Détermination du facteur favorisant la malnutrition
Allaitement maternel absent : Certaine mère que nous avons rencontrée ne donne pas de lait maternel pour son enfant à cause de sa maladie ou bien c’est l’enfant qui est malade et refuse de manger le lait de sa mère téter. Alors au lieu du lait maternel la mère donne de l’eau, du thé et des soupes de riz pour son enfant et de soulager sa faim pendant la préparation des aliments de ses enfants. Mais souvent, l’hygiène n’est pas respectée, et c’est pour cela que la plupart de ces enfants sont victime de la malnutrition. Mauvaise conduite du sevrage : le sevrage est la période où l’on commence à introduire dans l’alimentation du nourrisson d’autres aliments que le lait maternel jusqu’à son arrêt complet. Pendant notre enquête quelque mère a tombé sur un sevrage très précoce qui est le passage sans transition à une alimentation monotone de type adulte s’accompagne chez les plus petits, de troubles digestifs, d’intolérance et de carences nutritionnels. Comme par exemple la mère mange du manioc elle en donne aussi à son enfant alors que l’enfant ne devrait pas encore manger des aliments durs. Et un sevrage brutal comme par exemple les mères met quelque chose dans leur sein pour que son enfant ait peur et ne veut plus allaiter. Et s’accompagne quelque fois d’une séparation physique, des troubles psychologiques sérieux aggravant alors les risques nutritionnels courus par l’enfant. Apport alimentaire insuffisant et pauvre en nutriments essentiels : la ration alimentaire que mangent la plupart des mères ne couvre pas les besoins énergétiques et de recettes équilibrées. Car la plupart de temps leur repas son monotone riz avec du bred ; manioc et patate sont le plus souvent. Alors que les enfants de moins de 5 ans devraient avoirs les besoins énergétiques suivante : 22 dans une politique de santé publique pour l’enfant(2001), cette teneur énergétique serait tout juste suffisante pour des enfants recevant deux à trois repas par jour. Elle ne saurait être satisfaisante que si les enfants mangeaient suffisamment pour atteindre leur capacité fonctionnelle gastrique. Selon Kenneth H. Brown et All (2001) cité par une politique de santé publique pour l’enfant(2001), les principaux points qui caractérisent l’importance nutritionnelle de l’alimentation de complément peuvent se résumer à la fréquence des repas, leur teneur en énergie, en nutriments, la quantité qui en est fournie et la biodisponibilité. La quantité d’énergie que doit apporter l’alimentation de complément correspond à la différence entre les apports recommandés et la consommation de lait de femme aux différents âges. Cela représente, dans les pays en développement, environ 275 à 750 Kcal/J pour des enfants de 6 à 23 mois.23 Les enfants jouent et pour couvrir cet apport, il faut apporter les repas en nombre, en volume et en teneur énergétique car des études effectuées sur le terrain montrent que la fréquence des repas et leur teneur en énergie affectent indépendamment ne correspond pas à l’apport énergétique nécessaire quotidiennement. La teneur énergétique minimum dépend donc du nombre de repas et inversement. La teneur énergétique minimum pour couvrir les besoins de presque tous les enfants, selon qu’ils reçoivent deux, trois au quatre repas par jour, a été calculé en admettant qu’ils consomment au moins 30g/Kg de poids et par repas. L’apport minimum en protéines et en micronutriments a aussi été calculé en soustrayant les apports recommandés pour chaque classe d’âge. La comparaison de ces résultats avec les régimes les plus courant dans les zones de faible revenu montre que ceux-ci ne permettent pas de couvrir les apports souhaitables de fer (10 à 20mg/J), de zinc, de calcium (500mg/J chez les enfants de 5ans), de certains vitamines du groupe B et de vitamine A notamment. Alors qu’à cause de l’ignorance, la non connaissance et surtout la pauvreté, les familles n’ont pas assez de moyen pour suivre tous ces instructions à la lettre. Le manque des connaissances des mères d’enfants : comme la plupart des