La gestion des maladies
La performance des prototypes pendant ces deux campagnes
Performances agronomiques
Le système de référence conventionnel possède les performances agronomiques les plus élevées lors des deux campagnes (Tableau XII). Bien qu’aucune mesure n’ait été effectuée, il est considéré que l’état sanitaire est satisfaisant (c’est-à-dire acceptable pour un viticulteur), comme les nutritions hydrique et azotée qui ne présentent aucune carence. Le rendement est basé sur la moyenne régionale de l’AOP pour la campagne 2013, et sur le cahier des charges de l’AOP pour 2014.
Concernant les prototypes, leurs performances sont moindres, notamment celles du prototype enherbé : son système ne permet pas d’atteindre un rendement acceptable (notamment en 2013), ni de répondre aux besoins azotés de la vigne. En revanche, le système du prototype 1b est satisfaisant, en effet, bien que l’état sanitaire soit à un niveau intermédiaire (comme pour le prototype 1a) et que l’alimentation azotée ne soit pas optimale, les rendements de 2013 ont été à la hauteur de ceux de l’AOP.
Performances environnementales
Pour chaque campagne, les prototypes 1a et 1b possèdent des indicateurs IPhy similaires et supérieurs (ou égaux) à ceux de la référence (excepté IPhy Environnement Auxiliaire en 2013). Ainsi, le système de référence a représenté un risque plus élevé pour l’environnement, par rapport aux deux prototypes, notamment en 2013 où son IPhy total est de 6.2 contre environ 8 pour 1a et 1b. Les indicateurs IPhy totaux des deux prototypes de la campagne 2013 sont moins élevés que ceux de la campagne 2014, une différence de 2 unités s’observe (Figure 27), le risque pour l’environnement a donc été plus faible en 2014 qu’en 2013. Cette tendance reste la même pour trois sous indicateurs que sont IPhy Environnement Auxiliaire, IPhy Eaux de profondeur, et IPhy Eaux de surface ; la différence est moindre pour IPhy Air.
Contrairement aux indicateurs IPhy, les IFTs des prototypes pendant les deux campagnes sont inférieurs à ceux de la référence, notamment en 2014 (9.4 contre 4.1). De plus, les IFTs de la campagne 2014 sont moins élevés qu’en 2013, cette tendance s’observe surtout pour les prototypes 1a et 1b (Tableau XIII).
Au niveau énergétique, en 2013 et en 2014, le prototype 1a est celui qui a consommé le moins, contrairement au système de référence qui possède la consommation la plus élevée. Cette dernière observation s’explique notamment par une forte demande en énergie pour la pulvérisation des traitements (avec 8 passages) et le travail du sol (de 4 interventions; Figure 28). Il est aussi indiqué que les interventions culturales les plus coûteuses en énergie concernent les outils de travail du sol, notamment l’actisol et le cultivateur (utilisé en 2013), les outils utilisés pour la tonte de l’inter-rang et du cavaillon sont moins demandeurs (Tableau XIV).
Performances économiques
La distribution des coûts au sein des prototypes et du système de référence a été très différente entre les deux premières années d’expérimentation (Figure 29).En effet, le prototype 1a a été davantage coûteux (près du double) pour sa mise en place (en 2013) par rapport à 2014 (Tableau XV), notamment à cause du semis (coût des graines, du semoir, et de la main d’oeuvre). De plus, comme c’est aussi le cas du prototype 1b, davantage de traitements ont été effectués en 2013, ainsi, le budget relatif aux produits phytosanitaires est donc plus élevé. Concernant le système de référence, le coût total a été similaire pendant les deux campagnes, la différence vient du nombre de traitements un peu plus élevé en 2014.
Enfin, par le coût de production (€/t), il est observé que les prototypes sont moins coûteux que le système de référence, excepté lors de la mise en place du prototype 1a (en 2013).
Performances globales
Afin de faciliter la compréhension des résultats en alliant l’ensemble des performances, le logiciel DEXiPM a été utilisé (Annexe 7). Il est observé qu’aucun des trois systèmes comparés ne possède l’ensemble des performances optimales (Figure 30). Les systèmes de référence et du prototype 1a ont des performances à améliorer, qui sont respectivement les performances environnementales et économiques, et les performances agronomiques et économiques. Pour le système du prototype 1b, il est à un niveau intermédiaire pour l’ensemble des performances, c’est-à-dire que des efforts peuvent être effectués dans tous les domaines, néanmoins, l’état des performances est à un niveau déjà acceptable.
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Table des matières
1. Introduction
2. Synthèse bibliographique
2.1 L’expérimentation système
2.1.1 La méthode du prototypage utilisée pour le projet EcoViti
2.1.2 Le projet EcoViti
2.2 La gestion des maladies : des leviers historiques et innovants
2.2.1 Le matériel végétal : un levier essentiel
2.2.2 La prophylaxie : un levier judicieux et coûteux
2.2.2.1 Un levier historique dans la gestion des maladies
2.2.2.2 Le mode de taille
2.2.2.3 Les opérations « en vert » d’entretien
2.2.3 Les Outils d’Aide à la Décision (OAD) : un levier en développement
2.2.3.1 Les modèles de prévisions des risques de maladies
2.2.3.2 Mildium
2.2.3.3 Optidose
2.2.4 Les produits alternatifs aux produits phytosanitaires : un levier à effet partiel
2.2.5 L’utilisation des produits phytosanitaires dans le bassin viticole du Val de Loire
2.3 L’entretien du sol
2.3.1 L’utilisation des herbicides
2.3.2 Le désherbage mécanique par le travail du sol
2.3.3 La combinaison avec d’autres cultures : l’enherbement
3. Matériel et méthodes
3.1 Matériel
3.1.1 Le site expérimental
3.1.2 La parcelle étudiée
3.1.3 Les caractéristiques de chaque prototype
3.2 Méthode
3.2.1 L’objectif de la campagne 2014
3.2.2 Le suivi de la parcelle
3.2.3 L’évaluation des systèmes
3.2.3.1 Généralités : l’utilisation d’indicateurs
3.2.3.2 Les indicateurs agronomiques
3.2.3.3 Les indicateurs environnementaux
3.2.3.4 Les indicateurs économiques
3.2.3.5 Traitement statistique des données
4. Résultats
4.1 Campagne 2013
4.1.1 Principaux résultats
4.1.2 Les modifcations effectuées pour la campagne 2014
4.1.2.1 Pour le système de conduite
4.1.2.2 Pour l’analyse du système
4.2 Campagne 2014 : les résultats bruts
4.3 La performance des prototypes pendant ces deux campagnes
4.3.1 Performances agronomiques
4.3.2 Performances environnementales
4.3.3 Performances économiques
4.3.4 Performances globales
5. Discussion
5.1 Disparités entre les prototypes lors des campagnes 2013 et 2014 : les modifications ont-elles été pertinentes ?
5.1.1 Les conséquences agronomiques
5.1.2 Les conséquences environnementales
5.1.3 Les conséquences économiques
5.2 Quels leviers d’action paraissent les plus pertinents ?
5.3 Les limites
5.3.1 De la méthode expérimentale
5.3.2 De l’évaluation des performances
5.4 Quelles préconisations pour la campagne 2015 ?
6. Conclusions et perspectives
7. Bibliographie
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