La logique de l’élevage extensif est considérée comme un frein à la modernisation

La production officielle de savoirs : forums hybrides et normes hybrides

Il nous faut d’abord caractériser ce que nous appelons « les lieux de production officielle de savoirs ». Il comporte principalement les chercheurs et experts des organismes publics, Centres de recherche, Universités, Ministères, … Mais dans tout ce qui touche aux ressources naturelles et à l’environnement en général, l’évènement de la CNUED (Conférence des Nations Unies pour l’Environnement et le Développement) en 1992, symbolise l’entrée en force dans les débats d’une multitude d’acteurs, revendiquant eux aussi une capacité d’expertise et de recherche, et une légitimité à dire le “ vrai ”, au nom de la nature, ou le “ bon ” au nom de la société : protecteurs de l’environnement, organisations de consommateurs, représentants de minorités diverses, entreprises du secteur privé.
La multiplicité des acteurs qui interagissent, la possibilité à tout moment à de nouveaux acteurs d’y entrer, les limites floues tant dans le rôle des acteurs que dans les sujets des débats où se mêlent le technico-scientifique, le droit et la réglementation, le socio-politique et l’économique, font de ce lieu de la connaissance ce que Callon et Rip (in Theys et Kalaora, 1992) définissent comme un forum hybride.
Ainsi, “ la formulation des problèmes à étudier n’est pas entre les mains des seuls scientifiques travaillant sereinement dans leurs laboratoires, les problèmes sont négociés et dans cette discussion interviennent de nombreux groupes extérieurs… Les axes de recherche et par conséquent les connaissances qui vont être produites dépendent ainsi des discussions qui se déroulent entre les acteurs du forum hybride ” (Callon et Rip, op. cit. : 149).
Ce forum hybride produit des normes elles aussi hybrides. Il s’agit d’un “ ensemble de règles et de prescriptions concernant la nature et la forme des rapports entre certaines catégories d’humains et de non-humains. L’importance de ces normes hybrides va croissant ; on pourrait montrer qu’elles tendent à se substituer à un univers de règles ou de conventions qui seraient soit « purement » sociales, soit « purement » techniques ” (Callon et Rip, op. cit. : 141).
Et au débat sur ces normes, précisent ces auteurs, ne participent pas que des chercheurs professionnels, mais également tout un ensemble d’acteurs qui n’appartiennent pas à la communauté scientifique proprement dite.
De façon plus générale, et en ne se limitant pas uniquement aux questions d’environnement, on peut conclure sur ce point avec Latour (1995) que la science n’est ni hors ni contre la société mais que “ les scientifiques sont engagés dans des réseaux socio-techniques qui se jouent des frontières classiquement établies entre science et politique entre humain et non-humain ”.
Ainsi l’existence d’une pensée pure (Darré, 1999), d’une recherche fondamentale “protégée de toute pollution par les idéologies, les intérêts, les passions, les modes” (Latour, 1995) n’est qu’un mythe.

De l’autoritarisme du vrai au socio-centrisme

Nous retiendrons des auteurs évoqués, la dimension hybride du lieu de production de la connaissance et de ses produits, mais sans nous engager trop avant dans une conception relativiste de la connaissance scientifique. Dans cette conception relativiste, qualifiée de ‘nominaliste’ par Theys et Kalaora (1992 : 17), la connaissance produite est le “résultat provisoire de rapports de forces ou de négociations entre intérêts et subjectivités contradictoires ”. Et ces auteurs nous mettent en garde : “démystifier l’expertise au nom d’une sociologie critique, c’est aussi prendre le risque énorme de rester aveugle face à des évolutions qui peuvent constituer des menaces pour toute l’humanité”, comme dans le cas des problèmes d’environnement.
Il s’agit alors de veiller à ce que les “rapports de forces” ne masquent pas complètement “les rapports de raison” (Corcuff, 1995). Ainsi, deux dérives sont donc à éviter, l’autoritarisme du vrai et le socio-centrisme (Larrère et Larrère, 1997b) :
l’autoritarisme du vrai fait de la science une sorte de pensée unique à l’origine de toutes les décisions politiques, rendant tout débat public inutile, voir nuisible à la prise en compte sereine des problèmes à traiter et à leur résolution rationnelle.
le socio-centrisme au contraire relativise la notion de vérité scientifique en montrant comment les problèmes d’environnement ne prennent corps que par suite d’un processus de mobilisation sociale dans lequel interfèrent des stratégies économiques, politiques et sociales. Souligner le relativisme des problèmes soulevés revient à ne plus prendre les menaces au sérieux et à gérer du social au lieu de rapports à l’environnement .
Pour éviter de tomber dans l’un de ces excès, nous choisissons de nous maintenir à l’interface entre le social et le “ naturel ”, en accordant une large place dans notre travail à la description de la ressource elle-même, mais en tant qu’objet hybride appartenant à la fois à un milieu naturel et à un milieu social, et en étudiant les techniques et les pratiques matérielles en tant que mode de médiation entre le social et le “ naturel ”.

Le recours à un concept de perception flou

Perception et savoir

Il ne s’agit pas non plus d’abandonner toute référence à la réalité objective, en admettant que “les choses en soi nous demeurent à jamais inconnaissables” (Latour, 1993 : 225) ou que tous les points de vue sont recevables. Si un éleveur perçoit la capacité de charge de ses pâturages comme illimitée il apprendra vite à ses dépens (perte de revenu, d’animaux,..) que sa conception de la réalité n’est pas valable dans la mesure où elle se heurte à l’expérience. Et il est probable qu’il sera amené à revoir sa vision des choses. Ces perceptions s’apparentent donc en réalité à des savoirs empiriques, elles se construisent en interaction avec les résultats de la pratique.
Ce ne sont donc ni des déformations de la réalité, ni un élément de brouillage entre la réalité objective et la décision correcte à prendre pour rétablir éventuellement la situation. Elles ne doivent donc pas être abordées comme des résistances des agriculteurs ou des mentalités qu’il faut changer pour modifier leurs comportements mais bien à des formes de connaissances.
Il est donc difficile de séparer perception et connaissance comme le font ces modèles. En fait, ces deux notions sont inséparables.

La pertinence et la dimension sociale des perceptions

Ces modèles permettent d’expliquer que des acteurs dégradent leur propre environnement soit parce qu’ils n’en ont pas conscience soit parce que les conditions socio-économiques ne leur permettent pas d’agir autrement. Dans le premier cas, le recours aux perceptions permet en quelque sorte de justifier la conduite des acteurs sans renoncer au postulat de rationalité, mais sans l’expliquer pour autant. On déplace juste le problème, sans s’intéresser réellement au contenu et à la validité de ces perceptions. On ne cherche pas à les identifier, on y a simplement recours, comme à un facteur résiduel, pour prétendre “comprendre” ce qu’on n’a pu “expliquer”.
D’autre part, on suppose dans ces modèles qu’il y a des comportements communs et ceci parce qu’il y a des perceptions communes. Il y a donc un caractère collectif. Mais ce caractère collectif est limité : on sait qu’il y a des perceptions différentes qui s’affrontent, comme dans le cas des Cerrados qui a été évoqué. Mais restent en suspens des questions telles que : D’où viennent ces perceptions ? Où sont-elles élaborées? Par qui ? D’où vient leur dimension collective ? Comment se définissent les groupes qu’on peut qualifier de “consensuels” au sein desquels les perceptions sont communes ?

La logique de l’élevage extensif est considérée comme un frein à la modernisation

