La malnutrition dans ses dimensions internationale et nationale

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La situation de la malnutrition dans le monde et dans la rรฉgion subsaharienne

Sur la base des derniรจres donnรฉes6, on estime que795 millions de personnes sont sous-alimentรฉes ร  lโ€™รฉchelon mondial (ce qui veut dire sous-alimentรฉes serait synonyme de malnutris7), soit 167 millions de personnes de moins au cours des dix derniรจres annรฉes, et216 millions de moins quโ€™en 1990-1992. Cela veut dire quโ€™actuellement, dans le monde, un peu plus dโ€™une personne sur neuf nโ€™est pas en mesure de se nourrir suffisamment pour pouvoir mener une vie saine et active. Environ 780 millions de ces personnes, soit la grande majoritรฉ des personnes sous-alimentรฉes, vivent dans les rรฉgions en dรฉveloppement. Dans ces rรฉgions, la prรฉvalence de la sous-alimentation a reculรฉ de44, 4% depuis 1990-1992, et la proportion de personnes sous-alimentรฉes par rapport ร  la population totale est dรฉsormais de 12,9%.
En effet, la rรฉgion subsaharienne enregistre encore 220 millions de personnes souffrant de la faim en 2014-2016, cโ€™est-ร -dire que 27,7% des personnes sous-alimentรฉes dans le monde. Ou la rรฉgion compte un peu moins dโ€™une personne sur quatre, ou 23,4% de la population devraient รชtre sous-alimentรฉs pour le mรชme intervalle. En fait, le nombre des personnes sous-alimentรฉes a mรชme augmentรฉ de 44 millions entre 1990-1992 et 2014-2016, soit de 176 vers 220 millions dโ€™individus.

La situation de la malnutrition ร  Madagascar

A Madagascar, les carences qualitatives touchent une trรจs large part de la population, aussi bien en milieu urbain quโ€™en milieu rural. Puisque notre รฉtude porte sur la malnutrition, par dรฉfinition, elle est caractรฉrisรฉe par lโ€™รฉtat de qualitรฉ de lโ€™alimentation, cโ€™est-ร -dire la qualitรฉ des apports en nutriments. En effet, la qualitรฉ de lโ€™alimentation est apprรฉhendรฉe ร  partir de la part de lโ€™รฉnergie alimentaire provenant des aliments de base dans la consommation alimentaire. Autrement dit, si cette part est supรฉrieure ร  75 %, on dit que le mรฉnage ou les individus sont pauvres en qualitรฉ dโ€™alimentation. Sur le mรชme point de vue, plus de quatre Malagasy sur cinq (84%)8 consomment des aliments de faible qualitรฉ (riz, fรฉculents, etc.). Les indicateurs 9 suivants mettent lโ€™accent sur la situation de la malnutrition dans le pays :
๏‚ท Lโ€™indice ยซ taille pour รขge ยป mesure le retard de croissance, communรฉment appelรฉ malnutrition chronique. Il correspond ร  une inadรฉquation de la croissance en taille par rapport ร  lโ€™รขge: un peu moins de la moitiรฉ des enfants de moins de 5 ans (47,3 %) souffre d`une malnutrition chronique dont 18,1 % sous forme sรฉvรจre.
๏‚ท Lโ€™รฉmaciation correspond ร  une carence du poids par rapport ร  la taille. Dans lโ€™ensemble, lโ€™รฉmaciation touche 8,2 % des enfants de moins de 5 ans, avec 1,0 % de forme sรฉvรจre.
๏‚ท Lโ€™indice ยซ poids pour รขge ยป cโ€™est-dire lโ€™adรฉquation du poids par rapport ร  lโ€™รขge permet dโ€™รฉvaluer lโ€™insuffisance pondรฉrale. Il combine ร  la fois le retard de croissance et lโ€™รฉmaciation : affecte 32,4 % des enfants de moins de 5 ans, dont 8,9 % sous forme sรฉvรจre.
Ces chiffres et ces indicateurs mettent en exergue la persistance la malnutrition ร  Madagascar. Face ร  cela, des diffรฉrents projets ont รฉtรฉ รฉlaborรฉ, dโ€™ores et dรฉjร , pour attรฉnuer lโ€™ampleur de ce phรฉnomรจne. Pour continuer les efforts dont le but de combattre ce problรจme, le projet PAUSENS-N a รฉtรฉ mis place, en 2015. Nous allons donc parler spรฉcifiquement le PAUSENS-N dans la sous section suivante.

La persistance de la malnutrition dans la rรฉgion Vakinankaratra et dans la commune dโ€™Adriambilany

La rรฉgion Vakinankaratra et le problรจme de la malnutrition

Alors que la prรฉsentation de la situation de la malnutrition menรฉe dans la partie prรฉcรฉdente englobe la situation au niveau national, il sโ€™agit ici de restreindre lโ€™analyse dans la rรฉgion Vakinankaratra. Il convient de noter que la rรฉgion enregistre le taux le plus bas sur le pourcentage de la population nโ€™atteignant pas le nombre de calorie minimal de 2113Kcal par jour (sous-alimentation), avec le chiffre 64,3%10. Mais sur la problรฉmatique de la malnutrition la rรฉgion reste toujours parmi le plus frappรฉe. Vakinankaratra dรฉfile au premier rang sur les 3 indicateurs11 mesurant la malnutrition, ร  savoir :
– Lโ€™indice ยซ taille pour รขge ยป, mesurant le retard de la croissance: 65,2 % des enfants de la rรฉgion souffre de la malnutrition chronique, cโ€™est-ร -dire quโ€™ils ont eu un retard de croissance (inadรฉquation de la taille par rapport ร  lโ€™รขge) ; dont 33% sont sรฉvรจrement affectรฉs.
– Lโ€™รฉmaciation (carence du poids par rapport ร  la taille) : la rรฉgion est toujours la plus affectรฉe avec 11,9 % dโ€™enfants sont touchรฉs.
– Lโ€™insuffisance pondรฉrale (poids/รขge) : 46,9% des enfants dans la rรฉgion Vakinankaratra accusent une insuffisance de poids par rapport ร  son รขge ; dont 17,8% des cas sous-forme sรฉvรจre.
Face ร  cette situation, la rรฉgion Vakinankaratra a รฉtรฉ choisie, par le biais des รฉtudes menรฉes, par lโ€™ONN et ses branches exรฉcutives, pour bรฉnรฉficier le PAUSENS-N. En effet, la rรฉgion a gagnรฉ une installation de 90 sites communautaires dont 30 pour le district dโ€™Ambatolampy. Et trois (3) sites ont รฉtรฉ instaurรฉs dans la CRA pour la distribution des paquets de service de nutrition. Les 3 fokontany de la CRA dont Ambodivona, Ankadilalana, Ambonirina ont reรงus ces initiatives.
Il est donc important de faire un รฉtat des lieux sur la CRA afin dโ€™avoir les informations et donnรฉes qui peuvent nous intรฉresser dans notre recherche. Et pour pouvoir bien dรฉlimiter notre terrain dโ€™investigation et dโ€™enquรชte.

Monographie de la Commune Rurale dโ€™Andriambilany

Dans une recherche en milieu rural, il est toujours important de commencer par la prรฉsentation gรฉnรฉrale de la Commune faisant lโ€™objet de lโ€™รฉtude que nous allons voir dans cette sous-section.

Situation gรฉographique

Localisation et superficie

En passant sur la RN7, la CRA se situe ร  13 km au nord de la commune dโ€™Ambatolampy et ร  55km de la Capitale de Madagascar. Le chef-lieu de la commune se trouve au bord de la RN7 au PK 55, la CRA a un relief accidentรฉ dโ€™aprรจs la carte topographique de la FTM (Foibenโ€™ny Taon-tsarintaninโ€™iMadagasikara). Dโ€™une superficie dโ€™environ 55kmยฒ. Le profil topographique de la rรฉgion est dominรฉ par une chaรฎne de montagne formรฉ par deux types de collines : les collines boisรฉes avoisinant les 1700m dโ€™altitude et les collines herbacรฉes qui peuvent atteindre plus de 2000m dโ€™altitude. Les vallรฉes plus ou moins รฉtroites et parfois profondes dans la partie Nord, sillonnรฉes par des cours dโ€™eau aux pieds des chaรฎnes montagneuses.

Les communes limitrophes et les fokontany composant la Commune Rurale dโ€™Andriambilany

La CRA est entourรฉe de 5 communes :
– Au Nord : la commune de Behenjy.
– Au Nord-ouest : la Commune Miantsoarivo de la District dโ€™Arivonimamo.
– Au Sud : La Commune de Manjakatompo et La commune dโ€™Ambatolampy.
– A lโ€™Ouest : La Commune de Sabotsy Namataona.
– A lโ€™Est : La Commune de Belembo.
45 petits villages sโ€™รฉparpillent au niveau de 9 fokontany renfermant la CRA, le fokontany dโ€™Ankadilalana est le chef-lieu de la Commune oรน sโ€™installe tous les bureaux administratifs (ร  savoir : la Commune, BIF, CSBII, Zone dโ€™Administration Pรฉdagogique). Le grand marchรฉ dโ€™Ankadilalana se tient aussi chaque mardi, regroupant toutes les populations des autres fokontany.

Les activitรฉs de la population

Parmi la population qui vit dans la CRA, 90% sont des agriculteurs et รฉleveurs, les autres sโ€™orientent vers lโ€™artisanat comme la vannerie, la fabrication des balais. Par ailleurs, certaines se lancent vers lโ€™exploitation des ressources naturelles, ร  savoir le ramassage des herbes et des sables, lโ€™exploitation de carriรจre (moellon, gravillon). Les restes sont des travailleurs salariรฉs, des travailleurs dans le BTP (maรงons et manoeuvres), des petits commerรงants (sur ces deux derniers Groupes Socio-รฉconomiques, certains quittent leurs village vers les communes avoisinantes, ou Antananarivo Antsirabe ou Ambositra)

Situation รฉconomique

Comme stipulรฉ ci-dessus, bien que la Commune dโ€™Andriambilany soit classรฉe comme rurale, avec un trรจs fort taux de ruralitรฉ, la population dรฉpend presque intรฉgralement des activitรฉs dans lโ€™agriculture et lโ€™รฉlevage.

