La fonction des lymphocytes intra-épithéliaux
Deuxième partie : LE TRACTUS DIGESTIF DU CHIEN ET PHYSIO-PATHOLOGIE DES ECI
La connaissance de l’anatomie et de l’histologie de l’intestin du chien est indispensable afin de repérer les modifications liées aux réactions inflammatoires intestinales. De même, connaitre l’organisation du système immunitaire et son fonctionnement chez un chien sain est nécessaire afin de comprendre les mécanismes physio-pathologiques de la maladie.
ANATOMIE ET HISTOLOGIE DU TUBE DIGESTIF DU CHIEN
Aspect macroscopique
L’intestin du chien est remarquable par sa brièveté et surtout pas le faible volume du gros intestin. Chez le chien, les dimensions varient beaucoup selon la race et la taille du chien. La longueur totale peut aller de 2 à 7m. (BARONE, 1996)
1) L’estomac
L’estomac est très développé chez le chien et sa capacité peut varier entre 0.5L et 6L. Il est constitué de trois parties qui sont :
• Le fundus au-delà de l’incisure cardiale et dans lequel débouche l’œsophage,
• Le corps très plissé,
• La partie pylorique comprenant l’antre pylorique en forme d’entonnoir qui prolonge le corps au-delà de l’incisure angulaire et le canal pylorique étroit qui se termine au pylore. On distingue par ailleurs deux courbures : une grande courbure qui donne attache au grand omentum et au ligament gastro-splénique, et une petite courbure qui donne attache au ligament hépatogastrique. Aussi, l’estomac est rattaché au diaphragme par le ligament grastro-phrénique.
La muqueuse forme des plis réguliers, onduleux avec une orientation longitudinale plus marquée au niveau du pylore (LECOINDRE et al., 2010).
2) L’intestin grêle
Il mesure entre 1,7m et 6m et sa capacité moyenne est de l’ordre de 1,6 litre. Il est divisé en trois parties (BARONE, 1996 ; LECOINDRE et al., 2010) :
• Le duodénum qui fait en moyenne 30 cm. Il est caractérisé par la brièveté de la partie crâniale et transverse tandis que la partie descendante est relativement longue.
o La partie crâniale présente une faible ampoule duodénale et fait un angle avec le pylore pour se porter dorso-caudalement, contre la face viscérale du foie,
ventralement au pancréas. La terminaison du conduit cholédoque et du conduit pancréatique se fait au voisinage de la courbure crâniale.
o La partie descendante est à peu près rectiligne et longue de 12 à 15 cm.
o La partie transverse est réduite en fait à une simple et large courbure à concavité crâniale.
o La partie ascendante, longue de 6 à 8 cm se porte obliquement en direction crâniale et gauche en se plaçant à gauche de la racine du mésentère.
o Enfin, la courbure duodéno-jéjunale est située en regard du pôle crânial du rein gauche.
• Le jéjuno-iléon est entièrement enveloppé par le grand omentum et est appendu au mésentère.
o Le jéjunum est de loin le plus long des segments grêliques puisqu’il représente près de 90% de la longueur totale du grêle. Il est attaché de manière assez lâche au mésentère dans lequel circulent des vaisseaux sanguins (artère mésentérique crâniale) et lymphatiques et les nerfs essentiels à sa fonction. Le jéjunum dispose donc d’une grande mobilité.
o L’iléon est le segment le plus distal et le plus court. Il est attaché au caecum par le ligament iléo-caecal. Il débouche sur le gros intestin au niveau de l’orifice iléocolique dont l’ouverture est réglée par la valve iléo-caecocolique.
3) Le gros intestin
Il mesure entre 30cm et 1m et sa capacité moyenne est de 0,7 litre. Le gros intestin fait suite à l’intestin grêle et est divisible en trois parties distinctes : le caecum, le côlon et le rectum (BARONE, 1996 ; LECOINDRE et al,. 2010).
a) Le caecum
Le caecum est le premier segment du gros intestin. Il est long de 8 à 30 cm chez le chien, tordu en spirale et se termine par une extrémité arrondie.
b) Le côlon
Le côlon est la seconde partie du gros intestin. Long de 25 à 90 cm chez le chien, il est seulement fixé par un bref mésocôlon. On reconnait trois parties :
• Le côlon ascendant,
• Le côlon transverse,
• Le côlon descendant.
c) Le rectum
Dernière partie du gros intestin, le rectum commence où l’artère rectale crâniale pénètre dans le côlon et est logée dans la moitié dorsale du bassin. Il se termine par le canal anal.
Aspect microscopique
L’estomac
Au plan histologique, la paroi de l’estomac est composée de quatre couches tissulaires : la muqueuse, la sous muqueuse, la musculeuse et la séreuse. La muqueuse de l’estomac est glandulaire et les glandes gastriques disposées au fond des cryptes ont une structure qui diffère selon les régions de l’estomac. On distingue :
• Les glandes cardiales mucilages ;
• Les glandes fundiques qui comprennent des cellules mucilages, des cellules principales et des cellules bordantes ;
• Les glandes pyloriques possédant des cellules mucilages et des cellules argentochromaffines.
Le reste des couches a une organisation similaire à l’intestin grêle.
L’intestin grêle
a) La muqueuse
La muqueuse constitue la partie la plus complexe de l’intestin grêle. Elle comprend un épithélium mince cylindrique de revêtement qui s’étale sans interruption aussi bien sur les villosités que dans les glandes de la muqueuse (figure 2). Cet épithélium est formé de six types cellulaires différents (GELBERG, 2012) (figure 1) :
Les entérocytes. Ce sont des cellules tout en longueur, attachées les unes aux autres par des jonctions serrées. Ils présentent à l’extrémité apicale une bordure en brosse composée de microvillosités. Dans la lumières intestinale, leur surface est composée d’un glycocalyx contenant des enzymes impliquées lors de l’absorption et de la digestion intestinale ;
Des cellules entéro-endocrines connues sous le nom de cellules entérochromaffines et argentochromaffines. Elles interviennent dans la sécrétion d’hormones (serotonine, catecholamines, gastrine, cholecystokinine, bombesine etc.) suite à des stimuli chimiques ou mécaniques et contrôlent entre autre la motricité gastro-intestinale ;
Des cellules caliciformes ou cellules de Goblet qui sécrètent le mucus au sein des villosités et des cryptes (figure 1, figure 3) ;
Des cellules de Paneth qui interviennent dans l’immunité innée. Elles ont d’une part, une activité sécrétrice exocrine par le biais de substances antimicrobiennes et, d’autre part, une activité phagocytaire. Elles sont localisées préférentiellement dans les cryptes et contribuent donc au rôle de défense de la barrière muqueuse intestinale (figure 3) ;
Des cellules M pour microfold, situées au niveau du dôme du GALT (figure 3) ;
Des cellules épithéliales indifférenciées issues des cryptes. Elles n’ont que d’éparses et de courtes villosités. Elles constituent une sorte de réserve afin de remplacer les différents types de cellule au sein de l’épithélium.
L’épithélium repose sur le chorion ou lamina propria qui est chargée en lymphocytes intra-épithéliaux. La muqueuse forme des villosités qui augmentent l’aire d’absorption et de digestion. Elle contient deux types de glandes :
Les glandes de Lieberkün,
Les glandes de Brünner.
Enfin, des nodules lymphatiques isolés ou groupés en plaque de Peyer sont présents au sein de la muqueuse (BARONE, 1996 ; LECOINDRE et al., 2010).
Figure 1: Illustration schématique des différents types de cellules épithéliales intestinales (d’après GELBERG, 2012).
b) La musculaire muqueuse
Elle est constituée d’une mince couche de tissu musculaire lisse dont les fibres s’orientent en un plan superficiel longitudinal et un plan profond circulaire (figure 2).
c) La sous muqueuse
C’est une couche de tissu conjonctif délicat dont les fibres de collagène ont une disposition spiroïde et qui comporte aussi quelques fibres élastiques. Elle est aussi le support d’un très riche réseau artériel, veineux et lymphatique et comporte un important plexus nerveux sous muqueux appelé plexus de Meissner (figure 2)
d) La musculeuse
Cette tunique comporte deux plans de fibres musculaires lisses. La couche longitudinale, superficielle, est toujours la plus mince ; elle revêt de façon uniforme tout le viscère. La couche circulaire, profonde, est beaucoup plus épaisse. L’ensemble est relativement mince au niveau du duodénum, où la couche circulaire est à peine plus développée que la couche longitudinale. Dans le jéjunum la couche circulaire est environ deux fois plus épaisse que la longitudinale. Cette dernière s’épaissit dans l’iléon. Entre les deux couches de tissu musculaire lisse se situe le plexus nerveux d’Auerbach (figure 2).
e) La séreuse
C’est le feuillet viscéral du péritoine. Cette mince enveloppe adhère de façon intime à la musculeuse sur les faces et le bord libre du conduit (figure 2).
Le gros intestin
La paroi du côlon comme l’ensemble des autres segments du tube digestif est constituée de cinq couches (figure 2). Contrairement à l’intestin grêle, la muqueuse ne sécrète pas d’enzyme et par conséquent ne joue aucun rôle dans la dégradation ou la digestion des aliments. En revanche l’épithélium est riche en cellules caliciformes qui sécrètent du mucus qui lubrifie et protège la muqueuse colique. Des lymphocytes et des petits follicules lymphoïdes sont répartis de façon homogène dans la lamina propria (LECOINDRE et al., 2010).
Figure 2: Représentation schématique de l’organisation anatomique et histologique du tractus digestif (d’après GELBERG, 2012).
LE SYTÈME IMMUNITAIRE DU TRACTUS DIGESTIF DU CHIEN
Le milieu intestinal contient des facteurs antigéniques ou non antigéniques, particulaires ou solubles, néfastes ou nourrissants ce qui nécessite que la muqueuse de l’intestin grêle joue un rôle de barrière. Elle doit assurer une protection immunitaire contre les agents pathogènes alors qu’elle doit rester tolérante pour les Ag (antigènes) inoffensifs tels que les bactéries de la flore commensale et les Ag issus de l’alimentation.
La protection mécanique gastro-intestinale
Le microbiote intestinal
L’intestin renferme une population bactérienne extrêmement variée dont la densité croît du duodénum vers le côlon. Les facteurs assurant ce gradient aboral sont la perméabilité luminale, la motilité, la disponibilité du substrat, les sécrétions bactériostatiques et bactéricides (sécrétions d’acide gastrique, sécrétions biliaires, sécrétions d’enzymes pancréatiques) et l’intégrité de la valvule iléo-colique. Des études ont montré que la partie proximale de l’intestin grêle peut contenir entre 102 et 109 unités formant une colonie (UFC) par millilitre (JOHNSTON, 1999 ; GERMAN et Hall, 2010). Ainsi, bien plus que la quantité de bactéries présentes, c’est l’équilibre entre la microflore et les interactions avec la muqueuse qui est crucial pour que le chien soit en bonne santé. Dans les conditions naturelles, la microflore joue un rôle majeur dans la défense de l’organisme contre la colonisation par des bactéries exogènes, potentiellement pathogènes. Plusieurs mécanismes sont mis en jeu (LECOINDRE et al., 2010) :
• La participation au développement, à la maturation et à la régulation de l’immunité locale (cf. infra) ;
• La stimulation de la production d’IgA (immunoglobuline A) par les plaques de Peyers (cf. infra) ;
• La compétition avec les bactéries pathogènes à se fixer aux cellules de la muqueuse.
a) La barrière épithéliale
L’organisation épithéliale constitue une première barrière physique vis-à-vis de cette flore :
Les jonctions cellulaires serrées assurent une cohésion cellulaire ;
Les entérocytes, cellules majoritaires constituant la barrière épithéliale, sont capables de se renouveler entièrement en seulement 3 jours. Ceux-ci sont spécialisés dans l’absorption d’eau et de nutriments. Ils se développent à partir de cellules souches situées dans les cryptes de Lieberkühn et vont progressivement migrer de la crypte au sommet d’une villosité intestinale (GERMAN et HALL, 2010) ;
Les microvillosités et le glycocalyx limitent l’adhésion des bactéries avec les entérocytes ;
Le mucus élaboré par les cellules caliciformes du tractus digestif forme à la surface de la muqueuse un film protecteur continu en particulier contre la digestion de la muqueuse. Il possède également des propriétés anti microbiennes capturant les différents agents et les empêchant de pénétrer la muqueuse intestinale (figure 3) (LECOINDRE et al., 2010).
b) Le péristaltisme
La contraction coordonnée des muscles lisses de l’intestin grêle via la dépolarisation automatique des cellules interstitielles de Cajal est à l’origine d’une onde de péristaltisme. La motilité est caractérisée par trois phases d’intensité croissante qui se succèdent :
Une phase quiescente,
Une phase d’activité contractile mineure,
Une phase motrice via les complexes myoélectriques migrants.
Lors de la dernière phase, d’intensité maximale et de courte durée, les aliments non digérés, les sécrétions, les cellules qui desquament et les bactéries, descendent le long du tractus digestif. Ainsi, le péristaltisme, en imprimant un flux continu et descendant, offre une protection mécanique en évacuant et en empêchant par la même occasion la multiplication excessive de bactéries dans les portions proximales de l’intestin.
Le péristaltisme est sous la dépendance notamment de la motiline et du système parasympathique qui le stimule (GUILFORD, 1996a ; GERMAN et HALL, 2010).
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : PRÉSENTATION DES ENTÉRITES CHRONIQUES IDIOPATHIQUES DU CHIEN
I)-DÉFINITION
II)-TERMINOLOGIE
III)-HISTORIQUE
IV)-CLASSIFICATION
V)- ÉPIDÉMIOLOGIE
A) Prévalence
B) Prédisposition
Deuxième partie : LE TRACTUS DIGESTIF DU CHIEN ET PHYSIO-PATHOLOGIE DES ECI
I)-ANATOMIE ET HISTOLOGIE DU TUBE DIGESTIF DU CHIEN
A) Aspect macroscopique
1) L’estomac
2) L’intestin grêle
3) Le gros intestin
a) Le caecum
b) Le côlon
c) Le rectum
B) Aspect microscopique
1) L’estomac
2) L’intestin grêle
a) La muqueuse
b) La musculaire muqueuse
c) La sous muqueuse
d) La musculeuse
e) La séreuse
3) Le gros intestin
II)- LE SYTÈME IMMUNITAIRE DU TRACTUS DIGESTIF DU CHIEN
A) La protection mécanique gastro-intestinale
1) Le microbiote intestinal
a) La barrière épithéliale
b) Le péristaltisme
2) La protection chimique
B) La protection immunitaire gastro-intestinale
1) Les différents acteurs
a) Les sites inducteurs
i)-Les Plaques de Peyer
ii)-Les cellules M
iii)-Les Leucocytes luminaux
iv)-Les follicules lymphoïdes isolés
v)-Les noeuds lymphatiques mésentériques
b) Les sites effecteurs
i)-La lamina propria
ii)-Les cytokines produites par les lymphocytes T auxiliaires.
iii)-Les lymphocytes intra-épithéliaux
2) La fonction des lymphocytes intra-épithéliaux
a) Mécanisme d’action de la réponse immunitaire
i)- La production d’immunoglobulines A
La production d’IgA dans les plaques de Peyer
La production d’IgA dans la lamina propria et les follicules lymphoïdes isolés
ii)- Le « homing » des lymphocytes
b) L’exclusion des antigènes de la muqueuse via les IgA
c) La tolérance orale
C) Bilan
III)- PATHOGÉNIE DES ECI
A) Rôle de l’hypersensibilité de type I dans les ECI
B) Rôle de la rupture de la tolérance
C) Rôle de l’altération de la perméabilité intestinale
D) Rôle des facteurs génétiques
E) Rôle des facteurs alimentaires
F) Conséquences
a) Perturbation de la microflore intestinale
b) Modification du système immunitaire
IV) BILAN
Troisième partie : DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
I)- DIAGNOSTIC CLINIQUE
A) Anamnèse et commémoratifs
B) Les signes cliniques
1) Le bilan anamnestique
a) La diarrhée
b) Les vomissements
c) L’amaigrissement
d) Les modifications de l’appétit
2) L’examen clinique
a) Examen clinique général
b) Palpation abdominale
c) Douleur abdominale
d) Examen dermatologique
3) Bilan
II)- DIAGNOSTIC D’EXCLUSION
A) Diagnostic différentiel
1) Les entéropathies d’origine alimentaire
2) Les entéropathies d’origine infectieuses
a) Les origines parasitaire
b) Les origines bactériennes
c) Les origines virales
d) Les origines fongiques
3) Les affections des annexes
a) Affections hépatobiliaires
b) Affections pancréatiques : la pancréatite
4) Les dysendocrinies : la maladie d’Addison
5) L’insuffisance pancréatique exocrine, autre cause d’un syndrome de malassimilation
6) Les néphropathies
7) Les autres affections digestives
a) Les affections néoplasiques
b) La lymphangiectasie
i)- Lymphangiectasie intestinale primitive ou congénital
ii)- Lymphangiectasie secondaire
c) Autres causes
B) Les examens complémentaires
1) Les examens sanguins
a) Examens biochimiques
b) Examen hématologique
2) Les examen des selles
3) Les examen d’imagerie médicale : radiographie et échographie
III) DIAGNOSTIC HISTOLOGIQUE
A) Obtention des prélèvements
1) Les examens
a) L’examen endoscopique :
b) La laparotomie
c) La coeliotomie
2) Les techniques de prélèvements
a) Par endoscopie
b) Par voie chirurgicale
B) Analyse histologique des prélèvements
IV) CONCLUSION
Quatrième partie : PRISE EN CHARGE ET SUIVI
I)- ENTRETIEN AVEC LE PROPRIÉTAIRE
II)- LA PRISE EN CHARGE NUTRITIONNELLE
A) Les composants de la ration
B) Les probiotiques et les prébiotiques
III)- PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE
A) Le traitement symptomatique
1) La fluidothérapie
2) Traitement anti-diarrhéique
3) Les anti-vomitifs
4) Les pansements gastro-intestinaux
5) Les anti-acides
B) Les traitements antibiotiques
1) Le métronidazole
2) Les autres antibiotiques
C) Les traitements immuno-modulateurs et anti-inflammatoires
1) Les corticoïdes
a) Agents utilisés, indications et mode d’action
b) Effets secondaires
2) L’azathioprine
3) La cyclosporine A
4) Les Salycylates
a) Modalité d’action
b) Effets secondaires
c) Posologie
5) Le chlorambucil
D) Les autres pistes thérapeutiques
E) Bilan des stratégies thérapeutiques lors d’ECI canine
IV)- PRONOSTIC ET SUIVI
A) Outils pronostiques et de surveillance thérapeutique
1) Expression de la glycoprotéine P par les lymphocytes
2) La protéine C-réactive
3) Les anticorps anti-neutrophile périnucléaires
4) La mesures des cytokines inflammatoires
5) La mesure de l’albumine et de la cobalamine.
B) Les index d’activité clinique
C) Bilan
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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