LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE BOVINE
ETUDE ECONOMIQUE DE LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
Le coût économique:
En plus d’être une zoonose grave, la tuberculose bovine représentait un enjeu économique pour l’élevage français par les pertes qu’elle causait au sein des exploitations agricoles au début du siècle.A la sortie de la seconde guerre mondiale, le cheptel bovin français fortement infecté par cette maladie devait être capable de nourrir la France. Les producteurs français ont alors eu besoin de la sollicitude de l’Etat pour s’engager dans une lutte contre la tuberculose.
En 1954, les pertes économiques dues à la maladie sur le territoire national étaient estimées à un peu plus de 200 millions de Francs, soit environ 3 % du revenu bovin ( 3,6 millions d’Euros 2002). Pour la seule année 1985, en France, les sommes consacrées à la lutte nationale contre la tuberculose bovine se sont élevées à plus de 158 millions de Francs (34,4 millions d’Euros 2002).
Calcul des pertes
Le paragraphe suivant cherche à définir l’importance économique de l’élimination d’animaux dans le cadre de la lutte contre la tuberculose bovine. L’objectif est de voir si la perte financière encourue par l’élevage, condamne économiquement l’exploitation, ou si celle-ci peut, au contraire subir la maladie sans grand dommage.La tuberculose peut entraîner dans un élevage, plusieurs types de pertes :
– la saisie en abattoir d’animaux non marqués ;
– l’abattage obligatoire des animaux réagissants ou depuis 2000 l’abattage total du cheptel ;
– la perte de patente sanitaire.
Dans le premier cas, la saisie des animaux entraîne une baisse du prix des carcasses. Dans la majorité des cas c’est le cinquième quartier qui est concerné ; or celui-ci n’a pas de valeur marchande pour l’exploitant, de plus, ce phénomène ponctuel est négligeable.
Les animaux dépistés et reconnus positifs, ainsi que les autres bovins du cheptel en cas d’abattage total doivent être abattus dans les plus brefs délais, quel que soit leur état de production et leur état corporel.
Pour l’éleveur, cela entraîne une perte à court terme, basée sur la différence du prix de réforme ; et à long terme par perte du potentiel génétique de son troupeau et des productions à venir.
La perte de la patente sanitaire autorisant la vente directe est un phénomène assez marginal, mais causant des pertes importantes pour les éleveurs concernés.
Etude coûts/ avantages de la lutte
Il convient d’étudier plus précisément, les avantages économiques de la lutte en ramenant le coût de la prophylaxie, aux pertes qu’elle a permis d’éviter. Il apparaît sur la figure 5 que depuis 1965, le solde devient positif. Le gain dû à la prophylaxie est donc bien supérieur aux pertes.Si actuellement, l’ampleur de la tuberculose a fortement diminué, elle n’est toutefois pas négligeable terme d’échanges commerciaux.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I HISTORIQUE DE LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE BOVINE
1.1 Avant réglementation
1.1.1 Découverte de la tuberculose
1.1.2 Le contrôle de la tuberculose
1.1.3 Prophylaxie sanitaire
1.1.4 Prophylaxie médicale
1.1.5 Traitement
1.2 Après réglementation
II ACTEURS DE LA LUTTE
2.1 Eleveur
2.2 Vétérinaire sanitaire
2.3 La Direction des services vétérinaires (DSV)
2.4 Organismes à vocation sanitaire ou Groupement de Défense Sanitaire (GDS)
2.5 Abattoirs
2.6 Les marchands de bestiaux
2.7 Le Préfet
2.8 Les Maires
III PLAN DE LUTTE
3.1 Mesures offensives
3.1.1 Dépistage des élevages infectés
A Dépistage par tuberculination
B Inspection des carcasses à l’abattoir
C Contrôle à l’introduction
D Enquête épidémiologique
E Déclaration obligatoire de tous diagnostics de tuberculose positifs
3.1.2 Assainissement
A Dépistage et élimination des animaux infectés
B Abattage de tous les animaux d’un élevage infecté
C Mesures sanitaires et hygiéniques
3.2 Mesures défensives
3.2.1 Protection des cheptels indemnes
A Maîtrise des flux « intrants, introductions»
B Maîtrise du risque de voisinage
C Maîtrise du risque de résurgence
3.2.2 Qualification des cheptels
A Qualification des élevages
B Qualification d’un cheptel en ce qui concerne une région
3.3 Evolution de la lutte contre la tuberculose
3.3.1 Situation au début de la lutte
3.3.2 Evolution de la maladie dans le temps
3.3.3 Evolution de la maladie dans l’espace
IV EVALUATION ET EVOLUTION DU PLAN DE LUTTE
4.1 Allègements des prophylaxies
4.2 Allégement du contrôle à l’introduction
4.3 Système de dépistage
4.3.1 Qualité du test de dépistage
A Qualités intrinsèques
1 A l’échelle de l’animal
2 A l’échelle du troupeau
B Qualités extrinsèques
4.3.2 Situation sur le terrain
A Les erreurs par défaut
B Les erreurs par excès
4.4 Assainissement des cheptels infectés
4.5 Protection des cheptels indemnes
4.5.1 Risque de résurgence
4.5.2 Risque de voisinage
4.5.3 Risque d’introduction
4.6 Analyse de la conception du plan de lutte et de son évolution dans le temps
V ETUDE ECONOMIQUE DE LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
5.1 Le coût économique
5.2 Calcul des pertes
5.3 Etude coûts/ avantages de la lutte
5.4 Modalité de Financement de la lutte
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
SECONDE PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
I MATERIELS ET METHODES
1 RECUEIL DES DONNEES
2 CALCUL DE VARIABLES
2.1 Données épidémiologiques
2.1.1 Calcul du taux de prévalence
2.1.2 Calcul du Coefficient d’Efficacité de l’Eradication (CEE)
2.2 Données économiques
2.2.1 Actualisations des données
2.2.2 Recueil des données
2.2.3 Exploitations des données
2.2.4 Etude des différents postes de lutte contre la tuberculose sur les crédits d’Etat
3 ANALYSE DES VARIABLES
II RESULTATS
1 RESULTATS ECONOMIQUES A L’ECHELON NATIONAL
2 DONNEES BRUTES DES VARIABLES CREES
3 RELATIONS ENTRE LES VARIABLES
3.1 Coefficient d’efficacité d’éradication
3.1.1 CEE en fonction des Crédits d’Etat
3.1.2 CEE en fonction de CG
3.1.3 CEE en fonction de PA 1965
3.1.4 CEE en fonction du nombre de cheptels sous contrôle
3.1.5 CEE en fonction de l’année d’entré en prophylaxie
3.2 Crédits d’état
3.2.1 CE en fonction de CG
3.2.2 CE en fonction de la prévalence en 1965
3.2.3 CE en fonction du nombre de cheptel sous contrôle
3.2.4 CE en fonction de l’année d’entrée en prophylaxie
3.3 Crédits départementaux
3.3.1 CG en fonction de la prévalence apparente en 1965
3.3.2 CG en fonction du CHSC
3.4 Tuberculination et abattage en fonction du CEE
3.5 Tuberculination et abattage en fonction de la prévalence en 1965
3.6 Départements à forts effectifs de cheptels sous contrôles
3.7 Départements ayant bénéficié de forts crédits départementaux
III DISCUSSION
1 Objectifs
2 Méthodes
3 Résultats
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
TEXTES DE LOIS
ANNEXES
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