Lโ€™agriculture13

Les principales spรฉculations pratiquรฉes par les paysans sont les cultures vivriรจres comme la riziculture, la culture des autres tubercules tels que le manioc et la patate douce. La riziculture domine le calendrier cultural des paysans agriculteurs. La production pour les cultures vivriรจres est totalement destinรฉe ร  la consommation familiale et ร  la provision de semence pour la prochaine saison culturale. La structure du sol fait appel ร  lโ€™utilisation des engrais et des composts, pourtant, les paysans nโ€™arrivent pas ร  subvenir ร  ce besoin en compost, faute de lโ€™incapacitรฉ du secteur รฉlevage de procurer des composts, accentuรฉe par le faible pouvoir dโ€™achat sur les engrais (urรฉe, NPK 11-22-16 ou Guanomad).Outre, la population a exercรฉ รฉgalement depuis quelques annรฉes la culture des lรฉgumes surtout en 13 Le PCD ne nous a pas offert des dรฉtails chiffrรฉs sur le nombre des agriculteurs en gรฉnรฉrale et des chiffres pour chaque type de culture. Et mรชmes les responsables administratifs ne sont pas ร  la mesure dโ€™en nous fournir. contre saison. Citons le haricot vert, les lรฉgumes verts, et dโ€™autres. Les sols et les terrains permettent aussi de produire certains produits, ร  savoir les arachides, les goyaves, les ยซ pibasy ยป14

Lโ€™รฉlevage

Les mรฉnages de la CRA se lancent aussi dans lโ€™รฉlevage mais pas sur une grande รฉchelle. Les filiรจres exploitรฉes sont les volailles, la production des foie-gras, le porcin. Lโ€™รฉlevage constitue รฉgalement le placement ou lโ€™รฉpargne pour les mรฉnages. En plus, le faible investissement serait amplifiรฉ par les maladies des animaux qui se propagent ร  cause de manque de soin plus appropriรฉ.

Lโ€™artisanat

La vannerie, la broderie, la menuiserie, la confection des guitares, la maรงonnerie et lโ€™exploitation des sables et des savanes sont les principales activitรฉs qui constituent lโ€™artisanat de la CRA.
Ces petits exploitants ne disposent pas amplement de fonds pour assurer le dรฉroulement de leurs activitรฉs.

Le commerce et le transport

Certains paysans trouveraient leurs ressources dans le commerce, ร  savoir les รฉpiciers les petits commerรงants (au bord de la RN7). En gรฉnรฉral, ces commerรงants sโ€™agglomรจrent dans le chef-lieu de la Commune, mais dans les autres fokontany leur nombre reste de 1 ร  2 seulement. Le jour du marchรฉ hebdomadaire se tiendra chaque mardi. La RN7 serait un moyen pour faire les รฉchanges avec les communes avoisinantes (Antananarivo-Ambatolampy-Antsirabe).
Ce chapitre nous a relatรฉ la situation de la malnutrition au niveau mondial, ร  Madagascar et dans la rรฉgion Vakinankaratra. Des situations qui nous font connaissance ร  la persistance de la malnutrition ร  ces dits niveaux, et qui font naรฎtre le PAUSENS-N qui intervient dans 3 fokontany de la CRA, dont Ambodivona, Ankadilalana, Amboniriana oรน sโ€™installent respectivement 3 sites communautaires. Le PAUSENS-N intervient au niveau des mรฉnages, qui sont gรฉnรฉralement agricoles, des dits fokontany, sur la distribution des services de nutrition communautaire et sur la sรฉcuritรฉ alimentaire.

Lโ€™analyse ยซ Bourdieusienne ยป des pratiques alimentaires

Dans les sciences sociales, notamment dans la sociologie, une recherche ne sโ€™effectue pas dans un vide thรฉorique, mais repose sur lโ€™รฉtude raisonnรฉe des auteurs antรฉrieurs qui ont dรฉjร  tracรฉs des trajectoires assez significatives. Mais les maniรจres diffรฉrentes de faire la sociologie nous incombent ร  choisir une approche sociologique, permettant ร  notre travail de trouver ses racines, celle de BOURDIEU (P). Dans sa maniรจre dโ€™analyser les faits sociaux, il essaye de combiner deux approches antagonistes, dโ€™une part, celle de lโ€™ ยซholisme ยป et de lโ€™autre ยซ lโ€™individualisme mรฉthodologique ยป. Pour ce faire, il se rรฉclame la mise en รฉvidence de la notion dโ€™ยซ espace sociale ยป mรชme variante que la classe sociale (non seulement sur le figรฉ rapports รฉconomiques marxistes, mais surtout sur le social-multidimensionnel ร  savoir culturel, symbolique, politique, etc.). A ce titre sโ€™ajoute, le concept de ยซ lโ€™habitus ยป15, dont chaque groupe social ou classe social ait leurs propres pratiques ou reprรฉsentations (schรฉmas de perception et dโ€™actions intรฉriorisรฉs, acquis au cours de la socialisation). Autrement dit, chaque classe sociale a un style de vie distinctif, qui est un ensemble de gouts, de croyances et de pratiques systรฉmatiques. Il comprend donc, ร  titre dโ€™exemple, les opinions politiques, les croyances philosophiques, les convictions morales, les prรฉfรฉrences esthรฉtiques, aussi bien que les pratiques alimentaires, vestimentaires, culturelles, etc.
En rapportant ร  notre champ de travail, les pratiques alimentaires varient donc en fonction de la position que les mรฉnages occupent dans lโ€™espace social (รฉconomique, social, culturel, etc.) liรฉe ร  ses habitus distincts, et les mรฉnages classรฉs, รฉconomiquement aussi bien socialement, auront ses propres pratiques alimentaires.

