L’implication du Burkina Faso
Souvent en Afrique, quand une guerre intra étatique s’éclate dans un pays, les pays limitrophes . frontaliers ne sont pas épargnés. Peut-être c’est à cause de l’instabilité politique qui pousse les pays frontaliers de s’impliquer pour semer le désordre et déstabiliser le pouvoir voisin en place. La stabilité et le développement peuvent motiver l’Etat voisin d’apporter un soutien à d’éventuel assaillants pour le déstabiliser. C’est le cas au Sénégal avec l’implication dans la crise casamançaise des pays comme la Guinée Bissau et la Gambie entant que principaux pourvoyeurs d’aide du MFDC, remettant aussi en question la parfaite stabilité politique qui existait au Sénégal depuis les indépendances jusqu’à maintenant. Cet exemple est évoqué pour faire la relation avec la crise en Côte d’Ivoire du fait de l’ingérence du Burkina Faso. Aujourd’hui il serait absurde décrire ou d’expliquer l’histoire de ces deux pays sans pour autant évoquer l’implication l’un de l’autre. C’est un peuple à deux nations créé par la colonisation. N’oublions pas qu’à l’époque coloniale, les burkinabés étaient fort présents en terre ivoirienne encouragés par la France qui voulait régler le déficit de main d’œuvre pour l’exploitation des plantations de cacao. Ces deux pays partageaient la même entité politique, la même colonie jusqu’en 194719.C’est à partir de cette date que la Cote d’Ivoire fut séparée de la Haute Volta actuelle Burkina Faso. Dès l’accession à l’indépendance du pays ; Houphouët Boigny conscient du déficit de la main d’œuvre, s’appuya sur les migrants burkinabés pour décoller l’économie ivoirienne basée sur le cacao et le café. Durant son règne, les deux pays conservaient de bonnes relations en raison du système politique qu’adoptait le vieux. Mais, apres la mort d’Houphouët, ce privilège accordé aux ressortissants burkinabés sera remise en cause par les autorités ivoiriennes .Son successeur, Bédié introduit le concept d’ivoirité qui a pour rôle d’écarter Ouattara de la scène politique ivoirienne et de réduire en simples étrangers les ressortissants burkinabés qui forment une forte communauté dans le pays. La réforme foncière adoptée en 1998 par Bédié ruina les droits de propriété de nombreux burkinabés. Le déficit démocratique dans ce pays les plaça dans une insécurité permanente. Du côté de Gbagbo, il n’a jamais caché depuis le temps du Vieux Houphouët sa haine vis à vis des étrangers qui selon lui, détenaient les deux tiers de l’économie ivoirienne reposant sur l’agriculture. Durant les campagnes présidentielles de 2000, Gbagbo traitait souvent les étrangers de mossi, qu’il assimilait à des envahisseurs. Dès son arrivée au pouvoir, son premier discours de guerrier fut destiné aux étrangers : « nettoyage de quartiers précaires » .Ce discours belliqueux n’a d’autre issue que de provoquer l’animosité entre les ivoiriens et les étrangers .Laurent Gbagbo appliqua la réforme foncière de 1998 qui expulsa plus de deux millions de burkinabés vivants sur le sol ivoirien. Cette sale politique que menaient les autorités ivoiriennes n’avait d’autre but que d’éroder encore davantage les relations de bons voisinages du temps du président Boigny. Comment Blaise Compaoré va-t-il analyser ces réformes politiques des autorités ivoiriennes hostiles aux étrangers en particulier burkinabés? Avec tout ce qui vient de se passer après la mort du président Boigny, il n’est point surprenant que le chef d’Etat burkinabè soutienne une telle aventure .Plusieurs faits et actions justifièrent son implication dans la crise. En effet, le premier acte qui laisse incrédule son implication est l’envoie d’une lettre de condoléance à Ouattara après