La grammaire textuelle

La grammaire de texte :

   L’enseignement de la grammaire est une partie très essentielle dans l’enseignement/apprentissage du français langue étrangère dans laquelle cette grammaire est analyse dans le cadre de la phrase ,étant donné qu’elle ne suffit pas en vue d’une écriture d’un texte cohérent, c’est pourquoi vers les années 1970 une nouvelle grammaire a été développée par quelque chercheur de la linguistique et du discours tels que Harald Weinriche et olivier Soutet et grâce aux travaux de Denis Slakta et Michel Charolles qu’ont s’intéressés à la grammaire du texte. La recherche du texte s’applique à comprendre comment une suit de phrases peut être perçue par la lecture comme une unité significative. Elle étudie donc autant les processus du lecteur que les indices du texte qui guide le lecteur dans l’interprétation. Cette grammaire apporte des solutions concrètes aux problèmes d’écriture qui se posent aux apprenants,D’ailleurs, si en partant d’une définition du texte comme étant un ensemble de structures cohérent de phrases véhiculant un message et réalisant une intention de communication.il comprend ainsi un but, un sujet, un destinataire c’est-à-dire la personne à qui s’adresse le texte et s’exprime sous la forme d’une suite de phrase compréhensibles qui forment un tout cohére. Selon Michel Charolles, dans son article « grammaire de texte – théorie du discoursNarrativité » y consacre une partie à la pragmatique en l’intitulant « les actes du langage et la pragmatique textuelle » il intégré les actes du langage dans ce qu’il appelait « une structure supérieur de supérieur de communication » se trouvant dans la structure profonde: « […] dans une grammaire textuelle, chaque proposition se voit attribuer des la structure profonde, une proposition supérieure de communication (encore appelée hyper phrase de communication) qui précise :a)les participants à l’acte de communication textuelle émetteur et destinataire du texte, par exemple « Stendhal dit à moi… ») Et propositionnelle, b) les coordonnées spatio-temporelles de l’acte de communication textuelle et prépositionnel ;c) l’acte de langage (Assertion, question, ordre…) que constitue l’acte de communication textuelle et propositionnel. »7 De plus, cette grammaire s’attache à la façon dont les phrases s’unissent donc, la façon dont le texte est composé relève de ce qu’il ‘appelle la « grammaire de texte ». Elle a pour bute de produire la totalité de structures textuelles censées être bien formées, d’une langue donnée c’est dans ce sens que T. Van Dijk8 débouche le projet de la construction d’une grammaire textuelle qui « devra spécifier formellement tous les textes grammaticaux d’une langue avec leur description structurelles » D’un point pédagogique, cette nouvelle grammaire analyse les relations entre les phrases de texte pour approcher d’une étude textuelle qui tente d’approcher de « l’activité langagière dans sa globalité. »Selon laquelle on enseigne le texte dans ses différentes situations qui sera analyser en dépendance du contexte physique de l’énonce (émetteur, récepteur, lieu et moment du l’énonciation.) et sociale (lieu sociale entre émetteur et récepteur, lieu sociale poursuivi par l’énonciation) qui permet une bonne interprétation et compréhension du texte étudie.

La cohérence textuelle :

   La cohérence textuelle est une grande sphère de la grammaire de texte qui étudie les liens entre les phrases du texte sous ce rapport, il s’agit de voir quels procédés permettent de relier, de tisser les phrases entre elles pour que le texte apparaisse comme un tout. A ce propos, le linguiste Harald Weinriche écrit: « …qu’un objet prioritaire de la description linguistique est de saisir la textualités d’un texte, nous entendons par là la cohérence particuliers que fait qu’un texte est un texte ». En effet, la principale condition que doit manifester un texte est celle de cohérence, cette notion qui est au centre de la discussion sur la qualité textuelle, elle correspond à un jugement porté par un récepteur face à la qualité d’un texte écrit. La cohérence est l’une des composantes de la compétence linguistique qui Permet aux apprenants d’écrire ou de produire une suite de phrase pour construire un texte cohérent. Alors, pour M. Charolles : spécialiste en linguistique notamment sur la cohérence textuelle affirment que: « La reconnaissance de ce qui rend un discours cohérent implique non seulement l’interprétation des éventuelles marques de cohésion qu’il comporte mais encore la mise en œuvre d’opération inférentiellement, singulièrement d’inférence discursif, la situation dans laquelle il est communique et la connaissance d’arrières plans des sujets. »10 Si nous situons sur le plan de la linguistique textuelle, l’analyse d’un texte ne consiste pas à déterminer une structure propre au discours, mais plutôt à étudier comment se construit une interprétation cohérente d’un texte, une interprétation des mots et des phrases en usage dans un contexte précis d’utilisation. Elle cherche ainsi à comprendre le processus de représentation. La cohérence textuelle s’établit à partir de l’interprétation du discours écrit .Comme déclare Nicole Delbecque à ce sujet : il est rare qu’un texte contienne l’ensemble des indices permettant l’interprétation. « [… ] Notre représentation du texte comporte […] deux dimension : d’une part, nous essayons de l’interpréter de façon cohérente à partir des éléments qu’elle contient, et d’autre part nous y apportons notre propre mentalisation du monde, Autrement dit, la cohérence n’est pas en premier instance une propriété des expressions linguistique même du texte. Elle procède foncièrement et fondamentalement des liens conceptuelles unissent la différente entité évoqués dans le texte et le ceux que l’on établi entre les différentes évènements rapportes. » En plus, elle s’établit à partir de l’interprétation et la représentation du scripteur sur la société et le monde où ‘il vit.  L’écriture d’un texte comprend un ensemble dés outils et des règles qui permettent d’avoir une unité sémantique et cohérente pour gérer l’ensemble de ces paramètres, le scripteur a recours à des indices de cohésion.
– les substitutions lexicales ou anaphores ;
– les substitutions grammaticales ou cataphorèse ;
– les articulateurs ;
– le champ lexical et le champ sémantique ;
– le choix des temps verbaux.
Cependant, l’analyse de la cohérence textuelle ne se limite pas au texte, mais s’étend à sa représentation, c’est-à-dire à sa façon dont le locuteur ou l’interlocuteur l’interprètent. En ce sens, l’analyse du texte implique nécessairement la pragmatique « […] le texte n’existe pas par lui- même et pour lui-même, il s’insère dans un processus de communication beaucoup plus vaste ou notre bagage culturel, notre connaissance du monde, nos idées et nos sentiments jouent également un rôle prépondérant. […] le passage du texte à la compréhension de la communication se fait sur la base de l’interprétation qui s’établit à partir du fonds culturel, […] et de la position individuelle du locuteur et de l’interlocuteur. » L’utilité du texte est d’apporter un ensemble d’information qui porte sur l’ensemble de ces connaissances antérieures du scripteur, notamment sur sa culture qui rend leur texte très riche.

