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La filière aviculture moderne ou améliorée
Si l’aviculture traditionnelle est ancienne à Madagascar, l’aviculture moderne est plus récente. Les premières races performantes ont été introduites en 1902. L’intensification de l’activité a pris de l’essor depuis près d’un demi-siècle et est devenue une profession pour beaucoup d’éleveurs situés près des grandes agglomérations urbaines.
L’aviculture améliorée peut donc être définie par une entreprise commerciale artisanale ou industrielle, utilisant des souches performantes importées. L’élevage est conditionné à la capacité d’investissement initial, aux possibilités d’accéder aux intrants et d’un appui technique (12). L’aviculture moderne est incontournable pour satisfaire la demande croissante de ces grosses agglomérations urbaines en viande et en œufs. C’est une entreprise industrielle conduite par un professionnel, selon des techniques appropriées, dont il tire son revenu (10). Elle est caractérisée par la grande taille de l’exploitation, les races performantes, des poulaillers aux normes, l’application des mesures sanitaires et l’adoption d’un management et administration rationnels. L’élevage moderne est encore limité dans l’espace. Pour Antananarivo, il est concentré dans la banlieue de la capitale, Antsirabe, Mahitsy, et Ankazobe, représentant 87% du cheptel national des poules pondeuses et 93,40% des poulets de chair. Pour les provinces, les chefs-lieux des communes urbaines d’Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Tuléar commencent à développer les élevages semi-intensifs en poules pondeuses. Les éleveurs proviennent majoritairement de familles rurales modestes.
Actuellement, l’élevage amélioré figure parmi les activités les plus prisées des Malgaches de par la durée courte du cycle d’élevage et la facilité d’écoulement des produits. AVITECH Ŕ S. A. est l’un des principaux acteurs : producteur et distributeur œuvrant dans le domaine de l’aviculture améliorée à Madagascar.
Les principales maladies rencontrées
Les pathologies virales
Les pathologies virales sont les pathologies les plus importantes dans le secteur avicole car n’ayant pas de traitement spécifique, elles sont responsables de très graves pertes économiques.
La maladie de Newcastle ou pseudo-peste aviaire
Définition
Cette maladie infectieuse provoquée par Paramyxovirus (20), est très contagieuse et provoque de pertes économiques lourdes. Elle affecte de nombreuses volailles et entraîne une très forte mortalité (de 70 à 100% dans les 2 à 3j suivant l’apparition des symptômes) (6). Le virus de la maladie de Newcastle résiste 02 à 03 mois sur le sol des poulaillers et dans les litières et 07 à 08 mois sur les coquilles d’œufs sales. Elle touche tous les oiseaux, et plus particulièrement, les poules sont sensibles.
Symptômes et lésions
D’une façon générale, l’apparition brutale d’une maladie mortelle et contagieuse se traduisant par de violents problèmes respiratoires (toux, jetage, respiration sifflante) accompagnés de façon plus ou moins régulière de symptômes nerveux (tremblements, torticolis, tête rejetée en arrière) et digestifs (diarrhée verdâtre voir sanguinolente dans les cas graves) doit faire penser à la maladie de Newcastle.
À l’autopsie, la présence de lésions hémorragiques au niveau digestif dont la plus classique est la présence de points hémorragiques en damier au niveau du proventricule et du gésier comme nous le montre la Figure 2, et la présence de caséum au niveau de la trachée orientent le diagnostic.
Même si elle n’entraîne pas forcément de mortalités chez des pondeuses vaccinées avec des vaccins administrés dans l’eau de boisson (21), les chutes de ponte consécutives au passage du virus sont en moyenne de 20% pendant environ un mois (19).
La maladie de Gumboro
Définition
La maladie de Gumboro, décrite pour la première fois en 1962 aux Etats Unis (25), est une maladie infectieuse, transmise par un virus du genre Birnavirus, spécifique de l’espèce poule. Le virus est caractérisé par son tropisme pour les tissus lymphoïdes dont la bourse de Fabricius où il détruit tous les lymphocytes, provoquant ainsi une immunodépression (26 – 29). La contamination des oiseaux a lieu par voie orale (directe ou indirecte). Le virus est stable, résistant aux conditions du milieu et aux agents chimiques. La maladie est difficile à éradiquer et est récurrente dans plusieurs lots successifs sur une ferme antérieurement affectée.
Symptômes et lésions
L’âge d’apparition de la maladie se situe le plus souvent entre 3 et 6 semaines. Les symptômes dominants sont l’apparition des diarrhées fugaces, des retards de croissance et l’apparition de maladies opportunistes. Dans la forme aiguë, on observe de l’abattement, de l’anorexie, une diarrhée aqueuse, une importante soif, de la déshydratation et une prostration. Elle entraîne des mortalités de 10 à plus de 50%.
L’évolution de la maladie est caractéristique : les mortalités augmentent et atteignent un pic en trois jours puis diminuent en 3 jours (courbe de mortalité « en cloche » très caractéristique (22)). Souvent, le rétablissement des poulets est aussi rapide et spectaculaire que l’a été le déclenchement de la maladie (19).
Les lésions s’agissent de signes de déshydratation, des hémorragies musculaires (Figure 3) et une hypertrophie de la bourse de Fabricius (23). Les lésions de la bourse de Fabricius qui se remplit d’un contenu caséeux en fin d’évolution constituent les lésions pathognomoniques de la maladie (Figure 4).
L’atteinte rénale de la maladie se manifeste par une décoloration et une augmentation de la taille avec souvent des traces blanchâtres qui correspondent à des dépôts d’urates liés à une néphrite. Le foie est aussi pâle et prend une teinte jaunâtre.
La maladie de Marek
Définition
La maladie de Marek est une maladie spécifique des poulets provoquée par Herpesvirus (30 Ŕ 32). Elle constitue un grave danger économique car elle persiste dans les élevages contaminés. Cette maladie, caractérisée par le développement de tumeurs, se déclare chez les volailles adultes et touche surtout les poules pondeuses.
Le virus contamine les volailles par voie aérienne, il est transporté par les plumes, les poussières ou par l’intermédiaire des personnes circulant dans l’élevage et entre les élevages. Chez les volailles, même vaccinées, le virus se multiplie au niveau de la peau (33).
Symptômes et lésions
La maladie touche les pondeuses à l’entrée en ponte (entre 12 et 30 semaines) et cliniquement, elle se manifeste par des paralysies des pattes avec des doigts crochus, des paralysies des ailes et du cou et un amaigrissement progressif et intense qui aboutit à la mort des volailles. Selon les enquêtes auprès des éleveurs victimes, dans certains cas graves observés dans la zone de Mahitsy en 2005, jusqu’à 90% du lot a été décimé.
La forme aiguë peut apparaître dès 7 semaines d’âge et elle évolue plus rapidement. Le poulet de chair ou les poulettes peuvent être touchés. On observe peu de symptômes, mais la mortalité est importante.
Les lésions pathognomoniques de la maladie de Marek sont les tumeurs sur le foie, la rate, les nerfs (surtout la sciatique – Figure 5) et les reins (32). Quelquefois, on note des lésions cutanées à la base des plumes comme de petits nodules de la taille d’un grain de riz. Mais les lésions ne sont pas toujours nettes et il y a parfois seulement une hypertrophie ou au contraire une atrophie du foie et de la rate.
La bronchite infectieuse
Définition
La bronchite infectieuse est une maladie virale due à Coronavirus (22). Elle est très contagieuse et représente une menace pour les troupeaux non vaccinés. Tous les âges sont sensibles, mais la maladie est plus grave chez les poussins. Le virus se transmet rapidement dans un troupeau infecté et d’une ferme à l’autre par voie aérienne. II ne résiste pas longtemps dans le milieu extérieur (19).
Symptômes et lésions
La bronchite infectieuse est caractérisée par des symptômes respiratoires et des chutes de ponte avec des œufs de mauvaise qualité (parfois sans coquilles ou coquilles molles) (23). Chez les jeunes, il peut y avoir de la mortalité et des retards de croissance.
Chez les jeunes de moins de 5 semaines, on observe de la toux, des râles, du jetage et des écoulements nasal ou oculaire, les poulets sont abattus et frileux. Chez les poulets en fin d’engraissement, les complications de maladie respiratoires chroniques dues aux mycoplasmoses sont fréquentes (19).
Le passage du virus chez les poulettes de moins de 2 semaines a des conséquences catastrophiques sur la ponte en provoquant des lésions génitales irréversibles aboutissant à des fausses pondeuses2.
Chez les pondeuses, la contamination juste après le pic de ponte a des conséquences catastrophiques. Des troupeaux affectés en fin de ponte ont une chute de production marquée et une mue. De tels troupeaux deviennent des non-valeurs économiques (19). En plus de la baisse de ponte, les coquilles des œufs sont molles, déformées ou rugueuses. La déformation des coquilles peut persister indéfiniment. Le blanc est plus liquide et se sépare du jaune.
À l’autopsie, on observe du mucus dans la trachée, les narines et les sinus. Les sacs aériens peuvent être opaques. Chez les pondeuses, on observe des pontes
abdominales (lésion non spécifique). La taille de l’oviducte est diminuée. Les reins apparaissent gonflés et pâles.
Les poulets guéris acquièrent une certaine protection vis-à-vis de la maladie pendant un an. Cependant, elle peut baisser suffisamment pour permettre une réinfection, où les volailles peuvent être infectées par d’autres souches de virus.
La variole aviaire
Définition
La variole aviaire est une maladie virale causée par Poxvirus et caractérisée par la formation de croûtes principalement sur la tête (autour du bec, des yeux et sur les barbillons). Parfois, des membranes diphtériques peuvent se développer dans la bouche et l’œsophage. La variole existe partout dans le monde et tous les oiseaux, quel que soit leur âge, sexe ou race, sont sensibles au virus. Le virus est détruit par les désinfectants courants (23).
2Fausses pondeuses : lorsque le virus touche des futures pondeuses de moins de 2 semaines, il peut provoquer une destruction des cellules de l’appareil génital aboutissant à une incapacité des poules à pondre.
La transmission du virus se fait par contact entre les volailles à la faveur des blessures de la peau. Les moustiques peuvent également transmettre la maladie.
Symptômes et lésions (22)
La maladie peut se présenter sous trois formes, seules ou associées entre elles:
– La forme cutanée : les lésions cutanées sont localisées sur les zones déplumées de la tête (barbillons et autour des yeux) et éventuellement des pattes. Ce sont des petites croûtes grisâtres qui grossissent puis se ramollissent et laissent échapper un pus épais. II se forme ensuite une croûte brune qui se dessèche puis tombe.
– La forme diphtérique : les lésions diphtériques sont localisées dans la bouche.
II s’agit de membranes gris jaunâtre qui, lorsqu’on les retire, laissent à leur place une zone sanguinolente.
– La forme oculo-nasale : infection des narines et de l’œil accompagnée de symptômes respiratoires.
À l’autopsie, il n’y a aucune lésion des organes internes. On observe un retard de croissance et une chute de ponte. La maladie évolue généralement sur 3 à 4 semaines, mais peut durer plus longtemps en cas de complications.
Dans un lot, des cas isolés peuvent être observés, mais tout le troupeau peut aussi être atteint. La mortalité est généralement faible, mais peut aller dans les cas graves jusqu’à 50%. Les oiseaux qui guérissent de la maladie développent une immunité contre le virus. Les lésions cutanées typiques permettent de porter le diagnostic.
Le syndrome chute de ponte
Définition
Également appelée Egg Drop Syndrom (EDS-76), cette maladie est due à Adénovirus aviaire (souche BC14, virus 127).
Seules les poulets sont sensibles au virus responsable de la forme clinique de l’EDS.
Le virus est transmis par l’œuf à quelques oiseaux d’un élevage. Ces derniers restent porteurs du virus jusqu’à ce qu’ils entrent en ponte. Ils commencent alors à excréter le virus et infecter les oiseaux élevés dans le même bâtiment. La transmission horizontale par la litière infectée peut se faire une fois que la maladie s’est installée dans l’élevage, mais la virulence du virus est plutôt faible et l’excrétion virale par les malades demeure peu élevée.
Symptômes
Le syndrome EDS 76 touche uniquement les pondeuses et les reproducteurs en début ou en période de ponte. La courbe de ponte n’atteint pas son pic habituel. Les œufs montrent une coquille de mauvaise qualité (Figure 6) et, dans le cas des œufs roux, la coquille est décolorée. Les oiseaux atteints peuvent également présenter de l’anémie, une diarrhée transitoire et parfois une baisse de la consommation d’aliment, sans augmentation de la mortalité ni d’autres symptômes.
Les pathologies parasitaires
Les parasitoses du poulet sont des maladies digestives et respiratoires entraînant des pertes économiques non négligeables pour l’exploitation en aviculture moderne (34, 35). En général, ce sont surtout les parasites à cycle direct (Ascaridia, Heterakis, certaines espèces de Capillaria, coccidies) qui posent des problèmes dans les élevages industriels (36). Leur prévention est parfois négligée par les éleveurs du fait de leur moindre incidence par rapport à l’aviculture villageoise.
La coccidiose
Définition
La coccidiose est une maladie très courante des poulets due à différentes espèces d’Eimeria, parasites de la paroi intestinale des poulets (35, 37). Elle est caractérisée par des diarrhées, des chutes de production et des taux de mortalités élevés. Elle cause d’énormes pertes économiques (38). Elle est très fréquente surtout lors d’élevage au sol où sont réunies toutes les conditions favorables à la sporulation des coccidies. Les conditions de cette sporulation sont en fait, une température élevée (28°C), une forte humidité et la présence d’oxygène (19, 22). Les ookystes de coccidies sont très résistants dans le milieu extérieur et ne résistent pas en absence d’humidité. les facteurs favorables au développement de la coccidiose sont principalement définis par la mauvaise conduite d’élevage : non-respect du vide sanitaire, litière mal entretenu, forte densité, élevage en bande multiple. Le passage de maladies immunodépressives comme la maladie de Gumboro et/ou la maladie de Newcastle, ainsi que la présence de maladies diverses affaiblissant les volailles peut aussi favoriser l’apparition de la maladie.
La transmission des coccidies se fait par l’intermédiaire des chaussures des personnes qui circulent dans les fermes et par les animaux. Les poulets se contaminent en picorant la litière sale et en buvant l’eau souillée.
II existe différentes espèces de coccidies se localisant à différents niveaux de l’intestin comme nous le montre la Figure 7. Ces parasites provoquent des lésions et symptômes variables.
Les poussins sont protégés jusqu’à 4 ou 5 jours du fait que leur intestin n’est pas encore « mature ». Puis, les volailles peuvent, sous certaines conditions comme un niveau d’exposition faible et régulier, développer leur propre défense contre les coccidies que l’on appelle « immunité acquise ». C’est la seule protection en dehors des traitements (19). L’immunité développée par les volailles est spécifique de chaque espèce de coccidies : par exemple les sujets rencontrant E. acervulina sont protégés seulement contre cette espèce et pas contre E. tenella.
Symptômes et lésions
Les symptômes pouvant faire suspecter la coccidiose sont l’abattement et de plumage ébouriffé surtout au niveau du coup, accentué par de l’anorexie, de la diarrhée sanguinolente et une mortalité élevée. Une chute de croissance et de ponte peut aussi être observée.
Dans les cas plus graves, on observe un ballonnement intestinal des pétéchies puis des points blanc jaunâtre sur la séreuse, une congestion, des hémorragies et des lésions de nécrose de la muqueuse intestinale (19, 35). On peut également noter la présence de mucus sanguinolent dans le tube digestif (22, 23). Mais il peut y avoir des infections subcliniques qui passent inaperçues et qui entraînent une baisse de production, des retards de croissance et une augmentation de l’indice de consommation3.