le décès du vieux. Celle-ci devait normalement être destinée à Bédié qui fut le dauphin d’après l’article 11 de la constitution. Ce geste inadmissible resta ancré dans la conscience des ivoiriens qui à leur tour le considéraient comme une sorte d’exhortation à Ouattara d’être le successeur de Boigny. Tout ceci n’est que le cadet de son action menée dans l’aggravation de la crise. D’autres faits justifiant l’implication de Blaise Compaoré dans la crise ivoirienne sont à relever .D’après plusieurs témoignages de presse, la capitale Burkinabé servait la base d’entrainement et d’hébergement des rebelles et leurs chefs et cadres. Si cette accusation est avérée, le président burkinabè aurait violé donc le traité de la CEDEAO selon lequel, aucun pays n’a le droit de servir de base arrière à des hommes pour attaquer un autre pays de la communauté. Selon Bakayoko – Penone Niagalé, « les sanctuaires militaires dans lesquels un mouvement armé parvient à installer des bases arrières dans un pays voisin ( et le plus complice)de celui où il opère militairement ,se sont multipliés, ainsi qu’en témoigne les mouvements rebelles ivoiriens au Burkina Faso » Selon certaines sources, le ravitaillement en carburant des rebelles provenait du Burkina Faso .Durant toute la guerre, les assaillants n’ont pas eu des difficultés d’après le témoignage des habitants de Bouaké dans le journal « Jeune Afrique » en carburant. L’implication du président burkinabé, fut avérée aussi par le témoignage d’un ancien rebelle du nom de Ibrahima Padjofe qui avait renoncé à la rébellion du MPCI. Il affirme que « Blaise Compaoré fournit toutes les armes dont dispose actuellement le MPCI ». Ces propos évoqués par ce jeune rebelle, donna raison à Gbagbo lorsqu’il déclarait le 30 mars 2003 dans jeune Afrique : « on a pas besoin de faire une enquête pour établir la responsabilité du Burkina Faso dans l’agression contre la Cote d’Ivoire .Des preuves matérielles existent .Les assaillants sont venus de ce pays ,ont traversé la frontière avec la Cote d’Ivoire…d’autres sont venus du Liberia après avoir franchi notre frontière occidentale…ce sont des fait avérés » . Si les insurgés n’étaient pas équipés, ils n’auraient pas pu tenir tête au FANCI dès les premiers jours de l’insurrection. Les armes que détenaient les rebelles confirment le témoignage de ce jeune rebelle, car les insurges possédaient des lourdes armes qui seraient capable de déstabiliser n’importe quelle armée en face. Pourtant le président Gbagbo dès le début des affrontements, avait tiré l’attention au monde que ces armes ne figuraient pas dans l’équipement des FANCI. Un facteur important qui justifiait l’implication de Compaoré que beaucoup d’auteurs omettaient était, le choc de personnalité entre Gbagbo et Blaise Compaoré. Ces deux personnages n’avaient pas le même style, ni la même façon d’exercer le pouvoir. Le premier est un civil, historien, qui a fait plusieurs années d’opposition alors que l’autre était un militaire de formation arrivé au pouvoir par les armes en 1987.L’ivoirien qui privilégiait les urnes à la place des armes pour accéder au pouvoir, n’avait jamais manqué de traiter le Burkinabé de dictateur. Pour ce dernier, l’expérience que détient Gbagbo dans l’opposition, pouvait inciter ses anciens camarades restés dans l’opposition dans le pays à chercher à accéder au pouvoir. Donc la meilleure solution qui permettait à Blaise de gouverner paisiblement le Burkina était d’éliminer Gbagbo considéré comme ennemi qui pouvait en tout moment appuyer l’opposition au Burkina Faso. Voilà autant de facteurs qui mettent en relief l’implication du Burkina Faso dans la crise ivoirienne éclatée en septembre 2002 .
