La maladie de Parkinson – définition et physiopathologie

Moyens de gestion des douleurs induites par les soins

La maladie de Parkinson – définition et physiopathologie

Selon Parkinson Suisse (2017), la maladie de Parkinson peut être définie comme une perte des neurones dopaminergiques au niveau des noyaux gris centraux.
Cette maladie débute par une destruction progressive des neurones responsables de la production de la dopamine, provoquant une carence en dopamine et donc des troubles de la motricité.
En ce qui concerne la physiopathologie, selon Prudhomme et Brun (2012), les neurones qui sont affectés par la maladie sont principalement un groupement de neurones rempli d’un pigment noir que l’on nomme le locus niger ou la substance noire. Ce noyau est situé dans le tronc cérébral. Quand une personne souffre de la maladie de Parkinson, une dépigmentation du locus niger peut être observée. Des pigments noirs répandus en dehors des cellules peuvent être visualisés au microscope. Dans la plupart des neurones qui sont encore présents il y a une inclusion anormale qui se nomme corps de Lewy.

Causes de la maladie

Les causes de la maladie de Parkinson restent inexpliquées. Les principaux facteurs qui ressortent sont environnementaux et génétiques.
Selon la Haute Autorité de Santé (2016), des facteurs génétiques sont souvent retrouvés chez les personnes âgées de 50 ans et moins touchées par la maladie de Parkinson. En effet, ces personnes ont régulièrement des membres de leur famille qui ont été ou qui sont atteints de la maladie.
En ce qui concerne les facteurs environnementaux, l’habitat en milieu industriel, notamment l’exposition aux solvants organiques et aux métaux lourds tels que le mercure et le plomb favoriseraient le développement de la pathologie. L’habitat en milieu rural, notamment l’exposition aux pesticides et la consommation d’eau de puits seraient également des facteurs de risque face à la maladie.

Signes et symptômes

Selon Parkinson Suisse (2017), les signes et symptômes de la maladie varient d’un individu à l’autre. Il existe des manifestations motrices telles que la bradykinésie qui peut être définie comme la lenteur du mouvement volontaire ou l’akinésie qui est une lenteur à effectuer un mouvement (Larousse, 2018). Les tremblements, la rigidité, la raideur et l’instabilité posturale sont également des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson.
Les personnes atteintes de la maladie peuvent également ressentir des manifestations qui ne touchent pas les aspects moteurs. Celles-ci peuvent être classées en deux catégories : les signes physiques et les signes psychologiques.
Les troubles cardiovasculaires, gastro-intestinaux, urinaires, sexuels, du sommeil, la fatigue, la perte sensitive, l’hypersudation ou les douleurs font partie des signes physiques. Concernant les signes psychologiques, une personne atteinte de la maladie de Parkinson peut manifester des états dépressifs, de l’anxiété, des comportements addictifs ou encore des manifestations d’allure psychotique.

Traitements de la maladie

Il existe plusieurs traitements médicamenteux possibles pour la maladie de Parkinson. Certains traitements comme la Lévodopa (Madopar®) ont pour but d’augmenter le niveau de dopamine et d’empêcher sa formation hors du système nerveux central car cela provoquerait des effets secondaires tels que des nausées, des vomissements et une hypotension orthostatique. D’autres médicaments, les inhibiteurs de la COMT (Comtan®) permettent à une plus grande quantité de lévodopa d’atteindre le cerveau ce qui augmente le niveau de dopamine. Les antagonistes dopaminergiques (Parlodel®), eux, ont pour but de limiter les inconvénients du déclin moteur. Les anticholinergiques (Akineton®) agissent sur les tremblements en les diminuant. Un autre type de traitement, les antagonistes du glutamate (Symmetrel®) augmentent les niveaux de la dopamine en stimulant sa libération. Les inhibiteurs de la MAO-B (Jumexal®) prolongent les effets de la dopamine. Pour finir, la plupart des personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont sous antidépresseurs (Ziegler & Bleton, 1995).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Problématique
La maladie de Parkinson – définition et physiopathologie
Epidémiologie et prévalence
Causes de la maladie
Signes et symptômes
Evolution
Traitements de la maladie
Question de recherche
Objectifs
Cadre théorique
Théorie / Aspects théoriques
Concept
Méthode 
Argumentation et choix du devis
Etapes de la recherche d’études
Bases de données et mots-clés utilisés
Critères d’inclusion et d’exclusion
Stratégies de recherche
Résultats
Caractéristiques et qualité méthodologique des articles
Présentation des articles et des résultats généraux
Synthèse thématique
Qualité de vie
Aspects sociaux
Etat psychique
Equilibre
La mobilité – motricité
Discussion
Discussion des résultats
Regard critique sur les études sélectionnées
Liens avec notre cadre théorique
Forces et limites
Recommandations pour la recherche et la pratique
La recherche
La pratique
Conclusion

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *