La gestion du risque de contrepartie

INTRODUCTION

La théorie bancaire a considérablement évolué ces dernières années avec la prise en compte de la notion d’asymétrie d’informations. Une grande importance a été ainsi attribué à la production d’informations contribuant à l’évaluation des débiteurs, à leur sélection et à leur contrôle tout au long de la relation d’affaires. Dans le cadre d’une relation de crédit, l’engagement d’une banque repose généralement sur l’optimisation du couple « rentabilité et risque » auquel elle est prête à saisir. D’ailleurs sous le contrainte des coûts de surveillance et des procédures d’évaluation des emprunteurs et des projets risqués, les banques sont souvent amenées à sélectionner les emprunteurs auxquels elles veulent s’allier, d’où la notion de rationnement de crédit. Un autre moyen utilisé par certains établissements financiers pour maitriser les risques et à créer un mécanisme d’incitation aux emprunteurs consiste à la prise de garanties.

Néanmoins, l’usage de ce moyen comporte des inconvénients selon lesquels il peut jouer un rôle pernicieux en rendant moins vigilant l’examen de la solvabilité future de l’emprunteur ou le problème de leur valorisation dans le temps. Dans ce même contexte de maitrise des risques de crédit, les accords de Bâle II stipulent la bonne appréciation du risque et de la qualité des emprunteurs afin d’assurer la pérennité des activités des banques. Cette réforme trouve sa nécessité dans le contexte de la crise des subprimes, impactant l’économie mondiale depuis 2007.

Certains économistes ont annoncés ainsi que parmi les éléments conduisant à cette crise, on pourrait mettre au premier rang le résultat des décisions peu judicieuses en matière de crédit prises par les acteurs financiers. Ces derniers n’ont pas seulement été aveuglés par la course effrénée aux profits mais ont également procédés à une mauvaise gouvernance des risques. Ce dérapage financier avait procuré tant de leçons aux banquiers et financiers que la maitrise du risque de contrepartie n’est pas seulement un besoin mais une nécessité vitale. Dans le cadre du marché bancaire malgache, le secteur récolte des bénéfices importants malgré la présence des instabilités conjoncturelles. Nonobstant la complexité de l’environnement des affaires créée par les crises politiques cycliques, la gestion des incertitudes sur le marché et l’environnement reste un grand défi à relever pour les banquiers. De leur côté, l’effondrement des revenus sur le marché monétaire (BTA, TCN…) ou l’amplification du jeu de la concurrence ne font qu’accentuer la complexité de la gestion des ressources bancaires.

La marge de manœuvre se trouve alors de plus en plus serré, poussant ainsi les banques à chercher les meilleurs solutions dans l’allocation de ses surliquidités, qui proportionnellement à sa volume, génèrent des coûts de gestion. Dans le marché du crédit malgache, contrairement aux réalités dans certains pays développés, les revenus générés par les opérations de crédit constituent le premier pourvoyeur des produits nets bancaires. Malgré ce fait, l’octroi de crédit constitue un processus risqué et la réussite commerciale de l’activité requiert aux décideurs une capacité de mesure et de gestion du risque plus appropriée.

Le risque de contrepartie : définition et origines

Comme toutes prestations de services, les opérations bancaires ont un coût qui est fonction de la rémunération et des charges liées à la collecte des ressources, mais également de divers risques pris par le banquier. Les banques sont alors confrontées à une multitude de risques inhérente à leur activité (le risque de contrepartie, celui de taux, de liquidité, de marché ainsi que le risque opérationnel), et peuvent avoir de lourds problèmes lorsque l’un d’entre eux se matérialise. Considéré souvent comme synonyme du risque de crédit ou de non remboursement, le risque de contrepartie peut apparaitre sous diverses origines et présente souvent des graves conséquences.