Le monde rural encore confrontรฉ au problรจme de la malnutrition

Il est souvent martelรฉ que malgrรฉ les initiatives prรฉconisรฉes contre la malnutrition ร  Madagascar ; ce flรฉau ne cesse de se dรฉfiler dans lโ€™horizon des mรฉnages malagasy. En termes de qualitรฉ dโ€™alimentation, les catรฉgories socio-รฉconomiques les plus dรฉfavorisรฉes sont les plus touchรฉes, mรชme si lโ€™ampleur du phรฉnomรจne est comme tel, aucune couche sociale nโ€™est vรฉritablement รฉpargnรฉe (par exemple : 50,9% des cadres supรฉrieurs sont encore touchรฉs par le phรฉnomรจne17). Par ailleurs, cโ€™est surtout le milieu rural (86%) qui est relativement plus touchรฉ par la carence qualitative des aliments, que le grand centre urbain (73%) et la capitale (70%)18. Quant ร  cette disparitรฉ spatiale, le milieu rural, considรฉrรฉ comme producteur des produits alimentaires, serait pourtant le plus mรชlรฉ ร  ce problรจme. En parallรจle, les paysans du milieu rural vivent toujours dans lโ€™extrรชme pauvretรฉ, autrement dit, la pauvretรฉ est gรฉnรฉralisรฉe en milieu rural, avec 77 % des individus concernรฉs19.
En bref, la malnutrition rรฉside dans lโ€™extrรชme pauvretรฉ. Et les mรฉnages paysans malagasy qui sont par contre gรฉnรฉralement agricoles, sont les plus touchรฉs par cette situation. A cet effet, ces mรฉnages nโ€™auraient pas donc la possibilitรฉ de prendre une alimentation saine et รฉquilibrรฉe mรชme sโ€™ils sont les premiers producteurs des produits de subsistance.
Ces situations nous amรจnent ร  poser la question : pourquoi les mรฉnages paysans agricoles malagasy sont davantage confrontรฉs au problรจme de la malnutrition, malgrรฉ les efforts menรฉs ?

Le recueil et collecte des informations

Le travail de recherche devrait se reposer sur des donnรฉes et informations fiables dans le but de bien vรฉrifier les hypothรจses du travail. La collecte des informations et donnรฉes a รฉtรฉ faite auprรจs de tous les acteurs concernรฉs par le projet ; la population bรฉnรฉficiaire, les intervenants du projet, les responsables et autoritรฉs locaux, entres autres. Ces informations ne seraient collectรฉes que par des mรฉthodes et techniques bien appropriรฉes.

Les techniques et mรฉthodes utilisรฉes pour la collecte et le traitement des donnรฉes

Cette section va se pencher sur la maniรจre dont nous avons fait pour collecter et traiter les donnรฉes et les informations. Elle mettra en รฉvidence les outils et les techniques suscitรฉs pendant la recherche.

