La généralité sur les investissements
Introduction Générale
L’investissement est au cœur des processus économiques .Au plan macroéconomique, il est un des fondements de la croissance et ses variations rythment les fluctuations conjoncturelles. Au plan microéconomique, l’investissement est un levier essentiel de la mise en œuvre des stratégies des entreprises. La compréhension des processus d’investissement et l’élaboration de méthodes et d’outils permettant aux différents agents économiques de prendre des décisions pertinentes constituent un axe de recherche important des sciences économiques et de gestion. Dans un contexte économique marqué par l’ouverture du marché, l’entreprise en tant qu’agent économique primordiale dans l’économie d’un pays, évolue dans un environnement en changement perpétuel qui la contrainte à se moderniser, à innover pour répondre à la demande de plus en plus exigeante et diversifiée des clients. Ce qui oblige les entreprises à investir continuellement dans de nouveaux produits et/ou de nouveaux marchés. La compréhension du processus d’investissement et l’élaboration des méthodes et d’outils permettant à l’entreprise de prendre des décisions pertinentes constituent un axe de recherche important des sciences économiques et de gestion de fait qu’il elles engagent au moment présent l’avenir de toute l’entreprise. En revanche, une différence importante est à signaler quant aux divers types d’investissement. En effet, la problématique de l’investissement n’est pas la même pour les projets de taille importante ou plus petite car le niveau d’engagement de l’entreprise n’est pas identique. Quand les projets sont plus importants, l’entreprise privilégie les approches plus qualitatives fondées sur l’analyse stratégique. Elle essaye alors de détecter les facteurs clés de succès dans un secteur afin déterminer quels sont les objectifs prioritaires. Pour cela l’entreprise analyse et identifier ses forces et ses faiblesses en fonction de la concurrence. Un projet de recherche procure l’option de construire un prototype qui permet ultérieurement de passer à la production en série .C’est pourquoi, la finalité de l’étude, de l’évaluation de projet d’investissement et des conditions de sa viabilité sont indispensable pour maitriser au mieux les environnements économiques, techniques commerciaux et sociaux, etc. dans lesquels évolue et évoluera l’entreprise.
Définition de l’investissement
L’investissement est défini comme étant « une dépenses qui est réalisée dans l’espoir d’un tirer profit future. Ce qui le distingue d’une simple charge et le fait que le profit espéré doit se réaliser sur plusieurs années et non sur un seul exercice »1. Cependant, cette conception générale de l’investissement se définit en tenant compte du contexte dans lequel on est placé : juridique, économique, financier ou stratégique.
-Définition juridique : Au sens de l’article 2 de l’ordonnance du 20 aout 2001, il faut entendre par l’investissement2 :
Les acquisitions d’actif entrant dans le cadre de la création d’activités nouvelles, l’extension de capacités de production, de la réhabilitation ou de la restructuration d’activités existantes ;
La participation dans la capitale d’une entreprise sous forme d’apports en numéraire ou en nature ;
Les reprises d’activités dans le cadre d’une privatisation partielle ou total.
-Définitions économiques : L’investissement est la création ou l’acquisition d’un capital fixe, c’est-à-dire, une accumulation des facteurs physiques ; principalement de production et de commercialisation. Il désigne aussi bien les dépenses de renouvellement que celle qui accroissent les capacités de production.
-Définitions financières : L’investissement s’analyse comme l’affectation de monnaie à l’acquisition d’actifs industriels, ou financiers. C’est une décision d’immobiliser des capitaux, c’est-à-dire engage une dépense immédiate dans le but d’en retirer un profit sur plusieurs périodes successives. Cette conception élargit sensiblement la notion d’investissement, car elle concerne non seulement les dépenses de création d’actif physiques et financiers, mais aussi toutes les dépenses qui ne contribuent pas immédiatement et directement au fonctionnement de l’entreprise (formation du personnels, rechercher et développement….etc.).
-Définitions comptables : La notion d’investissement, est directement rattachée à l’affectation de la dépense aux rubriques de l’ actif immobilisé à savoir l’ immobilisation de l’actif incorporel , corporel et financier. A l’exception des terrains des actifs financiers et des biens incorporels dont l’usage est extrêmement limité , les Immobilisation sont des éléments d’actif soumis à la procédure d’amortissement5.
-Définition stratégique : Pour les stratégies, l’investissement est d’une grande importance, il permet à l’entreprise d’obtenir un avantage concurrentiel et d’améliorer son positionnement sur le marché de manière à accroitre durablement sa valeur.
Les déterminants de l’investissement
L’investissement de l’entreprise est réalisé dans un objectif de rentabilité. Deux facteurs principaux entrent dans la détermination de son niveau ;
-Les facteurs réels : parmi ceux-ci peut citer :
A- Niveaux des débouchés : Est un élément essentiel car une entreprise ne cherchera à accroitre sa capacité de production que si les débouches attendus du bien qu’elle produira sont suffisants. Dans une période de récession économique, les entreprises ne seront pas incitées à investir, par contre, si l’on est dans une période d’expansion et si on anticipe un développement important de débouchés, l’investissement anticipé sera favorable.
B- L’importance du stock de capital existant : Tout particulièrement l’existence de capacités de productions inutilisée ; c’est-à-dire l’existence d’un stock de capital excessif dont une partie est inutilisée. Dans ce cas un accroissement des débouchés n’entrainera pas un investissement nouveau, puisque l’entreprise pourra répondre à l’accroissement des débouchés en utilisant les capacités de production non utilisée
-les facteurs financiers : Le taux d’intérêt est l’élément d’appréciation essentiel et si une entreprise dispose de ressources de financement, elle a la possibilité de places ces ressources sur le marché financier au taux d’intérêt du marché : un investissement ne sera réalisé que si la rentabilité du projet est moins égale aux taux d’intérêt en question. Ainsi, l’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt, car plus le taux d’intérêt est faible, plus le niveau de l’investissement est important, inversement si le taux d’intérêt est élevés et que le taux de rentabilité est inférieure au taux de placement sur le marché financier, le niveau d’investissement sera faible.
Typologies d’investissement
On peut distinguer l’investissement selon différents critères, ce qui facilite souvent l’analyse. Il faut donc absolument connaitre ces différentes classifications :
-Classification comptable ou selon la forme : Cette classification est basée sur le critère de la nature des actifs investis, on distingue ainsi trois catégories d’investissement :
A-Investissement matériels : Appelés aussi corporels ou biens réels, consistant en l’acquisition des biens physiques (équipements, installations techniques, machines et outillage ….) contribution à des fins administratives.
B-Investissements immatériels : Couvrent toutes les dépenses qui ont pour but d’augmenter la production sans être des biens corporels. Il concerne à titre le d’exemple fond de commerce brevets et licences, logiciels informatiques, les programmes de recherche et développement, etc.
C-Investissements financiers : Ils se caractérisent par l’acquisition de créances (dépôts, prêts …) ou de droits financiers (titres), qui servent à la prise de participation et au contrôle d’une société tierce.
-Classification par finalité : On distingue quatre types :
A-Investissements de remplacement : Aussi appelés de maintien (maintenir la capacité existante), ou de renouvellement, et investissement de peur. S’inscrivent dans le cadre des activités existantes et ont pour vocation de compenser la dépréciation des équipements installés entrainés par l’usure ou par l’obsolescence
B-Investissements de capacité : Ce type d’investissement désigne les projets ayant pour objet de permettre une augmentation des capacités de production de l’entreprise. Ils peuvent rependre à des stratégies d’expansion (accroissement des quantités produites pour gagner des parts de marché).
C-Investissements de productivité : Appelés aussi de modernisation. Les investissements du de productivité sont destinés à améliorer la compétitivité de l’entreprise dans le cadre de ses activités actuelles grâce à l’abaissement des couts de revient de ses différents produit et la modernisation des outils de production (économie de la main d’œuvre, de matière, d’énergie …).
D-Investissement d’innovation : Appelés aussi de diversification, ils répondent à la volonté de se déployer sur de nouveaux couples produit-marché.
-Classification selon les natures de leurs relations : Les investissements peuvent être classés selon la nature de la relation existant entre eux, on distingue généralement deux types :
A-Les investissements indépendants : Deux investissements sont indépendants si l’adoption de l’un n’entraine aucun effet sur l’autre et vice versa. La rentabilité d’un projet n’est pas la réalisation ou l’abandon du reste des projets appartenant à la même programme d’investissement.
B-Les investissements dépendants : Ce sont des investissements liés ou complémentaire car l’adoption de l’un entraine automatiquement l’adoption t inversement .A titre d’exemple un projet de barrage induit un autre projet d’amenée d’eau.
C-Les investissements mutuellement exclusifs : Concerne les projets qui sont en concurrence les uns rapport aux autres. Des investissements mutuellement exclusifs sont tels que l’acception de l’un entraine automatiquement le rejet de l’autre.
Construction des échéanciers des flux de trésorerie
Une fois le marché connu, la clientèle comprise et la concurrence observée, le chiffrage du projet doit être fait. Cette étape est en fait la traduction de toutes les informations collectées au préalable en termes financiers. Cela permet de faire une synthèse de la future activité et de vérifier la variabilité du projet. Afin de visualiser clairement la future entreprise et anticiper son fonctionnement, le recours à des moyens techniques et humains est incontournable. Pour chaque fonction liée à l’activité, il est impératif de distinguer comment réaliser cette fonction, avec quels moyens et avec qui. Une fois, les fonctions listées, il est intéressant de dresser un tableau de financement initial, un compte de résultat prévisionnel et un compte de résultat prévisionnel et un plan de trésorerie. Grâce à ces documents, la construction du plan de financement final sera possible.