i. Définition du risque de contrepartie
Le risque de contrepartie est le type de risque à la fois le plus courant et celui qui met le plus la banque en danger. Il se définit par l’incapacité ou le non respect par un client d’honorer son engagement financier à son banquier. D’ailleurs, le risque de contrepartie représente également la perte potentielle réalisée par la banque dans l’hypothèse d’une défaillance future de sa contrepartie (l’emprunteur). Ce risque est souvent associé au risque de crédit qui peut être défini comme la perte totale enregistrée sur une opération suite à la défaillance de la contrepartie. On l’appelle aussi parfois risque de non remboursement car dans la majorité des cas, il se caractérise par le non remboursement des échéances de prêts contractées par l’emprunteur. Il est courant d’employer le terme de risque de contrepartie pour désigner exclusivement le risque de crédit.

ii. Les différentes origines du risque de contrepartie
Plusieurs raisons possibles peuvent amener le client à ne pas respecter ses engagements : une malhonnêteté évidente, un événement indépendant de la volonté du client (les événements où se présentent des cas de force majeur comme la guerre ou les catastrophes naturelles…) et le plus souvent, la défaillance économique ou financière de la contrepartie. En effet, des mesures visant à limiter la portée de ce type de risque consiste à la bonne appréciation au préalable des risques, à la limitation des engagements financiers pour un emprunteur et à la recherche d’éventuelles garanties correspondant au prêt octroyé.

iii. La gravité de ses conséquences
La matérialisation du risque de contrepartie peut conduire à l’établissement qui le subirait, à de grave conséquence. De même, elle pourrait également, par le phénomène de contagion, créer des dysfonctionnements sur l’ensemble du système bancaire. A titre individuel, la réalisation de ce type de risque bancaire influe directement son compte de résultat, donc sa performance, par le biais des provisions pour risques. A fortiori, cette situation pourrait conduire à un résultat déficitaire ou des pertes, et va absorber de ce fait le fonds propre de la banque. La conscience de la portée de ce danger conduit les banquiers à mettre les dispositifs adéquats afin de mieux contrôler et de limiter son apparition. En outre, l’interdépendance entre les banques aggrave considérablement le risque provenant de l’un d’entre eux. Par l’effet de contagion, les pertes subites suite à la défaillance d’une banque pourront être supportées par le système bancaire tout entier. Ce type de risque est qualifié de systémique vu qu’il pourrait mettre en péril le système bancaire et financier en absence de mesures rigoureuses.

L’histoire nous a montré comment se sont transformées les crises bancaires à des crises financières majeures pour ne pas citer que ceux des subprimes survenues en 2007. La propagation d’une telle crise, accélérée par l’interdépendance accrue des systèmes bancaires, a considérablement touché le système économique des pays occidentaux. C’est dans ce contexte que des mesures de contrôles prudentielles ont été collectivement adoptées dans le but de limiter la portée de ces risques sur le système bancaire et financier. Pour ne pas citer que celui du Comité de Bâle où des reformes ont toujours été apportées (Bâle I, II, et III), les idées ne manquent pas pour mettre en place un cadre réglementaire prudentiels ainsi que de nouveau système de régulation financière d’envergure international.

Aperçu théorique sur le crédit et la gestion du risque de contrepartie

Si le risque de contrepartie se présente comme un danger sur l’exercice du métier bancaire, sa bonne gestion saurait alors un impératif au développement des activités bancaires. Selon les littératures, les théories sur le crédit bancaire se sont développées avec l’évolution de la microéconomie et de la théorie d’asymétrie d’information. Le risque de crédit provient d’une asymétrie d’information entre la banque et son client. Ainsi, pour mieux gérer le risque, cette théorie s’est appuyée sur le rôle de production d’information des banques dans leur activité d’octroi de crédit. Cette faculté confère au banquier l’expertise particulière dans l’évaluation des entreprises, le rendant plus apte à sélectionner les emprunteurs sur le marché et à contrôler les risques inhérents.

