La gestion durable du Prunus africana

DIPLÔME D’ETUDES APPROFONDIES EAUX ET FORETS

Aire de répartition de l’espèce

En ce qui concerne Madagascar, la plupart de sites de répartition de l’espèce sont localisés dans la partie orientale de l’île, essentiellement sous forêt ombrophile de montagne.
Actuellement, les zones les plus connues sont du nord au sud: Tsaratanana, Bealanana, Madritsara, Andilamena, Zahamena, Fierenana, Andasibe, Moramanga, Lakato,Anosibe an’ala, Beparasy et Anjozorobe.

Répartition sur le transect

Dans la forêt d’Anjozorobe, P.africana ne suit jamais la ligne de crête, mais il est le plus souvent en flanc et versant des pentes, dans les ravines ou longeant la bordure d’une source ou ruissellement d’eau permanent (BIODEV,2000). L’étude effectuée par RANDRIAMBOLOLONA (1994), portant sur l’inventaire de cette espèce dans la forêt de Manakambahiny Est permet de confirmer également que la plante se concentre essentiellement sur les bas versants.

Tempérament

Une observation faite dans la forêt d’Anjozorobe montre que l’espèce suit le plus souvent la bordure la plus exposée au soleil ( BIODEV, 2000). Cette constatation fait penser qu’il s’agit d’une essence de lumière. Mais certains auteurs affirment que P.africana appartient à l’essence de tempérament semi-sciaphile.

Groupement

L’espèce développe une forme de groupement particulier sur des zones très spécifiques dont les principales caractéristiques ne sont pas encore identifiées. En fait, cette particularité écologique se manifeste comme suit : quand on observe par hasard un pied sur un endroit donné, cela donne un indice que ce milieu est favorable à l’espèce et suppose la présence d’autres pieds.

Régénérations naturelles

A propos des régénérations naturelles, RANDRIAMBOLOLONA (1994) dans ses propres études dans la forêt de Zahamena confirme avoir trouvé plusieurs jeunes plants de P.africana.
A Madagascar, il a été remarqué que l’altitude qui lui est favorable se situe entre 800 et 2500 m.
L’espèce tolère une variation des températures moyennes annuelles de 9-31°C, des températures minima et maxima de 5°C et de 32°C. Ce type de climat caractérise essentiellement les zones où on observe des précipitations occultes durant la saison fraîche.
Les zones favorables sont uniquement celles disposant des fortes précipitations moyennes annuelles supérieures à 1000mm. Cela suppose que l’espèce exige un milieu où l’alimentation en eau est permanente.
Géologiquement, RAJAONARIVONY (1994) avance que P.africana pousse sur une épaisse couche de sols ferralitiques fortement désaturés. Ce sol s’est formé à la suite d’une décomposition en surface de gneiss que l’on retrouve en profondeur. Pédologiquement, elle préfère essentiellement des sols du type « mull forestier ».

Biologie

Cette partie regroupe essentiellement les acquis des différents organismes en matière de régénérations de l’espèce par bouturage, à partir des sauvageons, par rejet de souche, à partir des graines et de culture in vitro.

Multiplication par bouturage

a) Essai du CIREF Ambatondrazaka

L’expérimentation a été menée dans la forêt d’Anosivola dans la forêt de Manakambahiny Est par RAFARALAHY Samoela en collaboration avec la circonscription forestière. RABODO (2001). Les boutures, prélevées en juillet, ont de diamètre de 5-8 cm. Un résultat positif, caractérisé par la présence de l’enracinement a été observé. Mais les plants transplantés dans une plate bande au village ont été emportés par des torrents d’un cyclone.

b) Essai du PRONATEX (Ambohipanja –Tananarive)

L’étude de RAJAONARIVONY(1994) sur le bouturage vise à tester divers mélanges de substrats ainsi que l’action des produits pour favoriser la rhizogenèse. Après 17 jours, l’on observe un taux de reprise de 15.3 % pour un essai réalisé en pépinière au mois de mars. Le meilleur résultat a été obtenu avec un substrat de proportion 1/3 sable, 1/3 terreau et 1/3 compost d’Andralanitra. En ce qui concerne le test des substances de rhizogenèse sous serre, l’on a noté un taux de reprise de 57.4 % avec l’hormone et 66% avec le miel.

c) Essai sous serre du PSFH (Tananarive)

