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Impacts du rejet des eaux usées sur l’environnement
Le rejet des eaux usées conduit surtout des impacts négatifs sur le milieu environnant et le milieu récepteur. Le déversement des eaux résiduaires non épurées dans le milieu récepteur (rivière, lac, fleuve, mer, …) provoque l ’altération de ce dernier. Cette altération a des effets immédiats et à long terme, en entraînant des méfaits dans plusieurs domaines.
La pollution de l’eau peut avoir des conséquences sur la santé de l’homme. Les nitrates (sels de l’acide nitrique) existants dans l’eau potable peuvent être la cause de maladies mortelles chez les jeunes enfants. Le cadmium, présent dans les engrais dérivés des boues d’épuration, est susceptible d’être stocké par lesplantes cultivées. La consommation ultérieure de ces végétaux contaminés peut provoquedes troubles digestifs sérieux et une atteinte du foie ou des reins. Le mercure, l’arsenic et le plomb sont toxiques.
Les rejets de substances dans l’atmosphère ont des effets polluants qui peuvent être locaux, limité à une agglomération, ou s’étendre àl’échelle régionale, voire planétaire.
Les lacs sont particulièrement exposé à la pollution. L’eutrophisation, un des problèmes majeurs, se produit lorsque l’eau s’enrichit artificiellement et excessivement en nutriments, provoquant une croissance anormale de la végétation. Elle peut être déclenchée par l’écoulement des engrais chimiques depuis les terres cultivées. Le processus d’eutrophisation entraîne des odeurs désagréables, une prolifération d’algues vertes, l’épuisement des réserves d’oxygène des eaux profondes et des modifications de la composition chimique de l’eau.
Problèmes de la pollution de l’eau
Les aspects des problèmes de pollution de l’eau
Les indicateurs de pollution de l’eau sont constitués par une grande fréquence ou la recrudescence d’une ou de plusieurs malades spécifiquement hydriques. Les micro-organismes abondent dans les eaux souillées par lesdéjections animales et humaines, et leur transmission à l’homme se fait par simple ingestion d’eau infectée.
Certaines maladies comme les diarrhées, la poliomyélite indiquent un danger bactériologique ou viral imputable à l’eau souillée par des matières fécales. Certaines maladies comme le paludisme ou l’onchocercose indiquent un danger parasitologique provenant de l’eau.
Les problèmes liés aux infiltrations
La contamination de la nappe est le plus souvent réalisée au niveau des points d’utilisation, soit les sources. Donc, il faut protéger ces points d’utilisation en délimitant autour d’eux une zone de protection. Ce périmètre est d’autant plus grand que la profondeur du puits est faible, surtout si le terrain est latéritique car il existe de nombreuses fissures qui augmente le risque d’infiltration et passage des microbes dans la nappe.
Les problèmes des eaux usées
Les eaux usées proviennent essentiellement des activités humaines. Les eaux usées domestiques proviennent des activités humaines de tous les jours.
La question de l’élimination des eaux usées a revêtu une importance croissante, compte tenu de la préoccupation générale expriméepartout dans le monde face au problème de plus en plus important de la pollution par les déchets ménagers, urbains, agricoles et industriels. Dans les régions du monde qui doiventfaire face à des pénuries d’eau de plus en plus grave, les autorités se tournent vers la réutil sation des eaux usées ayant subi un traitement approprié afin de préserver les eaux souterraines.
Caractéristiques des eaux usées
La composition des eaux usées s’analyse par le biais de diverses mesures physiques, chimiques et biologiques.
Les paramètres physico-chimiques
Pour évaluer la qualité des eaux uséeurbaines, il faut faire appel aux principaux éléments suivants :
pH : Il s’agit évidemment d’un paramètre fondamental decaractérisation des eaux résiduaires. En effet, l’efficacité des opérations de traitementnécessite une zone de pH spécifique. L’analyse du pH permet de mesurer l’acidité d’un échantillon d’eaux usées. Dans des eaux usées domestiques types; le pH peut s’échelonner de6,5 à 8,0.
Température: La notion de température revêt un rôle très important et doit être prise en compte lorsqu’on cherche à déterminer l’incidence de rejets. Des modifications excessives de la température des milieux récepteurs sont en effetde nature à modifier le biotope et à perturber la vie piscicole. En outre, les réactionschimiques dans les traitements des eaux sont influencées par l’élévation ou la baisse de température.
Matières en suspension ou MES : Leur teneur est variable suivant la nature des terrains traversés, suivant la saison, suivant la pluviométrie….
Les matières en suspension(MES), exprimés en milligramme par litre comprennent : les matières décantables qui se déposent au repos pendant une durée fixée conventionnellement à 2 heures et les matières colloïdales qui représentent la différence entre les M.E.S et les matières décantables. Les matière organiques : le développement des germes, algues et champignonsest facile sans le milieu des matières organiques .Leur présence favorise aussi l’apparition de mauvais goûts qui pourraient être exacerbés par la chloration. Les eaux chargées d’humus et des régions tourbeuses sont inoffensives et présentent une teneur en matières organiques assez élevée. Par contre, les eaux n’en renfermant que des traces peuvent être très dangereuses par la présence des éléments microbiens. Il ne faut pas donc conclure qu’une teneur élevée en matières organiques doit toujours favoriser une contamination microbienne.
Tableau 2 : Classification des eaux suivant la teneur en matières organiques
Dureté: Elle caractérise une eau contenant des sels de calcium et de magnésium (sels incrustants). Une eau trop chargée de calcaire peut modifier les caractéristiques d’une eau qui le contient : la couleur et le goût.
Alcalinité: L’alcalinité représente le pouvoir tampon des eauxusées et parfois exprimé par le Titre Alcalimétrique Complet (TAC).
Pour une eau naturelle, elle traduit la somme des anions hydrogénocarbonates, carbonates, et hydroxydes alcalins (Na) ou alcalino- terreux (Ca, Mg).
Sa connaissance présente un intérêt articulierp lorsque des traitements physico-chimiques sont envisagés, car elle traduit la présence en solution d’espèces chimiques susceptibles d’exercer une influence directe sur les conditions techniques de l’épuration….
Salinité: C’est le principal critère d’évaluation de la qualité d’une eau d’irrigation. Elle est évaluée par la mesure de la conductivité électrique.
Conductivité électriqu e: Elle donne une évaluation de la teneur en sels dissous des eaux usées. Et est exprimée en µS/cm .
La conductivité électrique dépend essentiellement de la minéralisation totale de l’eau .Une eau sera alors d’autant moins résistante au passage d’un courant électrique qu’elle contiendra des sels minéraux.
Les dérivés azotés: les nitrates, les nitrites et l’ammonium sont les plus souvent rencontrés. Parfois on les retrouve dans les eaux, généralementà des doses faibles. Ils proviennent soit d’une oxydation incomplète de l’ammoniaque, soit d’une réduction des nitrates sous l’influence d’une action bactérienne .Dans certains cas, les enfants en bas age et les femmes enceintes.
La turbidité: composée de fines particules en suspension ou de matières colloïdales, a des origines multiples. Les argiles et les limons de surface entraînés par des ruissellements font changer la qualité de la nappe. Elle est mesurée par un turbidimètre qui permet de lire directement la valeur affichée, en unité néphélométrique NTU .L’eau possédant une valeur importante de turbidité ne peut être consommée directement. Il faut l’épurer, soit par décantation, soit par filtration, soit encore par combinaison de ces deux traitements.
La couleur est visible à l’œil nu. On distingue généralement l a couleur apparente due aux matières en suspension et en solution, et la couleur vraie des matières proprement dites. Les matières en solution sont colorées par les acides humiques, par le fer et le manganèse qui peuvent faire virer au vert, au jaune ou au brun la couleur de l’eau au fur et à mesure. Bien que l’eau colorée puisse ne pas être dangereuse directement pour la santé, elle présentera des inconvénients et sera suspecte aux consommateurs.
L’odeur est directement ressentie par l’organe olfactif. Le test ne donne pas une quantification mais une appréciation. Les odeurs proviennent soit des produits chimiques, soit des matières organiques en décomposition, soit desprotozoaires.
Les paramètres biologiques
Demande Biochimique en Oxygène pendant 5 jours et Demande Chimique en Oxygène :
La concentration de matière organique s’obtient par les analyses de DBO5 et de DCO.
La DBO5 représente la quantité d’oxygène nécessaire auxicroorganismes pendant cinq jours pour décomposer la matière organique des eauxusées à une température de 20°C.
De même, la DCO est la quantité d’oxygène cessairené pour oxyder la matière organique en utilisant du bichromate dans une solution acide et pour la transformer en dioxyde de carbone et en eau. La valeur de la DCO est toujours plus élevée que celle de la DBO, car de nombreuses substances organiques peuvent être oxydées chimiquement mais ne peuvent s’oxyder biologiquement.
D’ordinaire, la DBO5 est utilisée pour tester la force des eaux usées municipales traitées et non traitées et celle des eaux industrielles biodégradables.
La DCO est utilisée pour tester la force deseaux usées qui ne sont pas biodégradables, ou qui renferment des composants qui freinent l’activité des microorganismes. Dans des eaux usées domestiques types, la matière organique est onstituéec approximativement de 50% de glucides, 40% de protéines et 10% de graisse.
Il n’est pas aisé de caractériser la composition des déchets industriels par une gamme de valeurs types car leur constitution dépend du type de procédés de traitement utilisé. La concentration d’un déchet industriel est généralement obtenue après avoir déterminé le nombre de personnes — ou équivalent-habitant (éq.-h ab.) — qui serait nécessaire pour produire une quantité équivalente de déchets. L’éq-hab.. s’exprime en général en termes de DBO5.
Avec les eaux usées domestiques, la DBO représente 0,684 de la demande totale en oxygène. Elle se situe en moyenne entre 200à 300 mg.l-1.