i. L’évaluation du risque de contrepartie et l’asymétrie d’information
La théorie moderne de l’intermédiation financière a mis l’asymétrie d’information sur le marché financier au cœur de ses analyses. En effet, il existe une asymétrie d’information entre emprunteurs potentiels et banquier selon laquelle la qualité d’un emprunteur n’est pas connue a priori. Toutefois, en absence d’informations suffisantes, la relation est confrontée à un certain niveau d’incertitudes (donc de risques) dont la portée n’est plus négligeable. Un intermédiaire financier comme une banque joue un rôle essentiel visant à réduire cette asymétrie en produisant l’information concernant la qualité des emprunteurs potentiels. Il s’agit d’un examen préalable pour distinguer la vraie qualité ex-ante des bons et des mauvais emprunteurs, ou d’une prévention des ses comportements opportunistes pendant la réalisation du projet. De nombreux auteurs ont souligné les bénéfices associés à l’existence d’une relation bancaire de long terme. Pour Y. Chan, et al. 3, les informations recueillies lors des opérations de prêt précédentes peuvent être réutilisées par la banque pour évaluer les nouvelles demandes de crédit des dernières nouvelles demandes de crédit.

Par ailleurs, le fait de traiter avec un grand nombre d’emprunteurs permet à la banque de recouper les informations entre elles et d’en tirer des enseignements pour l’évaluation des nouveaux clients. Selon certains auteurs, l’analyse des mouvements des comptes d’un client permet à la banque de dresser un profil de la capacité de celui-ci à rembourser un prêt. En outre, une fois le prêt accordé, la surveillance des comptes permet à la banque d’appréhender l’évolution de la situation de son client. Plus généralement, la multiproduction et la distribution de services engendrent une véritable synergie à la fois quantitative (par la masse et les recoupements d’informations), et qualitative (par leur complétude et leur fiabilité).Si les banques ont la capacité de produire des informations sur les emprunteurs, ces avoir reste toutefois limité et imparfait. Malgré tous ses efforts, la banque reste sous informée par rapport à l’emprunteur. L’information transmise par ce dernier est souvent partielle et n’exclut pas les éventuelles manipulations. L’avantage informationnel des banques peut également changer selon le stade de la relation de prêt. D’ailleurs, l’acquisition d’information étant couteux pour la banque mais elle est sans doute moins coûteuse chez un ancien client que chez un nouveau. La production d’information n’est cependant pas le seul moyen dont dispose le banquier pour réduire les incertitudes. D’autres auteurs, soulignent les vertus incitatives des contrats bancaires sur le comportement des emprunteurs.

ii. La réduction des risques de contrepartie par le mécanisme d’incitation
Des œuvres ont largement étudié les éléments incitatifs des contrats de prêts bancaires du point de vue du débiteur. Les banques ont recours à différents mécanismes contractuels pour limiter les tentatives d’opportunisme des emprunteurs : par les conditions du crédit et les instruments de couverture au risque.

Les conditions de crédit
Selon certains auteurs, l’incapacité à distinguer ex ante le risque des emprunteurs débouche sur une uniformisation des conditions de crédit. Ces derniers sont constitués essentiellement par la caractéristique du produit, le taux d’intérêt. Ainsi, l’augmentation des taux débiteurs sur un client peut provoquer l’éviction des emprunteurs les moins risqués et déboucher sur la sélection des entreprises les plus fragiles [J.E. Stiglitz, A. Weiss 1981]. En conséquence, les banques sont amenées sous certaines conditions à rationner la demande de crédit, notamment sur la population des petites et moyennes entreprises. Par ailleurs, l’effet incitatif des clauses restrictives est également envisageable. La banque peut assortir des clauses restreignant la liberté d’action des emprunteurs dans les contrats de crédits [M. Berlin,L. Mester 1992 ; M. Carey et al. 1993]. Une violation peut conduire la banque à un « durcissement » (réduction des concours, augmentation des taux d’intérêt ou des garanties) vis- à-vis du débiteur.

Les garanties
La prise de garanties constitue un autre moyen de maîtriser les problèmes de risque moral. En rendant la défaillance plus coûteuse pour l’emprunteur, elle incite celui -ci à réduire le risque de ses projets, à augmenter son effort et à déclarer les véritables résultats de ses investissements. Par ailleurs, les banques peuvent utiliser des garanties « internes » (portant sur les actifs de l’entreprise), mais aussi et surtout des garanties « externes » (relatives aux actifs patrimoniaux du propriétaire-dirigeant) pour séparer des emprunteurs de risques différents mais indifférenciables a priori. Dans cette approche des contrats séparant, les emprunteurs acceptent d’offrir un niveau de garantie d’autant plus élevé (en contrepartie d’un taux d’intérêt d’autant plus faible) que leur risque de défaillance (de perdre le collatéral) est faible a priori.

L’appréciation de la qualité de l’emprunteur

Ce présent volet de la réalisation d’un diagnostic d’une entreprise aborde le domaine qui donne toute sa place aux paramètres humains soit le jugement se portant sur la personne physique lui représentant. Si les précédents constats rappellent l’importance du paramètre dans l’appréciation de la contrepartie, le choix des éléments permettant de déchiffrer la qualité de l’emprunteur demeure complexe et nécessite une analyse rigoureuse et plus durable. Toutefois, l’évaluation de l’historique de relation qu’avait la banque avec l’emprunteur et l’appartenance socio-économique de celui permettent au banquier de saisir et d’apprécier la qualité de la contrepartie.

i. L’appartenance socio-économique de l’emprunteur
La compétence du dirigeant ou son expérience figurent des qualités quantifiables essentielles à la réussite d’une entreprise. Ainsi, l’unanimité des personnes interrogées montre leur préférence ou même leur exigence au profil intellectuel composé à la fois de la compétence (ou le niveau d’étude) et de l’expérience du dirigeant. De plus, nous apercevons également à travers l’enquête sur terrain l’existence d’une liaison entre l’appartenance sociale du demandeur de crédit et la notation subjective qu’il pourrait encaisser.

ii. L’historique de la relation
Certes, les résultats confirment la place non négligeable de l’historique de l’emprunteur sur le processus d’examen de son dossier. Avec les 89% des propos recueillis, environ 36% d’entre eux notent qu’elle est « assez important » dans l’analyse de la demande de crédit, les 42% restants jugent ce critère « très important ».Compte tenu de cette réalité, les banques soumettent souvent aux demandeurs de crédit des délais d’observation plus ou moins longue selon la nature du crédit ou le catégorie-client. En effet, selon la négociation entre les deux parties, ce délai peut aller du début de la relation (c’est-à-dire sans délai) à plus d’une année : en moyenne, le délai d’observation d’un client quelconque varie d’un trimestre à une année. Les personnes interrogées issus des grandes banques soulignent par ailleurs la flexibilité de ce paramètre vu l’hétérogénéité des clients dont elles disposent. Chaque catégorie ou portefeuille possède leurs propres délais d’observation requis, font-elles encore remarquer. Est-il nécessaire toutefois de noter que, selon l’enquête, les banquiers n’ignorent jamais ce critère au cas où ils ne disposent pas les informations requises à l’appréciation de l’historique de la contrepartie.

Leur moyen d’en obtenir consiste donc à le réclamer auprès du client (représentant 85% des citations) ou demander aux autres banques (rapportant 72% du total des citations).De ces points de vue, le rapport de notre enquête donne une place prépondérante de l’appréciation des emprunteurs potentiels dans le processus de gestion du risque de contrepartie. Des réalités financières de l’entreprise, en passant par celle de l’économique et aux jugements de valeurs, nombreux aspects entrent dans le décryptage de la vraie qualité de la contrepartie. Dorénavant, l’évaluation de l’emprunteur ne consiste pas à une collection des bons paramètres. C’est dans ce sens que l’assemblage des indicateurs semble être plus pertinent dans le modèle d’appréciation du risque.

La manipulation des paramètres d’évaluation dans la décision de crédit

Selon notre première constatation lors de l’enquête, les banquiers associent la cause du problème de non remboursement à des dysfonctionnements liés à l’activité de l’entreprise. Outre les autres facteurs dépendants de la banque, les paramètres opérationnels, économiques, financiers et managériaux représentent des poids significatifs dans l’évaluation des emprunteurs. Toutefois, la place de la garantie bancaire, qui fait partie intégrante des paramètres conditionnant la décision de crédit n’est plus également négligeable. Les interrogations qui doivent susciter l’attention seront donc de savoir sur quels couplets ou combinaisons de paramètres faut il privilégier dans une décision de crédit ? Dans quelle mesure le banquier devrait il choisir un tel ou tel indicateur ? Dans ce sens, nous allons recouper notre analyse selon le type de crédit octroyé par la banque.

a. Pour les crédits d’investissements
Selon notre analyse de l’existant, il nous semble être absurde d’évaluer le risque de contrepartie sur la base des indicateurs pris séparément. Ainsi, les trois indicateurs principaux (économiques, financiers et managériaux) constituent les enjeux majeurs de l’appréciation du risque de contrepartie. Certes, les diagnostics opérationnels et économiques de l’emprunteur (son activité et sa perspective d’évolution) disposent  d’une importance particulière tandis que l’appréciation de la garantie reste minime, a montré notre enquête. Ces observations sont d’autant confirmées lorsque nous nous apercevons sur les éventuels critères de rejet des dossiers de crédit par le banquier. Selon ce dernier, ces critères sont souvent d’ordre économique c’est-à-dire lié à l’activité et à son évolution de l’entreprise.  Si l’appréciation du risque de contrepartie semble être plus orientée dans l’analyse des paramètres économiques dans les crédits d’investissements, est ce également le cas dans les crédits de trésorerie ?

b. Pour les crédits de trésorerie
D’une première vue, l’évaluation des emprunteurs n’est pas toujours identique dans les différents types de crédits octroyés par la banque, a rapporté notre enquête. Ainsi, la perception des paramètres d’analyse peut changer d’une manière ou d’une autre, selon l’objet du crédit. Comme dans le financement des investissements, l’analyse de l’activité et la perspective d’évolution de l’emprunteur tient toujours le plus l’attention des 79% des banquiers interrogés dans l’octroi de crédit de trésorerie. De même, l’importance de la garantie bancaire reste encore non significative dans le processus d’évaluation. Nous pouvons alors constater que le couplet diagnostic économique – appréciation du management de l’emprunteur, constitue l’indicateur le plus pertinent dans l’évaluation des entreprises pour les crédits à court terme. En d’autre terme, il semble être les éléments lourds constituant la base d’une décision de crédit. Toutefois, si l’évaluation du futur débiteur est indispensable, ce processus ne constitue pas une condition suffisante dans le cadre de la maitrise du risque. S’avère t-il nécessaire, comme le suggère les théories, d’appréhender le côté en amont du pilotage du risque : celui des produits offerts.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODE
Section 1 : Matériels et considérations théoriques
I.1.1 – Approche théorique de la gestion du risque de contrepartie
a. Le risque de contrepartie : définition et origines
i. Définition du risque de contrepartie
ii. Les différentes origines du risque de contrepartie
iii. La gravité de ses conséquences
b. Aperçu théorique sur le crédit et la gestion du risque de contrepartie
i. L’évaluation du risque de contrepartie et l’asymétrie d’information
ii. La réduction des risques de contrepartie par le mécanisme d’incitation
I.1.2 – La gestion du risque de contrepartie : cas de la BM Madagascar
a. Présentation de la zone d’étude : la BM Madagascar
b. Aperçu sur la politique des risques de crédit de la BMM
i. Le financement des entreprises : le positionnement de la banque
ii. Les dispositifs de limites en matière de crédit
c. Procédures d’appréciation du risque de contrepartie
i. Le traitement local du dossier de crédit
ii. La contre‐analyse et la prise de décision
Section 2 : Objectifs et méthodologie de l’analyse empirique
I‐2‐1‐ Objectifs, méthodologie et moyens mis en œuvre
a. Objectif et approche de l’analyse
b. Outils matériels et équipement utilisés
i. Les matériels et équipements utilisés
ii. Les sujets à enquêter
c. Limite de l’approche
I‐2‐2. Les étapes de mis en œuvre des procédures d’analyses
a. La conception du questionnaire
b. La recherche des personnes à enquêter
c. Le test ou la pré‐enquête