A- Le calcul du capital investi : Comme déjà définition précédemment, le capital investi correspond au montant des dépenses engagés dans la réalisation de l’investissement, y compris les immobilisations de capitaux rendu nécessaire par l’investissement.
L’estimation des capitaux engagés : Les dépense engagées dans la réalisation d’un investissement correspondent généralement à : 9 -L’acquisition de bien durables : Ces biens peuvent être des actifs corporels (terrains, bâtiments, licence marques, etc.), comme ils peuvent être incorporels comme l’acquisition de droits (brevets, licence, marques, etc…) ou encore financiers tel que la prise de participation. -Les charge liées à l’investissement : Généralement, les investissements induisent des dépenses diverses, parmi lesquels on peut citer : celles consacrées à la formation du personnel ou à l’étude des conditions d’installation des équipements. Seules les charges liées directement à l’investissement sont à prendre en compte, quant aux charges antérieures à la réalisation .Comme celles de faisabilité de l’investissement, elles ne doivent pas être comptabilisées dans le capital investi. -Le coût d’opportunité : Certain investissement peuvent immobiliser des actifs qui sont déjà la propriété de l’entreprise .Dans ce cas, c’est l’équivalent de la dépense qu’aurait dû faire l’entreprise pour les acquérir qui doit être comptabilisée. -Le besoin en fonds de roulement initial : Certains investissements, notamment ceux qui visent la croissance du volume d’activité, nécessitent une immobilisation de capitaux pour financier le besoin en fond de roulement prévisionnel de la première année d’exploitation.
La valeur des actifs cédés : Un investissement peut induire des cessions d’actifs, par exemple, le remplacement d’un équipement ancien par un autre plus performant .Dans ce cas, il faut déduire le produit net de cession de cet actifs remplacé du capital investi. Cependant, la cession d’actifs peut engendrer une plus ou moins value soumise à l’impôt .Le produit net de cession est obtenue en retranchant l’impôt sur la plus value de la valeur marchande de l’actif cédé, en prenant compte de l’abattement.
B- Le compte de résultat prévisionnel : Le compte de résultat prévisionnel est un tableau retraçant l’activité de l’entreprise grâce à ses charge (dépenses) et ses produit (recettes) .L’analyse de ces éléments permet de savoir si l’entreprise dégage des bénéfices ou des pertes .De plus, il faut tenir compte du fait qu’il reste des crédits bancaires et que les agios devront être ajoutés aux charges financières, le compte de résultat n’est donc pas définitif. Les montants apparaissent hors taxe.
C- Détermination de la valeur résiduelle des investissements (VRI) La VRI correspond à la notion de la valeur nette comptable (VNC) de la comptabilité générale. Elle présente la valeur, théoriquement, réalisable des investissements après la fin du projet. Le montant de VRI est égal à la différence entre les montants des immobilisations et les montants déjà amortis. VRI = Total des immobilisations – Total des amortissements
D- Détermination du besoin en fonds de roulement (BFR) « Les besoins en fonds de roulement sont les besoins de financement qui naissent à l’occasion des cycles d’exploitation de l’entreprise. »10 L’entreprise a toujours besoin de quoi financer ses activités pour survivre durant les exercices comptables. Ce besoin en financement peut être satisfait par diverses ressources.
Dans certains cas, le BFR peut être :
Positif : cela signifie que les emplois de l’entreprise sont supérieurs à ses ressources, l’entreprise exprime un besoin de financement qu’elle doit procurer par le financement interne ou externe.
Négatif : dans ce cas, les ressources sont supérieures aux emplois, donc l’entreprise dispose d’un excédent qui va servir à financer l’exploitation.
Nul : Les emplois et les ressources sont égaux, donc l’entreprise n’a pas de besoins à financer. Il existe différentes manière de calculer le BFR, la formule générale adoptée est la suivante :
BFR = (Créances + Stocks)-(Dettes à court terme + Dettes financières)
E – le plan de financement initial : Le plan de financement initial s’inscrit dans une démarche dynamique. Il évalue les besoins de financement durables de l’entreprise et recense les ressources disponibles. Si ces dernières sont insuffisantes, une solution devra être trouvée pour réunir les capitaux manquants : rechercher des investisseurs, avoir recours aux prêts bancaires, etc. Le plan de financement initial traite les besoins financiers constants de l’entreprise et son analyse va permettre au créateur de rechercher la meilleure solution financière.
Les besoins durables : Les besoins durables ressemblent les frais d’établissements ainsi que le besoin en fonds de roulement. Les frais d’établissement sont les premiers besoins dont doit s’acquitter un chef d’entreprise. Ils correspondent aux frais engagés pour constituer l’entreprise et sont considérés comme une forme particulière d’investissement. Les investissements regroupent les outils de production, d’équipement, l’acquisition de brevets, les achats de terrains, les dépôts et versements, etc. Quant au besoin en fonds de roulement, noté BFR, il résulte des décalages temporels entre les encaissements et les décaissements liés à l’activité de production de l’entreprise. En effet, cette dernière va devoir des besoins qui sont liés à son cycle d’exploitation comme l’acquisition d’un stock minimum pour le démarrage de l’activité par exemple. De plus, l’entreprise peut être amenée, au cours de son activité, d’accorder des délais de paiements à ses clients, qui constituent les créances clients, et réclamer elle-même des délais à ses fournisseurs. L’entreprise dispose donc d’une masse d’argent immobilisée liée au décalage entre ces entrées et sorties d’argent.
Les ressources durables : Les apports personnels et les ressources complémentaire (apports extérieurs) constituent les durables de l’entreprise .Elles constituent des ressources financières servant à couvrir ses investissements .Par ailleurs, les besoins financiers durables doivent être couverts par des ressources de même nature.
F- Le plan de trésorerie : Le plan de trésorerie répertorie les recettes encaissées, ventilées mois par mois, en veillant à ce qu’elles soient équilibrées et informe sur la capacité de l’entreprise à faire face à ses dépenses. Chaque entrée ou sortie de fonds est inscrite au mois où elle doit normalement se produire. Ce document permet de déterminer le solde de trésorerie pour chaque mois, cumulé pendent les 12 mois de l’exercice .Son analyse fait dégager la possibilité ou non de payer ce qui doit l’être grâce aux disponibilités financières du moment .En cas de problème de trésorerie il faut trouver une solution avant le démarrage de l’activité.
G- Le seuil de rentabilité : Le seuil de rentabilité correspond au niveau d’activité pour lequel les produits et les charges d’exploitation sont équilibrés. En d’autre termes, il met en avant le CA à réaliser : ni bénéfice, ni perte .Dans le cas où les ventes dépassent ce seuil de rentabilité, l’entreprise dégage des bénéfices, en dessous, elle vend à perte .Grâce à la marge réalisée, le niveau d’activité doit permettre le financement de toutes les charges fixes .Il faut ensuite traduire cette marge en pourcentage du chiffre d’affaire. La construction d’un tableau permet de répartir les charges fixes et variables et de calculer la marge de cette dernière. Le seuil de rentabilité se calcule en divisant les charges fixes par le taux de marge obtenu. Cet outil est un bon complément de l’approche concrète du projet.
Analyse commerciale :
A-Le produit : Les aromatisée, représentés par lait chocolaté et le lait mélange avec du jus, les Boissons au jus, récemment lancés, se présent également comme des produits très prometteurs, qui à contribuent enrichir la gamme des produits, et à renforcer la position dominante de l’entreprise. Tchin-Lait, a été la première entreprise à investie le créneau de l’UHT ; ce qui lui a permis de développer une position dominante qui lui confère aujourd’hui un avantage concurrentiel indéniable, grâce notamment :
Au label de qualité conféré par la marque « CANDIA »
La maitrise de la technologie de l’UHT
La qualité de ses produits et son savoir faire.
B-Le prix : Malgré que le prix est élevé de quatre fois que le lait en sachet subventionné par le trésor public, le segment de lait UHT stérilisé qui représenté le meilleur compromis entre les demandes de produits non modifiés par le traitement et une durée de vie plus longue, Tchin- Lait importe seule la totalité de ses besoins en poudre de lait du marché international, ce qui explique en grande partie le prix élevé, se greffent les coûts de processus et d’emballage spécifique. Avec une capacité de production de 700 000 litres /jour.
C- La distribution des produits : La stratégie de distribution adoptée par les promoteurs consiste à la livraison directe des grandes commandes pour atteindre directement le consommateur par ses deux centres de distribution principaux situés, l’un à Bejaïa et l’autre à Alger. Elle dispose aussi de clients grossistes et dépositaires dans d’autres villes du pays dont elle fait recours aux services des distributeurs des produits agroalimentaires.
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Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Liste des abréviations
Introduction générale
CHAPITRE I : Les notions de base sur les investissements
Section01 : La généralité sur les investissements
Section 02 : Les sources de financement des investissements
CHAPITRE II : Méthodes d’évaluation d’un projet d’investissement
Section 01 : Etude technico-économique
Section 02 : Etude financière d’un projet
CHAPITRE III : Evaluation d’un projet d’investissements chez Candia
Section 01 : présentation de l’organisme d’accueil
Section 02 : Evaluation du projet d’extension pour l’entreprise Tchin-Lait
Conclusion générale
Références bibliographiques
Liste des tableaux
Liste des figures
Annexes
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