La justification du choix de la zone d’étude

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

La procédure budgetaire

Pour pouvoir élaborer un budget il faut passer par 3 étapes, en premier lieu il faut faire une prévision, puis élaborer un plan d’action visant à déterminer les modalités de cette action, ensuite faire leur répartition dans le temps, selon les possibilités et les moyens, enfin il faut effectuer un contrôle si l’action a été réalisée ou non et cela consiste à confronter les résultats à celui qui a été prévus et à dégager de nouveaux moyens d’information, à partir de l’analyse des différences constatées.
Détermination d’une politique générale de l’entreprise
La direction doit déterminer le sens de l’évolution future de l’entreprise conduisant à une politique générale destinée à concilier à la fois les possibilités et la structure actuelle de l’entreprise c’est-à-dire les ressources que la société dispose, les possibilités offertes par la conjoncture, les contraintes de tout ordre tels que si l’entreprise fait partie d’un groupe qui possède une politique globale, elle se trouve enfermée dans les grandes lignes de cette politique.
Détermination d’un programme coordonné : les budgets
Les budgets sont des programmes particuliers interdépendants issus de la décomposition du programme général nécessitant une coordination totale en vue de leur réalisation d’une manière harmonieuse. Pour cela il faut qu’ils répondent aux quatre conditions essentielles suivantes :il doit respecter l’orientation de la politique générale définie par la direction, assurer un équilibre entre les possibilités des différentes fonctions, tout en recherchant le meilleur emploi des moyens, dégager une rentabilité prévisionnelle satisfaisante, dégager une solvabilité prévisionnelle qui assure à l’entreprise l’équilibre de sa trésorerie.
Les types de budget sont : les budgets de base (budget des ventes, budget de production) qui conditionnent tous les autres, les budgets annexes (budget des approvisionnements, budget des investissements, budget des charges, budget de trésorerie) car il découle des budgets de base, le budget général qui est la synthèse des différents budgets précédent qui se présente sous forme comptable tel que le bilan prévisionnel.
Contrôle des budgets
C’est le rapprochement entre la prévision et les réalisations par le calcul des écarts et l’analyse de ces derniers.
Etablissement des écarts
C’est le fait de mettre face à face les prévisions et les réalisations en les rapprochant c’est-à-dire les comparer l’une à l’autre dans une même unité et une même forme tout en respectant un délai de rapprochement.
L’exploitation des écarts
Les écarts vont servir de moyen de défense à donner aux responsables à l’aide d’explication des causes des principales différences relevéespar exemple les prix, les conjonctures, ou la baisse de rendement ou simplement ces écarts vont servir d’informations aux responsables pour améliorer la gestion.
Budgétisation
La budgétisation consiste à passer de la quantité à atteindre vers la valeur de cette quantité prévue.Et cela par l’établissement d’une prévision.
Techniques de prévision
Il existe plusieurs techniques pour faire des prévisions. Il y a d’abord le trend (qui consiste à faire une constatation d’une suite d’évènement passé qui va prendre l’allure d’une droite en fonction du temps. Ensuite on fait une supposition à partir de la tendance que cela va continuer dans le futur), la corrélation, le total mobile qui est le court terme que le trend est à long terme, l’étude de marché, les questionnaires.

Type d’enquête utilisée :

Entretien :

On a utilisé comme type d’enquête, l’entretien qui est une entrevue entre deux personnes dans laquelle un individu déploie toute une stratégie orale pour extraire d’un individu B l’information qu’il détient.

Questionnaire

Le questionnaire est un entretien standardisé utilisé d’une manière systématique auprès d’une fraction de la population pour déceler, l’analyser et mesurer les attitudes de cette population et remonter jusqu’aux motivations.
C’est par le questionnaire que nous pourrons introduire la quantification dans une étude. Son rôle est donc important. Il faut le préparer soigneusement. Il devra être structuré en fonction des hypothèses de travail et de la population étudiée.
L’enquête que nous avons menée se concentre sur le renforcement de la trésorerie d’une IMF par les moyens internes et la maitrise de l’équilibre financier et c’est la raison pour laquelle nous avons choisi l’établissement d’un questionnaire.
Question fermée
Nous avons besoin d’un questionnaire pour éclaircir notre recherche sur le renforcement de la trésorerie d’une IMF. Alors nous avons posé des questions fermées qui permettent au sujet de répondre par oui ou non ou d’indiquer qu’il est sans opinion. Elle donne de la rapidité, de la facilité du sujet et de l’enquêteur.
Les matériels utilisés durant l’élaboration de ce mémoire ont été présentés dans cette section. La présentation générale de l’entreprise SIPEM nous a éclairés sur ses objectifs, ses activités et son statut juridique ainsi que sa taille qui nous a conduits à découvrir les moyens de renforcer la trésorerie de la société.
Après avoir terminé cette première section, entrons dans la deuxième section qui est la méthode de collecte d’informations.

Les Méthodes de collectes de données :

Pour la réalisation de ce mémoire nous avons employé 4 méthodes principales que nous allons exposer tout au long de cette section pour obtenir des informations pertinentes qui vont nous conduire à la réponse de notre problématique. Ces procédés sont : la recherche documentaire dans une large mesure, le mode d’échantillonnage, la limite d’étude et le chronogramme des activités menées.
Mais nous avons aussi consulté certains ouvrages, des rapports de recherche, des sites internet et des articles, pour nous éclairer un peu plus sur notre recherche. Entrons maintenant dans le vif du sujet.

Recherche documentaire :

La recherche documentaire est la source d’information à partir de document tel que les livres d’étude, les articles. Elle fournit plusieurs renseignements utiles pour élargir la connaissance ou répondre à certains problèmes posés.

Mode d’échantillonnage :

Les méthodes empiriques de désignation d’un échantillon font appel au « choix raisonné » : l’échantillon est sélectionné de façon à constituer une image, aussi fidèle que possible, de la population. La technique la plus couramment utilisée est la méthode des quotas.
La méthode des quotas, très fréquemment employée dans les enquêtes socio-économiques (enquête d’opinion, études de marché,…) repose sur l’hypothèse de la corrélation des différents caractères d’une population. Si cette hypothèse est justifiée, un échantillon choisi de façon à présenter une distribution statistique de certains caractères, sélectionnés à dessein, identique à celle de la population dans laquelle il est prélevé, aura aussi de grandes chances d’être très proche de cette population en ce qui concerne la distribution des autres caractères.
Les caractères retenus pour assurer la conformité de l’échantillon à l’ensemble de la population sont appelés variables explicatives. Pour être en mesure d’appliquer la méthode des quotas, il faut connaître la distribution de la population suivant les variables explicatives. On obtient les quotas, qui devront être respectés par les enquêteurs, en multipliant par le taux de sondage les effectifs correspondant aux diverses modalités des variables explicatives. On s’assure ainsi que l’échantillon aura bien, par rapport aux variables de contrôle, la même structure que la population. Dans les limites des quotas, les choix des individus-échantillon est laissé à la discrétion de l’enquêteur. Mais la méthode des quotas présentent des inconvénients qu’il faut connaître.
Cette méthode n’a pas de fondements théoriques suffisants. Elle repose sur la pétition de principe suivante : une distribution correcte des caractères explicatifs assure la représentativité de la distribution des caractères étudiés. Cette proposition peut toujours être mise en défaut.
Il sera prudent de vérifier à postériori la distribution d’une ou plusieurs variables non explicatives dont la répartition dans la population de référence est connue par ailleurs. On aura une présomption, mais non une preuve, du caractère représentatif de l’échantillon. La méthode des quotas ne permet pas de calculer la précision des estimations obtenues à partir de l’échantillon.
Les personnes interrogées étant « choisies » par les enquêteurs, il est impossible de savoir quelle probabilité avait a priori chaque individu de la population d’appartenir à l’échantillon. On ne peut donc pas appliquer le calcul des probabilités qui, dans le cas d’un sondage aléatoire, permet d’associer à chaque estimation une mesure de l’erreur qui risque d’avoir été commise.
Nous nous prêtons à l’observation sur le terrain par les enquêteurs qui vont collecter les informations auprès des entreprises choisies comme population à enquêter et dont on va tirer un échantillon représentatif car on ne peut pas tous les questionner, cela nécessitera beaucoup de temps et engendrera beaucoup de dépense hors nous n’avons pas assez de budget pour cela et ensuite notre temps est aussi très limité dans l’accomplissement de notre travail.

Traitement des données et leur exploitation

Une fois les informations obtenues, il faut les traiter pour en tirer des résultats fiables et du même coup de nouvelle connaissance sur le problème que nous avons décidé de résoudre. Pour cela il faut respecter certains principes et ceci étant le cycle de la recherche qui se fait comme suit certain procédure.
Le dépouillement et le codage : dès que les informations sont collectées en totalité, elles feront l’objet d’un codage, puis d’une étude par laquelle on peut transcrire les résultats sur des fiches de façon à ce qu’on peut totaliser rapidement les réponses.
L’analyse de contenu : c’est une technique qui accroît le degré de fidélité et qui répond aux critères de toute analyse objective, critère de précision, critère de fidélité, critère de validité et il est ainsi nécessaire de passer du plan qualitatif au plan quantitatif et du plan subjectif au plan objectif.
La conclusion c’est la position que le chercheur prend et ces opinions personnelles.

