La généralité sur l’économie de la santé

La généralité sur l’économie de la santé

L’offre de soins sanitaires

Les décisions administratives prises par le pouvoir central et ses services décentralisés ou déconcentrés mandatent l’offre, c’est-à-dire l’accès aux soins, hôpitaux et professionnels de santé dans le pays. Définition : L’offre de soins est définie comme l’offre de services relatifs à la santé : formation, prise en charge des malades, la médecine préventive. Des classifications permettent de catégoriser les offres de soins sanitaires comme suit :

L’offre de soins spécialisés non curatifs :
A – Les universités et les centres de formations : Promouvoir la formation des professionnels de la santé signifie offrir un soin approprié ; ces études universitaires ou para universitaire nécessite en général un cursus de 3 ans à 7ans et plus. Des études faites auprès des formations sanitaires existantes ou fermées montrent que la principale cause du disfonctionnement de ces établissements tombe sur la performance et la qualité des équipes sanitaires qui y travaillent.

Actuellement, l’Etat est sur le point de mettre en place une faculté de médecines dans les six universités des ex chef lieu de province. Les centres de formations régionales en infirmeries et paramédicaux recrutent aussi chaque années de nouveaux étudiants. Parallèlement, plusieurs instituts privés homologués ou non par l’Etat, se spécialisent dans ce domaine.

B – Les établissements de services adjacents aux soins de santés : Publics ou privés, des laboratoires de recherches ou d’analyses médicales, des pharmacies ou dépôt de médicaments contribuent à des formations sanitaires pour les soins sanitaires à Madagascar. Ces prestataires offrent des services auxiliaires .

L’offre de soins curatifs

A – L’offre de soins hospitaliers publics : Les hôpitaux publics dans lesquels les personnels salariés sont catégorisés en fonction de l’infrastructure établie, des qualifications des personnelles médicales ou paramédicales devant faire fonctionner un établissement et de sa zone d’implantation, on peut statuer les formations sanitaires comme : Par ordre d’importance

– Des Centres hospitaliers Universitaires (CHU)
– Centres Hospitaliers de Référence régionale (CHRR) et Centres Hospitaliers de district II (CHD 2)
– Les Centres Hospitaliers de district de niveau 1 (CHD 1)
– Les Centres de santé de base : urbaine (CSBU) ou de niveau 2 (CSB 2)
– Les Centres de santé de base de niveau 1 (CSB 1)

▶ Des Centres hospitaliers Universitaires (CHU) : qui sont à vocations à la fois curatives et éducatives pour les futures professionnelles en santé. Localisés dans les chefs lieu des provinces elles sont en partenariat avec les facultés de médecines pour leur formation pratique et la recherche. La multitude des services de soins : maternité, pédiatrie, chirurgie obstétricale, chirurgie, cardiologie, cancérologie, urgence médicale… ainsi que la présence des matériels spécifiques et sophistiqués pour la formation des étudiants engendrent l’importance de ces hôpitaux.
▶ Centres Hospitaliers de Référence régionale (CHRR) : se trouvant dans quelques chefs lieu de Région. Ils ont pour mission : soins de la population environnante, une instance de références pour les soins dépassant les compétences des formations sanitaires de classe inférieure. Ils possèdent quelques services spécialisés.
▶ Les Centres Hospitaliers de district de niveau 2 ou CHD 2 offrent presque les mêmes services que les CHRR et sont implantés dans les restes des chefs lieu de région et quelques autres districts.
▶ Les CHD 1 pour les chefs lieu de district les moins avancés, les CSBU pour ceux qui disposent déjà de CHD2 et les CSB 2 au niveau de toutes les communes sont les formations sanitaires de base qui sont les plus fréquentées par la population surtout pour la santé maternelle et infantile.
▶ Les CSB 1 sont installés dans des Fokontany que le ministère juge nécessaire de l’y mettre en place pour le bien de la population locale.

L’offre de soins hospitaliers privés

▶ Les hôpitaux privés à but non lucratif : des ordres confessionnels religieux ont construit des établissements de soins sanitaires offrant des services semblables à ceux des hôpitaux publics mais de statut privé. Les frais des soins sont minimums et les personnelles sont des salariés.
▶ Les hôpitaux privés à but lucratif. En concurrence avec l’Etat, des investisseurs étrangers ou nationaux participent au marché de soins sanitaires spécialisés dans divers endroits de l’ile. On rencontre des maternités, des cliniques privées ou les personnels sont principalement payés à l’acte et les frais de consultations sont les plus chères.

Les cabinets médicaux:
A la sortie de la faculté, des médecins décident de faire de la médecine une profession libérale c’est-à-dire de créer des cabinets propres à leur compte qui fourniront à leurs compatriotes des soins rapprochés. Ils sont payés à l’acte. Ils doivent être légalement diplômés et appartenir à l’Ordre National des Médecins et/ou de sage-femmes de Madagascar. Quelques spécialistes, des médecins généralistes, des chirurgiens – dentistes, des sages – femmes pratiquent ces types de soins dites ambulatoires.