Le genre du discours :

   De manière générale, on comprend progressivement conscient que le genre est un discours qui favorise une acte de communication, par exemple un genre romanesque est un texte qui comprend plusieurs type, qui évolue selon les époques dans des contextes différentes .ce genre devient un objet d’écriture, plus que des unités de classement qui favorisent l’apprentissage d’une langue. En effet, tout texte étant donnée dans un genre et perçue à travers lui, aussi la langue qui actualisée dans des genres varies, dans lequel se constitue des activités différentes afin d’apprendre à parler dans la vie quotidienne. A ce propos, Jean Paul Bronckart a considère que les genres comme une question discursives : « le texte dans son ensemble en tant qu’unité communicative étroitement l’articulée à une sort d’activité générale et à une modalité concrète d’échange verbale, les formes d’activités et les modalités d’échanges étant extrêmes variable, des texte se distribuent en genres ou en divers formes globales se différenciant selon des critère extrêmes en tant que tel, un genre n’est pas reconnaissable à ses propriétés linguistique( les propriétés d’unromans par exemple, varient considérablement selon leur taux de discours rapportes) mais à sa fonctionnalité praxéologique et socioculturelles, ainsi qu’au type de media qui le supporte. » En revanche, B. Bakhtine, quant à lui, avait opté la notion de discours Il conçoit le genre comme une combinaison de trois composantes : thématique, compositionnel et stylistique » Le genre romanesque peut donc être appréhendé comme un objet linguistique multidimensionnels définis par des différents critères. Ce sont, en effet, des entités à deux faces, l’une sociale et l’autre linguistique ce qui rend leur analyse complexe. On comprit quedans le roman raconte une histoire qui peut être inspiré à partir de son expérience personnelle qui appartient à son environnement sociale mais, à partir d’un ensemble de procède linguistique selon laquelle se manifeste la langue.

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Table des matières

Introduction :
I – Présentation du thème recherche
I-a La justification du choix de sujet et le domaine de la recherche
I-b Les objectifs de la recherche
I-c La méthodologie de la recherche
Partie I : cadre théorique
Chapitre I : La grammaire textuelle
I. La grammaire de texte
II. Les fondements de la grammaire textuelle
II- a Cohérence textuelle
II- b Les règles de la cohérence textuelle
II- c les différents outils contribuant à la cohérence textuelle
II- d La cohésion
II- e La progression thématique
Chapitre II : genre et enseignement du genre littéraire en classe de FLE
I. Les genres textuels
I – a Le genre de discours
I- b L’enseignement de genre en classe de FLE
II. Les genres littéraires
II- a Définition du roman
II- b caractéristique du genre romanesque
III. L’importance de la littérature en classe de FLE
IV. Les compétences visées dans l’enseignement d’un genre littéraire et en particulier le genre romanesque 
IV-1) La compétence communicationnelle
IV-2) La compétence linguistique
IV-3) La compétence culturelle
Partie II: cadre pratique
I- Conception et expérimentation de la séquence didactique
1) Mise en situation
Séance n°1 :l’étude de l’incipit
2) La production initiale
Séance n°2 : production initiale
3) Les modules ou ateliers
Séance n°3 :l’énonciation
Séance n°4 : les étapes du texte narratif
Séance n°5 : les valeurs de l’imparfait
Séance n°6 : le portrait
Séance n°07 : les étapes de résumer
4) La production finale
Séance°08 : production finale, le résumer
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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