mères ont arrêté à, étudier en classe primaire ou analphabète et cela provoque l’importance l’ignorance de se traduit par la méconnaissance des groupes alimentaires utiles à l’organisme surtout pour le développement de l’enfant. Elle peut aussi induire des mauvaises habitudes et les comportements alimentaires néfastes dans la répartition intra familiale des repas. Coutumes et interdits alimentaires : Jusqu’à 5-6 mois, l’allaitement maternel satisfait habituellement les besoins nutritionnels de l’enfant. Au-delà, il reste un excellent aliment mais il est insuffisant à lui seul. L’âge auquel les mères donnent à leurs enfants d’autres aliments. Habituellement, la mère introduit un aliment complémentaire, comme soupe, biscuit, riz etc. Le problème est alors essentiellement celui d’une carence protéique, un sevrage précoce et brutal aggrave encore cette situation précaire et entraine souvent l’enfant vers la malnutrition. Il y a souvent des interdit alimentaire à cause de la coutume, comme il est interdit de manger le cochon car c’est sales, le « voanjobory »poids chis, car sa leur apporte une malédiction alors ses que ses aliment donne une force énergétique a une personne humains. Facteurs socioéconomiques : la malnutrition est étroitement liée aux faibles pouvoirs d’achat par exemple dans la journée, certaine mères concasseur de pierre gagneront au moins 1000 Ariary, les agriculteurs en minimum 2000 Ariary par jour mais cela dépend de leur culture, de même pour les éleveurs. Mais pour les personne qui sont les fabricateurs de chaux il gagne l’argent lorsque le produit son fini c’est-à-dire une fois par semaine en gagnant minium 40000 Ariary. Alors que lors de notre enquête 4 personne minimum le nombre de personne dans une maison et 11 personne maximum pour vivre dans ces conditions de vie. Et les enfants sont le plus nombreux. Les infections : certaine mère donne seulement de« tambavy » une sorte de tisane quand son enfants est malade ou l’amène tous simplement au guérisseur. Et si la maladie de l’enfant s’aggrave, elle peut entrainer les infections comme (diarrhée, infections respiratoires, rougeole etc). Et cela ont une influence certaine sur l’apparition de la malnutrition. Un mauvais état de nutrition diminue la résistance de l’organisme aux infections, par exemple si un enfant est malade et ses alimentation sont insuffisante et en mauvaise qualité, cela pourrait luis exposée à la malnutrition. Les infections aggravent brusquement l’évolution d’une malnutrition encore modérée. La perte de l’appétit et la diarrhée diminuent la quantité d’aliments absorbés, alors que la fièvre augmente les besoins. Par ailleurs quand l’enfant est malade, la mère a tendance à ne lui donner que des décoctions diverses et des tisanes. Ce régime ne satisfait pas les besoins nutritionnels. S’il dure plusieurs semaines, il provoque à coup sûr une malnutrition. De ce fait la malnutrition et infections agissent comme deux facteurs interdépendants, l’un amplifiant les effets de l’autre. Etat nutritionnel de la mère : Comme le fœtus demande de nutriments et de l’oxygène pour sa croissance, une alimentation inappropriée pourrait l’affecter. Comme le cas de la plupart des femmes enceinte que nous avons vu, leur aliment ne change pas si elles sont enceinte ou pas. Mais seulement pendant le premier jusqu’au cinq mois environ que les femmes mangent ce que leur enfants voulait comme par exemple il y a des femmes qui aime un aliment acide lorsqu’elle est enceinte. Alors que leur habitude alimentaire n’est pas approprier. C’est pour cela que lors de la naissance l’enfant est déjà exposé à la malnutrition. On a pu montrer que des mères souffrant de troubles de comportements alimentaires ou soumises à une famine donnent naissance dans la plupart des cas à des enfants de poids réduit. Le climat et la saison : les facteurs climatiques et saisonniers interviennent pour une part non négligeable : soudure agricole, température, recrudescence du paludisme. Plus l’enfant est malade et mal nourrit plus la malnutrition l’attaque rapidement.
