œuvre du processus de gestion intégré et participative des ressources en eau (Andea). Elle sera charger d’un programme pour garantir le développement rationnel de l’eau et de l’assainissement à Madagascar. Cette pénurie d’eau touche aussi la partie Nord-Ouest de notre pays. Notamment l’île aux parfums où l’eau potable a été recherchée depuis la fin des années 70 jusqu’à nos jours. La gestion de cette ressource d’eau a été confiée à la mairie de cette île qui ne dispose aucun moyen financier ni matériel et ni personnel qualifié pour cette tâche. La JIRAMA n’est intervenu que sur l’installation des quelques points techniques et elle est sur place juste en occupant des alimentations électriques. L’alimentation en eau potable reste toujours un sujet d’inquiétude du point de vue quantité et de qualité, que Hell-ville Nosy-Be n’a jamais échappé aux moindres résolutions. Les bornes fontaines privées abonner par quelques ménages recensés n’sont en majorité que pour donner une belle vue au sanitaire. Nous pouvons compter en main le nombre des bornes fontaines qui pourraient écouler l’eau pendant une courte période de la journée. Voilà le fruit du mauvais comportement sur la gestion de la qualité de l’offre et de service entretenu par le responsable de la mairie. Pourquoi pas l’en confier aux spécialistes qui ont les moyens adéquats pouvant résoudre rapidement et de façon efficace ce problème. L’Etat devrait prendre une décision ferme pour écarter cette crise de système de gouvernance source de tous changements environnementaux de privé d’eau. Faire la lessive, boire de l’eau hygiénique et tous autres besoins en eau propre et potable de façon permanente étaient difficile durant plusieurs années. La ville de première destination touristique de Madagascar connaît depuis tant d’année des problèmes en alimentation hydrique. Les touristes n’arrivent pas à s’en soucier car les hôtels et restaurants cherchent tous les moyens pour répondre à leurs besoins élémentaires. Aussi, le programme gouvernemental c’est d’aller accroître le nombre des touristes à venir et d’augmenter les nombres des infrastructures hôtelières déjà présentes à Nosy Be ce qui occasionnent, par la suite, un fort accroissement démographique. Le lac source de l’approvisionnement actuel, par contre, connaît une forte diminution en quantité. Il subit un prélèvement non contrôlé de part de la population et n’a jamais été mis en considération contre tout sorte de pollution. L’eau non protégée et non traitée a été utilisée par l’ensemble des citadins provoquant la maladie diarrhéique tuant plusieurs enfants. Nous avons constaté que la mortalité infantile est très accrue dans le centre hospitalier de Nosy-Be. Ces problèmes d’hygiène posent une barrière sur la productivité humaine journalière, le nombre de jour d’école et sur l’ensemble de l’économie. Nous avons remarqué que le manque d’infrastructure d’eau et d’assainissement adéquat diminue la quantité de l’offre qui est largement inférieure aux besoins demandés. C’est le transfert de la gestion d’eau à la société compétente existante devrait avoir procédé dans l’immédiat. Cette société qui va mettre en place un système de modèle durable pour exploiter l’eau de source en assurant à la population à l’accès d’eau potable avec la mobilisation de toutes ces ressources humaines, financières, matérielles, logistiques, etc… La protection, la préservation et surtout la propreté de l’eau du lac source d’adduction devraient être priorisé pour préconiser la qualité et la quantité de notre ressource d’eau. Mais la population devrait mettre comme mesure préventive de changer les comportements des gens depuis les élèves en classe de primaire jusqu’aux différentes autorités. Ensuite, il nous faudra autoriser un reboisement bien protéger sur les zones du lac ressources en eau. Mais les risques apporter par cette pénurie et non-adduction en eau potable mettent l’avenir de l’île dans un enjeu inimaginable. Ces ressources d’eau mal gérer pose aussi plus des ennuis que nous venons d’exposer. Autant de défis à relever doivent prendre en place au niveau social, politique et de l’efficacité économique dans ce contexte de rareté. Pour pouvoir faire augmenter le budget allouer à l’eau, nous devrons associer les dépenses par compteur aux tarifs qui lui soient approprié. Quel système de modèle de gestion durable à moindre coût devrait-on mettre en place pour l’eau potable à Nosy-Be ?
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : LE CONTEXTE ACTUEL DE L’EAU A NOSY BE
Section 1 : Etude sur la situation d’eau en général
1.1. Notion de l’Eau Potable
1.2. Présentation de l’eau potable
1.3. La situation de l’eau en générale
Section 2 : Etude sur les besoins en qualité et en quantité
2.1. La situation de l’Eau Potable actuellement à Nosy-Be
2.2. Les besoins journaliers humains en Eau
2.3. La dépendance en eau
Chapitre II : LA MAUVAISE GESTION DE L’EAU A NOSY BE
Section 1 : La gérance de l’Eau à Nosy-Be
1.1. Les choix de ressource
1.2. La gestion de la ressource et l’approvisionnement de l’île
1.3. La situation démographique à l’île aux parfums
Section 2 : L’eau et l’environnement
2.1. L’enjeu politique
2.2. L’impact sur la vie sociale
2.3. L’influence géographique
Section 3 : L’eau et l’économie à Nosy-be
3.1. Sur le développement touristique
3.2. Sur la démographie
3.3. Sur le programme national
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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