Les techniques utilisรฉes pour la collecte des donnรฉes

Lโ€™รฉchantillonnage

Pour notre travail, les populations cibles ou les parties prenantes qui mรฉritent dโ€™รชtre enquรชtรฉs sont : les responsables du projet composรฉs de la Coordinatrice de lโ€™ONG LALONA, le premier responsable de la mise en oeuvre du projet, lโ€™animateur (responsable des 3 sites communautaires de la CRA), les 3 ACN, le Maire de la CRA, le Mรฉdecin Chef du CSB II, les 3 Prรฉsidents fokontany et notamment les mรจres de familles bรฉnรฉficiaires du projet dans les sites, reprรฉsentant leurs mรฉnages. Pour la population bรฉnรฉficiaire nous avons dรป recourir ร  lโ€™รฉchantillonnage car nous nโ€™avons pas la possibilitรฉ dโ€™accรฉder ร  la totalitรฉ des mรจres bรฉnรฉficiaires. Lโ€™รฉchantillonnage est dรฉfini comme lโ€™action dโ€™extraire une partie de la totalitรฉ de la population รฉtudiรฉe. Mais la partie relevรฉe porte toujours lโ€™รฉtiquette de la totalitรฉ cโ€™est-ร -dire que la partie extraite reprรฉsente le total, ainsi que les rรฉsultats observรฉs auprรจs de lโ€™รฉchantillon seraient les mรชmes pour la population totale. Autrement dit, ceux qui sont valables pour lโ€™รฉchantillon seraient valables pour la totalitรฉ. Pour ce faire, nous avons optรฉ la technique dโ€™รฉchantillonnage ยซ alรฉatoire systรฉmatique ยป. Cette technique va nous faire respecter la reprรฉsentativitรฉ de lโ€™รฉchantillon cโ€™est-ร -dire que les mรจres de famille ont tous la mรชme probabilitรฉ dโ€™รชtre incluses dans lโ€™รฉchantillon. Car elles sont tous inscrites dans le registre numรฉrotรฉ de chaque site oรน elles se sont abonnรฉes. Les suivantes les รฉtapes suivies pour la rรฉalisation :
๏‚ท Premiรจrement, la taille de lโ€™รฉchantillon est de 54 mรจres de familles adhรฉrentes des sites, et ce nombre 54 serait divisรฉ en 3 pour que chaque site ait 18 mรจres de familles reprรฉsentantes.
๏‚ท Deuxiรจmement, nous avons calculรฉ le ยซ pas rรฉgulier du sondageยป, notons ยซ r ยป, respectivement pour les sites. Ce ยซ pas rรฉgulier ยป varie en fonction du nombre dโ€™adhรฉrentes pour chaque site car la formule sera la suivante :
r=Nombre total des mรจres familles adhรฉrentes dans la site/taille de lโ€™รฉchantillon reprรฉsentant pour le site.
๏‚ท Ensuite, nous avons prรฉlevรฉ les numรฉros des mรจres de famille inclus dans lโ€™รฉchantillon, reprรฉsentantes de chaque site, ร  partir de la liste dรฉjร  numรฉrotรฉe, la mรจre portant le n1= ยซ r ยป serait la premiรจre incluse dans lโ€™รฉchantillon, la deuxiรจme serait le n2= n1+r, la troisiรจmen3=n2+r, la quatriรจme n4=n3+r, et le calcul se poursuivra jusquโ€™au n18= n17+r.
๏‚ท Enfin, les mรจres de famille portant le numรฉro n1 jusquโ€™au n18 pour chaque site formeront les 54 individus de lโ€™รฉchantillon total.

Focus groupe

Le focus groupe est un moyen privilรฉgiรฉ pour renflouer la collecte des informations qualitatives. Pour notre recherche, il sโ€™agit dโ€™assister au regroupement des 3 ACN avec lโ€™animateur pour chaque derniรจre semaine du mois. Cโ€™est une occasion dโ€™avoir plus dโ€™informations sur la rรฉalitรฉ et le problรจme lors de la mise en oeuvre du projet.

Visite ร  Domicile (VAD)

Elle sert ร  connaitre plus sur la vie quotidienne des paysans, leur mode de vie, leur niveau de vie en gรฉnรฉral. La coopรฉration avec lโ€™ACN nous a aidรฉes sur lโ€™approche auprรจs de ces mรฉnages. Lโ€™รฉchange avec ces mรฉnages nous a permis de constater ses pratiques alimentaires, ses faรงons de vivre, ses moyens de subsistance, etc.

Les traitements et analyses des informations et donnรฉes

Cette section va essayer de rรฉpondre ร  la question : par quel moyen et dans quelle maniรจre les informations et donnรฉes sont-elles traitรฉes ?

Sphinx-ME

Le Sphinx est un logiciel de traitement des donnรฉes statistiques, qui nous sert ร  lโ€™รฉlaboration du questionnaire, ร  la collecte des rรฉponses et au traitement et analyse des rรฉsultats. Ce logiciel nous permet de dresser des tableaux ร  plat dรฉgageant lโ€™effectif dโ€™une variable, la moyenne dโ€™une variable, la frรฉquence dโ€™une variable. Ainsi, sa fonction la plus intรฉressante, cโ€™est le test de corrรฉlation entre deux ou plusieurs variables (mais pour notre รฉtude le test de corrรฉlation reste sur deux variables). A cet effet, on dit que deux variables sont dรฉpendants si la probabilitรฉ de lโ€™une est affectรฉe par la rรฉalisation de lโ€™autre.

Test de Khi-deux

Ce test permet de tester la dรฉpendance ou lโ€™indรฉpendance entre deux variables qualitatives (exemple : lโ€™adoption dโ€™une nouvelle technique agricole/la frรฉquentation scolaire du chef du mรฉnage). En outre ce test nous facilite lโ€™รฉvaluation de lโ€™intensitรฉ de dรฉpendance entre les deux variables qualitatives. La premiรจre rรจgle ร  suivre pour le test de khi-deux : ยซ le test de khi-deux nโ€™est pas recommandรฉ si la taille de la population (lโ€™รฉchantillon) est infรฉrieur ร  30 ยป, est respectรฉe parce que notre population dโ€™รฉtude est de 54 individus.