Les Acquis
Nous allons voir ci-après alors les expériences que nous avons acquises durant ce stage au sein de la Commune rurale de Belobaka. Ce stage nous a permis de faire une pratique de ce qu’on a acquis lors de la théorie. Grace à ce stage, on a pu connaitre tout ce qui concerne le phénomène de la malnutrition des enfants moins de 5ans dans les deux fokontany que nous avons enquêté. Lors de ce stage, on a fait des découvertes sur la situation des mères et de leur mode de vie. En conséquence, nous avons pu entretenir de nouvelles relations avec de nouveaux individus. Ainsi, nous avons pu faire connaissance des nombreux problèmes le plus fréquents des enfants. D’abord, la descente sur terrain nous a permis de détecter les réalités sur place, c’est-à-dire, la vie quotidienne des mères. Grace aux entretiens libres et dirigés, nous avons pu établir une approche envers les populations cibles, c’est-à-dire, faire une écoute active sur les enquêtés, en tant que travailleur social, pour parvenir à notre mission qui est le changement social. Grace à ce rapport de stage, nous avons pu surmonter de la timidité, et nous avons pu communiquer aisément devant différents types de personnes qu’on a enquêtées. En conséquence, nous avons pu tisser des relations amicales. Enfin, nous avons eu un aperçu sur l’élaboration d’un questionnaire, surtout pour la collecte des données quantitatives. Cette expérience nous sera utile pour la suite de nos études. Par ailleurs, on a aussi appris comment saisir les informations obtenues. Mais le plus important est que nos expériences en matière d’enquête ont évolué et on a pu mettre en pratique les cours que nous avons reçus.
Conséquences de la malnutrition
Un enfant victime de malnutrition est exposé à des retards de croissance physique et motrice, mais aussi à une augmentation du risque de mortalité, à une diminution des défenses immunitaires et des capacités cognitive et d’apprentissage. «On sait aujourd’hui que les mille premiers jours de l’enfant, de sa conception à sa deuxième année de vie, sont cruciaux pour son devenir», souligne Michèle Barzach, présidente de l’Unicef France. À cet âge, la sous-nutrition réduit fortement les chances de survie de l’enfant, tout en affectant à long terme sa santé et son développement intellectuel. Un retard de croissance à ce moment clé peut provoquer cérébrales irréversibles et des maladies, comme la cécité due à la carence en vitamine A ou des malformations du tube neural par manque d’acide folique. Il est associé à de mauvaises performances scolaires et plus tard à des revenus faibles. Les enfants concernés seront en outre, une fois adultes, plus à risque de devenir obèses ou de souffrir de maladies chroniques. Au-delà, la malnutrition a un impact sur la société tout entière, car elle entrave la productivité et la croissance économique des pays concernés.
Conséquence de la malnutrition au niveau des carences suivantes
En iode : elles entrainent de graves troubles mentaux ou physiques : goitre (augmentation du volume de la glande thyroïde), troubles du langage, surdité, crétinisme. Les effets les plus néfastes se produisent sur le cerveau du fœtus et des bébés, elles augmentent aussi le risque de mortalité infantile et les fausses couches. 38 millions de nouveau-nés dans le monde en développement ne sont pas protégés. Il suffit d’une cuillère à café d’iode – consommée régulièrement – pour prévenir les troubles dus à la carence en iode. En fer : elles sont responsables des cas d’anémie mortelle entrainant une baisse de la productivité. Ce sont les femmes et les jeunes enfants qui sont les plus vulnérables qui sont victime. L’anémie accroit le risque d’hémorragie et de septicémie (infection bactériale grave) pendant l’accouchement et intervient dans des décès maternels. Le manque de fer met en danger le développement mental des nourrissons. En vitamine A : elles peuvent entraîner l’affaiblissement du système immunitaire. Accroître la consommation de vitamine A peut réduire le taux de mortalité infantile liée à ces maladies, contribue également à prévenir la mortalité maternelle. Les effets les plus dévastateurs de la malnutrition se produisent avant la naissance. Lorsque le fœtus ne peut pas se développer correctement pendant les premières années de sa vie, et lorsque son développement physique et mental est freiné. Alors ces enfants n’ont pas de longue durée à vivre.
