Soutenance mémoire
Généralité sur le concept du développement local
En un seul mot, Développer, signifie accroitre, transformer, améliorer. Pour définir le développement, on se réfère souvent à la définition devenue classique proposée par l’économiste français François Perroux en 1961 : c’est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel et global ». La localité s’est définie comme « une unité socio-spatiale singulière mais indépendance, à travers laquelle les acteurs et les communautés fabriquent des réseaux, des territoires et expérimentent des pratiques alternatives et créatrices par rapport aux contraintes imposées par le système politico-économique », selon BASSAND (1990). Le développement local est un concept « qui vise à fonder le développement pour et par les acteurs de base avec les moyens locaux pour atteindre le bien-être social et l’autosuffisance en terme économique, financier, logistique et autres ressources dans un territoire déterminé»2 Bref, développer la localité c’est améliorer la localité, c’est donc transformer en mieux qu’auparavant les modes de vie de la localité. Autrement dits, le développement local signifie donc en terme simple « la lutte contre la pauvreté » dans différentes zones locales, ainsi sous une hypothèse très simple, le développement local n’est que : une mesure stratégique efficace prise par les acteurs locaux contribuant à produire une marge de manœuvres nouvelles. Plusieurs indicateurs peuvent donc trouver embellir lorsqu’il y a passage du développement local dans la localité tels que le progrès de connaissance, l’amélioration de niveau de vie, la qualification, le savoir industriel, etc. Les environnements favorables peuvent donc créer tant qu’il y passage du développement dans la localité. Tout d’abord, la restauration de diverses entreprises et la contribution au payement des impôts peuvent alimenter la caisse des collectivités locales. Et, ces derniers se prêtent à répondre les exigences de la population locale. Cette proposition est conditionnée par une bonne gouvernance au sein de territoire. Ensuite, tous les acteurs du développement agirent ensemble pour mener ses objectifs respectifs. Les représentants locaux assurent, l’émergence des acteurs économiques partenaire du développement local, les entrepreneurs assurent à la croissance de production, et les associations (associations paysannes par exemple) accroître la production agricole et l’approvisionnement alimentaire. Donc, ceux-ci peuvent entraîner un environnement favorable dans la localité car les citoyens ou les usagés améliorent rationnellement leurs modes de vie dans le domaine social. Autrement dit, le développement local entraîne une évolution de la compétitivité des collectivités locales de la faite que le développement local s’attache à la valorisation des ressources locales. En outre, suite aux facteurs favorables apportés par le développement local, la taille des entreprises peut s’agrandir des petites et moyens entreprises aux grandes entreprises. Et, ces derniers sont les véritables moteurs de la croissance économique et de l’emploi. D’où la création des emplois aux citoyens. Et, cela réduit donc le taux de chômage dans la localité. De plus, le développement local favorise donc le dialogue social. Ce dernier est un facteur de stabilité dès l’entreprise jusqu’à la société, dès l’échelle national jusqu’à la collectivité de base. La raison c’est que le dialogue social assure à la redistribution des richesses, la sécurité sociale et favorise au processus de développement local.
Analyse des parties prenantes
L’intervention d’un projet vise à instaurer un changement, c’est-à-dire qu’elle remplace une situation défavorable existante. On entend par partie prenante tout individu, groupe de personnes, institutions ou entreprises susceptibles d’être concernée par la réussite ou l’échec d’un projet (en tant que responsables de mise en œuvre, facilitateurs, bénéficiaires). Il existe deux types d’acteurs impliqué dans le projet : les acteurs /responsables institutionnels (instances locales, services techniques délégations des ministères…) et les futur bénéficiaires (groupe cible) du changement qui se produirait. Puisqu’il s’agit d’une personne physique ou moral ayant sa propre mission et objectif déterminé, on analyse les acteurs selon leur catégorie, leur domaine d’intervention, leur compétence et leur apport à la résolution du problème central. Tous cela dans le but d’apprécier les contributions de chacun dans la réussite du projet. Il existe une grille d’évaluation des acteurs qui accompagnera tout le processus d’analyse des problèmes et de proposition de solutions éventuelles. Sur cette grille, on trouve d’une manière précise l’identité et le rôle des acteurs responsable et acteur groupe (sexe, âge, revenus, situation de travail, …) son attente par rapport au projet et/ou objectif centrale, sa disponibilité en temps et en financement, les effets (positif ou négatif) du projet sur ces groupes.
Définition d’un résultat
Par définition, un résultat est un changement mesurable qui découle d’une relation de cause à effet d’une intervention18. Ce sont des résultats réels et évidents qui découlent logiquement des activités du projet. En d’autre terme, le résultat est la conséquence de cause à effet avec des activités identifiables. Plusieurs facteurs aident à déterminer les résultats que l’on veut obtenir dans le processus de mise œuvre et/ou à la suite du projet. Voici les plus essentiels :
Le contexte organisationnel, institutionnel, social, politique, économique et culturel : Les résultats en matière de développement doivent être attaché dans ces environnements cités ci-dessus. Ils doivent traduire les priorités et les besoins des groupes et/ou individus cible.
