LA FILIERE VOLAILLES DE CHAIR
Historique dโune production fortement industrialisรฉe
Les Facteurs favorisant la production
Les productions avicoles sont des productions rรฉcentes, nรฉes dans les annรฉes 1950. Cโest aprรจs la deuxiรจme guerre mondiale que lโon assiste ร lโaccroissement rapide du nombre dโรฉleveurs de poulets et de producteurs de poussins. Les fabricants dโaliments commencent alors ร montrer de lโintรฉrรชt pour cette production (SURDEAU et coll., 1979).En 1956, les parquets sont de lโordre de 3000 poulets. Lโanimal est commercialisรฉ ร 1,6kg ร lโรขge de 13 semaines, lโindice de consommation est proche de 3,5. Le niveau de production atteint ร cette รฉpoque le niveau de la demande pour la premiรจre fois et on observe le premier effondrement des prix.De nouvelles amรฉliorations sont apportรฉes sans cesse : en 1958, les accouveurs importent des USA des mรขles de race Cornish quโils croisent avec des femelles de race Sussex. Grรขce ร ces progrรจs gรฉnรฉtiques, la productivitรฉ va รชtre considรฉrablement augmentรฉe. Lโefficacitรฉ de la sรฉlection sโexplique par certaines caractรฉristiques propre ร lโespรจce :
โขle cycle court
โขla prolificitรฉ รฉlevรฉe
โขlโautonomie des descendants vis-ร -vis de leurs parents
Lโisolation et la ventilation des bรขtiments se perfectionnent puis, au dรฉbut des annรฉes 1960, les firmes alimentaires mettent au point des formules plus รฉnergรฉtiques, par incorporation de graisses, et plus appรฉtentes, grรขce ร la prรฉsentation en granulรฉs.
Pour qu’un poulet de chair atteigne le poids de 1500 g, il fallait 120 jours en 1920, 44 jours en 1980 et 33 jours seulement en 1998 (ALBERS, 1998).
En 1965, les animaux atteignent 1,7kg en 8 semaines avec un indice de consommation de 2.
Les relevรฉs effectuรฉs ร la station expรฉrimentale d’aviculture de Ploufragan (citรฉs par REFFAY, 1998) montrent qu’ร รขge รฉgal (49 jours), le poids moyen du poulet de chair a doublรฉ entre 1967 et 1996, alors que l’indice de consommation diminuait rรฉguliรจrement.
Tableau 1 : Evolution, de 1967 ร 1996, des performances de croissance du poulet standard ร l’รขge de 49 jours (source : station expรฉrimentale d’aviculture de Ploufragan, M. Reffay, 1998).
1967 1977 1986 1996 Poids (g) 1510 2035 2420 2954 Gain moyen quotidien (g) 27,7 37,3 45,2 60,3 Indice de consommation 2,09 2,01 1,96 1,90
Au cours des derniรจres annรฉes, la demande a รฉvoluรฉ vers des animaux moins gras et des viandes de volailles prรฉdรฉcoupรฉes (SAUVEUR, 1991 ; REFFAY 1998). Ces objectifs de production ont รฉtรฉ atteints grรขce ร l’รฉvolution des programmes nutritionnels et des conditions d’รฉlevage, associรฉe ร la sรฉlection gรฉnรฉtique d’animaux ร croissance rapide, avec un indice de consommation bas, un engraissement faible et un dรฉveloppement accru des masses musculaires (SAUVEUR, 1991 ; LEENSTRA et coll., 1992 ; HAVENSTEIN et coll., 1994 ; RICARD et coll., 1994). La gรฉnรฉtique, l’hygiรจne, la prophylaxie et l’amรฉlioration des conditions d’รฉlevage ont, depuis vingt ans, considรฉrablement rรฉduit la mortalitรฉ des poulets dans les รฉlevages.Lโaugmentation de la production en France est spectaculaire mรชme si elle ralentit depuis 1999 (600.000 tonnes de viandes de volailles produites en 1978, 2.200.000 tonnes en 1995, 2.255.000 tonnes en 2000).La croissance ne touche pas seulement la France : selon la FAO, la production mondiale de viande de volailles a progressรฉ de 50% entre 1985 et 1995. Cette croissance sโobserve principalement dans les Pays en Voie de Dรฉveloppement et les Nouveaux Pays Industrialisรฉs (Filiรจre avicole, Tendances des marchรฉs, Hors sรฉrie 2001).Les principaux atouts expliquant ce dรฉveloppement sont :
โข La mise en ลuvre relativement aisรฉe de cet รฉlevage (lโinvestissement initial reste raisonnable pour des techniques de production efficaces) ; โข Lโabsence de tabou religieux sur la viande de volaille ; โข Des caractรฉristiques nutritionnelles recherchรฉes actuellement (source de protรฉines peu riche en graisse) ; โข Un prix abordable.