A l’époque de la Marche vers l’Ouest qui correspond à une phase d’occupation, ou d’expansion horizontale, les politiques ont trouvé dans l’assimilation de la végétation naturelle à d’immenses pâturages un solide point d’appui à la colonisation de la zone. Mais dans un contexte de modernisation (phase d’expansion verticale), l’intérêt de ces pâturages naturels est sérieusement remis en cause : « ces grandes surfaces (les pâturages naturels) contribuent peu à l’économie du pays car sont utilisées pour l’élevage extensif ” (Mourthé, 1972).
L’objectif est de les transformer en “terres productives”. A travers ces critiques, c’est la légitimité des élevages extensifs qui est remise en question : “ le choix du producteur de se consacrer à l’élevage extensif plutôt qu’à la production de grains est contre-productive pour le pays ” (Kluthcouski et al, 1993). L’élevage extensif, dont la logique repose sur la minimisation des coûts de production (achats limités d’intrants à des semences, du sel minéral et éventuellement des vaccins), s’intègre mal aux objectifs de maximisation de la production à l’hectare et d’intégration de l’activité agricole au capitalisme agro-industriel qui caractérisent la politique de modernisation agricole. Sous le sceau d’une nécessaire rationalisation de l’activité d’élevage, l’intensification de l’activité va être justifiée. Modernisation, intensification et consommation d’intrants sont donc assimilées et la modernisation de l’élevage est ainsi considérée comme passant naturellement par son intensification.
Celle-ci suppose tout d’abord de lever la contrainte de l’alimentation en saison sèche (période où la mortalité des animaux peut être élevée)8 et d’augmenter la capacité de charge des pâturages. Le défi lancé à la recherche est alors de produire sur des sols acides et de basse fertilité un pâturage exploitable toute l’année. La recherche le relève en sélectionnant des cultivars de Brachiaria decumbens et Brachiaria ruziziensis, capables de fournir un bon foin sur pied en saison sèche et qui permet de multiplier par cinq la capacité de charge des pâturages (de 0.2 unité animale par hectare pour les pâturages naturels à une unité par hectare pour les pâturages cultivés). C’est principalement sur la base de ces espèces, que s’est faite l’explosion des surfaces en pâturages artificiels dans les Cerrados, entre les années 70 et 85 : 8.7 millions d’hectares de pâturages cultivés en 1970 contre 30.9 millions d’hectares en 1985 (IBGE).
L’augmentation des surfaces en pâturages sur la base de quelques écotypes seulement, l’élimination, à travers le déboisement, de barrières naturelles ont favorisé le développement dans les années 79-80-81 de la population d’un insecte dont les larves parasitent le Brachiaria, Deois flavoptica, la cigarrinha des pâturages, et peuvent provoquer selon les conditions climatiques de l’année une baisse importante de la productivité des pâturages.
Cette « crise » a amené les services de vulgarisation à proposer aux agriculteurs des espèces ou variétés résistantes. Ainsi ont été diffusées Andropogon gayanus (cv. Planaltina) et Brachiaria brizantha (cv. Marandu). Brachiaria brizantha, appelée communément braquiarão, est aujourd’hui l’espèce largement dominante puisqu’elle représente actuellement 60 % du marché des semences de pâturages dans les Cerrados d’après Barcellos (com. perso.).

L’agriculture familiale, exclue des politiques de colonisation des Cerrados

Les petites exploitations agricoles n’ont pas profité de la générosité des politiques publiques et du système bancaire dans la phase d’occupation des Cerrados. En particulier parce que l’accès au crédit était conditionné par la possession de biens hypothécables et de façon plus générale parce qu’elles n’étaient pas perçues comme aptes à porter un projet de développement économique. Par ailleurs, les conséquences de la colonisation des terres de plateau par la culture du soja et les pâturages cultivés sont importantes pour les petites exploitations :
La mise en valeur des terres de plateau met fin au libre accès dont les petites exploitations bénéficiaient de fait. Elles trouvaient sur ces plateaux les ressources fourragères nécessaires à la survie de leurs troupeaux durant la période difficile de la saison sèche. La taille du troupeau doit désormais s’adapter au potentiel fourrager disponible à l’intérieur des limites de l’exploitation.
Par ailleurs, la pression foncière met fin au système de défriche-brûlis pour faire place à la culture continue : en effet, traditionnellement après la défriche, les terres étaient mises en culture trois à dix ans puis implantées en pâturages. Sur ces pâturages la végétation naturelle se réinstallait progressivement, cédant la place à une jachère arbustive. Avec la pression foncière, les temps de jachères raccourcissent, et les modes traditionnels de gestion de la fertilité se trouvent menacés.
Mais surtout le nouveau statut de la terre de 1964 qui attribue la terre à toute personne la travaillant depuis plus de cinq ans va conduire les propriétaires à renvoyer un grand nombre de métayers. Ces derniers se retrouvent contraints de vendre leur main d’œuvre comme salarié agricole. Ceci dans un contexte où, avec l’adoption de systèmes de production de plus en plus mécanisés, les besoins de main d’œuvre dans les grandes exploitations ont tendance à diminuer malgré l’augmentation des surfaces cultivées (IBGE,1988).
Signalons enfin le fait que la monoculture intensive de soja a favorisé le développement d’un nématode parasite auquel le haricot cultivé dans les petites exploitations est également sensible et a imposé ainsi à ces dernières d’abandonner progressivement cette culture.
Tous ces éléments font des petits producteurs et des travailleurs ruraux, comme le souligneront les différentes critiques faites aux processus de modernisation, les exclus du processus de développement agricole des Cerrados.
La politique de crédits abondants et subventionnés et de soutien des prix agricoles prendra fin dans les années 90, suite notamment aux pressions d’organismes internationaux tels que le FMI et la Banque Mondiale face au déficit budgétaire croissant du pays (Müeller, 1998). Mais le processus d’occupation des Cerrados se poursuivra, non plus sous l’effet de politiques dirigistes, mais avec le développement d’infrastructures de transport et de commercialisation et la demande croissante de produits agricoles tels que le soja et le maïs.

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Table des matières

INTRODUCTION : DE LA QUESTION DE DEPART A LA QUESTION DE RECHERCHE 
1. LA DEGRADATION DES RESSOURCES NATURELLES : “ PERCEPTUAL AND SOCIALLY
DEFINED ” 
1.1. UNE PRISE EN COMPTE NON SATISFAISANTE DU POINT DE VUE DES ACTEURS DANS L’ETUDE DES DEGRADATIONS 
1.1.1. LES MODELES EXISTANTS
1.1.2. UNE POSITION “EXTERNALISTE”
1.1.3. LE RECOURS A UN CONCEPT DE PERCEPTION FLOU
1.2. PENSEE PURE, PENSEE TECHNIQUE 
1.2.1. LA PRODUCTION OFFICIELLE DE SAVOIRS : FORUMS HYBRIDES ET NORMES HYBRIDES
1.2.2. DE L’AUTORITARISME DU VRAI AU SOCIO-CENTRISME
1.2.3. LE LIEU DE L’ACTION : LA PENSEE TECHNIQUE
1.3. LES THEORIES DES REPRESENTATIONS SOCIALES ET LEUR APPLICATION 
1.3.1. DEFINIR LES REPRESENTATIONS SOCIALES
1.3.2. ETUDIER LES REPRESENTATIONS SOCIALES
1.4. DE LA QUESTION DE RECHERCHE AU MODELE D’ANALYSE 
1.4.1. LA QUESTION CENTRALE
1.4.2. LES HYPOTHESES
1.4.3. LA METHODE
2. LES LIEUX OFFICIELS DE PRODUCTION DE SAVOIRS SUR LA DEGRADATION DES
RESSOURCES NATURELLES DANS LES CERRADOS : “MODERNISTES” VERSUS “SOCIO-ENVIRONNEMENTALISTES” 
2.1. UNE BREVE HISTOIRE DE LA REGION VUE A TRAVERS SES PATURAGES 
2.1.1. XIX EME SIECLE, LES PATURAGES NATURELS : LA BASE DU DEVELOPPEMENT DE
L’ELEVAGE DANS LES CERRADOS
2.1.2. JARAGUA ET MELOSO : UNE REPONSE AUX PREMIERS BESOINS D’INTENSIFICATION
2.1.3. BRACHIARIA : L’EXPLOSION DES SURFACES EN PATURAGES CULTIVES ET LA
COLONISATION DU CAMPO
2.1.4. L’INTENSIFICATION DE L’ELEVAGE DANS LES PETITES ET MOYENNES EXPLOITATIONS FAMILIALES
2.1.5. LES POLITIQUES D’ENVIRONNEMENT
2.1.6. DES NORMES POUR PENALISER L’IMPRODUCTIVITE ET PRESERVER
L’ENVIRONNEMENT : ITR ET RESERVE LEGALE
2.1.7. LES PATURAGES, MARQUEURS DES PROCESSUS D’APPROPRIATION ET D’EXPLOITATIONS DES RESSOURCES NATURELLES DANS LA REGION
2.2. DES RESSOURCES ET DES POINTS DE VUE : DEGRADATION OU MISE EN VALEUR DES CERRADOS ? 
2.2.1. LA SITUATION ACTUELLE : UNE MISE EN VALEUR DES CERRADOS ?
2.2.2. LA SITUATION ACTUELLE : UNE DESTRUCTION SOCIO-ENVIRONNEMENTALE EN
COURS ?
2.2.3. LA DEGRADATION : UN OBSTACLE AU PROCESSUS DE MODERNISATION ?
2.2.4. LA DEGRADATION : LA PERTE D’UN EQUILIBRE “ NATUREL ” ?
2.2.5. LE BON USAGE ET LES BONS USAGERS
2.3. L’APPROCHE INSTITUTIONNELLE DE LA DEGRADATION DES PATURAGES 
2.3.1. UN THEME PRIORITAIRE JUSTIFIE PAR L’IMPORTANCE DU PHENOMENE : “ 50 A 80 %
DES PATURAGES CULTIVES SONT DEGRADES ”