Test de corrรฉlation

Ce test permet dโ€™รฉtudier si les deux variables quantitatives (variables numรฉriques) soient dรฉpendantes ou indรฉpendants. Ce test permet savoir la qualitรฉ de la dรฉpendance entre les variables, parlons de corrรฉlation nรฉgative ou corrรฉlation positive.

Lโ€™analyse de la variance ou Test de Fisher

Cette analyse permet dโ€™รฉvaluer la corrรฉlation entre une variable qualitative et une variable quantitative (exemple : analyse de dรฉpendance entre le revenu (en Ariary) et le groupe socioprofessionnel du chef de mรฉnage).
REMARQUE : Il est ร  noter que ces tests de corrรฉlation donnent seulement la prรฉsomption de dรฉpendance entre les deux variables sur le plan statistique mais dans la rรฉalitรฉ ceci pourrait รชtre dans le cas รฉchรฉant. Le risque dโ€™erreur endossรฉ serait infรฉrieur ร  5% cโ€™est-ร -dire que le niveau de confiance est de 95%, autrement dit la probabilitรฉ de dรฉpendance 1-p est supรฉrieur ou รฉgale ร  95%

Les habitudes alimentaires des mรฉnages de la CRA

Comme notre รฉtude porte sur lโ€™analyse dโ€™un projet contre la malnutrition, cette section va nous faire savoir le systรจme dโ€™alimentation et les pratiques alimentaires journaliรจres des mรฉnages paysans afin de savoir lโ€™รฉtat nutritionnel des mรฉnages et de connaitre la situation actuelle, aprรจs projet. Il sโ€™agit ici donc de focaliser la question sur la qualitรฉ de lโ€™alimentation des mรฉnages. En parlant de qualitรฉ, nous insistons sur lโ€™apport en nutriments, tels que, micro (vitamines, acides aminรฉs) et macro nutriments (glucides, protides, lipides) cโ€™est-ร -dire une alimentation variรฉe et diversifiรฉe. Le nombre de repas des mรฉnages malagasy รฉtait supposรฉ comme transposer par le systรจme purement franรงais qui se met ร  table 3 fois pour une journรฉe (matin, midi, soir)22. Nous allons donc se concentrer sur la qualitรฉ des aliments pris par les mรฉnages dans ces trois repas.

Un systรจme dโ€™alimentation propre pour les mรฉnages ruraux

Les mรฉnages de la CRA ont tous dรฉclarรฉ quโ€™ils prennent 3 repas pour une journรฉe (parlant dโ€™une journรฉe parce que les mรฉnages prennent leur diner trรจs tรดt, vers 17 ร  18 heures). Ces mรฉnages auront presque le mรชme menu pour la journรฉe :
– Le matin : la carte serait composรฉe dโ€™un petit bol de riz (que les malagasy appellent ยซ vary soasoa ยป) accompagnรฉ de la reste du met du dernier soir. Un alternatif serait entretenu par certains, cโ€™est le cafรฉ avec des mofo ร  base de farine de blรฉ ou du riz (ramanonaka ou mofo-gasy). En faisant lโ€™analyse, le petit dรฉjeuner serait moins privilรฉgiรฉ par les mรฉnages, la carte serait pleinement composรฉe de glucide, mais pauvres en lipide et en protรฉine.
– Le midi : encore, le plat est toujours fortement boostรฉ de glucides, une habitude presque suivie par les mรฉnages, ce sont les autres fรฉculents alternatifs du riz (patates douces, manioc) quโ€™ils prennent. Mรชmes si certains prendraient du riz, cela reste sur une petite quantitรฉ (soit pour rajouter seulement les fรฉculents ou pour les enfants).
Les brรจdes et des autres cรฉrรฉales volumineuses (pois de bambara, petit pois, haricot.) composeraient souvent le mets du midi.
– Le soir : cโ€™est ร  ce moment-lร  que les mรฉnages ยซ investissent plus ยป dans leurs aliments, le soir les mรฉnages sont de retour ร  mettre devant la table avec du grand bol de riz (les malagasy lโ€™appellent ยซ vary maina ยป) ; les mets les plus frรฉquents sont les poissons sรฉchรฉs et les lรฉgumes verts.

Les problรจmes rencontrรฉs par les mรฉnages pendant la pรฉriode de soudure

La pรฉriode de soudure est globalement admise comme la pรฉriode de crise au niveau des mรฉnages. Cette pรฉriode commencerait vers le mois de Novembre jusquโ€™ร  la pรฉriode de la premiรจre rรฉcolte (mars ou Avril).Mais la situation serait de plus en plus pire 2 mois prรฉcรฉdents (janvier et fรฉvrier) le mois de la premiรจre rรฉcolte. Cette pรฉriode est marquรฉe par une obligation pour les mรฉnages dโ€™acquรฉrir leurs vivres dans le marchรฉ accompagnรฉe dโ€™un faible pouvoir dโ€™achat. Des situations marquantes caractรฉrisent les difficultรฉs face aux mรฉnages.