Une filiรจre qui nโest pas รฉpargnรฉe par les crises
1997 : une annรฉe de surproduction
Le manque dโanticipation de la lรฉgรจre baisse de la consommation de 1997 entraรฎne une surproduction.Face ร cette surproduction, les vieilles habitudes ont repris le pas et les braderies promotionnelles ont refait surface. Sur un marchรฉ de volume, quelques centimes de baisse donnent des millions de pertes.La surenchรจre des prix bas a รฉtรฉ dโautant plus forte que certains groupes avaient profitรฉ de la forte hausse de 1996 pour augmenter leur marge et rรฉaliser des bรฉnรฉfices importants. Ces opรฉrations de promotions presque permanentes mettent non seulement ร mal les marges des รฉleveurs mais contribuent รฉgalement ร une banalisation des produits.Ces pratiques sont frรฉquemment dรฉnoncรฉes. Certaines organisations vendent en fonction du marchรฉ un mรชme poulet label avec des prix totalement diffรฉrents : en pรฉriode de surproduction, des abattoirs utilisent une marque de dรฉgagement rรฉservรฉe au prix bas, le reste du temps ils utilisent la marque label.Cette absence de cohรฉrence et de transparence dรฉvalorise largement le produit auprรจs du consommateur. De nombreux professionnels ont dโailleurs demandรฉ une modification de la lรฉgislation sur lโรฉtiquetage.
1999 : crise de la dioxine
Des taux รฉlevรฉs de substances proches de la dioxine ont รฉtรฉ retrouvรฉs dans des aliments fabriquรฉs avec des graisses commercialisรฉes par une sociรฉtรฉ belge : Verkest. Un seul fabricant dโaliment franรงais a รฉtรฉ livrรฉ par cette sociรฉtรฉ.Le 19 janvier 1999, la firme belge De Brabander, productrice de poulets et d’ลufs, s’inquiรจte d’une baisse suspecte des pontes. La firme avertit l’expert de son assurance, qui est รฉgalement expert vรฉtรฉrinaire auprรจs du Ministรจre de l’Agriculture belge. Il mรจne l’enquรชte et le 19 mars 1999, soit deux mois plus tard, il en communique les conclusions ร son ministรจre: les poules et les ลufs sont contaminรฉs par de la dioxine.Le 24 mars 1999, la source de contamination est formellement identifiรฉe: il s’agit de l’entreprise flamande Verkest, l’une des plus importantes usines de recyclage des huiles usagรฉes qui fournit des fabricants dโaliments et de farines pour animaux.Le 28 mai 1999, une crise europรฉenne dรฉbute. Aprรจs une dรฉclaration publique sur une chaรฎne de tรฉlรฉvision hollandaise du vรฉtรฉrinaire responsable de l’enquรชte, le ministรจre de la Santรฉ belge retire de la vente tous les poulets et ลufs produits en Belgique. Malgrรฉ la prรฉsence d’un seul lot suspect, la Commission europรฉenne dรฉcide de retirer du marchรฉ et de dรฉtruire tous les poulets et ลufs pouvant provenir des รฉlevages belges.De son cรดtรฉ la France bloque, selon le principe de prรฉcaution, la production de certains รฉlevages. L’arrรชtรฉ du 4 juin 1999 (JO du 5 juin 1999) suspend la mise sur le marchรฉ des animaux et produits animaux susceptibles d’รชtre contaminรฉs en dioxines et interdit l’introduction sur le territoire national d’animaux et de produits d’origine animale en provenance de Belgique.L’รฉmotion mรฉdiatique provoquรฉe par l’affaire de la dioxine alimente toutes les rumeurs.Des protestations contre l’รฉlevage de poulets ยซย en batterieย ยป ressurgissent, alors que tous les poulets franรงais sont รฉlevรฉs au sol. Les mรฉdias s’alarment d’une alimentation jugรฉe ยซย artificielleย ยป, alors que les poulets bรฉnรฉficient d’une alimentation รฉquilibrรฉe, oรน les farines animales ne dรฉpassent pas 3% du total de leur nourriture.Avant mรชme la publication par lโAgence Franรงaise de Sรฉcuritรฉ Sanitaire des aliments (lโAFSSA) des rรฉsultats dโanalyses effectuรฉes sur les aliments franรงais (1,5pg/g de matiรจre grasse retrouvรฉ au maximum โla teneur maximale รฉtablie par lโOMS en 1997 รฉtant de 4pg/g de MG), le journal ยซ Libรฉration ยป titre le 27 mai ยซ Le Poulet Fou ยป. Brigitte Bardot appellera au boycott de la viande de poulet !Une grande partie de la crise a eu un caractรจre irrationnel. Elle a notamment รฉtรฉ amplifiรฉe par les mรฉdias car les tests ont mis en รฉvidence la prรฉsence de pyralรจnes 50 000 fois moins toxiques que la dioxine dans les poulets belges. Aucune trace n’a รฉtรฉ relevรฉe du cรดtรฉ franรงais. Les poulets susceptibles d’avoir รฉtรฉ contaminรฉs ont pu รชtre identifiรฉs en quelques heures grรขce aux nouvelles mรฉthodes de traรงabilitรฉ (permettant de suivre le poulet de sa naissance, au lieu d’abattage jusqu’au bout de la chaรฎne de distribution).Cependant, ร un moment oรน l’alimentation est touchรฉe par de multiples crises (OGM, alertes ร la listeria, fongicides retrouvรฉs dans du Coca Cola, ESB…), l’affaire du poulet pousse ร lโamalgame et entraรฎne une baisse de 30 ร 50% de la consommation d’ลufs et de volailles sur le marchรฉ franรงais. Le consommateur a essentiellement reprochรฉ la lenteur de rรฉaction des autoritรฉs belges, ainsi que les modes de fabrication dโaliments: les huiles comestibles dรฉgradรฉes sont transformรฉes en graisses et revendues ร des producteurs de farines pour animaux.Cependant une rรฉaction rapide des pouvoirs publics et de la filiรจre avicole a permis de regagner rapidement la confiance des consommateurs. Les producteurs de volaille ont fait appel ร un groupe de communication qui se lance dans une campagne publicitaire d’envergure pour un montant total de 7 ร 8 millions de francs visant ร reconquรฉrir la confiance du consommateur.iii) 2000 : Interdiction des farines animales et de certaines graisses animales dans lโalimentation de tous les animaux dโรฉlevage.Avec la rรฉcente interdiction des farines animales, le ยซ tout-vรฉgรฉtal ยป est dรฉsormais un passage obligรฉ pour lโalimentation des volailles standard, avec les consรฉquences qui en dรฉcoulent, tant en ce qui concerne les coรปts de production que les adaptations techniques :
โข ร performances zootechniques รฉgales, le coรปt de production croรฎt de 4 % lorsquโune volaille standard est รฉlevรฉe au 100 % vรฉgรฉtal ; โข en plus de leur coรปt compรฉtitif, les farines de viande (dont lโincorporation dans lโaliment รฉtait seulement de lโordre de quelques pour-cent), qui ont une teneur en matiรจre azotรฉe voisine de celle du tourteau de soja, ont pour atout dโรชtre riches en minรฉraux (phosphore et calcium par exemple) ;
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Table des matiรจres
INTRODUCTION GรNรRALE
PREMIรRE PARTIE : LE POULET DE CHAIR SOUS LABEL
I LA FILIERE VOLAILLES DE CHAIR
1. Historique dโune production fortement industrialisรฉe
A. Les Facteurs favorisant la production
B. Une filiรจre qui nโest pas รฉpargnรฉe par les crises
i) 1997 : une annรฉe de surproduction
ii) 1999 : crise de la dioxine
iii) 2000 : Interdiction des farines animales et de certaines graisses animales dans lโalimentation de tous les animaux dโรฉlevage
iv) Depuis 2000 une situation de surproduction structurelle
โฆ Baisse de la consommation intรฉrieure
โฆ Dรฉbouchรฉs ร l’export rรฉduits
โฆ Le volume des importations europรฉennes de viande de volailles a quadruplรฉ en 10 ans
v) Canicule de lโรฉtรฉ 2003
vi) Depuis novembre 2003, des efforts de restructuration.
2. Organisation de la filiรจre
A. Spรฉcialisation
B. Diversification
i) Les diffรฉrentes prรฉsentations commerciales
ii) Les diffรฉrents modes de production
II LE POULET SOUS LABEL ROUGE
1. Historique des labels en France
A. Une dรฉmarche progressive vers la certification de la qualitรฉ
B. La Loi dโorientation agricole du 5 aoรปt 1960
i) Une marque collective : le ยซ Label Rouge ยป
ii) Obtention dโun label
iii) Les organismes certificateurs
iv) Un signe de qualitรฉ reconnaissable par le consommateur
โฆ Le ou les logos
โฆ Une plage informative
โฆ Des mentions valorisantes : un usage strict
2. Notice technique dรฉfinissant les critรจres minimaux ร remplir pour lโobtention dโun label poulet de chair
A. Objectifs dโune notice technique label
B. Prรฉsentation de la notice technique dโune production label Poulet de chair (Arrรชtรฉ Ministรฉriel du 22 fรฉvrier 1996, Notice technique dรฉfinissant les critรจres minimaux ร remplir pour lโobtention dโun label )
i) La sรฉlection
ii) Multiplication / Accouvage.
iii) Le bรขtiment
iv) Conditions sanitaires dโรฉlevage
v) Lโalimentation
vi) Enlรจvement et transport
vii) Abattage
viii)Conditionnement
ix) Rรจgles dโรฉtiquetage
x) La vente
III LE POULET FERMIER DU GERS
1. Une zone agricole propice ร lโaviculture
A. Une zone cรฉrรฉaliรจre
B. Des coteaux boisรฉs ร exploiter
C. Une image de terroir forte
2. Une stratรฉgie de production offensive
A. Les groupements de producteurs
B. Une communication organisรฉe
C. Une marque bien reconnaissable
3. Une dรฉmarche de qualitรฉ
A. Dรฉtention de plusieurs labels
B. Un organisme certificateur
C. De nombreuses rรฉcompenses lors de salons agricoles
CONCLUSION DE LA PREMIรRE PARTIE
DEUXIรME PARTIE: LA COCCIDIOSE DU POULET
I LE PARASITE
1. Systรฉmatique
A. La classification
B. Espรจces : les coccidies du poulet
2. Structure et morphologie
A. Lโoocyste
i) Oocyste non sporulรฉ
ii) Lโoocyste sporulรฉ
B. Le sporozoรฏte d’Eimeria
C. Le Trophozoรฏte
D. Le schizonte primaire
E. Le mรฉrozoรฏte
3. Mรฉtabolisme
i) Utilisation du mannitol
ii) Activitรฉs enzymatiques.
4. Le cycle รฉvolutif : (cycle dโEimeria tenella)
A. Ingestion dโun oocyste sporulรฉ par un poulet
B. Dรฉveloppement endogรจne
i) Excystation
ii) Transport
iii) Invasion dโune cellule hรดte
โฆ Lโattachement
โฆ La vacuole parasitophore
โฆ Pรฉnรฉtration dans la vacuole
iv) Multiplication
โฆ Schizogonie
โฆ Gamรฉtogonie
. Elimination des oocystes
D. Le dรฉveloppement exogรจne ou sporulation
5. Cas des autres coccidies
II EPIDEMIOLOGIE
1. Epidรฉmiologie descriptive
A. importance
B. rรฉpartition gรฉographique
C. espรจces affectรฉes
2. Epidรฉmiologie analytique
A. Source de contagion
B. Modalitรฉ de contamination
C. Facteurs de rรฉceptivitรฉ
III POUVOIR PATHOGENE ET MANIFESTATIONS CLINIQUES.
1. Pathogรฉnie
A. Destruction des cellules รฉpithรฉliales parasitรฉes
B. Action favorisant les infections.
C. Perturbations nutritionnelles
D. Action toxique
E. Action sur le systรจme vasculaire
F. Action irritative et phlogogรจne
2. Lรฉsions et manifestations cliniques
A. Les coccidioses cliniques aiguรซs ou attรฉnuรฉes
i) La coccidiose cรฆcale
โฆ Symptรดmes
โฆ Les lรฉsions
ii) Les coccidioses intestinales
โฆ Les symptรดmes
โฆ Les lรฉsions
B. Les coccidioses subcliniques
C. Les coccidioses chroniques
IV IMMUNITE
1. Facteurs influenรงant lโimmunitรฉ
A. Lโespรจce coccidienne
B. Intensitรฉ et frรฉquence des infections
C. Lโรขge et le sexe
2. Mรฉcanisme de lโimmunitรฉ
3. Nature de lโimmunitรฉ
A. Une immunitรฉ humorale
B. Une immunitรฉ cellulaire
i) Les lymphocytes T
ii) Les macrophages
iii) Les mรฉdiateurs de lโimmunitรฉ cellulaire
V LUTTE CONTRE LES COCCIDIOSES CHEZ LE POULET
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1. Hygiรจne et dรฉsinfection
A. Limiter lโaccumulation des matiรจres contaminantes
B. Limiter les contaminations extรฉrieures
C. Inhiber la sporulation des oocystes
D. La dรฉsinfection du milieu
2. Les traitements anticoccidiens
A. Les produits utilisรฉs
B. Mode dโaction des anticoccidiens
i) Inhibition de la synthรจse dโADN
โฆ Par antagonisme de lโacide folique
โฆ Par absorption de la thiamine
โฆ Par inhibition de la synthรจse de la pyrimidine
โฆ Par inhibition de la capture de lโhypoxanthine et de la guanine
ii) Perturbation du mรฉtabolisme protรฉique
iii) Perturbation du mรฉtabolisme glucidique
iv) Perturbations osmotiques
C. Apparition de rรฉsistance
D. Interfรฉrence avec lโimmunitรฉ
E. Lรฉgislation sur lโutilisation des anticoccidiens
i) Anticoccidiens mรฉdicaments vรฉtรฉrinaires
ii) Anticoccidiens additifs de lโalimentation animale
F. Stratรฉgie dโadministration dโun anticoccidien dans lโรฉlevage
i) Les programmes continus (ยซ full program ยป)
ii) Les programmes de rotation (ยซ Shuttle program ยป)
โฆ Le programme dโalternance rapide (ยซ Dual program ยป)
โฆ Le programme de rotation lente (ยซ Switch program ยป)
3. La vaccination
A. Vaccins vivants virulents
B. Vaccins vivants attรฉnuรฉs
i) Lโirradiation
7 ii) Vaccins vivants attรฉnuรฉs par adaptation ร lโลuf embryonnรฉ
iii) Vaccins vivants attรฉnuรฉs par sรฉlection de souches prรฉcoces
iv) Les vaccins commercialisรฉs
C. Comparaison des vaccins vivants virulents et attรฉnuรฉs
4. Perspectives de la lutte anticoccidienne
A. Perspectives vaccinales
i) Les vaccins recombinants
132 ii) Utilisation dโadjuvant tel que les cytokines
B. Diminution des rรฉsistances aux anticoccidiens par la vaccination
C. Transmission dโantigรจnes maternels
TROISIรME PARTIE : ETUDE EXPรRIMENTALE DE LA PRรVALENCE DES COCCIDIES EN รLEVAGE DE POULET SOUS LABEL ROUGE DU GERS
I MATERIELS ET METHODES
1. Elevages รฉtudiรฉs
2. Dรฉroulement de la partie expรฉrimentale
i) un questionnaire.
ii) trois visites
3. Techniques
A. Lโexamen des animaux
i) Etat des fientes
ii) Notation de la morbiditรฉ
B. Autopsie des animaux
i) Notation des lรฉsions
ii) Raclage de muqueuse
4. Analyse des rรฉsultats
II RESULTATS
1. Description des รฉlevages sรฉlectionnรฉs
A. Elevages retenus
B. Souche de poulet
C. Accouveur
D. Conditions climatiques
E. Lโalimentation
F. Le bรขtiment
G. La dรฉsinfection
H. Le Parcours
I. Relations entre les diffรฉrentes pratiques
2. Prรฉvalence de la coccidiose dans lโรฉchantillon dโรฉtude
A. Examen du parquet
i) Etat des fientes
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ii) Examen des animaux
iii) Prรฉvalence des coccidies
3. Niveau dโinfestation
A. Eimeria acervulina
i) Eimeria tenella
III INTERPRETATIONS DES RESULTATS
1. Influence des facteurs de risque
A. Influence de lโhygiรจne de lโรฉlevage
B. Influence de la sortie sur parcours des poulets
C. Influence de la qualitรฉ du sol
2. Evolution du niveau dโinfestation aux diffรฉrents stades de lโรฉlevage
A. Evolution entre 3 et 6 semaines
B. Evolution entre 6 et 9 semaines
3. Comparaison des diffรฉrentes mรฉthodes de mesure de la prรฉvalence des coccidioses
A. Comparaison de lโexamen des matiรจres fรฉcales et du raclage de muqueuse……….167 i) Coccidiose cรฆcale
โฆ Etat des fientes par rapport au raclage de muqueuse
โฆ Etat des fientes par rapport ร une note de raclage de muqueuse supรฉrieure ร 1
ii) Coccidiose intestinale
B. Comparaison de lโindice lรฉsionnel et du raclage de muqueuse
i) Coccidiose cรฆcale
ii) Coccidiose intestinale
IV DISCUSSION
1. Limite de lโรฉtude
2. Les rรฉsultats
3. Discussion des moyens de lutte mis en ลuvre
A. La prophylaxie sanitaire
B. La prophylaxie mรฉdicale
C. Les limites de la chimioprรฉvention
i) Des difficultรฉs dโadministration
ii) Des produits de moins en moins efficaces
iii) Une mauvaise image auprรจs du consommateur
D. La vaccination : une solution alternative
CONCLUSION
ANNEXE
RESULTATS DE LโETUDE EXPERIMENTALE : QUESTIONNAIRES SUR LES PRATIQUES DโรLEVAGE ET RรSULTATS DES PRรLรVEMENTS BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX.
LISTE DES SCHรMAS
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