Limites du concept de rayonnement culturel
Sur le site officiel du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, on trouve actuellement 162 résultats pour le mot « rayonnement », et jusqu’à 408 résultats pour les mots « rayonnement culturel », tous articles confondus. Ceci révèle la grande importance que revêt la collocation, consacrée depuis plusieurs décennies et omniprésente dans le jargon politique et diplomatique. Mais depuis quand existe-t-elle exactement et que révèle-t-elle en soi de l’appréhension de la culture française par les Français et leur gouvernement ? Selon le CNRTL (2012), portail de ressources linguistiques en ligne, l’une des nombreuses acceptions du terme « rayonnement » est la suivante : « Influence qui se propage à partir d’une source intellectuelle ou morale dont le prestige exerce une grande attraction et par métonymie, cette source elle-même. Rayonnement d’une civilisation, d’une doctrine, d’une œuvre. « Tous, catholiques,protestants, etc., contribuent à ce rayonnement de la France que l’univers proclame » (Barrès, Cahiers, t. 11, 1916, p. 202) ». 12 Le recours à ce terme dans le sens métaphorique du déploiement d’une puissance, et non plus dans le sens physique d’un processus énergétique, apparaît cependant bien avant 1916, à savoir dès la fin du XIXe siècle. Selon Benjamin Pelletier, spécialiste des relations interculturelles, la rhétorique du rayonnement culturel trouve en effet ses racines dans le contexte d’une époque obnubilée par l’occupation, puis la colonisation de l’Afrique, et dont le point d’orgue n’est autre que la conférence de Berlin : du 15 novembre 1884 au 26 février 1885, quatorze puissances européennes, dont l’empire allemand de Bismarck, la République française de Jules Grévy ou encore le Royaume de Belgique de Léopold Ier délibèrent le partage de l’Afrique. La France,porteuse des lumières du savoir, la France des années 1880 est un pays solaire à la mission civilisatrice. Centre du monde qui irradie, « phare rayonnant qui éclaire le monde », le pays ne doute pas de son pouvoir et de son empire sur les autres. De fait, c’est à cette époque qu’il déploie différentes tactiques pour diffuser sa culture. L’Association nationale pour la propagation de la langue française dans les colonies et à l’étranger est ainsi créée en 1883, avant de devenir le réseau « Alliance française » en 1886 et d’être reconnu d’utilité publique. La langue française est officiellement le premier outil d’influence à l’étranger. Une seconde entreprise, cruciale et d’autant plus délicate, consiste à convaincre le peuple français lui-même de sa propre gloire, et du bien-fondé de sa mission de civilisation. Pour cela, il est nécessaire de l’impliquer dans le rapport aux peuples noirs. L’Exposition Universelle de 1889 à Paris est le premier événement d’envergure à remplir cette fonction : parmi les nombreux pavillons chapeautés par la manifestation, on compte un « village noir » qui accueille près de 400 indigènes. Ceux-ci reproduisent théâtralement des scènes typiques de leur vie quotidienne sous les yeux parfois choqués, parfois méprisants mais toujours curieux des visiteurs européens . Ces mises en scène se reproduisent régulièrement au cours des années suivantes, en 1894 à Lyon, en 1906 à Marseille, et pour la dernière fois en 1931, de nouveau dans la ville Lumière. L’Autre devient un phénomène de foire, un objet exotique dont l’incompréhensible extravagance, caractérisée par sa sauvagerie, son ignorance des codes de la civilisation européenne et son impossibilité de communiquer dans la langue du pays d’accueil, ne peut que mettre en lumière, par contraste, la supériorité de la France et, de manière indirecte, celle des Français.
Les artistes, fonctionnaires sous perfusion étatique ?
Fruit d’un long débat entre les sphères politique et intellectuelle françaises, la politique culturelle publique de la France est longtemps restée sans exemple au sein de l’Union européenne. Si aujourd’hui, de nombreuses démocraties libérales européennes traitent la question de la culture et des industries culturelles 17 comme une priorité de leur agenda, la lutte pour la légitimité d’une « démocratisation de la culture » a cours depuis la fin des années quarante en France. À la création sans précédent d’un Ministère des Affaires culturelles en 1959, qui marque l’institutionnalisation d’un projet impulsé notamment par le général de Gaulle et confié à André Malraux, le soutien de l’Etat aux artistes et à l’ensemble des industries culturelles se met en place. Un décret daté du 24 juillet 1959 énonce que « le ministère chargé des affaires culturelles a pour mission de rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Français ; d’assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel, et de favoriser la création des œuvres d’art et de l’esprit qui l’enrichissent »18. L’État devient garant d’une nouvelle forme de liberté, laquelle ne passe plus uniquement par le savoir – que permet la scolarisation obligatoire et gratuite pour tous, héritage de Jules Ferry – mais également par l’accès à la culture. Toutefois, la culture célébrée par la politique malrucienne et celle de ses successeurs demeure élitiste, laissant en marge des expressions culturelles jugées mineures, telles que le jazz ou la mode. Le passage de la gauche au pouvoir avec l’élection de François Mitterrand en 1981 marque un tournant décisif de la politique protectionniste française, jusqu’à devenir aujourd’hui une forme de tradition .Le double mandat de Jack Lang au Ministère de la Culture, de mai 1981 à mars 1986 puis de mai 1988 à mars 1993, rend en effet en plus étroites les relations entre Etat et culture. Sous sa direction, le budget est doublé : pour la première fois, la dimension économique de la culture est publiquement assumée. Le ministère connaît de grandes mutations : création de nouvelles manifestations culturelles telles que la Fête de la Musique en 1982, rénovation de nombreuses institutions culturelles (Conservatoire supérieurs nationaux de Paris et de Lyon, L’École du Louvre…), prix unique du livre et plus tard TVA à 5,5% sur les biens culturels. Cet engagement protectionniste s’illustre particulièrement par la défense de « l’exception culturelle », qui a pour vocation de protéger les produits culturels du libre-échange, leur évitant ainsi d’être relégués au rang de marchandises. Par conséquent, ils ne sont pas soumis aux mêmes réglementations que ces dernières. Cette décision, à l’initiative de la France, survient lors des négociations de l’été 1994 sur le renouvellement des accords multilatéraux du GATT. Les Etats Unis proposent à l’Union européenne de supprimer majorité de ses taxes douanières à condition d’obtenir en échange une plus grande souplesse se traduisant par la suppression des quotas et des taxations spécifiques pour les films américains. Ce que la France n’a pas accepté afin de protéger son cinéma et ses industries culturelles. Cette action participe à l’époque à l’élaboration d’une image positive de la France à l’étranger, au même titre que les valeurs humanistes de la République, héritées des Lumières, qui lui confèrent une aura forte : la France, pays des droits de l’homme est aussi défenseuse de la Culture.
De l’artisanat à la production de masse. Aperçu du monde éditorial
Il se trouve que le monde de l’édition française est un excellent indicateur de la crise identitaire, dans la mesure où le livre occupe en France une place prépondérante, en tant qu’objet d’une longue tradition culturelle et littéraire : de Molière, Balzac, Hugo jusqu’à Camus ou encore Houellebecque, le pays ne manque pas d’écrivains, par ailleurs de renom international. D’après le rapport du 17 mars 2016 publié par le Syndicat National de l’Édition23, le secteur du livre serait le premier producteur de contenus culturels en France avec 5,7 milliards d’euros d’investissement, loin devant la création de programmes TV (1,7 M€), de films pour le cinéma (1,4 M€) et l’édition musicale (1,2 M€). Il s’agit en cela du premier bien culturel français. Malgré une baisse continu du temps consacré à la lecture, un sondage de 2015 précise que 48% des Français déclarent lire tous les jours, et 85% se disent lecteur régulier. Une place de choix est donc réservée au livre dans le quotidien. De même, le secteur offre une pluralité de métiers, facteur de dynamisme de la vie active : d’après une étude du Ministère de la Culture, il totaliserait plus de 80 000 emplois toutes professions confondues, à savoir dans l’édition,la diffusion, la distribution, le commerce de détail et les bibliothèques, ce qui représente à peu près 0,4 % de la population active et jusqu’à 20 % de l’ensemble des emplois du secteur culturel, soit plus de 85 000 postes. Le milieu littéraire est donc une composante importante de la vie culturelle et professionnelle française, et ce, peut-être parce que le livre demeure incontournable, à la fois moyen d’évasion, d’éducation et de réflexion. Or, c’est bien à ce titre qu’il est fragile : son contenu reflète directement les aspirations d’une culture. Par l’écriture sont véhiculés symboles, modes de pensée et valeurs dans toute leur richesse et leur diversité. Si l’on met à mal cette diversité, on compromet gravement la liberté d’expression, et la richesse précédemment évoquée vient à s’amenuiser. Depuis les années 1980, on observe en France un phénomène croissant de concentration dans le monde de l’édition, à savoir autour de grands groupes, rachetant nombres de maisons d’édition prestigieuses. Cette pratique a pour double inconvénient de brider la créativité unique de chacune de ces maisons, et de vouloir adapter le livre à des critères de rentabilité, dangereux pour son rôle de garant de la réflexion. Prenons pour exemple Havas, qui entre dans l’édition en 1976 en prenant une participation dans le capital de la Compagnie Européenne de Publication (CEP). D’acquisition en acquisition naît Havas Publication Edition, devenue par la suite le groupe franco-américain Vivendi Universal Publishing. Vivendi est aujourd’hui le plus grand groupe d’éditions en France et regroupe une soixantaine de marques d’édition, suivi de près par Lagardère, une autre major. Une concentration qui, malgré son ampleur, demeure discrète car les maisons d’éditions rachetées ont systématiquement conservé leur nom : Fayard, Hachette, Plon, Nathan, Bordas, Presses de la Cité… Mais leur portefeuille ne s’arrêtent pas aux frontières de l’Hexagone, puisque les deux géants se développent aussi bien en Europe qu’en Amérique. Ainsi l’édition scolaire de Vivendi ne se limite-t-elle pas seulement à Nathan, Bordas ou Larousse, mais côtoie les maisons d’éditions Anaya en Espagne, Attica et Scipione au Brésil et constitue un concurrent très sérieux de Pearson, en Grande-Bretagne. L’édition scolaire, segment à première vue des plus inaptes à l’export, est contre tout attente un atout clef de la globalisation éditoriale, ce qui n’est pas sans remettre en question le devenir de l’éducation, pilier d’une culture : si les outils pédagogiques sont contrôlés par Vivendi et Lagardère, comment garantir la pluralité des opinions et l’apprentissage de la démocratie ? De l’uniformisation naît la crise de l’identité : sans valeurs personnelles, en l’occurrence nationales, point de particularité. Les saveurs de la culture s’estompent.
Quand la langue française devient argument politique de premier ordre
Le rayonnement de la langue française dans le monde a une longue histoire, à laquelle la politique extérieure de Louis XIV aux XVIIe et XVIIIe siècles n’est pas étrangère. Le français se parle jusqu’au bout du monde, sous le soleil tropical de la Polynésie française comme sous celui des Antilles. La francophonie est une vaste famille qui regroupe des membres très divers, au point que la création d’une institution, garante de leurs échanges et du maintien de leurs relations d’une aire à l’autre, s’est avérée nécessaire. En 1970, l’Agence pour la Coopération Culturelle et Technique a vu le jour, rebaptisée quelques années plus tard Organisation internationale de la Francophonie. L’institution chapeaute nombres d’associations, de corporations et de réseaux professionnels et tend à faciliter le dialogue entre ses différents acteurs. On ne dénombre pas moins de 274 millions de locuteurs francophones dans le monde, auxquels viennent s’ajouter 125 millions d’apprenants. Le français serait en effet la deuxième langue la plus enseignée au monde derrière l’anglais dans les écoles, selon un rapport très détaillé de l’OIF (2014), et la troisième langue utilisée dans les échanges professionnels internationaux, derrière l’anglais et l’espagnol. Au cinquième rang internationale des langues les plus parlées, on peut dire qu’elle est très bien diffusée et encore fortement appréciée, legs de l’épopée coloniale de nos ancêtres. Il ne s’agit pourtant pas seulement d’un outil de communication : c’est avant tout un atout précieux tant au niveau culturel que politique et économique. Étendard de la culture en ce qu’elle en trahit bien des codes et des principes (politesse, rapport à soi, à l’autre), la langue véhicule notamment des valeurs démocratiques qui sont autant d’armes pour les habitants de pays où elles sont bafouées. Ainsi Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l’OIF : « La langue française s’appuie sur l’esprit des Lumières, porteur d’émancipation et de liberté. Quand les révolutionnaires de 1989 font de la liberté, de l’égalité et de la fraternité leur devise, ces mots résonnent à l’époque jusque dans les plantations en Haïti et ils sont aujourd’hui au cœur des révolutions arabes ». Les valeurs de la France et son humanisme tout droit issus des Lumières sont en effet perçus tels un sésame vers la conscience de soi, la liberté personnelle. Par ailleurs, ces mêmes valeurs, de par leurs répercussions positives sur une vaste partie du monde et la perception de la France à l’étranger, ouvrent à cette dernière de nombreuses portes sur la scène politique internationale. Parler le français devient alors une forme de responsabilisation citoyenne et politique, et enseigner le français devient une forme de transmission de la responsabilisation. « L’Organisation internationale de la Francophonie forme par exemple les experts francophones qui participent aux négociations sur le climat », précise Michaëlle Jean. L’avis de la France sur des questions sociales d’ampleur telles que la parité ou le développement durable pèse dans la balance de la prise de décision. L’Institut français, dont la maison mère se situe à Paris, est le premier garant de la diffusion de la langue et de la culture françaises. À l’été 2017, l’établissement a lancé une vaste campagne publicitaire titrant « Et en plus, je parle français ! ». Elle a été massivement diffusée dans les deux aéroports parisiens, Orly et Roissy Charles-de-Gaulle, puis relayée par les réseaux culturels français internationaux, notamment les Instituts français, les Alliances françaises et divers instituts et antennes relevant du Ministère des Affaires étrangères, le tout dans le but de promouvoir l’apprentissage du français sur tous les continents. On y découvrait une série de portraits très variés, du cuisinier argentin au technicien camerounais, passant par le petit libraire de Bombai, pour lesquels parler le français est un atout chic qui fait toujours la différence au niveau professionnel, quel que soit le métier, la formation, l’origine du locuteur. En une période de débandade économique difficile à enrayer, la francophonie demeure un atout majeur de la France, auquel elle n’hésite pas à recourir pour mettre en avant la faconde de ses auteurs. Car, la véritable invitée d’honneur, c’est elle : la langue française. Sous toutes les latitudes, des auteurs francophones donnent à voir et à penser leur version du monde.
Le réseau Institut français d’Allemagne, garant de diffusion
Sitôt l’invitation à Francfort acceptée, en 2014, sous l’égide du Premier Ministre Manuel Valls,qu’un vaste projet de valorisation du patrimoine culturel français sur l’ensemble du territoire allemand a été généré. L’annonce de ce programme lors de la cérémonie de clôture de la 68° édition de la Foire de Francfort a provoqué beaucoup d’exaspération du côté germain. Le très populaire quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung ne s’est pas privé de dénoncer « l’insupportable prétention française » et ses « débordements mégalomanes » concernant la grandeur et l’excellence de sa culture. Le gouvernement a choisi une formule relativement floue mais suffisamment large sous laquelle inscrire son programme : l’année 2017 serait « l’année de la culture française en Allemagne » (französisches Kulturjahr in Deutschland), une première en Allemagne depuis la création des années culturelles qui remonte à 1998. Jusqu’alors, on distinguait les pays honorés dans le cadre de ces saisons culturelles et les invités d’honneur sur la Foire du livre de Francfort, sans mélanger les deux. La France a pu en décider autrement, ce qui démontre deux états de fait : d’une part, que la France entretient avec l’Allemagne une place tout à fait privilégiée, facilitant un accès mutuel à leurs cultures respectives, et d’autre part que le secteur éditorial, à l’origine de toute cette organisation, est porteur de bien des espoirs d’amélioration de la crise économique. À la veille de la Foire du livre de Francfort, le 10 octobre 2017, on comptait 360 manifestations enregistrées sur la plateforme Francfort en français, déjà passées ou à venir, organisées au sein des instituts français ou hors les murs : dans les théâtres, les médiathèques françaises comme allemandes, les musées, les ateliers d’artistes, jusqu’à investir les places publiques (cf. exposition Christian Voltz à Brême). Toutes les strates de la culture sont concernées : danse, théâtre et lyrisme, musique contemporaine, arts plastiques et visuels, lecture-débat, philosophie, questions d’actualité en discussion. L’entité « Institut français d’Allemagne » a été créée en 2009 et a fusionné en 2011 avec le Service culturel de l’Ambassade de France à Berlin. On compte aujourd’hui onze Instituts français (Berlin, Hambourg, Brême, Düsseldorf, Cologne, Mayence, Francfort-sur-le-Main, Munich, Dresde, Leipzig et Stuttgart) ainsi que trois antennes culturelles (Erfurt, Kiel et Magdeburg). S’ajoutent à cela dix Instituts franco-allemands avec lesquels ils travaillent en étroite collaboration (Aix-la-Chapelle, Bonn, Erlangen, Essen, Fribourg-en-Brisgau, Heidelberg, Karlsruhe, Rostock, Sarrebruck, Tübingen). Il s’agit d’organismes indépendants soutenus par l’IF tant au niveau financier que culturel. Ainsi les instituts franco-allemands peuvent-ils relayer les projets mis en place par l’Institut français et inversement.
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Table des matières
Remerciements
Introduction
1. Présentation du sujet, sa définition et sa délimitation
2. Intérêt du sujet (point de vue professionnel / personnel)
3. Problématique et hypothèses
4. Méthodologie
5. Plan
Première partie Où l’on s’interroge sur le rayonnement culturel de la France à l’étranger aujourd’hui
A. Contexte et description
I. Interroger la notion de rayonnement culturel : définition et délimitation
1. Identité et rayonnement
2. Limites du concept de rayonnement culturel
II. Culture française en crise interne
1. Les artistes, fonctionnaires sous perfusion étatique ?
2. De l’artisanat à la production de masse. Aperçu du monde éditorial
3. Coupes budgétaires récurrentes, menace pour la politique extérieure
B. Participer à la Foire du livre de Francfort… par amour du livre ?
I. L’invitation de la France, un cadeau empoisonné
1. Le rôle des manifestations culturelles : sensibiliser, partager et transmettre
2. L’impératif de l’efficacité
II. Le monde du livre du point de vue de la langue : l’atout des aires linguistiques
1. La langue française, argument politique de premier ordre
2. À l’honneur : culture française ou culture francophone ?
Deuxième partie Où l’on décortique le programme Francfort en français 2017 : de la manifestation littéraire à la vitrine hyper culturelle
C. Un programme très diversifié qui dépasse de loin le cadre du livre
I. Les axes principaux : de la passion à la monstration
1. Innovation et numérique
2. La conquête de l’image
3. Les jeunes générations, le public cible
4. Conclusion partielle
II. L’année de la France en Allemagne : célébrer toute la culture
1. Le réseau Institut français d’Allemagne, relais de diffusion
2. Pêle-mêle d’évènements à la cohérence discutable
3. L’union franco-allemande fait la force
D. Stratégies communicationnelles
I. Analyse du site officiel de Francfort en français
1. Design et choix marketing
2. Devise
3. Processus de labellisation
4. Conclusion partielle
II. Un chantier immense pour la restructuration de l’IFA
1. Améliorer sa notoriété
2. Harmoniser ses contenus
3. Assainir le budget
4. Conclusion partielle
Troisième partie Francfort en français 2017, instrument d’influence au service de la gouvernance
I. Avantages et limites : bilan contrasté du programme
1. La spécificité du réseau français : des représentants nombreux, un système cloisonné
2. La langue française : atout pas toujours à l’honneur
3. La culture start-up : l’innovation d’abord
4. Francfort en français, symbole d’hégémonie culturelle ?
II. Recommandations visant à effacer les limites précitées
1. Instaurer des collaborations entre les institutions
2. Remettre le français au cœur de la politique extérieure
3. Soutenir les instituts français
4. Mettre en place des rendez-vous francophones en Allemagne
Conclusion
1. Vérification des hypothèses
2. Rappel de la méthodologie
3. Ouverture : à l’aube d’une ère nouvelle
Bibliographie
Politique et identité culturelles
Politique éditoriale
Marketing
Presse en ligne, générale
Travaux universitaires
Blogs spécialisés sur le management interculturel
Sites officiels
Comptes-rendus et communiqués officiels
Ressources linguistiques
Discours institutionnels
Table des annexes
Résumé
Mots clefs
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