Lโ€™instabilitรฉ de lโ€™emploi

Lors de lโ€™enquรชte, plus de la moitiรฉ des mรฉnages ont dรฉclarรฉ avoir une instabilitรฉ des revenus. Ce sont les familles travaillant dans le secteur du BTP (maรงons, manoeuvres)et les petits commerces sont les plus touchรฉs par ce problรจme. Ces groupes socioprofessionnels reprรฉsentent la moitiรฉ (49,9%) des mรฉnages enquรชtรฉs. Pour les travailleurs dans le BTP, cette pรฉriode de soudure va de pair avec la pรฉriode de pluie dont aucun travail de construction ne serait entrepris ; et pour les petits commerรงants, les mรฉnages malagasy considรฉrรฉs comme leurs clients auraient eu, gรฉnรฉralement, un faible pouvoir dโ€™achat.
A cet effet, ces mรฉnages avec une source de revenu affaiblie auraient du mal, de nouveau, ร  satisfaire leur besoin fondamental, incluant lโ€™alimentation, et reprenant la logique de survie. Le systรจme dโ€™alimentation subit le mรชme phรฉnomรจne que le faible pouvoir dโ€™achat, autrement dit le pouvoir dโ€™achat serait corrรฉlรฉ nรฉgativement avec la qualitรฉ dโ€™alimentation.

Lโ€™agriculture comme moyen de subsistance

Incontestablement, le monde rural, dont la CRA faisant parti, connu dโ€™une forte ruralitรฉ, ne pourrait se mรฉfier de lโ€™agriculture. Pendant lโ€™enquรชte, les mรฉnages se sont lancรฉs dans lโ€™agriculture dans son ensemble, dans les douze derniers mois prรฉcรฉdents le jour de lโ€™enquรชte. Cette situation dirait que la population rurale dรฉpend presque intรฉgralement des activitรฉs agricoles, et le plus important cโ€™est le fait que lโ€™agriculture fournit lโ€™essentiel de la consommation alimentaire. En effet, lโ€™analyse de la malnutrition ne peut se dissocier de la problรฉmatique de lโ€™agriculture. Le prรฉsent chapitre va nous รฉclaircir sur la question pourquoi lโ€™agriculture ne pourrait pas garantir une meilleure qualitรฉ dโ€™alimentation pour les mรฉnages?

La rรฉalitรฉ dans le domaine de lโ€™agriculture dans les 3 fokontany

Dans notre รฉtude nous parlons comme ยซ mรฉnages agricoles ยป tout mรฉnage qui a pratiquรฉ au moins un type de culture, au cours des douze derniers mois prรฉcรฉdent lโ€™enquรชte. En effet, dans lโ€™ensemble, la totalitรฉ des enquรชtรฉs a rรฉpondu comme รชtre un mรฉnage agricole. Pourtant un seul mรฉnage sur les 54 enquรชtรฉs fait lโ€™agriculture comme activitรฉ principale, et les 98,1% des mรฉnages le font ร  titre secondaire (cโ€™est-ร -dire que lโ€™agriculture ne serait pas sa principale source de revenu ou elle est pratiquรฉe par un membre quelconque de la famille, autre que le CM). En outre, ces mรฉnages ne seraient jamais classรฉs comme des grands exploitants, en รฉvaluant leurs surfaces exploitรฉes, qui resteraient sur une petite รฉchelle. Sur ce, 44,4% des mรฉnages ont rรฉpondus que leurs terrains exploitables restent ยซ pas satisfaisants ยป et ce manque de terrain serait plus observรฉ sur la surface des riziรจres.
Mais la mise en oeuvre des taches agricoles ne peut se limiter dans le cadre de la famille, ils ont dรป recourir ร  des salariรฉs travailleurs (ยซ mpanao isanโ€™andro ยป) pour les grandes taches agricoles. Ce recours ร  des salariรฉs travailleurs est trรจs sollicitรฉ pendant la culture du riz, vu les nombreuses taches ร  faire, mais la culture des autres produits se fait par les membres de la famille mรชmes. Sur les produits plus cultivรฉs, le riz reste toujours le plus dominant suivi de ses fรฉculents alternatifs (patates douces et manioc). Les lรฉgumes (comme les tissรขmes, les haricots verts, pommes de terre) et les volumineux (les petits pois, les haricots, les pois de bambara) complรจtent la liste. En gรฉnรฉral, ces propres produits sont destinรฉs pour lโ€™autoconsommation, mais seule une petite part de lรฉgumes serait vendue.
Pourtant, le revenu ร  lโ€™issu des ventes reste toujours trรจs bas (passant de 1000 ร  2000 Ariary par semaine).

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Table des matiรจres

PARTIE I: LE PROBLEME DE LA MALNUTRITION ET SON ASPECT SOCIO-ECONOMIOQUE
CHAPITRE I : La malnutrition dans ses dimensions internationale et nationale
Section 1 : La situation de la malnutrition dans le monde et dans la rรฉgion subsaharienne
Section 2 : La malnutrition dans son envergure nationale
1- La situation de la malnutrition ร  Madagascar
2- Prรฉsentation du projet PAUSENS-N
Section 3 : La persistance de la malnutrition dans la rรฉgion Vakinankaratra et dans la commune dโ€™Adriambilany
1-La rรฉgion Vakinankaratra et le problรจme de la malnutrition
2- Monographie de la Commune Rurale dโ€™Andriambilany
CHAPITRE II : Approche socio-รฉconomique de la malnutrition et mรฉthodologieย 
Section 1 : Cadrage thรฉorique
1-Lโ€™analyse ยซ Bourdieusienne ยป des pratiques alimentaires
2-Le monde rural encore confrontรฉ au problรจme de la malnutrition
Section 2 : Les รฉtapes de la recherche
1-Lโ€™รฉtude documentaire
2-Le recueil et collecte des informations
Section 3 : Les techniques et mรฉthodes utilisรฉes pour la collecte et le traitement des donnรฉes
1-Les techniques utilisรฉes pour la collecte des donnรฉes
2- Les traitements et analyses des informations et donnรฉes
PARTIE II: L’ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DES MENAGES ET L’ENJEU DE LA MISE EN OEUVRE DU PROJET CONTRE LA MALNUTRITION
CHAPITRE III : Lโ€™environnement socio-รฉconomique des mรฉnages
Section 1 : Les revenus familiaux des mรฉnages
1- Lโ€™analyse des revenus dรฉclarรฉs par les mรฉnages
Section 2 : Les consommations journaliรจres des mรฉnages
Section 3 : Les habitudes alimentaires des mรฉnages de la CRA
1- Un systรจme dโ€™alimentation propre pour les mรฉnages ruraux
2- Une alimentation ร  faible apport protรฉique
Section 4 : Les problรจmes rencontrรฉs par les mรฉnages pendant la pรฉriode de soudure
1- Lโ€™instabilitรฉ de lโ€™emploi
2- Impacts de la faible productivitรฉ agricole
CHAPITRE IV : Lโ€™agriculture comme moyen de subsistance
Section 1 : La rรฉalitรฉ dans le domaine de lโ€™agriculture dans les 3 fokontany
Section 2 : Les problรจmes au niveau de lโ€™agriculture
1- Lโ€™insuffisance du terrain exploitรฉ
2- Lโ€™insuffisance des salariรฉs travailleurs
3- Lโ€™รฉtat de maitrise de lโ€™eau
Section 3 : Les problรจmes liรฉs ร  la technique agricole
1- Les problรจmes des intrants
2- Les facteurs de blocage de lโ€™utilisation des techniques agricoles modernes
Section 4 : Les impacts de lโ€™accrochage ร  la technique agricole traditionnelle
CHAPITRE V : Le systรจme dโ€™organisation au niveau du projet contre la malnutrition : rรฉalitรฉs et problรจmes
Section 1 : Prรฉsentation dโ€™ordre structurelle et organisationnelle du PAUSENS-N dans la CRA
1- Activitรฉs
Section 2 : Les problรจmes et contraintes organisationnels dans la mise en oeuvre des activitรฉs
1- Une lourde occupation pour les Agents Communautaires Nutritionnels (ACN) .
2- La prise en charge des malnutris et la rรฉfรฉrence des enfants malnutris vers le CSB
3- Contraintes relatives ร  la Dรฉmonstration Culinaire (DC)
4- Problรจmes relatifs sur la Sรฉcuritรฉ Alimentaire des mรฉnages (SAM)
5- Problรจme logistique pour le travail des animateurs
Section 3 : Des problรจmes ร  lโ€™origine des mรฉnages bรฉnรฉficiaires et des intervenants .
1- Chez les mรจres bรฉnรฉficiaires
2- Chez les intervenants
PARTIE III: BILAN, DISCUSSIONS ET PROSPECTIVES DE SOLUTIONS
CHAPITREVI : Analyse des impacts du projet et les rรฉels facteurs du blocage de la lutte contre la malnutrition
Section 1 : Analyse des impacts positifs du projet au niveau de la population bรฉnรฉficiaire
1- Sur la santรฉ
2- Sur le plan socio-รฉconomique du mรฉnage
Section 2 : Les rรฉels facteurs de blocages de la mise en oeuvre et de lโ€™atteinte des rรฉsultats du projet PAUSENS-N
1- Les contraintes au niveau des mรฉnages
2- Les contraintes sur la mise en oeuvre du projet PAUSENS-N
CHAPITRE VII : Suggestion de solutions
Section 1 : Rappel des objectifs gรฉnรฉraux et spรฉcifiques
Section 2 : Les recommandations pour lโ€™Etat et la promotion de la culture moderne auprรจs des mรฉnages
1- Lโ€™Etat et la relance de la filiรจre sociale ร  Madagascar
2- Lโ€™agriculture garante dโ€™une alimentation รฉquilibrรฉe et diversifiรฉe au niveau du mรฉnage
Section 3 : Ajustements pour lโ€™Office Nationale de Nutrition (ONN) et ses membres exรฉcutifs
Section 4 : Recommandations du travailleur social
1- Lโ€™amรฉlioration du systรจme รฉconomique des mรฉnages
2- Booster la motivation des intervenants et des mรฉnages bรฉnรฉficiaires
3- Recommandations pour le systรจme dโ€™organisation auprรจs des sites
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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