La gouvernance des biens communs d’Elinor Ostrom

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ETAT DE CONNAISSANCE

Avant de mener toute sorte d’enquête, il est indispensable d’évoquer les différentes théories touchant notre domaine d’analyse, qui est l’agriculture. Ses économistes ou plus particulièrement leurs théories vont nous servir de repères afin que nous puissions mettre en œuvre une profonde réflexion tout au long de la recherche.

théories économiques

Théories physiocrates

Produits net

Généralement, le terme de produit net a pour définition le bénéfice d’une vente après avoir retranché les frais et les charges liés à la fabrication et la commercialisation d’un produit. François Quesnay3, qui est considéré comme le principal père de la physiocratie a instauré une définition plus stricte du produit net. C’est le moyen permettant à la classe propriétaire (souverain, possesseurs des terres, décimateurs) de subsister. Il est payé annuellement par la classe productive après que celle-ci, sur la production qu’elle fait renaitre annuellement, les richesses nécessaires pour se rembourser de ses avances annuelles et pour entretenir ses richesses d’exploitation.

Théorie de Malthus sur la population

Théoricien de la démographie le plus célèbre et le plus influent de tous les temps, Thomas R. Malthus5, dont la vision pessimiste sur les principes qui fondent la reproduction humaine et les perspectives du développement économique est bien connue, tant que la production alimentaire le permettrait. Les êtres humains ne limiteraient pas leur procréation au-dessous du maximum biologique. Si leurs salaires venaient à dépasser le niveau de subsistance, les travailleurs se marieraient plus jeunes et auraient davantage d’enfants. Toutefois, cette situation pourrait n’avoir qu’un caractère temporaire. Peu à peu, l’essor démographique provoquerait une hausse de la population active, qui exercerait une pression sur le capital foncier, inextensible et finirait par causer, du fait de la diminution des rendements, une régression des salaires eu niveau de subsistance. Poussé trop loin, ce processus déboucherait sur des famines et une augmentation des décès. Malthus ne pensait pas que l’essor de la production alimentaire pourrait, à long terme, rester supérieur à celui de la population

La rente de David Ricardo

La thèse de David Ricardo6 s’appuie avec la thèse de Malthus, il craint particulièrement à la surpopulation car l’avènement de celle-ci réduit le rendement. En d’autres termes, aussi longtemps que le sol le plus fertile est disponible en quantité illimité, il n’existera pas encore de rente selon Ricardo7. Par ailleurs, la rente est un système qui résulte de l’improductivité toujours croissante du sol car plus le sol est exploité dans le temps, plus il devient stérile. Ce sont donc les propriétaires qui sont les bénéficiaires car sous l’accroissement démographique, on met en vente des terres de moins en moins fertiles nécessitant de plus en plus d’heures pour leur exploitation. C’est la loi du « rendement décroissant ». On assiste alors à une hausse du prix des terres sur le marché foncier, ainsi, les propriétaires ne cesseront de s’enrichir au détriment des consommateurs qui paient de plus en plus cher. Ces propriétaires bénéficient alors d’une plus-value sans avoir rien eu à faire. D’où, on constate une lutte entre les bourgeois et les propriétaires. De plus, le prix des céréales doivent être déduits des profits des bourgeois.

Théorie du capital de Karl Marx

Le Capital est considéré comme l’ouvrage économique fondamental de Karl Marx8. Il occupe une place très spécifique dans l’histoire de la pensée économique. L’objectif de Marx ne fut pas de construire une nouvelle économie politique, mais une « critique de l’économie politique ». Tout en reconnaissant l’importance de l’héritage théorique légué par Smith et surtout par Ricardo. Dans cette démarche, Marx combine théorie et histoire et reconstruit les catégories économiques des classiques en se proposant de distinguer clairement le contenu de la forme, l’essence de l’apparence. Ce qui lui permet, par exemple, de démontrer que le capital n’est pas une « chose » mais un rapport social de production issu de la séparation des travailleurs de leurs moyens de production et de subsistance. De plus, Marx opère une autre rupture fondamentale par rapport à l’approche des classiques (et puis des néo-classiques) selon lesquels on peut raisonner sur une société marchande et capitaliste en faisant abstraction de la monnaie. Pour Marx la monnaie est l’essence même du capitalisme. Loin d’être un simple intermédiaire des échanges, elle représente la forme de la richesse par excellence recherchée par le capitaliste. Ce concept est exprimé par la formule générale A-M-A’ (argent – marchandise- argent). Ici, l’argent est à la fois le point de départ et le but de la circulation. La marchandise n’est qu’un intermédiaire dans le processus de valorisation du capital : la différence A’-A est la plus-value9 que s’approprie le capitaliste qui a lancé l’argent dans la circulation. La formule générale du capital contient pourtant une contradiction apparente : en effet, dans la circulation A-M-A’, une masse d’argent injectée dans la circulation en ressort augmentée, ce qui semble contredire la loi de l’échange des équivalents. Marx se penche alors sur cette contradiction pour comprendre l’origine de la plus-value et donc du profit. Son propos est de montrer que la plus-value ne naît pas dans la sphère de la circulation mais dans la sphère de la production. Pour résoudre cette énigme, il faut que le capitaliste trouve dans la sphère de la circulation une marchandise qu’il paye à sa valeur, mais dont la valeur d’usage possède cette particularité d’être source de valeur : cette marchandise bien particulière est la force de travail définie comme l’ensemble des facultés physiques et intellectuelles des hommes, qui, lorsqu’elles sont mises en action, permettent de créer de la richesse.

Théorème d’impossibilité d’Arrow

Kenneth Arrow10, tenta de proposer une méthode d’agrégation des préférences des votants démocratiquement acceptable, pour finalement aboutir à son théorème d’impossibilité. Etant donné sa démonstration, Arrow constate qu’il n’existe aucune fonction démocratiquement acceptable. Le seul issu de son calcul est donc la dictature. La relation entre gouvernant et gouverné est donc établi à travers la présence d’un dictateur qui va dicter sa propre loi, au détriment des choix des autres. La notion de démocratie est alors complètement inexistante selon Arrow.

la Théorie du passager clandestin de N. Gregory Mankiw

D’après l’exemple de Mankiw11, les habitants de Smalltown adorent assister au feu d’artifice du 04 Juillet. Chacun des habitants estime à 10 dollars d’assister à cette manifestation. Le cout de l’opération pour la municipalité est de 1000 dollars. Dans la mesure où ce cout est inférieur aux 5000 dollars de plaisir retiré par les habitants de la ville, il est efficient pour ceux-ci d’organiser un tel feu d’artifice le 04 Juillet. Un marché privé parviendrait-il au même résultat ? Probablement pas. Imaginons qu’Ellen, un entrepreneur privé de Smalltown, décide d’organiser un feu d’artifice. Elle aura certainement du mal à vendre ses tickets, car tous ses clients potentiels auront vite fait de comprendre qu’ils pourront voir le feu d’artifice même sans acheter le moindre billet. Le feu d’artifice n’étant pas un bien confiscable, les gens ont intérêt à être des passagers clandestins12. Un passager clandestin est quelqu’un qui profite d’un bien sans payer pour ce bien. Si Ellen organise son feu d’artifice, elle générera une externalité positive pour ceux qui en profiteront sans avoir acheté de billets. Même si le feu d’artifice est socialement désiré, il n’est pas rentable du point de vu privé. Donc, Ellen prendra la décision de ne pas organiser de feu d’artifice. Comme l’initiative privée ne peut pas satisfaire la demande de feu d’artifice des habitants de Smalltown, la solution est évidente: La municipalité va sponsoriser la manifestation. Le conseiller municipal peut décider d’imposer une taxe de 02 dollars à tous les résidents et de consacrer cette recette à louer les services d’Ellen. Les citoyens s’en trouvent avantagés de 08 dollars : Les 10 dollars de valeurs accordée au feu d’artifice moins les 02 dollars de taxe locale. En tant qu’employée municipale, Ellen a permis à Smalltown d’atteindre un résultat efficace, alors qu’elle n’aurait pas réussi en tant qu’entrepreneur privé

Approche par les capabilités d’Amartya Sen

Amartya Sen13est un économiste et philosophe indien ayant obtenu le prix Nobel de l’économie en 1998. IL est connu comme initiateur de l’approche par les capabilités. Ce dernier a pour objet l’évaluation du bienêtre d’un agent à partir de ses fonctionnements réalisés ou accomplis mais aussi en prenant en compte ses opportunités réelles, c’est-à-dire tous les vecteurs de fonctionnements qu’il a la possibilité de mettre en œuvre et qui constituent son espace de capabilités. En d’autres termes, il faut non seulement prendre en compte ce que possèdent l’individu, mais aussi leur capacité, leur liberté à utiliser leurs biens pour choisir leur propre mode de vie. Les concepts fondamentaux de cette théorie sont alors ceux de « mode de fonctionnement » et « capabilités ».Les premiers sont ce qu’un individu peut réaliser étant donné les biens qu’il possède, alors que les secondes sont les différentes combinaisons possibles des premiers, pour un individu. Les notions de capabilité et de mode de fonctionnement sont donc très proches mais distinctes. Sen voulait surtout contrarier la théorie d’Arrow qui affirme qu’il n’existe aucune fonction démocratique possible et que c’est la dictature qui est la seule issue quand on vit en groupe. Pourtant, d’après Sen, la capabilité est un moyen efficace afin de vaincre l’individualisme ainsi que la dictature. Si bien qu’on ne peut pas faire régner donc la démocratie sans passer par la capabilité.

La gouvernance des biens communs d’Elinor Ostrom

Ayant obtenu le prix Nobel de l’économie en 2009, Elinor Ostrom14 prône que l’efficacité des activités économiques nécessitant l’utilisation des ressources communes résulte de la bonne gouvernance de ces ressources communes. Mais tout d’abord, le sens du mot « ressources communes » semble être inhérente par rapport à la théorie d’Elinor Ostrom15, qui, lui-même, avait défini cette notion comme « un système de ressource suffisamment important pour qu’il soit couteux (mais pas impossible) d’exclure ses bénéficiaires liés à son utilisation ». On peut alors qualifier le système de ressource comme des stocks, c’est le cas des prairies de pâturage, les lacs ainsi que les canaux d’irrigation, il est à noter que ce dernier est l’un des charniers principales de l’agriculture notamment la riziculture. D’où, la ressource commune qu’on parle ici pourrait donc être utilisé par de multiples individus ou entreprises. Le processus de retrait d’un ou de plusieurs unités de ressource à travers un système de ressource afin de l’allouer ailleurs s’appelle « appropriation ». Cette dernière est considérée comme des flux, d’ailleurs, c’est ce qui le différencie du système de ressources. Quand il existe plusieurs appropriateurs qui utilisent une même ressource commune comme source d’activité économique, chacun de ces individus sont obligés de prendre en considération le choix des autres afin qu’il puisse déduire ses propres décision, on constate alors qu’il n’existe aucune coopération entre les agents économique vu qu’ils veulent chacun agir de manière opportuniste.

En outre, Elinor Ostrom affirme que les bénéfices que les appropriateurs arrivent à se procurer à travers une ressource commune quand ils fonctionnent de manière indépendante sont remarquablement inférieurs aux bénéfices obtenus s’ils se sont organisés dans leurs prises de décision. En l’absence de coopération entre ces agents, on pourrait même assister à la destruction de la ressource commune elle-même. L’objectif de l’auteur ici est donc de chercher la manière dont un groupe d’appropriateurs peut s’organiser entre eux afin que chaque agents obtienne leur propre bénéfices permanents sans détériorer celui des autres, sans oublier que chacun de ces appropriateurs est sous contrainte d’agir ou de fonctionner de manière opportuniste c’est-à-

REVUE DE LITTERATURE

Ce présent chapitre va nous permettre de regarder les différentes recherches que nos ainés ont mises en œuvre ainsi que les résultats qu’ils ont obtenus. Cela nous permettra de déterminer en quoi notre étude apportera t- elle de nouveau par rapport à ce que nos ainés ont déjà constaté et en quoi notre thématique a-t-elle de spéciale compte tenu des plusieurs études similaires auparavant.

Mémoires similaires

En 2006, Beteny Donatien Todisoa17 a fait son mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme de maitrise. Son thème s’intitule « La recherche agricole et développement de la filière riz. Le cas du CENDRADERU-DR Fianarantsoa » La question préoccupant l’impétrant durant ses recherches est « en quelle mesure la filière riz peut-elle contribuer au développement de l’agriculture? D’où, il faudrait effectuer une monétarisation de l’économie paysanne c’est-à-dire améliorer le système de crédit agricole. De plus, la meilleure solution pour promouvoir l’agriculture est l’intervention de l’Etat pour subventionner directement les paysans afin que ces derniers puissent accroitre leur productivité

En 2009, Razafimanantsoa Rijaharilala18 a soutenu son mémoire en vue de l’obtention du diplôme d’études supérieures spécialisées. Son thème s’intitule « Analyse de l’échec et de la diffusion du système de riziculture intensive à Madagascar ». Pour mieux cerner ce sujet, il a posé comme problème : « pourquoi une adoption si faible du SRI à Madagascar ? ». L’échec de l’instauration de la riziculture intensive à Madagascar est alors due au problème de capital humain, aux aléas naturels notamment l’ensablement des rizières, l’insécurité foncière, et enfin le manque d’infrastructures constitue aussi un barrage à la mise en œuvre de la riziculture intensive
En 2010, Ramahandrinirina Vololonandrianina Tatamo Tatiana19 a réalisé son mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme de maitrise, dont le thème est « L’agriculture Malagasy : Un potentiel en difficulté ». La problématique face à ce thème était : « Comment mettre l’agriculture aux services du développement économique ? ». Les éléments que l’impétrant a trouvés comme facteurs empêchant la croissance de l’agriculture à Madagascar sont : insuffisance de capital financière (faiblesse du pouvoir d’achat, difficulté d’accès au micro financement), insécurité en milieu rural, faiblesse du rendement agricole (exploitations de petite taille, pratiques agricoles dépassées), déficience des infrastructures d’irrigation

En 2012, Ravelohasinarivo Alain Philibert20 a mené une étude sur l’amélioration du rendement agricole de la région Alaotra Mangoro afin d’obtenir le diplôme de maitrise. Il a trouvé comme problématique : Pourquoi l’insuffisance alimentaire reste encore criante dans quelques zones ? Cet enquêteur constate alors que les difficultés rencontrés face à l’amélioration des rendements rizicoles de la région se concentre aux problèmes environnementaux comme la déforestation, les exploitations forestières, les feux de brousse ou encore le « tavy ». Mis à part ces problèmes environnementaux, l’insuffisance alimentaire de la zone pourrait être aussi due à l’avènement des effets naturels. C’est le cas du changement climatique notamment la sècheresse, l’inondation.
En 2013, Norombolamiadanirina Aina Safidy21 a fait son mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme de maitrise, son thème s’intitule « Le secteur agricole dans le processus de développement de Madagascar » L’étudiant a trouvé comme problématique : « pourquoi ne pas en faire notre principal métier et valoriser ainsi le secteur agricole dans le processus de développement de Madagascar ? » La pauvreté rurale ou encore le manque de revenus était considérée comme facteur majeur empêchant la population rurale à mettre de l’importance à l’agriculture. En d’autre terme, les ruraux sont contraints de problèmes financiers si bien qu’ils ne puissent pas promouvoir l’agriculture. De plus, le problème institutionnel persiste au niveau de la société étant donné l’insuffisance du nombre d’organisations paysannes.
En 2014, Herinomenisoa Mena Rolland Jean José22 a mené une étude concernant « L’agriculture en panne dans le Tiers monde : Cas de la région Alaotra » pour obtenir le diplôme de maitrise. Il est à savoir que la question que l’impétrant veut résoudre tout au long de son analyse est : « Dans quelle mesure un pays à vocation agricole et qui est caractérisé par la prédominance de la filière rizicole ne parvient-il pas à satisfaire la demande locale ? ». En cherchant des réponses à cette question, l’étudiant était censé à trouver d’abord les problèmes majeurs de la filière rizicole de la région qu’il étudiait. Et il a trouvé comme réponse la faiblesse de la productivité agricole, l’insuffisance de capital humain, l’absence de la sécurité foncière, le changement climatique, l’inadaptation de l’infrastructure, et enfin la faiblesse des institutions.

En 2014 Andriamandroso Haingotiana23 a mené une enquête sur l’exploitation agricole au service du développement pour l’obtention du diplôme de maitrise. Elle s’est focalisée particulièrement sur le cas de Madagascar. L’impétrant a constaté comme problème principale : « comment et dans quelle mesure l’agriculture constitue-t-elle un mateur du développement ? » Le résultat à cette question s’affirme dans plusieurs aspects notamment sur l’adhérence de la qualité de la politique nationale pour le développement rural par rapport aux besoins de la population. Le développement s’assure aussi à travers l’amélioration de la productivité ainsi que la sécurité alimentaire. On doit hausser aussi le niveau de l’éducation et sans oublier les compétences du capital humain. Et enfin, les infrastructures méritent des réhabilitations ainsi que des nouvelles constructions afin que celle-ci puisse contribuer au développement.
En2014, Hajamalala Nirinasoa Aimée24 a fait son mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme de maitrise. Le thème était : « Stratégies pour la croissance économique du monde rural : Agriculture familiale à Madagascar ». La problématique était « Comment faire pour que le secteur primaire améliore sa contribution à l’enrichissement rurale et à la réduction de la pauvreté ? ». Afin de d’améliorer le secteur primaire, il faut alors il faut résoudre alors certaines problèmes majeurs comme la faiblesse de la productivité agricole dans le pays (utilisation de pratiques agricoles dépassée, faible utilisation de crédit pour la production, faiblesse du capital humain, absence des sécurités foncières), la sous performance du marché agricole, et enfin la faiblesse des institutions, des politiques et de la mauvaise gouvernance.
En 2015, Arinomenjanahary Manjato Fenosoa25 a fait son mémoire en vue d’obtenir le diplôme Master I. Le principal thème était : « L’agriculture comme étant un facteur primordial pour le développer le monde rural ». La question qui englobe le problème fondamental de sa recherche était : « L’agriculture n’est-elle pas un meilleur moyen permettant de développer le monde rural ? L’impétrant e fini par déduire que l’agriculture tient une place important dans le développement rural de Madagascar du fait qu’elle constitue une force mobilisatrice sur l’emploi et qu’elle peut être un moteur majeur de croissance et de réduction de la pauvreté. Mais il en reste tout de même que le gouvernement doit relancer rapidement l’agriculture car celle-ci reste l’instrument privilégié pour augmenter le revenu des ménages.

En 2016, Andriandriniaina Zoelisoa Saholy26a fait une recherche sur « L’agriculture moteur du développement rural » en vue d’obtenir le diplôme de maitrise. Elle se concentrait plutôt sur le cas du fokontany Soaniadanana Ankazobe, région Analamanga. Sa principale question à résoudre était : « Est ce qu’il y a des liens entre l’agriculture et le développement rural ? ». L’étudiant avait mis 3 hypothèses provisoires comme réponses provisoires telles que : l’insuffisance du terrain à cultiver freine le développement rural, la modernisation de l’agriculture améliore la productivité et la situation financière des paysans, et enfin la pratique de l’agriculture favorise l’évolution de la société rurale. Mais le résultat final de la recherche a permis de constater que c’est la pratique ainsi que la modernisation de l’agriculture qui le permet d’avoir un lien sur le développement rural.
En 2016, Rakotondrazaka Mahaja Ary Mampianina27 a effectué son mémoire de fin d’études afin d’obtenir le diplôme de maitrise dont le thème est : « L’agriculture dans la croissance et le développement économique : Les perspectives pour Madagascar ». Son problématique est « Est-ce que l’agriculture constitue vraiment un levier pour la croissance économique de Madagascar ? » l’étudiant a constaté que il existe des facteurs de blocage empêchant l’agriculture de contribuer à la croissance économique du pays dont : La pauvreté de la population rurale qui se reflète par la faiblesse du revenu, le manque de dynamisme du marché, et enfin la faiblesse de la productivité des exploitations agricoles.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : SOUBASSEMENT THEORIQUES SUR L’AGRICULTURE
CHAPITRE I : CONCEPT DE BASE ET DEFINITIONS
Section I : Généralités sur l’agriculture
I.I : Histoire de l’agriculture depuis le XXème siècle
I.2 : L’agriculture dans les pays en développement
Section 2 : Notions de base concernant l’agriculture
II.1 : Agriculture de subsistance
II.2 : riziculture extensive
II.3 : métayage
II.4 : Progrès techniques
II.5 : Agriculture traditionnelle
II.6 : Agriculture moderne
CHAPITRE II : ETAT DE CONNAISSANCE
Section I : théories économiques
I.1 : Théories physiocrates
I.1.1 : Produits net
I.2 : Théorie de Malthus sur la population
I.3 : La rente de David Ricardo
I.4 : Théorie du capital de Karl Marx
I.5 : Théorème d’impossibilité d’Arrow
I.6 : la Théorie du passager clandestin de N. Gregory Mankiw
I.7 : Approche par les capabilités d’Amartya Sen
I.8 : La gouvernance des biens communs d’Elinor Ostrom
I.8.1 : La théorie de la firme de Elinor Ostrom
II.8.2 : La théorie de l’Etat de Elinor Ostrom
Section 2 : Autres conceptions
II.1: Concept Malagasy sur l’agriculture
II.2 : Concept chrétien sur l’agriculture
CHAPITRE III : REVUE DE LITTERATURE
Section I : Mémoires similaires
Section II : Pièces justificatives
PARTIE II : APPROCHES EMPIRIQUES
CHAPITRE IV: RESULTATS
Section I : Données empiriques
I .1 : Méthodologie
I.2 : Résultats empiriques
Section II : Interprétations
CHAPTITRE V : DISCUSSIONS
Section I : discussions par rapport aux théories
Section II : Discussions par rapport à la revue de littérature.
CHAPITRE VI : LIMITES DU TRAVAIL
CHAPITREVII : RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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