2.3.2. LA DEFINITION DE LA DEGRADATION DES PATURAGES : PERTE DE CAPACITE PRODUCTIVE, RETOUR DE LA VEGETATION NATIVE, EROSION DES SOLS
2.3.3. LES RECHERCHES MENEES : UNE IMPORTANCE CROISSANTE ACCORDEE AUX SOLS
2.3.4. LES RECOMMANDATIONS : FERTILISEZ, FERTILISEZ
2.3.5. LA DEGRADATION DES PATURAGES VUE PAR LES  » SOCIO ENVIRONNEMENTALISTES »
2.4. CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE 
2.4.1. LE PATURAGE, OBJET DE SOCIOLOGIE
2.4.2. LE DISCOURS PERFORMATIF SCIENTIFIQUE
2.4.3. L’INTERET DE L’ETUDE DU LIEU DE L’ACTION ET DES PRATIQUES MATERIELLES
3. LE LIEU DE L’ACTION TECHNIQUE : LES PATURAGES DES EXPLOITATIONS FAMILIALES DE LA COMMUNE DE SILVANIA 
3.1. LE PROJET SILVANIA 
3.1.1. TECHNOLOGIE ET AGRICULTURE FAMILIALE : UNE RUPTURE DIFFICILE AVEC L’APPROCHE DIFFUSIONNISTE
3.1.2. UN TRAVAIL PLURIDISCIPLINAIRE
3.1.3. DES REFERENCES LOCALES SUR LES SYSTEMES DE PRODUCTION FAMILIAUX ET UN SUIVI DE LEUR EVOLUTION
3.1.4. L’APPUI AU MOUVEMENT ASSOCIATIF
3.2. LA MODERNISATION AGRICOLE A SILVANIA 
3.2.1. L’EVOLUTION DE L’OCCUPATION DES SOLS
3.2.2. L’EVOLUTION DE LA PRODUCTION ET DE LA PRODUCTIVITE
3.3. LA DIVERSITE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES 
3.3.1. LES GRANDES EXPLOITATIONS CAPITALISTES
3.3.2. LES EXPLOITATIONS FAMILIALES
3.4. L’ENCADREMENT DES PETITS ET MOYENS PRODUCTEURS A SILVANIA 
3.4.1. LES SERVICES DE VULGARISATION
3.4.2. L’EVOLUTION DU MESSAGE TECHNIQUE
3.4.3. LE “ PAQUET TECHNOLOGIQUE ” ACTUEL
3.4.4. LE CREDIT DESTINE AUX PETITS ET MOYENS PRODUCTEURS
3.4.5. LES SERVICES DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
3.5. LES CHANGEMENTS TECHNIQUES ET LA MODERNISATION DE L’ELEVAGE DANS LES
EXPLOITATIONS FAMILIALES DE SILVANIA
3.5.1. L’ORIGINE DE L’AUGMENTATION DE LA PRODUCTION LAITIERE
3.5.2. LES DIFFERENTS SYSTEMES FOURRAGERS PRESENTS A SILVANIA
3.5.3. DESCRIPTION GENERALE DES SYSTEMES FOURRAGERS
3.5.4. PRODUCTIVITE ET EVOLUTION DES SYSTEMES FOURRAGERS
3.5.5. SYSTEMES FOURRAGERS ET SYSTEMES D’ELEVAGE
3.5.6. EVOLUTION DES SURFACES CONSACREES A L’ELEVAGE
3.6. CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE 
3.6.1. CHANGEMENTS TECHNIQUES
3.6.2. CHANGEMENTS SOCIO-ECONOMIQUES
3.6.3. CONSEQUENCES SUR LA PENSEE TECHNIQUE
4. LA GESTION DES PATURAGES DANS LES EXPLOITATIONS AGRICOLES FAMILIALES
DE SILVANIA 
4.1. LES PRATIQUES LIEES AUX PATURAGES : DES PRATIQUES DIVERSES EN FORTE EVOLUTION. UN MESSAGE QUI NE  » PASSE PAS  » COMPLETEMENT