Quand la production des eaux usées domestiques est comprise entre 150 et 300l/hab./j, la DCO est généralement entre 75 et 100g/hab./j.
Le rapport (DCO/DBO5) renseigne sur la biodégradabilité de la matière rganiqueo. L’augmentation de ce rapport se traduit par l’augme ntation de la proportion des matières organiques non biodégradables de l’eau usée.
Les paramètres bactériologiques
La présence des polluants bactériologiques est marquée par le développement de bactéries, de virus, de champignons ou d’algues. Les déchets et les eaux usées sont les principaux fournisseurs de polluants bactériologiques.
L’Escherichia Coli est très intéressant car il a une haute spécificit diagnostique. Sa présence dans une eau est signe de contamination par des excrétas humains ou animaux.
Mais les streptocoques fécaux sont des bactéries en chaînette. Ce sont des flores normales des matières fécales humaines et animales,industries de la contamination fécale récente .Ils sont extrêmement résistants aux agentschlorés.
Les coliformes totaux et fécaux se présentent sous forme de bâtonnets, non sporulés, capables de se croître en aérobiose à 30° C.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1. Contexte
2. Motifs du choix du thème et du terrain
3. Problématique
4. Hypothèse
5. Les objectifs
6. Méthodologie
6.1. Documentation
6.2. Mots clés et méthodes
6.3. technique d’enquête
a) Technique d’échantillonnage
b) Technique de questionnaire
7. Problèmes rencontrés et limites
8. Annonce du plan
PREMIERE PARTIE: PROBLEMATIQUE DE LA POPULATION
Chapitre I : La logique de la famille des pays du Nord
Section I : Concepts et visions théoriques qui s’appliquent à notre étude
1) Concepts-clés sur la famille
a) Définitions :
2) Structure familiale
a) Définition
b) Système familial selon Emmanuel Todd
3) Concept et instrument d’analyse
Section II : Déstructuration familiale et la pratique de restructuration
1-Déstructuration familiale
a) Privatisation de la famille
b) A l’exemple de l’Europe Occidentale
2- Pratique de restructuration familiale par le biais de l’internet
a) Le miroir de l’internet
b) Le fait en question
Chapitre II : Dynamique de famille des pays du Sud
Section I : Démographie familiale à Madagascar
1- La croissance démographique/la planification familiale au coeur des préoccupations
2- La taille et le type de ménage
3- Les malgaches et la planification familiale
a)Définitions, objectifs et avantages du PF
b) Les différentes méthodes contraceptives
Section II : Réalité globale d’Ambohimalaza Miray
1-Cadre institutionnel
a) Historique
b) Situation Administrative
c)Infrastructures
d)Démographie
DEUXIEME PARTIE : TERRAIN ET PRATIQUE DU PLANNING
CHAPITRE III : Réalité de Genre
SECTION I : Résultat et présentation des enquêtes
Section II : Statistique des utilisateurs réguliers du planning familial.
CHAPITRE IV: Analyse de la fréquence d’utilisation et du non utilisation du PF.
Section I : Connaissance du P.F.
1-Proportion des individus connaissant le P.F (46 enquêtes)
2- L’utilité du planning familial pour les utilisateurs
3-Prévalence contraceptive sur l’utilisation future de la contraception.
Section II : Réflexion sur le non utilisation de planning familial.
1-Motifs du non utilisation de planning familial
2- Source d’information
3- Discussion du planning familial avec le conjoint
4- Opinions des couples face a la contraception
CHAPITRE V : Réflexion critique concernant les raisons familial
Section I : Aspect mythico- religieux et le planning familial.
1) Aspect mythique
2) Le planning familial et la religion
3) Le planning familial et valeur culturelle de l’enfant
Section II : Les différents problèmes rencontres au sein de la famille
1) Le problème de genre
2) Le problème de prise de décision du couple
3) Le problème d’échange d’information
TROISIEME PARTIE : APPROCHES PROSPECTIVES
Chapitre VI : Suggestions pour améliorer le taux d’usage des méthodes contraceptives de la population voire population d’Ambohimalaza Miray.
Section I : suggestions pour la population
1-face au contexte socioculturel Malgache
2- Face au problème communicationnel
Section II : suggestions pour tout les responsables
1-pour l’Etat
2-Pour le CSBII
Chapitre VII : Proportion des solutions stratégie mise en oeuvre par l’Etat
Section I : Engagement relatif au P.F
1-Les mesures proposées par le MAP
2. Stratégies
3. Projets et activités prioritaires
Section II : Proposition de Ré médiation
1- Stratégie de choix éclairé comporte 5 volets
2-Vers un développement durable
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIES
OUVRAGES GENERAUX
OUVRAGES SPECIFIQUES
DOCUMENTS OFFICIELS
REVUES ET PRESSES
WEBIOGRAPHIES
TABLE DES MATIERES
TABLE DES LISTES
ANNEXES
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