La limite de l’étude :

Les questionnaires limitent le travail du chercheur, alors il doit faire très attention lors de leurs élaboration au risque d’obtenir des informations insatisfaisantes, c’est grâce à ces questionnaires qu’on pourra vérifier si les hypothèses avancées sont vraies ou fausses par le traitement des renseignements obtenus ainsi que le calcul des coefficients de corrélation. On ne pourra pas aller au-delà de ces questionnaires. En plus de cela sur le terrain les enquêtés sont nombreux et ils n’ont pas beaucoup de temps disponible pour répondre aux questionnaires et en conséquence, il y a beaucoup de temps perdu et de va et vient engendrant par la suite un coût de transport élevé pour l’enquêteur. Maisaussi, notre thème porte sur le renforcement de la trésorerie cas d’une IMF nous n’avons pas pu obtenir certaines données venant des responsables pour cause de confidentialité.
On peut aussi ajouter que le délai de l’élaboration de ce mémoire est limité et consacre beaucoup de temps pour assurer sa qualité. La collecte des données nécessite beaucoup de temps ainsi que son traitement mais la durée qui nous a été accordé est restreinte, donc le facteur temps est l’une des contraintes que nous avons dues surmonter dans l’élaboration de ce mémoire.
Nous avons vu dans la limite de l’étude que le temps donné pour l’élaboration du mémoire est restreint c’est pourquoi il est important de ce justifier à l’aide d’un chronogramme. Ce chronogramme montre la durée nécessaire à chaque étape pour l’élaboration de ce mémoire. Il permet de dire si on a fait le travail à la hâte ou on a pris le temps nécessaire pour assurer la qualité de ce mémoire. Dans ce chronogramme il y a la répartition des étapes à suivre qui sont : la recherche documentaire, le protocole de recherche, l’élaboration des questionnaires, enquête sur le terrain, traitement des informations, interprétation des informations, rédactions et correction. Présentons alors le chronogramme des activités.

Modélisation théorique

détermination des variables expliquées et variables explicatives

De la problématique découle l’objectif global qui est le renforcement de la trésorerie cas d’un établissement financier et comme hypothèses le renforcement de la trésorerie par les moyens internes de l’entreprise d’une part et le renforcement de la trésorerie par la maitrise de l’équilibre financier d’autre part. Nous pouvons alors prendre comme variable expliquée Y lerenforcement de la trésorerie et comme les deux variables explicatives X1 et X2 respectivement les moyens internesà l’entreprise et la maitrise de l’équilibre financier pour le calcul de la corrélation « r ».
Avec a et b les sous variables explicatives, et qu’on va voir leur corrélation avec les variables explicatives et les variables expliquées.
Pour la variable explicative X1 : « les moyens internes à l’entreprise » qui sont les différentes mesures propres dont dispose une société pour renforcer sa trésorerie et sans intervention de l’extérieur et qu’elle peut contrôler, il s’agit :les moyens internes à la société pour renforcer la trésorerie, le renforcement de la capacité des ressources humaines, le contrôle de l’utilisation ou non des immobilisations, la recherche des emprunts moins onéreux, le volume de trésorerie, le suivi permanent des disponibilités, la compétence du personnel chargé de la clientèle, la durée de crédit, les renseignements collectés auprès des clients, les garanties pour les crédits accordés, le suivi des débiteurs divers, la demande de remboursement des crédits de TVA, les mesures prises pour diminuer les différents recours à la caisse ou à la banque.
Pour la variable explicative X2 « la maitrise de l’équilibre financier » consiste à ce que les ressources de l’entreprise soient égales à ses emplois pour éviter un problème de trésorerie ou le sous-emploi de ces ressources. Dans le cas où cetteéquilibre n’est pas respecter il faut prendre des mesures externes qui sont :l’importance de l’équilibre financier, les financements, les placements.
Maintenant il faut le représenter sous forme de schéma pour faciliter sa compréhension.

