Soutenance mémoire
En cette ère de mondialisation, le gouvernement malagasy doit se doter d’outils très performants leur permettant d’affronter avec sérénité la pauvreté qui se profile dans tout Madagascar. Leur choix consisterait à opter une libéralisation de l’économie et un désengagement de l’Etat sous forme de privatisation. La politique de l’Etat malagasy met le point sur la promotion du secteur primaire notamment le secteur agricole. Pour appuyer cette politique, le gouvernement a poursuivi le plan d’action suivant :
• le désengagement de l’Etat dans les secteurs de production et de la concurrence;
• l’amélioration de la gestion de l’administration incorporée dans le sous secteur et encouragement du secteur privé ;
• la vulgarisation et les conseils aux éleveurs ;
• la protection sanitaire aux frontières contre l’introduction des maladies nouvelles et l’élaboration des stratégies de la lutte contre les maladies des animaux ;
• l’élaboration des normes hygiéniques pour la qualité des produits locaux ;
• la privatisation de la profession vétérinaire et production des médicaments, laquelle a pour but d’assurer les disponibilités au meilleur coût.
La Direction Régionale du Développement rural représentant du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a des objectifs qui sont en rapport avec les sept thèmes de la Politique Agricole et Alimentaire du Ministère mais les efforts sont axés essentiellement sur les deux premiers qui constituent le fondement même de cette politique, à savoir :
❖ L’augmentation de la production et des revenus des paysans.
❖ La professionnalisation des producteurs .
En plus, l’élevage fait partie intégrante du système d’exploitation de la plupart des ménages agricoles et selon l’INSTAT, au cours de la campagne 2002, la pratique de cette activité concerne plus de 75% des ménages enquêtés. Dans le secteur animalier, une priorité est accordée au système d’élevage à cycle court et à la reproduction rapide telle que les poissons d’eau douce, les volailles, les poules pondeuses,… Notre étude a orienté sur l’élevage de poules pondeuses qui est caractérisé par des niveaux d’intensification et de technicité depuis l’aviculture traditionnelle extensive jusqu’aux élevages intensifs modernes.
PRESENTATION DU PROJET
Historique du projet
La filière aviculture notamment l’élevage de la poule pondeuse est répandue dans le monde. Sur le plan international, la plupart des producteurs ou des éleveurs sont déjà en phase de la professionnalisation même dans les pays africains comme le Sénégal. Il y a des normes internationales à respecter pour les produits avicoles dont la qualité qui est liée à un certain nombre de critères techniques (une bonne viabilité et homogénéité des animaux, une croissance régulière, une qualité sanitaire, un objectif de poids vif et du poids de l’œuf). A l’étranger, les éleveurs de cette filière ne se contentent seulement de produire et de vendre ces produits sur le lieu mais d’exporter et de le transformer. Prenons par exemple l’entreprise CERES à Maurice, elle produit et vend les œufs aux distributeurs, aux grossistes, à l’épicerie et d’autres, elle produit aussi des poussins et les exporte à Madagascar et à d’autres pays voisins. Dès que l’élevage de poule pondeuse n’arrive pas à Madagascar, les éleveurs pratiquent l’élevage traditionnel c’est-à-dire l’élevage de « akoho gasy ». Chaque ménage n’élève que 50têtes de volailles au plus. L’élevage constitue une source de revenu non négligeable pour les ménages éleveurs parce qu’il les aide beaucoup à résoudre leurs problèmes financiers quotidiens surtout en période de soudure. Aujourd’hui, l’aviculture, y compris la poule pondeuse, est caractérisée par une grande variabilité des niveaux d’intensification et de technicité, depuis l’aviculture traditionnelle extensive jusqu’aux élevages intensifs modernes. En effet, ceux-ci utilisent des souches modernes très performantes et sont classiquement spécialisés en production d’œufs et de poulets (chair et réformés). La filière est donc caractérisée par une concentration oligopolistique en amont (couvoirs, provenderies, fournisseurs de produits vétérinaires et de matériel d’élevage), une production atomisée (très grand nombre d’aviculteurs de taille et de professionnalisme très variable) et de nombreux opérateurs en aval. Actuellement, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche est basé sur l’agriculture et de l’élevage pour le développement de notre pays, c’est la raison pour laquelle les efforts de la DRDR sont axés essentiellement sur les deux premiers qui constituent le fondement même de cette politique à savoir :
– l’augmentation de la production et des revenus des paysans.
– la professionnalisation des producteurs.
En bref, la filière poule pondeuse est presque répandue dans le monde surtout à Madagascar qui ne cesse de se multiplier et nous avons sur le point de l’application du professionnalisme.
Etude descriptive du projet
Pour mettre au clair ce projet, nous allons définir ce qu’est un projet.
Définition
« Un projet est un ensemble d’activités ou d’opérations interdépendantes à réaliser dans un délai déterminé à l’aide de moyens, et ressources limitées mises en œuvre de façon d’ordonner afin d’atteindre un ou plusieurs objectifs et dont la société ou la collectivité ou les individus attend des avantages monétaires ou non monétaires ». Un projet ne pourrait être réalisé qu’en présence de plusieurs sortes de ressources dont financières, humaines, matérielles, incorporelles et technologiques. Ce projet consiste à créer une entreprise d’exploitation de poules pondeuses dans la région du Vakinankaratra ou plus précisément à Antsirabe. Nous avons pour but de produire et de vendre des œufs et des poules réformées.
Importances et intérêts du projet
La filière poule pondeuse prend une grande place sur l’économie à Madagascar et aussi elle apporte une grande valeur nutritionnelle sur la vie humaine. Nous choisirons la région du Vakinankaratra parce qu’elle est la région la plus favorable à l’élevage à Madagascar. En plus, la filière aviculture constitue un revenu d’appoint pour les ménages éleveurs et une source de revenu non négligeable pour eux. C’est la raison pour lesquelles que nous avons choisi le lieu d’implantation et le projet d’aviculture plus particulièrement la poule pondeuse.
a) Sur le plan économique :
L’aviculture occupe une place de choix dans le secteur de l’élevage à Madagascar. Et la menace de la grippe aviaire ne dissuade pas les éleveurs, qu’ils soient grands ou petits, à poursuivre le développement de leurs activités. Nous savons que l’économie à Madagascar se concentre sur l’élevage et l’agriculture. Et en terme d’espèce, l’élevage des poulets est de loin plus répandu car il regroupe plus de 83% de l’effectif total du cheptel. D’où elle crée certains emplois temporaires ou permanents dans cette ville par conséquent cela peut diminuer le taux de chômage à Madagascar. En plus, la MPE ou Maison de Petit Elevage a organisé une « FOIRE INTERNATIONALE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES 2006 » le début juin de cette année 2006, qui a pour objectif de promouvoir le développement des filières d’élevage à Madagascar y compris la filière poule pondeuse. Cette manifestation aide les visiteurs à apprendre et à donner des informations sur l’utilisation des technologies modernes telles que la construction des bâtiments selon les normes, l’emploi des provendes, la santé et l’hygiène des volailles et des outils comme les abreuvoirs les mangeoires et surtout l’utilisation du pulvérisateur.
b) Sur le plan nutritionnel :
Elle apporte aussi une grande valeur nutritive sur la vie humaine et rappelons que nos produits sont des œufs et des poules réformées. Comme les aliments des volailles doivent contenir tous les éléments nutritifs dont la poule a besoin à savoir des glucides, des lipides des matières azotées, des vitamines et des minéraux. Ils sont donc considérés comme un aliment complet, c’est la raison pour laquelle un œuf est riche en vitamines : des vitamine A, des vitamines D et des sels minéraux. L’homme a donc besoin de ces vitamines afin d’assurer la croissance des enfants et surtout la santé de tout le monde. En plus, l’œuf contient aussi du calcium, du fer et des protéines. Donc, on qualifie l’œuf comme un aliment complet. En ce qui concerne la viande des volailles, elle nous apporte des calories et des lipides qui sont indispensables à la santé humaine. Elle contient aussi de l’acide aminé tels que la lysine et la leucine et enfin elle apporte des viandes hydrosolubles en particulier la vitamine B1.
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Table des matières
INTRODUCTION
1ère PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Etude descriptive du projet
Section 3 : La planification stratégique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : L’analyse de l’offre
Section 3 : L’analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : La stratégie marketing à adopter et le marketing mix
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
2ème PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Mode d’élevage
Section 2 : Les éléments constitutifs à la croissance des volailles
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
Section 2 : Les aspects qualitatifs et quantitatifs
Section 3 : Les différents facteurs de production
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : L’organisation du travail
Section 2 : Organisation envisagée
Section 3 : Le chronogramme
3èmè PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : Coût des investissements et compte de gestion
Section 1 : La nature et le coût d’investissement
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Le plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation Economique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
