Chaque acteur dans une entreprise concourt tous vers un objectif commun : « la recherche d’intérêt, produit de leurs apports ». Il y a ceux qui engagent leur propre ressource pour un investissement jugé rentable dans l’achat des actions d’une entreprise et devenant par la suite « copropriétaire » de celle-ci, ce sont les actionnaires d’une société. Ils obtiennent, en effet des dividendes ou des plus-values d’actions. D’autres investissent leur compétence et leur savoir dans le développement et le bon fonctionnement de l’entreprise (ce sont les personnels salariés composés des dirigeants et leurs subordonnés) en contrepartie d’une rémunération.
Dans la recherche de cet intérêt, chacun déploie leur effort afin d’arriver à leur fin. « Dans une approche systémique (l’entreprise entant que système) ceci doit converger vers un intérêt commun: une entreprise en bonne santé » . De ce fait, la rentabilité des actions ainsi qu’une bonne rémunération du personnel peuvent être assurées.
MATERIELS
Description des zones d’études
La société ENRON
Enron fut l’une des plus grandes entreprises américaines par sa capitalisation boursière. Outre ses activités propres dans le gaz naturel, cette société texane avait monté un système de courtage par lequel elle achetait et revendait de l’électricité, notamment au réseau des distributeurs de courant de l’État de Californie.
Historique
« Enron est une firme issue de la fusion entre Houston Natural Gas (distribution de gaz) et Internoth of Omaha en 1985. Le métier de base de l’entreprise est la transmission et la distribution d’électricité et de gaz dans tous les Etats-Unis ainsi que le développement, la construction et la gestion de centrales électriques, de pipeline et d’autres infrastructures liées au secteur de l’énergie ou de l’électricité.
Lors de ses premières années, la société collabore avec une autre entreprise texane dont le PDG n’est autre que George W Bush, futur président des Etats-Unis. Ken Lay, PDG d’Enron, bénéficie d’un solide carnet d’adresses qu’il mettra à profit pour faire grandir son entreprise. A la même époque, les Etats-Unis connaissent une phase de déréglementation de l’électricité et du secteur de l’énergie. Enron en profite pour accroître ses positions et diversifier ses activités sous la houlette de Jeff Skillings, consultant de Mc Kinsey et titulaire d’un MBA de Harvard, qui veut faire de la firme un intermédiaire du trading de « commodities ».
Enron développe un discours sur l’innovation et annonce avoir créé un nouveau métier qui consiste à tranformer le gaz, l’électricité et d’autres matières premières en marchandises échangeables sur les plate-formes électroniques des salles de marché. Elle utilise de nouvelles méthodes d’achat et de vente d’électricité ou d’autres matières premières à l’aide de produits dérivés, sophistiqués et complexes. Avec son discours et sa communication aggressive, qui s’ajoutent au charisme de Kenneth Lay, Enron va rapidement devenir le chouchou des marchés financiers et de la presse économique. « Fortune » classera même la firme texane « entreprise américaine la plus innovante » six années consécutives de 1996 à 2001 !
A son apogée, Enron annonce un chiffre d’affaires de 101 milliards de dollars. Mais déjà, la réputation de la firme est ternie par certaines rumeurs sur les pratiques présumées de corruption et les pressions politiques qu’Enron exerce pour acquérir certains contrats en Amérique latine, en Afrique ou aux Philippines. » .
Développement de ses activités
Son nom fut d’abord Enteron, composé de « En » pour Energy, de « on » de Houston et de « ter » pour la phonétique. Malheureusement ce mot veut dire intestin en anglais scientifique et les lettres « t » et « e » seront ôtées pour conserver: Enron. Quand l’entreprise démarra ses activités, elle était à la tête d’un réseau de gazoducs tout à fait respectable. Son business model restait traditionnel : production et transport de gaz, ainsi que la vente essentiellement sur les marchés de gros. Au début des années 1990 et avec l’arrivée de Jeffrey Skilling, ancien consultant de McKinsey, Enron adopte un nouveau model avec la création de la « Gas Bank », une chambre de compensation pour le gaz. Enron est la contrepartie de toutes les transactions et, grâce à cette plate-forme, offre des produits financiers dérivés comme des swaps, options, … à ses clients.
Par la suite, Enron entreprend une diversification en élargissant son marché à l’ensemble des matières premières et offre des dérivés sur un grand nombre de sous-jacents. Cette politique sera suivie en 2000 par le lancement du site EnronOnline, une plate-forme de trading où seront négociés jusqu’à 2 100 produits.
Parmi les nouveaux produits lancés par Enron, on trouve :
❖ Enron Broadband : une plate-forme de négoce pour la bande passante.
❖ Azurix : une société gérant des infrastructures de distribution d’eau dont le but était de reproduire le model de la « Gas Bank » pour l’eau.
❖ des dérivés climatiques développés et commercialisés par Enron dans le milieu des années 1990.
Ce développement se fit sous la bienveillance du sénateur Texan Phil Gramm, dont l’épouse était présidente de la CFTC. Dans le même temps, une vaste campagne de communication fut lancée auprès des consommateurs, notamment pour les persuader qu’une dérégulation du marché ferait tomber leur facture de 43 %. En 1999, Fortune place Enron à la septième place des entreprises américaines et lui décerne deux années consécutives le titre d’entreprise la plus innovante des États-Unis.
Le groupe RENAULT
Historique création du groupe Renault
L’entreprise Renault est un groupe industriel de construction automobile français. Elle a été créée en 1899 par les frères Renault : Louis, Marcel et Fernand. La création de Renault résulte de l’invention par Louis Renault de « la boite de vitesse à prise directe » qui permet une optimisation de l’utilisation de toute la puissance d’un moteur à explosion. L’entreprise est alors située à Boulogne-Billancourt le 25 février 1899. Tout d’abord positionnée sur un créneau de niche qu’est l’automobile au début du XXème siècle Renault va rapidement se diversifier. La diversification de Renault permet à l’entreprise de tourner à plein régime durant la première et la seconde guerre mondiale où elle produit : avions, camions, tanks et munitions. Après la première guerre mondiale l’effort fourni par Renault sera salué de tous. Cependant après la deuxième guerre mondiale Renault et notamment son dirigeant Louis Renault est arrêté pour collaboration et assassiné en prison. Cet événement amènera l’Etat français à nationaliser Renault.
Après-guerre le groupe prend de l’ampleur avec la sortie de nombreuses voitures restées mythique :
La 4 CV, la DS, la 2CV… Le groupe est également un exemple pour de nombreux syndicats de par les luttes historiques (Grève de 1968…) et les avantages sans précédents obtenus par les employés de Renault.
La privatisation de Renault ne débutera qu’en 1990 avec son changement de statut pour celui de Société Anonyme et la vente de parts à la société Volvo. La société entre ensuite en bourse le 17 novembre 1994. Cependant ce n’est qu’en juillet 1996 que Renault sera officiellement privatisé avec la mise sur le marché de 6% supplémentaire des parts de l’État qui passe alors en dessous des 50% de capitaux nécessaires au contrôle d’une entreprise.
En 1999, Renault scelle une alliance avec Nissan afin de s’implanter sur le marché asiatique, se mondialiser et concentrer ses capacités de production.
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Table des matières
Introduction
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : Matériels
Section 1 : Description des zones d’études
Section 2 : Justification du choix des zones d’études
Chapitre II : Méthodes
Section 1 : Méthodologie de recherche
Section 2 : Théorie sur le la gouvernance d’entreprise
PARTIE II : RESULTATS
Chapitre I: Analyse des situations des sociétés étudiées
Section 1 : Analyse de la situation d’ENRON
Section 2 : Analyse de la situation du GROUPE RENAULT
Chapitre II: Résultats des analyses
Section 1 : Résultats pour la vérification de la première hypothèse
Section 2 :Résultats pour la vérification de la seconde hypothèse
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Discussions
Section 1 : Vérification de la première hypothèse
Section 2 : Vérification de la seconde hypothèse
Chapitre II : Recommandations
Section1 : Recommandations pour les entreprises sans GE actuellement : PME
Section 2 : Recommandations pour les entreprises où la GE est déjà mise en place mais qui nécessite une amélioration : Etablissements financiers, les banques
Conclusion générale
Bibliographie