Les capacités locales : les capacités des personnes, des organismes et des institutions à organiser et gérer est un élément déterminant dans la définition des résultats. Il influence le mode d’utilisation et de gestion des ressources.
La participation des parties prenante : l’analyse des capacités, des besoins et des intérêts des intervenants est un important volet de la planification. Sans la contribution de chaque partie concernée durant chaque phase de projet, il est difficile de mener avec vigueur le projet.
Les ressources disponibles (financière et humaines)
Le calendrier de réalisation : La plupart des résultats doivent pouvoir être atteints pendant la durée d’un programme ou d’une initiative. Cependant, l’impact peut n’apparaitre qu’à long terme suite à la mise en œuvre du programme. Dans le cas pratique, on utilise un logiciel conçu spécialement pour l’élaboration du calendrier des activités et l’affectation des ressources (humaine et matérielles) planification à l’avance des taches sont partitionnées et liés entre elle par des jalons. Cette logiciel s’appelle le MS Project.
Ministère chargé du tourisme
Le ministère chargé de tourisme est créé en 1994 afin d’élaborer et mettre en œuvre la politique national et sectorielle du tourisme. Il est chargé de définir la politique nationale du tourisme qui se traduit par la sortie de textes réglementaires, puis de veiller à leur application. Cette loi a été suivie d’une série de textes d’application. En effet, en reprenant les textes, il régit :
– les organismes et/ou les entreprises intervenant pour l’aménagement et la gestion des zones d’intérêt touristique ;
– les opérateurs touristiques ;
– les personnes exerçant des activités connexes, telles que le guide, le guide interprète, l’accompagnateur ou le service traiteur.
Dans ce cas le ministère du tourisme a pour rôle suivante : assainir et augmenter les recettes du tourisme auprès de tous les acteurs ; de valoriser les ressources touristiques, de préserver l’environnement naturel et les valeurs socioculturelles ; de favoriser la création d’emplois et d’améliorer la distribution des revenus ; de donner la possibilité à chaque région de développer son tourisme.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE THEORIQUE DE LA GESTION AXEE SUR LE RESULTAT (G.A.R)
CHAPITRE 1 : PRESENTATION THEORIQUE DU DEVELOPPEMENT LOCAL
Section I : Généralité sur le concept du développement local
Section II : Avantage du développement local
Section III : Les stratégies pour mettre en œuvre le développement local
CHAPITRE 2 : LA PLANIFICATION ET L’ANALYSE D’UN PROJET
Section I : Planification d’un projet du développement
a) la planification stratégique
b) la planification opérationnel
Section II : Analyse d’un projet
a) définition et caractéristique
b) catégorie d’un projet
c) les étapes d’analyse d’un projet
CHAPITRE 3 : CONCEPT DE LA GESTION AXEE SUR LE RESULTAT (G.A.R)
Section I : Le résultat
a) définition d’un résultat
b) type de résultat
c) élaboration de chaine de résultat
Section II : Cadre de mesure de la performance
a) indicateur
b) type d’indicateurs
c)identification d’indicateur
d) critère de sélection des indicateurs
Section III : La mise en place d’une cadre logique
a) le cadre logique
b) la matrice cadre logique(MCL)
PARTIE II/ PRATIQUE DE LA G.A.R DANS LE CADRE DE PROJET DE RELANCE DE SECTEUR TOURISME A MADAGASCAR
CHAPITRE 4 : LA DIVERSITE NATURELLE ET CULTURELLE MALAGASY
Section I : Généralité sur La biodiversité et la valeur traditionnel malagasy
a) biodiversité de grande ile
b) culture et valeur traditionnel malagasy
Section II : La réalité de la biodiversité et le culture traditionnel malagasy actuel
a) érosion de la biodiversité
b) le non mise en valeur de la culture traditionnel malagasy
CHAPITRE 5 : POLITIQUE DE RELANCE DU SECTEUR ECOTOURISME
Section I : Généralité autours du secteur écotourisme
a) principe de base
b) avantage de l’écotourisme pour le développement
Section II : Stratégie de gouvernement sur le tourisme
a) acteur principale du produit touristique
b) politique national du tourisme en faveur du retombé sociale
CHAPITRE 6 : APPLICATION DE LA GESTION AXEE SUR LE RESULTAT A TRAVERS UN PROJET
Section I : Analyse du projet
a) différente étapes d’analyse
b) identification de projet
Section II: Projet de promouvoir la préservation de la biodiversité malagasy au travers le secteur tourisme
a)enoncé de resultat
b) chaine de résultat
c) différente cadre de mesure
d) matrice cadre logique (MCL)
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXE
Télécharger le rapport complet