La coccidiose aiguë, provoquée par la plus grave des espèces : E. tenella et se localisant au niveau du caecum est caractérisée par une « typhlite hémorragique4 ». La mortalité peut atteindre 20% ou plus en 2 à 3 jours seulement. Les volailles ne mangent plus et ne boivent plus. L’amaigrissement n’est jamais rattrapé (19, 35).
Les nématodoses
Définition et étiologie
Les principaux parasites du tube digestif sont Ascaris : Ascaridia galli, Heterakis :
Heterakis gallinarum (22) et les capillaires : Capillaria spp.
Ascaris et Heterakis sont des vers parasites du tube digestif des volailles. Ces parasites sont responsables de chutes de ponte.
Les capillaires sont des vers fins dont le cycle nécessite un hôte intermédiaire (vers de terre); le poulet se contamine dès qu’il mange un ver de terre infesté. Ils provoquent des lésions considérables du jabot, de l’œsophage et entraînent un amaigrissement parfois très important (19).
La condition principale qui favorise l’apparition des parasitoses est la mauvaise conduite d’élevage : surdensité, litière humide.
Symptômes, lésions et diagnostic
Les symptômes sont peu caractéristiques. On peut observer une baisse de l’état général, de l’anémie (crêtes pâles) et amaigrissement. En cas d’entérite chronique, il pourrait y avoir de la diarrhée. Les parasitoses entrainent un retard de croissance et baisse de ponte entraînant des pertes économiques.
À l’ouverture de l’intestin, on distingue Ascaris comme de gros vers blancs facilement visibles dans l’intestin grêle (vers de 3 à 10 cm de long sur 1 à 2 mm de diamètre). Au niveau de la pointe des caecums, Heterakis sont visibles et représentés par des vers très fins et très petits (vers de 10 à 23mm de long). Les capillaires sont des vers à l’aspect de cheveux très fins et visibles uniquement au microscope, elles sont présentes au niveau du jabot, des intestins, du caecum (39).
Les maladies bactériennes
Les colibacilloses
Définition
Les colibacilloses sont des maladies infectieuses dues à une bactérie : Escherichia coli qui est un hôte normal du tube digestif et devient pathogène le plus souvent sur des animaux affaiblis par des maladies intercurrentes : Marek, Newcastle, Gumboro, mycoplasmes, parasitisme, carence alimentaire ou à la faveur de défauts dans la conduite d’élevage (27). Quelques souches d’E. coli sont hautement pathogènes et peuvent à elles seules provoquer la maladie.
Les volailles s’infectent par l’intermédiaire des fientes, de l’eau souillée par les déjections ou en respirant des poussières contaminées. II peut également y avoir contamination du poussin à l’éclosion par la coquille sale. Mais des facteurs tels que le stress, le froid et de mauvaises conditions sanitaires favorisent le développement de l’affection par E. coli déjà présents dans le tube digestif.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. La filière avicole à Madagascar