L’offre de soin communautaire

Le Programme National de santé Communautaire stipule que vu les statistiques alarmantes sur la mortalité infantiles et des femmes en âge de procréer, partout à Madagascar, un nouveau système de soins communautaires a été établi avec des partenaires nationaux ou étrangers pour essayer de réduire au maximum ce fléau. Des volontaires dénommées Agents communautaires de santés (ACS) sont en général des membres de la communauté ayant le même niveau d’étude que la majorité mais de comportement exemplaire. Ils font leurs activités gratuitement et avec fierté. Les interventions des ACS portent sur la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant communautaire (PCIMEC) qui ne présentent pas encore un signe de danger, mais traitées à la légère généreront la mort de la majorité des enfants de moins de 5 ans (EM5) avant même de pouvoir prendre des soins auprès des formations sanitaires. La PCIMEC porte sur les soins de la diarrhée, pneumonie, fièvre et paludisme simple ; tous ne présentant aucun signe de danger. Les ACS sont formés sur le diagnostic, la classification et les soins de ces maladies ainsi qu’à la procédure de référence vers les CSB au cas contraire. On récence actuellement au moins un ACS par fokontany.

Facteur de l’offre

La démographie médicale et la technologie médicale sont les principaux facteurs de l’offre de soins.

Offre de soins induite par la demande : En traitant un même cas de maladie pour deux patients de classes économiques ou sociales différentes, un prestataire est sujet d’une offre induite par la demande s’il conclut que l’un des deux clients a réclamé un supplément de service. Une femme qui a bien étudié la science naturelle pendant ses années de collège  ne se comportera pas de la même manière que celle qui a eu son baccalauréat en BTP lorsqu’elles passeront chez un gynécologue.

Les consommateurs de l’Offre :
La population en général est consommateur de l’Offre de soins sanitaires, mais les personnes malades en ont besoin un peu plus. Pour trouver sa santé, l’homme dépense toute sa fortune. Un jour, quand on a demandé au Dalaï Lama : Qu’est ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ? Il a répondu : « Les hommes, parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé ». Ces consommateurs de l’offre de soins sont en fait ceux qui entreprennent la demande de soins sanitaires.

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Table des matières

Introduction
PARTIE 1 : Economie de la santé, politique sanitaire Malagasy et concept sur un projet de développement
Chapitre 1 : La généralité sur l’économie de la santé
1.1. L’offre de soins sanitaires
1.1.1. L’offre de soins spécialisés non curatifs
1.1.2. L’offre de soins curatifs
1.1.3. L’offre de soin communautaire
1.1.4. Facteur de l’offre
1.1.5. Les consommateurs de l’Offre
1.2. Demande de soins sanitaires
1.2.1. Demande de soins systématiques
1.2.2. Demande de soins liés à des maladies
1.2.3. Les facteurs de la demande
Chapitre 2 : Politique sanitaire à Madagascar, concept de projet et le renforcement de capacité
2.1. Politique sanitaire à Madagascar
2.1.1. Etat de santé de la population à Madagascar
2.1.2. Politique générale et axe stratégique sectorielle
2.1.3. Organisation sanitaire à Madagascar
2.1.4. Financement du système sanitaire à Madagascar
2.2 : La santé communautaire et les agents communautaires.
2.2.1 : La santé communautaire
2.2.2. Les Agents communautaires de la santé ou AC
2.3 : Le cycle classique et participatif du projet et le renforcement de capacité
2.3.1. Définitions
2.3.2. Présentation visuelle comparée des étapes de progression du cycle traditionnel et du cycle participatif des projets
2.3.3. Les règles de bases du nouveau cycle
2.3.4. Les différentes phases du projet
2.4. Le renforcement de capacité
2.4.1. Définitions
2.4.2. Le renforcement mutuel des capacités
2.4.3. Ligne de conduite à suivre lors d’un RC
Partie 2 : Analyse du renforcement de capacité en santé communautaire dans les zones MAHEFA: Cas RCC
Chapitre 3 : Présentation du projet ; état de santé de la population dans la zone d’intervention
3.1 : Les interventions du Programme MAHEFA
3.1.1 : Cadre Logique du Programme
3.1.2 : Le fonctionnement et quelques résultats du programme
Chapitre 4 : Analyse sur la réalisation des mesures de renforcement de capacité en RCC
4.1 : Les innovations sur la RCC
4.1.1 : Définitions
4.1.2. Les approches de RCC
4.1.3. Les stades d’un changement de comportement
4.1.4 : Comparaison à l’échelle nationale et internationale
4.2 : Analyse sur le renforcement de capacité en RCC
4.2.1 : La phase préparatoire avant la réalisation de la formation
4.2.2 : La phase de renforcement de capacité
4.3. Question sur l’adéquation de la stratégie à Madagascar
4.3.1. Question sur sa contribution dans les Résultats des activités intégrées du Programme
4.3.2. Piste d’amélioration de la stratégie de renforcement de capacité en RCC à Madagascar
Conclusion

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