d. La réalisation de l’enquête proprement dite
CHAPITRE II : LES PRINCIPAUX RESULTATS
Section 1 : L’évaluation a priori de la contrepartie
II‐1‐1‐ Les principaux paramètres d’évaluation de l’entreprise
a. L’évaluation du risque financier
b. La mesure du risque économique
c. L’appréciation de la qualité de l’emprunteur
i. L’appartenance socio‐économique de l’emprunteur
ii. L’historique de la relation
II‐1‐2‐ La manipulation des paramètres d’évaluation dans la décision de crédit
a. Pour les crédits d’investissements
b. Pour les crédits de trésorerie
Section 2 : Gestion du risque de contrepartie et choix des offres de crédits
II.2.1. Les choix des banques dans les objets de financement
a. Financement des investissements
b. Le financement de la trésorerie
II.2. 2‐ Financement sectoriel et risque de contrepartie : qui finance quoi ?
II.2.3. Risque de contrepartie et degré de l’engagement
a. Degré d’engagement des banques
b. Crédits aux start‐up
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Analyses critiques et validation des hypothèses
III.1.1. Analyse critique de la gestion a priori du risque de contrepartie
a. L’évaluation des emprunteurs : à chacun sa méthode
i. Remise en cause de l’évaluation du risque financier
ii. Le diagnostic opérationnel et économique d’une entreprise
iii. L’appréciation sur le management, l’organisation et la qualité de l’emprunteur
b. La limitation des offres de crédits
i. L’offre de crédit selon le secteur d’activité
ii. Des disparités par typologie d’affectation de crédit
III.1.2. Validation des hypothèses
a. L’évaluation a priori des emprunteurs
b. Limitation et choix des offres de crédit
Section 2 : Analyse critique de la gestion du risque de contrepartie : cas de la BM Madagascar

III.2. 1. Les opportunités et forces de la banque
a. Des opportunités à exploiter
i. Le développement du marché du risque de crédit
ii. Perspective économique favorable
b. Les atouts de l’organisation
a. Les intérêts de l’appartenance au groupe BPCE
b. Politique risque défensive
III.2. 2 – les menaces et faiblesses de la banque
a. Les menaces externes
i. La place de la concurrence
ii. Les incertitudes créées par la conjoncture économique
b. . Des déficiences internes
i. Une structure organisationnelle non adaptée au besoin de l’analyse
ii. La composition et la tendance du portefeuille de crédit
Section 3 : Recommandations et suggestions
III.3. 1 : Les conditions nécessaires à la bonne évaluation du risque de contrepartie
a. Evaluation de l’emprunteur : avec quel paramètre ?
b. Combinaison des paramètres d’évaluation de l’emprunteur
‐ Pour les crédits d’investissements
‐ Pour les crédits de trésorerie
III.3.2 : Offres de crédit : pour quelles stratégies et quelle politique ?
a. L’adaptation et orientation des offres
b. Segmentation des offres
Approche par typologie de crédit
L’approche sectorielle
Approche par type d’entreprise
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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