L’impact du plan d’ajustement structurel
Avant de parler de plan d’ajustement structurel il serait intéressant d’abord de présenter l’économie ivoirienne dans les deux première décennies qui suivent les indépendances, c’est à dire de 1960 à 1980. En effet ,durant cette période le pays était dénommé « le miracle ivoirien» à cause de sa prospérité économique accompagnée d’une parfaite stabilité politique. D’ailleurs ,c’était la pierre angulaire de la France en matière de politique africaine.Ce paroxysme de l’économie ivoirienne est dû à la politique mise en place par le président Houphouët qui reposait sur l’agriculture. Cette activité faisait la fortune du pays. La Cote d’Ivoire devint, le premier producteur de cacao et troisième pour le café dans le monde. Dans la période des années 1970 , la Cote d’Ivoire jouait le rôle phare , fut le poumon économique de la sous-région et devint comme le temps de la colonisation la vache à lait de la sous-région mais aussi de la France. Au début des années 1980,le miracle ivoirien est affecté ,contaminé par la crise économique des années 1980 qui à son tour faisait naitre des contestations populaires partout dans le pays, causées par la baisse du prix des matières premières notamment le cacao .Cette régression économique a eu un impact négatif sur le plan socio politique dont Bédié hérita après la mort du Président Boigny .En effet, la crise se manifestait par la fermeture d’entreprises dont beaucoup de personnes furent licenciées. Le chômage fit son apparition et contribua à une forte désorganisation du tissu social. Les plus affectés étaient en premier lieu les planteurs qui dépendaient de l’agriculture pour survivre .Les occidentaux souffrirent également car ils dépanadaient de ces matières premières pour ravitailler leurs industries. Pour le cas de la Côte d’Ivoire, on a vu comment son économie était liée aux entreprises occidentales notamment françaises .Donc cette crise économique et financière des années 80 ne manqua pas de se répercuter dans les pays occidentaux qui étaient en partenariat étroit avec la Cote d’Ivoire .C’est dans ce contexte,que ces pays occidentaux à travers les bailleurs de fonds, infligèrent la Cote d’Ivoire un médicament ou un programme pour redresser son économie :c’est le plan d’ajustement structurel. Qu’est-ce que le plan d’ajustement structurel ?, sur quoi est-il basé pour anéantir la crise ?quel est son impact dans la crise ivoirienne ? Selon Ange Ralph Gnahoua, « le plan d’ajustement structurel est un programme qui vise à limiter la consommation pour réduire les déséquilibres du budget et de la balance des paiements et accroitre à moins terme les capacités des économies sous-développés ».Selon les institutions comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ,la résolution de la crise économique et financière dépendrait de la réduction à court terme des déséquilibres de la balance des paiements et du financement extérieur de l’Etat. Ainsi pour donner réponse à ce ci , plusieurs mesures ont été prises par ces bailleurs de fonds pour essayer de régler cet déséquilibre de la balance .Parmi ces mesures ,il y’avait d’abord le secteur industriel qui est touché .Dans ce secteur, l’accent était mis sur la politique d’exportation qui prime aux détriments des importations tout en restaurant la compétitivité des entreprises , accompagnée de la suppression des barrières douanières en grosso modo la libéralisation des marchés. Cette priorité donnée à l’exportation va forcément engendrer des difficultés sur les autres industries qui dépendaient des importations pour survivre comme des usines de montages automobiles, la chimie et en fin les matériels mécaniques. La politique de libéralisation n’était pas bien adaptée, les produits intérieurs souffrirent énormément de la concurrence des produits étrangers dans le marché .Ensuite le secteur de la fonction publique ne manqua pas d’être affecté par ces institutions de Bretten Woods qui eut à attaquer la masse salariale. Selon les Bailleurs de fonds, la forte masse salariale a eu un impact dans le déséquilibre budgétaire. . De ce fait, dans le domaine des finances publiques, le FMI adopta des mesures qui limitèrent des dépenses publiques de fonctionnement par la réduction des salaires dans la fonction publique, la réduction drastique des dépenses d’investissements par la suppression des subventions dans le domaine agricole qui est le secteur clé de l’économie ivoirienne .Toutes ces mesures prises par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International dans ces différents secteurs eurent des impacts négatifs sur le plan socioéconomique et politique de la crise du pays. Par exemple la réduction des employés, les fermetures des entreprises non soutenues par l’Etat vont encourager l’augmentation du taux de chômage. Ce dernier à son tour entraina un reflux des populations dans les zones rurales ou des confits inter et intra familiaux étaient permanents sur l’occupation des terres. Le mécontentement ne pouvait que grandir parmi les nouveaux exclus notamment les fonctionnaires (enseignants, militaires, magistrats) qui avaient été bien traités au temps de Boigny, se voient raccrochés de la fonction publique .L’arrêt de la subvention des produits alimentaire ou l’activité dominante basée sur l’agriculture, frappa le peuple Ivoirien du sousdéveloppement dont les plus touchés sont, les paysans qui n’ont autres activités rémunératrices que de l’agriculture ,rejoignirent le rang des mécontents.
Les causes politiques
Pour mieux comprendre les enjeux politiques de la crise, il serait intéressant de savoir sur quoi s’appuyait Houphouët Boigny pour mettre en place une parfaite stabilité politique du pays pendant trente ans (30ans). La Cote d’Ivoire a été longtemps considérée comme le pays le plus stable de la SousRégion .Cette stabilité, on la doit à un homme très engagé dénommé Houphouët boigny, le père fondeur de la Nation. En effet, Boigny durant 30 années, a construit son pays avec les anciens colonisateurs devenus des partenaires de choix54. Il s’est appuyé aussi sur toutes les communautés en faisant appel à une main d’œuvre étrangère car pour lui, « la terre est la propriété de celui qui la cultive ». Le Vieux avait très tôt compris qu’il n’y avait point de stabilité politique sans égalité entre les différentes couches de la population ivoirienne qui est pluri ethnique. De ce fait, il mit en place un système de répartition des pouvoirs basé sur une alliance baoulé , avec des gens du nord étranger avec la nomination à la tête du conseil économique et sociale Mamadou Coulibaly et Alassane Dramane Ouattara actuel président de la Côte d’Ivoire comme premier ministre pour relever le pays de la crise financière qui le secouait .Toujours sur le plan politique le Vieux n’hésita même pas à nommer des ministres originaires d’autres pays de la Sous-Région , accorda le droit de vote aux immigrés et 1966 proposa sans succès d’octroyer la double nationalité à l’ensemble des ressortissants membres du Conseil de l’Entente .Ce « cerveau politique de premier plan » comme le qualifia le général De Gaule, a su composer avec les plus soixantaines ethnies qui composaient le pays tout en assurant un certain équilibre ethno politique qui faisait oublier ou accepter le régime du parti unique aux Ivoiriens. Mais à partir de 1990, sa politique de favorisation allochtone commença à susciter de vives remontrances chez l’oppositio .Parmi eux figurait Gbagbo opposant historique du « vieux », était hostile au vote des étrangers, il dénonça et jugea inadmissible l’utilisation par Houphouët de ce «bétail électoral». Apres la mort de Houphouët Boigny, la vie politique ivoirienne est devenue de plus en plus compliquée, causée par la bataille de succession entre les dirigeants ivoiriens. Konan Bédié à l’époque président de l’assemblée nationale remplaça le vieux .Selon l’article 11 de la constitution, en cas de décès ou d’absence du président, c’est le président de l’assemblée nationale qui assurera l’intérim jusqu’à la tenue des élections dans un délai de 90 jours .Ainsi, Bédié dès son accession à la magistrature suprême, enterra le système politique adopté par son prédécesseur .Il mit en place le concept d’ivoirité crée par le code électoral de 1994.Qu’Est-ce que c’est l’ivoirité ? Par définition, Selon François soudan, « c’est une exigence de souveraineté d’identité de créativité. L’individu qui revendique son ivoirité est supposé avoir pour pays la Cote d’Ivoire, être né de parents ivoiriens appartenant à l’une des ethnies autochtones de la Cote d’Ivoire ».Pour comprendre les prémices du concept d’ivoirité il faudra remonter à l’époque coloniale. Ainsi, pendant la période des années trente, les Ivoiriens face aux menaces de dépossessions et d’assujettissements causées par l’immigration, créèrent une association de défense des intérêts des Autochtones de Côte d’Ivoire(ADIACI).Il s’en suivit en 1970, avec la campagne «d’ ivoirisation » des cadres lancée par le feu Houphouët boigny Mais c’est après la mort de Boigny, que le concept « d’ivoirté » prend une certaine ampleur. Les hommes politiques ivoiriens tourmentés par la soif du pouvoir jouèrent avec le feu de l’ethnicisme et des clans tout en utilisant ce concept à des fins politiques. Bédié, politiquement, ne faisait pas l’unanimité même au sein de sa propre ethnique Baoulé, sa légitimité étant contestée par certains alors il avait besoin d’une théorie rassembleuse. Sur ce, il prononça pour la première fois la notion d « ivoirité » lors de la convention nationale du PDCI à Yamoussoukro en août 1995.Alors, Qu’il était bien placé pour savoir que Houphouët Boigny ait assuré le développement et la renommée de la Cote d’Ivoire sur la protection et l’intégration des « étrangers » résidents sur son sol. Mais au contraire, il a carrément pris le contre-pied de ce socle59. Bédié, doutant sur la nationalité de son rival Ouattara, conscient de la popularité du candidat de l’ethnie dioula soutenu par les étrangers, il utilisa l’ivoirité comme une arme politique pour l’écarter de la course électorale. Ce concept ne tarda pas à créer le désordre dans le milieu politique ivoirien, avec le boycott des élections présidentielles de 1995 par les gens du Nord après l’exclusion de leur candidat. Le président Bédié dans un livre autobiographique publié en 1993 dont il revenait sur les évènements de 1993 et évoquait Ouattara en ces termes : « toutes façon, il était burkinabé par son père et il possédait toujours la nationalité du Burkina Faso, il n’avait donc pas à se mêler de nos affaires de successions». Ce concept qui au début était politique, finissait par fermer la porte à plus de d’un quart de la population du pays qui était bien traité du temps de Boigny et engendrait un clivage ethnique entre Baoulé et dioula. Par exemple, certains Ivoiriens qui portaient comme patronyme Ouattara, Coulibaly ou Touré avaient du mal à obtenir la carte nationale d’identité, car ces noms étaient qualifiés tout de go comme des étrangers d’origine malienne ou burkinabé. Si on avait appliqué avec sévérité la notion d’ivoirité, les deux tiers de la population seraient expulsées. La Cote d’Ivoire comme tous les pays d’Afrique ont été peuplés par des mouvements migratoires. D’ailleurs même, certaines sources soulignaient que les baoulés sont étrangers en Côte d’Ivoire, puisque qui’ ils sont venus du Ghana63.A travers ces révélations, on peut alors se poser la question à savoir : en quoi le père de Bédié qui vient du Ghana, serait-il plus ivoirien que celui de Touré ou de Dramane ? Pourquoi ce concept ne fut pas destiné à tous les ivoiriens puisque historiquement tous étaient venus de quelque part ?si ces questions n’ont pas de réponses, on qualifia sans doute ce concept de Bédié comme un coup de poignard dans le dos de la démocratie. Si l’ivoirité consistait à chercher le sang pur ivoirien, il peut être comparé au concept nazi d’Hitler qui exigeait la race pure allemande.
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Table des matières
Introduction générale
PREMIERE PARTIE : LES CAUSES DE LA CRISE IVOIRIENNE ET LES PARTIES EN CONFLIT
CHAPITRE I : les causes externes et internes de la crise
1) les causes externes
a )l’implication du Burkina Faso et du Liberia
b) L’impact du plan d’ajustement structurel et de l’avènement du multipartisme dans la crise
2) Les causes internes de la crise ivoirienne
CHAPITRE II : LES PARTIES EN CONFLITS
1) Les forces armées nationales de la cote d’ivoire : FANCI
2) Les rebelles
DEUXIEME PARTIE : L’ENGAGEMENT DE LA FRANCE ET DE LA CEDEAO DANS LA CRISE IVOIRIENNE
CHAPITRE I : Les raisons de l’intervention de la France
1) Les raisons économiques
2) Les raisons historiques
CHAPITRE II : L’intervention de la CEDEAO et de la France dans la crise
1) Première tentative de résolution de la crise par la CEDEAO
2) L’opération Licorne
TROIXIEME PARTIE :La MEDIATION FRANCAISE ET L’INTERVENTION DES NATION UNIES ET DE LA CEDEAO DANS LA CRISE IVOIRIENNE
CHAPITRE I : La médiation française de la crise
1) le contenu des accords
2) Les limites des accords de Marcoussis
CHAPITRE II : L’intervention de l’ONU et l’accord politique de Ouagadougou
1) L’intervention des Nations Unies
2) L’accord politique de Ouagadougou
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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