4.1.1. LA CONSTITUTION DES SURFACES PATUREES
4.1.2. L’ENTRETIEN DES SURFACES PATUREES
4.1.3. L’EXPLOITATION DES PATURAGES
4.2. LE RESULTAT DES PRATIQUES : DES PATURAGES HETEROGENES, DES DIVERGENCES D’APPRECIATION 
4.2.1. UNE PHOTO DES COUVERTURES VEGETALES DES PATURAGES
4.2.2. L’EVALUATION DES TECHNICIENS
4.2.3. L’EVALUATION DES PRODUCTEURS
4.3. COMPRENDRE LES PRATIQUES : L’IMPORTANCE DES FONCTIONS PARCELLAIRES 
4.3.1. DES CONTRAINTES D’ORDRE TECHNICO-ECONOMIQUE
4.3.2. LE PATURAGE ET LES FONCTIONS PARCELLAIRES
4.3.3. L’EVOLUTION DE LA PLACE DU PATURAGE DANS LES ROTATIONS
4.3.4. PRATIQUES DE GESTION DES PATURAGES ET SYSTEME FOURRAGERS
4.4. CONCLUSIONS DE LA QUATRIEME PARTIE 
4.4.1. DES PRATIQUES NON CONFORMES AUX RECOMMANDATIONS
4.4.2. DES PRATIQUES SOUS INFLUENCES DIVERSES
5. LES REPRESENTATIONS DE LA DEGRADATION DES PATURAGES
5.1. METHODE 
5.1.1. CHOIX DES EXPLOITATIONS RETENUES
5.1.2. LA CONDUITE DES ENTRETIENS ET LEUR MODE TRAITEMENT
5.2. LE CONTENU DES ENTRETIENS
5.2.1. JOSE : “O PASTO E SO PARA BARATIAR O CUSTO” (LE PATURAGE SERT SEULEMENT A DIMINUER LES COUTS)
5.2.2. ENIR : “ PRODUZIR MAIS EN MENOS AREA ” (PRODUIRE PLUS SUR MOINS DE SURFACE)
5.2.3. JAYME : “ O PASTO, SE NÃO POR CALCARIO… ELE NUNCA FICA BOM ” (LE PATURAGE N’EST PAS BON SI L’ON NE MET PAS DE CALCAIRE)
5.2.4. JOÃO : “ NÃO PRECISA DEDICAR PARA FORMAR PASTO ” (IL N’EST PAS NECESSAIRE DE S’APPLIQUER POUR IMPLANTER UN PATURAGE)
5.2.5. OSVALDO : “ ESSE PASTO E O MELHOR PORQUE E O MAIOR ” (CE PATURAGE EST LE
MEILLEUR PARCE QUE C’EST LE PLUS GRAND)
5.3. LA CONSTRUCTION DE LA DEGRADATION PAR LES PRODUCTEURS 
5.3.1. DEFINIR LE PATURAGE : PATURAGE, PASTO, PASTAGEM. LE PATURAGE, C’EST UN
COUVERT VEGETAL
5.3.2. CLASSER LES PATURAGES : LE “ NATIF ” ET LE “ FORME ”
5.3.3. LES ELEMENTS DE CHANGEMENTS 2
5.3.4. INSERER LES PATURAGES DANS LE SYSTEME D’ELEVAGE
5.3.5. JUGER LES PATURAGES
5.3.6. UN VOCABULAIRE ENCORE INSTABLE
5.4. LES DIVERGENCES AVEC LES REPRESENTATIONS DES TECHNICIENS 
5.4.1. LES REPRESENTATIONS DES TECHNICIENS
5.4.2. LES INCOMPATIBILITES AGRICULTEURS/TECHNICIENS
5.5. CONCLUSIONS DE LA CINQUIEME PARTIE 
5.5.1. LE PATURAGE, ENTRE NATUREL ET DOMESTIQUE
5.5.2. LE PARALLELE VACHE/PATURAGE A UNE OPERATIONALITE LIMITEE
5.5.3. LA DEGRADATION PAR CHANGEMENT DE FONCTION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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