I.1. Généralités
I.2. La filière aviculture traditionnelle
I.3. La filière aviculture moderne ou améliorée
II. Les principales maladies rencontrées
II.1. Les pathologies virales
II.1.1. La maladie de Newcastle ou pseudo-peste aviaire
1. Définition
2. Symptômes et lésions
II.1.2. La maladie de Gumboro
1. Définition
2. Symptômes et lésions
II.1.3. La maladie de Marek
1. Définition
2. Symptômes et lésions
II.1.4. La bronchite infectieuse
1. Définition
2. Symptômes et lésions
II.1.5. La variole aviaire
1. Définition
2. Symptômes et lésions
II.1.6. Le syndrome chute de ponte
1. Définition
2. Symptômes
II.2. Les pathologies parasitaires
II.2.1. La coccidiose
1. Définition
2. Symptômes et lésions
1. Définition et étiologie
2. Symptômes, lésions et diagnostic
II.3. Les maladies bactériennes
II.3.1. Les colibacilloses
1. Définition
2. Symptômes et lésions
II.3.2. Les salmonelloses
1. Définition
2. Symptômes et lésions
II.3.3. Les pasteurelloses Ŕ cholera aviaire
1. Définition
2. Symptômes et lésions
III. La société AVITECH Ŕ S.A.
III.1. Présentation de la société
III.1.1. AVITECH dans la production
III.1.2. AVITECH dans la vente
III.1.3. AVITECH dans l’assistance clientèle
III.1.4. AVITECH dans l’abattage de poulets
III.1.5. Segmentation des éleveurs d’AVITECH
III.2. Les techniques d’élevages proposées par AVITECH
III.2.1. Alimentation
III.2.2. Abreuvement
III.2.3. Paramètres d’ambiance
III.2.4. Les matériels d’élevages
III.3. Programmes prophylactiques et traitement systématiques
III.3.1. Programme antiparasitaire préconisé
III.3.2. Traitement et prévention anti-infectieux
III.3.3. Prophylaxie médicale
III.4. Les conditions d’élevage
DEUXIEME PARTIE: METHODOLOGIE
I. Les zones d’étude
II. Type d’étude
IV. Echantillonnage
V. Collecte des données
V.1. Le numéro vert
V.2. Le cahier de doléance
V.3. Les rapports de visite technique
VI. Analyse des données
VI.1. Recoupement des données
VI.2. Les variables d’études
VI.3. Analyse statistique
VI.3.1. Proportion :
VI.3.2. Odds ratio :
TROISIEME PARTIE: RESULTATS
I. Prévalence des maladies rencontrées
II. L’adoption des méthodes préconisées par AVITECH
II.1. Alimentation
II.2. Abreuvement
II.3. Paramètres d’ambiance
II.3.1. Densité
II.3.2. Chauffage
II.4. Matériels d’élevage
II.5. Prévention et traitements systématiques
II.6. Prophylaxie sanitaire
II.7. La pratique de la vaccination chez les éleveurs
II.8. Prophylaxie sanitaire, hygiène et biosécurité
III. Efficacité des méthodes préconisées
III.1. Non vaccination / Maladie de Newcastle
III.2. Non vaccination / Maladie de Gumboro
III.3. Non vaccination IB+ND+EDS/ Chute de ponte
III.4. Sur densité / syndrome respiratoire
III.5. Sur densité / coccidiose
III.6. Alimentation / Coccidiose
III.7. Alimentation / Syndrome digestif
III.8. Absence de désinfection / apparition de maladies
III.9. Vide sanitaire / Maladies
QUATRIEME PARTIE: DISCUSSION ET RECOMANDATIONS
I. Échantillonnage
II. Prévalence des pathologies virales
II.1. Contraintes dans l’application des vaccins
II.1.1. Coût de la vaccination
II.1.2. Eau de boisson
II.2. Application des vaccins
II.2.1. Maladie de Newcastle
II.2.2. Maladie de Gumboro
II.2.3. Chute de ponte
II.3. Nettoyage – désinfection
II.4. Vide sanitaire
II.5. Effet de l’alimentation
II.6. Effet de la surdensité
II.7. Barrières sanitaires
III. Discussion sur les mesures de prévention et de contrôle
III.1. Les maladies virales
III.1.1. Maladie de Newcastle
III.1.2. Maladie de Gumboro
III.1.3. Maladie de Marek
III.1.4. Bronchite infectieuse
III.2. Maladies parasitaires
III.3. Maladies bactériennes
III.3.1. Infections à E. coli
III.3.2. Infections dues aux salmonelles
IV. Les limites des prophylaxies médicales.
IV.1. Pour les maladies virales
IV.2. Pour les maladies parasitaires
IV.3. Pour les maladies bactériennes
V. Proposition d’une procédure de nettoyage et désinfection
V.1. Les étapes pour réaliser une désinfection efficace
V.2. Processus de nettoyage et désinfection
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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