La gynécologie ET la pédiatrie

La gynécologie ET la pédiatrie

MATERIEL ET METHODE 

L’étude se déroule auprès des internes et des M.S.U. concernés par le stage sur le semestre de novembre 2011 à mai 2012.Les internes ont choisi ce stage selon les procédures requises : choix par ordre de classement dans les promotions et conditions remplies pour prétendre au S.A.S.P.A.S. Ils devaient donc avoir fait le stage de premier niveau chez le praticien (stage M.G. niveau1) et être en 3ème année de D.E.S. La condition initiale de ne pas avoir effectué le stage de gynécologie-pédiatrie, a été suspendue car les internes « éligibles » avaient déjà organisé leur maquette sans y intégrer ce nouveau stage. Cela a permis d’occuper les 6 postes créés pour l’expérimentation.

Les M.S.U. ont été recrutés parmi des maîtres de stage de 2ème et de 3ème cycle en 1er (stage MG niveau 1) ou 2ème niveau (S.A.S.P.A.S.) de la faculté d’Angers. Ils ont été sélectionnés selon des critères d’agrément (Annexe 4) confirmant leur activité gynécologique et pédiatrique. Ces critères intégraient leurs pourcentages de consultations de patients de moins de 16 ans, issus de leurs T.S.A.P. 2010 (Annexe 5) et une estimation de leur capacité à être formateur en termes de gestes techniques, de réponses aux situations rencontrées et de suivi de la femme et de l’enfant. Ils ont ensuite été regroupés en trinômes, avec la désignation d’un référent responsable de la formation gynécologique et pédiatrique.Il s’agit d’une étude qualitative, suivant le déroulement du stage.Trois focus groups successifs auprès des internes, étaient animés par la responsable du stage, suivant un guide d’entretien qui explorait les différentes composantes du dispositif pédagogique (Annexes 6 à 8). En début de stage, le premier focus group, s’intéressait aux raisons de leur choix, à leurs attentes et à leurs premières impressions sur l’organisation, l’enseignement intégré et les critères de validation. Le deuxième, permettait de faire un bilan à mi-parcours et d’identifier les moyens mis en oeuvre pour la réalisation des critères de validation. Le dernier, en fin de stage, faisait le bilan global de ce nouveau cadre pédagogique. Ils ont été enregistrés en audio. L’analyse des données retranscrites s’est faite après chaque entretien par codage manuel de deux lecteurs puis a été validée par les internes participants.

Deux enquêtes d’opinion auprès des M.S.U. ont été réalisées. Un questionnaire a été distribué en début de stage et récupéré par les internes. Un envoi par courriel a parfois été nécessaire pour une relance. Il interrogeait sous forme de questions ouvertes, leurs points de vue sur la mise en place et l’organisation du stage (Annexe 12). La seconde enquête, en fin de stage, menée par le thésard, au cours d’entretiens téléphoniques, explorait l’impact des critères de validation dans l’organisation pédagogique (Annexe 13). Les réponses ont été retranscrites à partir de notes manuscrites puis traitées par analyse thématique. Un M.S.U. a été exclu de l’étude, étant co-concepteur du stage et animateur des entretiens de groupes des internes.

Le corpus des entretiens et questionnaires est inclus en annexe (Annexes 9 à 11 ; 14 et 15), la légende des références des verbatims y est précisée.

Un S.A.S.P.A.S. avant tout 

Pour les internes, la particularité d’un stage ambulatoire et en autonomie a eu un impact important : Ils ont choisi en priorité un S.A.S.P.A.S., avant de s’intéresser à la valence Gynécologie – Pédiatrie. Ils la voyaient comme une opportunité supplémentaire : « Donc ça permet de faire un S.A.S.P.A.S. et d’approfondir le côté gynéco pédiatrie. » 2-6.Comme pour d’autres stages, la proximité géographique avec le lieu de résidence était choisie avant la valence Gynécologie – Pédiatrie.

Les internes recherchaient une formation pratique, au plus proche de leur exercice futur de médecin généraliste et un stage supplémentaire en dehors de l’hôpital.Ils voulaient rencontrer une diversité dans les consultations, pour compléter leur expérience, « (…) je garde une activité de S.A.S.P.A.S., en médecine générale qui est très bien aussi, car il y a quand même beaucoup de choses à apprendre aussi de ce coté là »Ce deuxième stage en médecine générale leur permettait d’apprendre à mieux organiser le suivi des patients et à prendre en charge plus de maladies chroniques que lors du stage M.G. niveau 1.

Il améliorait leur savoir faire et savoir être par les supervisions des M.S.U., « Le grand intérêt : faire gagner des années d’autonomie de pratique à l’interne. » Q2q5M6l leur donnait plus d’assurance lors des consultations, en préparation de leurs futurs remplacements. « On sera toujours seul face aux patients » 3-52 Pour les M.S.U., le stage devait montrer la diversité des consultations de médecine générale, son but n’était pas uniquement de développer le domaine Gynécologie – Pédiatrie. Ils s’accordaient aussi sur les bénéfices d’un second stage non hospitalier. « Vigilance à ne pas être que du côté des connaissances biomédicales, de l’acquisition de la technicité gestuelle et d’en oublier l’écoute du patient dans sa demande de prise en charge » Q1q2bM8ls pensaient que la mise en autonomie permettait à l’interne de mieux cibler ses besoins de formation et favorisait la réalisation de gestes techniques, « C’est parfois difficile de passer la main quand on est avec l’interne. C’est bien qu’il puisse faire seul ».

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INTRODUCTION 
MATERIEL ET METHODE 
RESULTATS 
LA POPULATION  
A) Les internes
B) Les M.S.U
L’ORGANISATION DU STAGE 
A) Particularité du stage : La double valence
B) L’équipe pédagogique
LES CRITERES DE VALIDATION DU STAGE 
A) La réalisation des mises en situation
B) L’enseignement intégré
DISCUSSION 
LA METHODE : forces et limites 
A) Une évaluation sur une courte durée, un petit échantillon très diversifié
B) Deux populations – deux méthodes de recueil
L’ORGANISATION  
A) Les limites liées à la double valence
B) Place de ce stage en troisième année de DES, comme le S.A.S.P.A.S
C) L’opportunité de faire un troisième stage en médecine générale
D) La gynécologie ET la pédiatrie seulement ambulatoire et en médecine générale
E) Quelques améliorations à apporter dans le recrutement des MSU et les équipes constituées
LES CRITERES DE VALIDATION  
A) Les compétences acquises sont nombreuses et transversales si l’interne s’implique
B) La liste des indicateurs et l’écriture des compétences donnent un cadre
C) Quelques items peuvent être modifiés
D) Les gestes, cet objectif primordial est devenu un point fort de la formation
E) L’enseignement intégré, créé spécifiquement, est un atout complémentaire avec un retentissement pratique
CONCLUSION

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