Les caractéristiques de l’expérimentation sont :
• Boutures de 15 cm, munies de 2 à 3 feuilles
• Effet banding et effet substrat ( sol forestier et mélange sol rouge et compost d’Andralanitra.
• Essai recouvert d’une bâche plastique pour limiter l’évapotranspiration.
De jeunes pousses sont apparues 1-2 mois après la plantation et on a obtenu un taux d’enracinement très faible.

d) Essai du CNARP (Tananarive)

Il est à signaler que les informations y afférentes sont issues de l’atelier national tenu en décembre 2002 à Tananarive. Les facteurs testés dans ce bouturage sont : position par rapport aux rameaux initiaux, nature du substrat (eau, melange du sol/ sable et melange sol/engrais taroka), effet des hormones (AIA) et entretien (arrosage et fumure).
Les meilleurs résultats sont obtenus par utilisation des parties médianes et basales des rameaux testées sur le mélange sol/engrais taroka/sable et trempées dans AIA avant bouturage.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie substrats de bouturage

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie analyse des régénérations naturelles où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
I)CONTEXTE/ PROBLEMATIQUE/ HYPOTHESES/ OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS
I-1) Contexte
I-2 ) Problématique
1-3) Hypothèses
I-4 ) Objectifs et Résultats attendus
I-4-1) Objectifs
I-4-2) Résultats attendus
II) ETAT DES CONNAISSANCES
II-1) Ecologie
II-1-1) Aire de répartition de l’espèce
II-1-2 ) Répartition sur le transect
II-1-3 ) Tempérament
II-1-4 ) Groupement
II-1-5 ) Régénérations naturelles
II-1-6 ) Altitude
II-1-7 ) Température moyenne annuelle
II-1-8 ) Pluviométrie moyenne annuelle
.II-1-9 ) Géologie et pédologie
II-2 ) Biologie
II-2-1) Multiplication par bouturage
II-2-2) A partir des sauvageons
II-2-3 ) Rejets de souches
II-2-5) Multiplication in vitro
II-2-6) Synthèse sur les différents types de multiplication du P.africana
III) MATERIELS ET METHODES
III-1) Matériel végétal
III-1-1) Noms scientifiques et vernaculaires de l’espèce
III-1-2) Description botanique.
III-1-3) Présentation du site d’études : Fierenana
III-2) Démarche méthodologique
III-3) Inventaire
III-3-1 ) Critère du choix de la zone d’inventaire
III-3-2 ) Taux d’échantillonnage
III-3-3) Discussion sur le choix d’unité d’échantillonnage
III-3-4 ) Récolte de données
III-4 ) Expérimentation
III-4-1) Récolte des boutures
III-4-2 ) Milieux de bouturage
III-4-3 ) Facteurs étudiés
III-4-4) Substrats de bouturage
III-4-5) Dispositif expérimental
III-4-6 ) Suivi du bouturage
III-4-7 ) Traitement des données
III-5) Socio-économie
III-5-1) Interview formelle
III-5-2 ) Observation participante
III-5-3 ) Observation directe ou non participante
III-5-4 ) Echantillonnage
III-5-5) Discussion sur les méthodes en socio-économie appliquées à l’étude
III-6) Limites de l’étude
III-6-1) Limite méthodologique
III-6-2) Limite sur l’applicabilité
IV) RESULTATS ET INTERPETATIONS
IV-1 ) Inventaire
IV-1-1 ) Structure totale
IV-1-2 ) Analyse des régénérations naturelles
IV-1-3 ) Espèces associées
IV-2) Bouturage
IV-2-1 ) Apparition des pousses
IV-2-2 ) Développement des pousses
IV-2-3 ) Analyse de l ‘enracinement
IV-2-4 ) Traitement statistique
IV-2-5 ) Discussion
IV-3) Syntheses provisoires sur le comportement sylvicole de P.africana
IV-3-1) Besoin en lumière de l’espèce
IV-3-2 ) Croissance du P.africana
IV-4) Etude socio-économique
IV-4-1) Situation socio-économique globale
IV-4-2 ) Filière P.africana dans la région d’étude
IV-4-3) Discussion d’ordre socio-économique
IV-5) Situation d’exportation et situation d’exploitation
IV-5-1) Situation d’exportation
IV-5-2) Situation d’exploitation
IV-6) Perspectives de gestion durable de l’espèce dans la région d’étude
IV-6-1) Travaux d’inventaire d’une envergure nationale
IV-6-2 ) Ecologie et biologie
IV-6-3) Multiplication de l’espèce
IV-6-4) Socio-économie
IV-6-5 ) Autres mesures de gestion durable
CONCLUSIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXES

Télécharger le rapport completLa gestion durable du Prunus africana

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *