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Les organismes travaillant dans l’espace forestier du Menabe Central
Menabe est une zone où diverses actions de développement et de conservations sont menées. Plusieurs organismes travaillent dans la Région et dans les villages étudiés. Généralement, ils oeuvrent dans le domaine du développement, de l’économie ou de la protection de l’environnement. Le domaine socio-économique est également présent dans les villages. Pour ce qui est des organismes de développement, ils sont plusieurs à être présents dans la Région du Menabe. Certains d’entre eux travaillent directement avec les paysans ou groupes de paysans, d’autres préfèrent collaborer avec des organismes faîtière ou les communes. On peut citer entre autre : SAHA, MCA, FID, FIDA, UADEL, AD2M, Action de Carême, AFDI, FERT ou encore ZAC. En collaboration avec ces organismes d’appui, il y a des plates-formes d’échanges qui dynamisent les actions de développement dans la Région et forment des structures de gestion dans un ou plusieurs domaines spécifiques. Ils regroupent tous les acteurs de la Région ou les acteurs concernés par une filière donnée : CRD-Menabe, GTDR, GRM, VFTM, FRAM, AUE. Des organismes confessionnels viennent en renfort dans le processus de développement de la Région. Pour la filière commerciale, des Société privés d’exploitation agricole existent pour collecter les produits agricoles tels le maïs, le manioc et l’arachide. Il y a également des sociétés qui collectent les fruits de mers (séchés). L’existence d’exploitants forestiers (avec ou sans permis d’exploitation) et des sociétés de transformation de bois (primaire et secondaire) témoignent du dynamisme de la filière bois dans la Région. Mais le faible nombre d’exploitants ayant un permis valide et l’existence de beaucoup de société de transformation indique un fort penchant de la filière vers le côté illicite. Les organismes de protection de la nature ne sont pas en reste dans le Menabe Central. La présence du MNP est notée pour la gestion du Parc National de Kirindy Mité, au Sud de Morondava (en dehors du Menabe Central) et la Réserve Spéciale d’Andranomena (à la limite Sud de la Zone du Menabe Central). L’ONG Fanamby est l’organisme mandaté par le gouvernement Malagasy pour mettre en place la nouvelle aire protégée « Menabe Antimena ». Les organismes comme DWCT et DPZ travaillent dans la Région en collaboration avec des organismes comme « Conservation International » pour la conservation de la biodiversité de la Région. Le CNFEREF dispose d’une partie de l’aire protégée en régie pour ses activités de formations et de recherche. Cette dernière est très présente dans la zone avec les organismes suscités, mais également avec le concours des universités d’Antananarivo, de Tuléar, ainsi que les organismes tels MaVoa, EPFZ et CIRAD. Des collaborations internationales sont identifiées pour la recherche dans la zone et ce qui a amené la mise en place d’une plate-forme qui associe tous les acteurs de la recherche dans la Région. Actuellement, cette plate-forme est active dans la zone du Menabe Central mais les acteurs projettent de l’étendre dans tout le Menabe. Ce projet de thèse a été intégré dans cette structure de recherche appelé GRM ou Groupe de Recherche du Menabe.
Le projet « Paysage Forestier du Menabe ou PFM »
La thèse a été mené dans le cadre d’un projet de recherche qui s’intitule « Contribution à l’amélioration des conditions de vie de populations habitant dans une région riche en biodiversité: Bases scientifiques pour une gestion participative de l’espace forestier du Menabe Central, Madagascar », connu sous une appellation plus courte PFM ou « Paysage Forestier du Menabe ». L’objectif du projet est de « Contribuer scientifiquement à l’aménagement multifonctionnel et durable des espaces forestiers du Menabe Central ». Le projet est basé sur une approche participative en tenant compte de la connaissance locale mais avec une rigueur scientifique. Trois objectifs spécifiques ont été assignés à l’objectif principal :
1. Identifier les rôles des produits forestiers dans les stratégies villageoises et évaluer les connaissances des populations locales sur la forêt et la gestion de l’espace forestier (interface homme-forêt).
2. Déterminer le potentiel de production et la capacité de régénération des produits forestiers qui ont leur importance dans la vie des villageois.
3. Déduire les potentialités et les contraintes pour une gestion durable d’un paysage forestier.
Le projet a été mené par un tandem de deux doctorants, une suisse et un malagasy. Les sujets de thèses ont été basés sur la formation initiale des doctorants. Un premier thème est lié aux produits forestiers non ligneux, aux services forestiers et aux activités agricoles des paysans. Quant au second thème, il est plutôt orienté vers un aspect plus forestier en prenant en compte le bois (ligneux) et la gestion des forêts.
LA NOUVELLE AIRE PROTEGEE « MENABE ANTIMENA »
Localisation
Au point de vue administratifs, l’aire protégée « Menabe Antimena » se trouve dans la Région du Menabe. 3 districts sont concernés, à savoir Morondava, Belo-sur-Tsiribihina et Mahabo. Elle est située dans 7 communes, à savoir Bemanonga, Beroboka, Tsimafana, Belo-sur-Tsiribihina, Tsarahotana, Aboalimena et Ankilivalo. 49 fokontany sont concernés dont 23 en forêts denses sèches et 26 en zone côtière. L’aire protégée se trouve dans les plaines côtières du Menabe, principalement : (a) les plaines sous couvertures forestières (blocs forestiers et lambeaux de forêts) entre les rivières d’Andranomena au sud et du Tsiribihina au nord et (b) les mangroves qui longent des côtes ouest de la Région (Carte n°2)
Caractéristiques écologiques
Selon Dudley (2008), une aire protégée est : « Un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés ». Répondant à cette définition et de part l’importance de sa biodiversité, l’aire protégée « Menabe Antimena » a été mis en protection temporaire depuis 2006. Il englobe 3 types d’écosystèmes : (a) Forêts Denses Sèches, (b) les zones humides (Site RAMSAR à Bedo et le lac Kimanaomby) (c) et les mangroves. La faune de la région du Menabe Antimena présente une forte diversité spécifique et un taux d’endémicité régional élevé. Quatre espèces se dégagent comme espèces phares pour la conservation des forêts de la région car leur aire de distribution se limite dans la zone : Hypogeomys antimena, Microcebus berthae, Pyxis planicauda, et Mungotictis decemlineata decemlineata. Les massifs forestiers du Menabe Antimena abritent aussi diverses espèces de mammifères qui vivent seulement dans les forêts d’aspects naturels comme d’autres rongeurs, lémuriens et ou encore des carnivores. La présence de Cryptoprocta ferox, le plus grand carnivore de Madagascar est également à noter. Le lac Bedo, un lac saumâtre est un habitat pour diverses espèces d’oiseaux rares des zones de bas-fond. On peut citer au moins trois qui sont rares et menacées : Anas bernieri, Ardea humbloti et Charadrius thoracicus. On y rencontre également diverses espèces migratoires comme les flamants roses et des pélicans bruns. D’autres espèces remarquables sont Erymnochelys madagascariensis et Crocodylus niloticus.
ETAT DE LA RECHERCHE
LES RECHERCHES SUR LES FORETS SECHES A MADAGASCAR
Madagascar est un site de recherche environnementale d’une importance internationale (Goodman et Benstead, 2003). De plus, actuellement, les recherches sur le domaine forestier se complètent avec le développement du secteur forestier et des projets de développement ayant comme base la foresterie (par exemple Ackermann, 2004 ; Messerli, 1998 ou encore Soto Flandez, 1995), ce qui conduit généralement à une gestion participative et durable de l’espace forestier (Sorg, 2004). Néanmoins, comme cité dans la problématique, les forêts denses sèches sont sujettes à moins d’études que les forêts denses humides (Sanchez-Azofeifa et al, 2005) malgré le fait que leurs écosystèmes soient les plus menacées (Janzen, 1988). Madagascar n’y fait pas exception. Les recherches forestières ont été concentrées dans les forêts humides situées à l’est et l’île.
Pourtant, la région de Menabe fait office d’exception à cet état des choses. En effet, la mise en place du Centre National de Recherche et de Formation et en Environnement et Foresterie ou CNFEREF de Morondava depuis 1978 a permis de disposer d’un certain nombre d’informations sur les formations sèches de la région, que ce soit en matière de recherche biologiques sur les ligneux dans la forêts (résumé dans Andriambelo, 2005 a et b), que ce soit en matière de filière (résumé dans Andriambelo, 2005c). Divers études touchant la sylviculture, la structure de la forêt, la phénologie, ainsi que différentes méthodologies d’exploitation forestière et de reboisement ont été menées (Sorg et al, 2003 ; Ganzhorn et Sorg, 1996 ; et Randrianasolo, 1991 ; Covi, 1990 ; Schroff, 1985 ; Rakotonirina et Prelaz, 1982a, b et c) dans la forêt de Kirindy (photo 1). Les acquis du CNFEREF depuis 1978 constituent une richesse non négligeable en matière de recherche forestière en forêt sèche. Plusieurs fiches techniques et note de recherches sont en cours de publication dans ce cadre. Ces documents sont complétés par un certain nombre (au moins une trentaine) de travaux universitaires. Un des ouvrages de références des recherches menées dans le Menabe est celui édité par Ganzhorn et Sorg (1996) qui compile un certain nombre d’articles retraçant les recherches aussi bien biologiques que sociales menés dans la Région. Cet ouvrage est caractérisé par un contexte marqué par l’existence d’un programme financé par la coopération suisse depuis la fin des années 1970 et qui visait à l’amélioration des conditions de vie des habitants du Menabe Central par la mise en oeuvre d’une stratégie de sauvegarde et de gestion des ressources naturelles (Laurent, 1996). La faune n’est pas en reste avec les études menées par divers auteurs comme Schülke (2005), Schwab et Ganzhorn (2004), ou encore Kappeler (2003) sur les lémuriens. D’autres espèces sont également concernées (Durbin et al, 2005). Ces études sur la faune continuent d’ailleurs avec la mise en place d’un site de recherche permanent dans la forêt Kirindy et gérée par la DPZ. Plusieurs entités, dont l’Université d’Antananarivo collabore dans la conduite des recherches sur la faune et également sur la flore dans la forêt de Kirindy.
D’autres parties de l’aire protégée « Menabe Antimena » font également l’objet de recherche aussi bien en matière de faune que de flore et les entités qui y font de la recherche dans la zone se sont regroupé au sein d’une plate-forme qui est appelé GRM ou Groupe de Recherche du Menabe qui font une réunion annuelle pour faire le point sur l’avancement des différentes recherches menées dans la zone et de s’échanger les expériences de chaque chercheurs (photo 2). Actuellement, vue la dégradation des forêts à cause de l’intervention humaine (voir chapitre qui suit), il devient intéressant de procéder à des recherches sur les formations secondaires et l’utilisation des arbres en dehors de la forêt. La région du Menabe fait partie des zones où ces types d’études ont pu avoir lieu. Il y a entre autres les études sur l’agroforesterie de Andrianandraina (1999), Ducenne (1992), ou encore Moller (1990). Le Programme Sauvegarde et Aménagement de la Côte Ouest (SAF-CO) a procédé à des essaies de mise en valeur des terres anciennement défrichées afin de sédentariser la population et les inciter à ne plus défricher. Par rapport à cette importance des forêts secondaires, les études de Styger (1995) et de von Schultess (1990) servent de références. Pour ce qui est des non ligneux, les intérêts que portent la population à ces produits font que des recherches ont également été initiées pour en savoir plus. Les études de Razafintsalama (2004), Andriambelo (2005a), Conservation International (2004), Kamm (2000) ou encore de Luzi (1999) sont des échantillons de ces types d’études. Dans ces études, il est introduit la notion d’interface homme-forêt, abordé dans le paragraphe 1.4.4 pour ce qui est de la relation avec les forêts denses sèches. La bibliographie commenté de Schmidt et al en 2007 retrace la plupart des recherches effectuées dans les zones de forêts sèches de Madagascar et donne un aperçu de ce qui a été effectué dans les forêts sèches touchant différents domaines allant de la biologie à l’écologie en passant par l’économie forestière ou encore la politique environnementale et forestière.
L’INTERFACE HOMME-FORET DANS LES FORETS SECHES DE MADAGASCAR
Le contexte sociopolitique à Madagascar
Depuis 1986, le gouvernement malagasy a mis en place une politique économique orientée vers le libéralisme avec un objectif de combattre la pauvreté dont la réussite peut améliorer le cadrage du secteur forestier (Rarivomanana, 2000). En 2002, 80,7% des malgaches vivaient au dessous du seuil de la pauvreté. De plus 86,4% des malgaches sont des ruraux (Ministère de l’environnement, 2004). Depuis 2006, le gouvernement malagasy a élaboré un plan quinquennal qui est le Madagascar Action Plan (MAP) avec 8 engagements : (1) gouvernance responsable, (2) infrastructure reliées, (3) transformation de l’éducation, (4) développement rural, (5) sante, planning familial et lutte contre le VIH/SIDA, (6) économie à forte croissance, (7) prendre soin de l’environnement et (8) solidarité nationale. Ce plan montre la volonté malgache de combattre la pauvreté, de promouvoir les structures socio-économique et de protéger l’environnement.
Le secteur de la foresterie est concerné par la plupart des engagements de l’Etat, en particulier les engagements 1, 2, 4 et 7. Pour ce dernier, 4 défis sont proposés : (a) augmenter la surface des aires protégées, (b) réduire le processus de dégradation des ressources naturelles, (c) développer le reflexe environnemental à tous les niveaux et (d) renforcer l’efficacité de l’administration forestière. Toutefois la réalisation de ces défis ne doit pas avoir d’impacts négatifs sur le développement, en particulier du monde rural (engagement 4).
La politique relative aux ressources naturelles à Madagascar
La politique sur les ressources naturelles à Madagascar est caractérisée par deux types de pouvoir : le gouvernement, représenté par l’administration forestière et les autorités traditionnelles. Cette situation peut dès fois mener à une sorte de lutte de pouvoir (voir Moor, 1997). Il est à noter que la plupart des forêts sèches, comme la plupart des toutes les formations forestières à Madagascar, appartiennent naturellement à l’Etat malgache.
Législation de la forêt
Dans un objectif de protéger les ressources forestière du pays, Madagascar a mis en place depuis 1996 une politique qui favorise la participation de la communauté rurale dans la gestion des ressources naturelles renouvelables. Il s’agit de la loi 96-025 relative à la gestion locale des ressources naturelles renouvelables (plus connue sous la dénomination loi GELOSE). D’autres lois et décrets ministériels sont venus étoffer cette loi. On peut citer entre autre : la loi 97-017 portant révision de la politique forestière ; le décret 99-954 relative à la mise en compatibilité de l’investissement avec l’environnement (décret MECIE) ; le décret 2001-122 fixant les conditions de mise en oeuvre de la gestion contractualisée des forêts de l’Etat (décret GCF). Il est également à notée que depuis 1990, il existe une loi relative à la chartre de l’environnement Malagasy sortit sous le n°90-033. De plus, depuis 1988, le permis de nettoiement des forêts ont été suspendu par le ministère chargé des Eaux et Forêts (Genini, 1996). Le mode de d’attribution des permis d’exploitations a changé. Il est devenu par appel d’offre ou par adjudication selon la disposition du décret 98-782 relatif au régime de l’exploitation forestière. Depuis 2004, la délivrance de permis d’exploitation forestière sous son ancienne forme a été interdite. Madagascar a été le premier pays africain à avoir défini un Plan d’Action Environnemental (PAE) et une stratégie nationale de conservation (Rarivomanana, 2000). L’objectif de ce plan était de Protéger et améliorer l’environnement tout en oeuvrant pour un développement durable. Quatre objectifs spécifiques ont été assignés pour le PAE : (1) conserver et gérer le patrimoine de la diversité biologique; (2) promouvoir le développement durable par une meilleure gestion des ressources naturelles; (3) améliorer les conditions de vie dans les zones rurales et urbaines ; et (4) développer les ressources humaines et la capacité institutionnelle.
Le PAE se divise en trois programmes environnementaux (PE) allant de 1992 à 2006 (PE1 : 1992-1996 ; PE2 : 1997-2001 et PE3 : 2002-2006) (ANGAP, 2008). Pour la politique forestière, 4 thèmes sont identifiés dans le PAE : (1) élimination du processus de dégradation de la forêt, (2) meilleure gestion des ressources forestières, (3) augmentation du la surface et du potentiel forestier et (4) amélioration de la performance économique dans le secteur forestier. Afin de promouvoir la politique de décentralisation, des outils comme le Plan Directeur National et Régional ont été mis en place (Rarivomanana, 2000). En parallèle au PAE, une étude multidisciplinaire a été menée par l’ONE pour développer une politique de gestion des feux de brousse. Cette étude a conclu qu’une politique autoritaire et exclusive des ressources naturelles est destinée à s’échouer et mènera à plus de dégradation des forêts. Mais comme il est difficile pour le gouvernant d’appliquer cette politique exclusive, un système de contrat à cogestion a été proposé entre les communautés locales et l’administration forestière incluant des objectifs à long terme commun. Un congrès en mai 1995 a confirmé l’idée d’un transfert de gestion des ressources renouvelables aux communautés locales. De là est né l’idée de mettre en place un composant du PE2 qui est la ‘GELOSE’ (Gestion Locale Sécurisée). Il est alors question, dans ce composant de donner aux communautés locales la gestion des ressources naturelles et de sécuriser leur accès aux champs de cultures. Le principal objectif de la GELOSE est de gérer de façon durable les ressources naturelles à l’aide d’une exploitation communale qui respecte la biodiversité (Rakotovao et al, 1997). Pour ce qui est des ressources forestières, la Gestion Contractualisée des Forêts (GCF) a été mis en place en 2001. En s’appuyant sur cette alternative, les forêts domaniales, les forêts classées, les stations forestières ainsi que les plantations forestières peuvent faire l’objet d’une demande de la part de la communauté locale pour une gestion à travers un contrat de transfert de gestion entre la communauté et l’administration forestière et un plan d’aménagement simplifié. Le processus de transfert de gestion se fait généralement en 5 phases (Randrianasolo, 2000) : (1) Manifestation d’intérêt de la communauté de base regroupée au sein d’une association légalement constituée, (2) investigation de la surface concernée par le transfert de gestion, (3) mise en place de la structure organisationnelle de la communauté, (4) élaboration des outils de gestion par la communauté (essentiellement le plan d’aménagement simplifié) et (5) formalisation du contrat. L’Etat peut répondre par un transfert total, partiel ou pas de transfert du tout à une demande de transfert de gestion. Le plan d’aménagement simplifié est généralement basé sur le zonage du terroir villageois avec un plan d’opération annuel. L’objectif du gouvernement avec la GCF est de réduire la déforestation, d’améliorer la qualité de vie des bénéficiaires et renforcer le rôle de la communauté dans la gestion des ressources.
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Table des matières
CHAPITRE 1 – ETAT DES CONNAISSANCES
1.1 Concept
1.1.1 Forêt
1.1.2 Paysage forestier
1.1.3 Critères et indicateurs
1.1.4 Les formations forestières sèches de Madagascar
1.2 Zone d’Etude
1.2.1 Cadre géographique de l’étude
1.2.2 Cadre administratif
1.2.3 Les villages d’interventions
1.2.4 Milieu physique
1.2.5 Milieu biologique
1.2.6 Milieu Humain
1.2.7 Cadre institutionnel
1.2.8 La nouvelle Aire protégée « Menabe Antimena »
1.3 Etat de la recherche
1.3.1 Les recherches sur les forêts sèches à Madagascar
1.3.2 L’interface homme-forêt dans les forêts sèches de Madagascar
1.3.3 Conclusion partielle
CHAPITRE 2 – DISCUSSION METHODOLOGIQUE
2.1 Méthode Biologique : Inventaire Forestier
2.1.1 Echantillonnage
2.1.2 Unité d’échantillonnage
2.2 Etude social : le Participatory Rural Appraisal (PRA)
2.2.1 Interviews
2.2.2 Ranking and Scoring
2.2.3 Observations directes
2.2.4 Transect
2.2.5 Reunion / Atelier
2.2.6 Scenarii
2.3 Etude Economique : Rapid Market Appraisal (RMA)
2.4 Analyses et Elaboration des critères de gestion durable
2.5 Approche méthodologique
CHAPITRE 3 – POTENTIEL DES RESSOURCES LIGNEUSES
3.1 Introduction
3.2 Méthodologie
3.2.1 Recueil d’informations
3.2.2 Analyse des données
3.2.3 Dynamique des espèces ligneuses les plus appréciées par les villageois
3.3 Structure floristique
3.3.1 Composition et richesse floristique
3.3.2 Diversité floristique
3.4 Structure Totale
3.5 Dynamique des espèces appréciées par les villageois
3.5.1 Structure totale
3.5.2 Niveau de Perturbation
3.6 Tests d’hypothèse
3.7 Discussions et Conclusion partielle
CHAPITRE 4 – L’UTILISATION DES RESSOURCES LIGNEUSES PAR LA POPULATION DU MENABE CENTRAL
4.1 Introduction
4.2 Méthodologie
4.2.1 Recueil d’information
4.2.2 Quantification des besoins villageois
4.2.3 Analyse des données
4.2.4 Limite de la méthodologie
4.3 Utilisation de la forêt
4.4 Utilisation des bois et produits dérivés du bois
4.4.1 Utilisation domestique
4.4.2 Utilisation commerciale
4.5 Besoins des villageois et potentialité des formations forestière en ligneux
4.5.1 Le bois de chauffe
4.5.2 Le bois de construction
4.5.3 Les autres utilisations du bois
4.6 Test d’hypothèse
4.7 Discussion et conclusion partielle
CHAPITRE 5 – LA GESTION DE L’ESPACE VILLAGEOIS ET LES REGLES DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
5.1 Introduction
5.2 Méthodologie
5.2.1 Recueil d’information
5.2.2 Analyse des données
5.3 La gestion du terroir par les villageois
5.3.1 La conception du terroir
5.3.2 Gestion traditionnelle des forêts et produits forestiers
5.4 Transfert de gestion des ressources forestières
5.4.1 Les associations gestionnaires des ressources naturelles dans le Menabe Central
5.4.2 Droits et obligations des associations gestionnaires des ressources forestières
5.4.3 Les rôles des autres acteurs dans le processus de transfert de gestion
5.5 La communauté villageoise face aux Règles de gestion des ressources forestières
5.6 Discussion et Conclusion partielle
CHAPITRE 6 – DISCUSSIONS GENERALES ET RECOMMANDATIONS
6.1 Les éléments à considérer pour la gestion durable des ressources naturelles
6.1.1 Le paysage forestier du Menabe Central
6.1.2 La conception des droits par les acteurs du processus de transfert de gestion
6.1.3 Logique paysanne vs logique d’Etat
6.1.4 Les outils de gestion des ressources forestières
6.2 Les critères de gestion des ressources naturelles dans le Menabe Central
6.2.1 Les critères politiques
6.2.2 Les critères écologiques
6.2.3 Les critères sociaux
6.2.4 Les critères de production de biens et de services
6.2.5 Résume des critères et indicateurs
CONCLUSION GENERALE
Gestion villageoise vs législation forestière
L’aire protégée ‘Menabe Antimena’
La forêt, un système complexe avec différents intérêts, pas toujours convergeant
BIBLIOGRAPHIE
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