Recommandations du travailleur social
IEC /CCC sur toute les mères dans la commune rurale de Belobaka sur les méfaits de la malnutrition. Et ses actions doivent être accompagné d’un suivi et d’une évaluation par les agents communautaire, l’ONN et pilotés par le médecin chef mais ils doivent s’organiser pour qu’il y ait des résultats. Conseiller toutes les familles sur l’hygiène diététique (hygiène du corps humains). Conseiller tous les mères allaitantes sur l’importance de l’allaitement maternel en faisant le VAD ou en organisant une réunion du Fokontany. Sensibiliser les mères à utiliser la diversification alimentaire avec les produits locaux. Sensibiliser les leadeurs traditionnel à faciliter ou même à enlever si ses possible les différents tabous alimentaire pour que leurs descendants puisse avoir des aliments complet. les agents communautaire dans tous les Fokontany devraient faire une VAD à tous les mères qui ont des enfants malnutri, en amenant ses enfants aux CSB et en surveillant au moins une fois par semaine la santé de ses enfants jusqu’à son guérisons. Sensibiliser les mères à vacciner leurs enfants pour éviter les différentes maladies qui attaque les enfants et pour que ses enfants ont plus d’anticorps pour les protéger. Et en leur expliquant l’avantage du vaccin. Les mères ont besoin d’éducation. Elles doivent être éduquées sur le savoir vivre. On leur apprend sur l’importance de la récupération nutritionnelle pour l’enfant malnutri Inciter les populations à construire de latrine et en leurs montants les conséquences du « jangoany » féquation dans toutes les forêts. De même pour l’eau il faut les sensibiliser à bouillir de l’eau avant de le boire en leur expliquant les maladies venants de l’eau sales. Donner des semences à la population pour initier la population à la culture de légume, fruit, salade pour lutter contre la sous alimentations et malnutrition. Elle produit elle-même le semence et après intensification de leur produit. Les grandes entreprises ou société basé à Belobaka devront s’impliquer dans le processus de lutte contre la pauvreté dans la localité. Ex : elles devront verser régulièrement un pourcentage de leur bénéfice dans la création d’infrastructure routière économique, création d’emplois de marcher. Autrement dit entreprendre des activités citoyennes pour le développement de la localité. On devrait prendre l’exemple d’Ambatovy dans la ville de Toamasina et de Rio Teinto à Tolagnaro. Il faut améliorer le projet de l’Etat sur le Centre de Récupération et Education Nutritionnelle au niveau de centre de Santé de base (CRENAS) pour la prise en charge des enfants malnutrie en faisant des suivis et évaluation sur la consommation du plumpy – nut
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRAGE GENERALE DE LA RECHERCHE
Chapitre I : Etat de lieu, repères conceptuel
Chapitre II : Méthodologie de la recherche
DEUXIEME PARTIE: RESULTAT D’ENQUETE AVEC ASPECT DU PROBLEME
Chapitre III : Aspect du problème
Chapitre IV : Déterminations des facteurs de la malnutrition
TROISIEME PARTIE: APPROCHE PROSPECTIVE ET LA RESOLUTION DU PROBLEME
Chapitre V : Analyse et discutions du facteur de la malnutrition
Chapitre VI : Recommandation
CONCLUSION GENERALE
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