Schématisation de la modélisation théorique

Voici la schématisation de la modélisation théorique pour voir une vue d’ensemble et dessine les relations qui existent entre les variables expliquées, les variables explicatives et les sous variables explicatives.
D’après cette section nous avons pu voir les variables nécessaires à la détermination des coefficients de corrélation « r » et par la suite clore le chapitre 1 nous pouvons maintenant commencer le chapitre suivant qui concerne les résultats obtenus des enquêtes effectuées auprès de la société SIPEM.
Dans le premier chapitre nous avons défini tous les matériels et les méthodes appliqués pour la réalisation de ce mémoire.
Et dans la première section nous avons pu voir la présentation de la sociétéSIPEM pour pouvoir justifier le choix de notre zone d’étude et ainsi que les différentes théories que nous avons besoins.
Ensuite, dans la deuxième section nous avons vu la définition des méthodes de recherche telle que la recherche documentaire, le mode d’échantillonnage, les limites de notre recherche par exemple les questionnaires, la disponibilité des enquêtés qui engendre des coûts de transport très élevé. Nous avons vu aussi le chronogramme de notre travail.
Et dans la dernière section de ce chapitre nous avons pu définir les différents variables : la variable expliquée qui est le renforcement de la trésorerie et comme variables explicatives les moyens internes à l’entreprise et la maitrise de l’équilibre financier. Parlons maintenant du deuxième chapitre qui est le résultat.

Les résultats des enquêtes sur le renforcement de la trésorerie par les moyens internes à l’entreprise et la maitrise de l’équilibre financier pour le calcul des coefficients de corrélation linéaire « r » :

Résultats sur les moyens internes que la société dispose pour renforcer latrésorerie

Les moyens internes que la société devrait appliqués concernentsurtout ses actifs car d’après le PCEC ce sont des ressources contrôlées par l’entité du fait d’évènement passé et dont elle attend des avantages économiques futurs et cela par la gestion de ces actifs.
Maisla société peut aussi inclure les actions sur ses passifs qui sont des obligations actuelles dont l’extinction se fait par la sortie des ressources de l’entité dans ces moyens internes à l’aide de la gestion des passifs.
Pour mieux comprendre ce travail nous allons traiter ce sujet en deux parties, dans la première partie les résultats obtenus sur l’enquête de l’utilisation optimale des immobilisations et dans la deuxième partie les résultats sur la diminution des besoins en fonds de roulement qui sont :

Existence de moyens internes à la société pour renforcer sa trésorerie

Les moyens internes sont les mesures propres à l’entreprise dont elle a le contrôle telles que la gestion des actifs et la gestion des passifspour assurer sa rentabilité et son expansion dans les meilleures conditions possibles mais surtout pour renforcer sa trésorerie. Ces mesures sont surtout concentrer autour de la trésorerie, du FR et du BFR ; concernant l’amélioration de la trésorerie tel que l’immobilisation, les clients, les emprunts, les capitaux propre, les impôts, les charges du personnel.
Pour la société SIPEM le plus important de ces moyens est la maitrise des coûts c’est-à-dire minimiser les coûts tout en réalisant le maximum de profit.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
Section 1 : Les Matériels utilisés
1.1. La justification du choix de la zone d’étude
1.2. Types de documentation :
1.3. Les matériels théoriques :
1.4. Type d’enquête utilisée :
Section 2 : Les Méthodes de collectes de données :
2.1. Recherche documentaire :
2.2. Mode d’échantillonnage :
2.3. Traitement des données et leur exploitation
2.4. La limite de l’étude :
2.5. Chronogramme des activités menées :
Section 3 : Modélisation théorique
3.1. détermination des variables expliquées et variables explicatives
3.2. Schématisation de la modélisation théorique
CHAPITRE II : RESULTATS OBTENUS :
Section 1 : Les résultats des enquêtes sur le renforcement de la trésorerie par les moyens internes à l’entreprise et la maitrise de l’équilibre financier pour le calcul des coefficients de corrélation linéaire « r » :23
1.1. Résultats sur les moyens internes que la société dispose pour renforcer la trésorerie.
1.2. Résultats de l’enquête sur la maitrise l’équilibre financier :
Section 2 : calcul du coefficient de corrélation :
2.1. Les résultats sur les deux variables
2.2. Formule sur la corrélation entre les variables explicatives et les variables expliquées
Section 3 : Résultat sur la corrélation des variables explicatives et les variables expliquées :
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : discussion
1.1. Discussions relative à la première hypothèse (moyens internes dont l’entreprise dispose pour renforcer sa trésorerie)
1.2. Discussion à propos de la deuxième hypothèse (la maitrise de l’équilibre financier)
1.3. Les discussions relatives sur la corrélation
Section 2 : Analyse FFOM en général
2.1. Forces
2.2. Faiblesses
2.3. Opportunités
2.4. Menace
Section 3 : Recommandations :
3.1. Recommandations sur les moyens internes de l’entreprise
3.2. Recommandation sur le règlage de l’équilibre financier de l’entreprise
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *