La Filière cresson dans le cas de la vallée d’Ambanidia

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Les facteurs qui interviennent dans la contamination des plantes :

Plusieurs facteurs entrent en jeux dans la contamination des plantes par les métaux Facteurs dus aux métaux: [8].
La Phytodisponibilité des éléments en traces joue nurôle non négligeable dans cette contamination. L’entrée et l’action d’un élément entraces à un niveau quelconque de la chaîne alimentaire est directement lié à sa biodisponibilité qui est tout simplement définie comme la quantité d’un élément du sol pouvant êtreabsorbée par un organisme.
La biodisponibilité dépend à la fois des formes chimiques sous les quelles l’élément est présent dans le sol et de l’aptitude de l’organisme à absorber l’élément.
L’intensité de l’exposition de la plante aux contaminant est un facteur déterminant de la contamination : c’est à dire la concentration, le temps de croissance,… Des antagonistes ou des synergies peuvent apparaître entre les différents métaux et leur présence simultanée dans le sol. Remarque : Quand les éléments en traces sont présentes en èstr forte concentration dans les sols (sites métallifères, pollution massive,…) les plantes sensibles disparaissent tandis que les plantes résistantes appelées « métallophytes » sont favorisées et certains métallophytes peuvent accumuler des quantités considérables de métaux dans leurs tissus.
Le sol : Le transfert sol-plante des éléments en traces constitue l’un des dangers les plus préoccupants associés à la pollution des sols, dansla mesure où la plante joue un rôle de vecteurs des éléments en traces vers les animaux etl’homme.
Ainsi, le système sol-plante est un point de focalisation indispensable pour l’établissement du risque lié à la pollution des sols ; tous les végétaux répondent à l’accroissement de la teneur des éléments en tracesdans le sol par une augmentation du prélèvement de ces éléments.
L’absorption racinaire c’est-à-dire les plantes prélèvent les éléments en traces dans la solution du sol, favorise la contamination des plantes par les métaux.
La phytodisponibilité des éléments en traces dépende l’activité des ions libres dans la solution du sol à la surface racinaire ; Ainsi, 2 c as peuvent se présenter : La diffusion c’est à dire le prélèvement des éléments par les racines L’advection qui est provoquée par la transpiration des plantes.
Après l’absorption racinaire, l’élément pénètre dans le cytoplasme : Remarque : En dehors des sols les plus fortement contaminés, la diffusion est le processus majeur de transfert des éléments en traces à la surface des racines.
Dans les autres cas (pollués, acides, hydro morphes), où la concentration des éléments en traces est élevée, l’advection est prédominant, etpeut conduire à l’accumulation des éléments à la surface de la racine.
Les métaux toxiques sont plus disponibles en pH acide (<6.5). On peut classer les métaux par mobilité croissante comme suit Plomb<Cuivre<Zinc<Cadmium.

La toxicité de quelques métaux avec leurs sources dans l’environnement :

La source première de presque tous les métaux pouvant être libérés dans l’environnement est la roche extraite de la mine elle-même.
Le rôle des activités humaines (activités minières,industries,…) n’est pas négligeable.

Formulation des pesticides :

Une formulation est une préparation commerciale dans laquelle une substance appelée matière active est associée à d’autres substances sous une autre forme, solide, liquide ou gazeuse, prête à l’emploi. Elle consiste à combiner divers composés visant à rendre le produit plus efficace dans l’utilisation pour le but recherché.
Une formulation se compose :
– D’une matière active qui est la substance qui tue ou empêche l’ennemi de la culture de s’installer. – D’une charge (pour un solide) ou d’un diluant (pour un liquide) qui est une matière neutre destinée à réduire la concentration de la matière ctivea afin d’obtenir une faculté de dilution à la préparation et une meilleure répartition de la matière active au champ mais aussi pour diminuer le risque de toxicité pour lesutilisateurs.
– Des adjuvants qui sont des substances dépourvues de toute activité biologique mais qui sont utilisées pour améliorer les qualités physiqueet physico-chimiques de la formulation Parmi ces adjuvants, on peut citer :
les mouillants qui améliorent l’étalement des produits sur les cibles, les émulsifs qui facilitent la préparation du liquide à pulvériser, les adhésifs qui augmentent la viscosité et prolongent ainsi leur présence sur la plante à traiter, les stabilisants qui diminuent les interactions entre les composants du pesticide, les synergistes qui augmentent l’efficacité de la matière active.

Mode d’action des pesticides :

Les pesticides agissent différentes façons suivant les buts recherchés.
Sur les végétaux : Compte tenu des comportements pesticides de contact ou de surface appelés endothèrapiques. des pesticides vis-à -vis des végétaux, on distingue les appelés exothérapiques, et les pesticides systémiques.
– un pesticide de contact reste à la surface de la pl ante après son application. Certains ont le pouvoir de diffuser dans les couches superficielles de la plante sans migrer latéralement, ils sont dits translaminaires.
– Un pesticide systémique pénètre et diffuse dans laplante ; il est capable d’agir, après pénétration, par migration d’un organe à un autre de la plante traitée.
Sur les animaux : La pénétration d’un pesticide à l’intérieur d’un organisme vivant peut se faire : par voie transcutanée et percutanée: le pesticide touche directement l’organisme cible .L’intoxication transcutanée se produit par contamination liquide ou gazeuse, c’est une pénétration par la peau, par voie orale : le pesticide est ingéré ; il agit sur la fonctio vitale cible après avoir traversé le corps de l’organisme cible par l’intermédiaire du système circulatoire. par voie pulmonaire : le pesticide présente une bonne volatilité, ainsil peut pénétrer dans l’organisme vivant par la voie respiratoire (par inhalation du produit).

Toxicité des pesticides : [1 ]

La toxicité indique la probabilité avec laquelle uneffet toxique propre à une substance se manifeste en fonction des facteurs tels que la quantité absorbée, la fréquence ou la durée de l’exposition. Le degré de toxicité de ces produits est étudié surdes rats et des animaux du laboratoire au moyen de la DL50 ou Dose Létale 50.
La DL50 est une caractéristique de la toxicité aiguë; c’est la quantité de pesticide ingérée, nécessaire pour provoquer la mort de 50% esd rats participant à une expérience en laboratoire ; elle est exprimée en partie par million ou en mg par kg.

L’importance de l’analyse bactériologique

Les microorganismes sont présents partout (air, surfaces de travail, ustensiles, mains, terre, aliments, eau,…) et sont invisibles à l’œil nu. Ainsi, même si un aliment a une apparence, une couleur, une odeur ou un goût normal, il peut être la proie des microorganismes nuisibles; il n’y a pas toujours des signes particulières.
Les fruits et légumes ne sont pas des produits réputés comme présentant des risques pour la santé des consommateurs. Cependant l’épandage de lisier ou de fumier peut souiller les produits ; le sol héberge une quantité importante.
Compte tenu de ces faits, les végétaux destinés à al consommation humaine doivent faire l’objet d’une analyse microbiologique pour dépister les risques de contamination par des germes pathogènes et pour de protéger les consommateurs lorsque les besoins se font sentir.

Contexte et choix du site :

Les critères qui nous ont conduits à choisir la vallée d’Ambanidia, comme site d’étude sont les suivants :
· La vallée d’Ambanidia est l’un des périmètres agricoles de la Commune Urbaine d’Antananarivo, irrigués par des eaux usées urbaines .
· Elle constitue un collecteur primaire des eaux usée des quartiers environnants .
· Les eaux usées brutes y sont déversées, sans aucuntraitement, dans les parcelles de culture . elles peuvent ainsi présenter des risque pour les consommateurs alors que la cressonnière d’Ambanidia ravitaille le marché localen cressons.
· Les habitants des zones situées en aval des rejets utilisent les eaux usées comme eau d’irrigation, eau domestique, eau de lavage.
· La culture de cressons dans ce site est une agriculture urbaine.

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Table des matières

1ère partie : LES PLANTES
Chapitre1 : GENERALITE
Section 1 : Les organes d’absorption
Section 2 : Le transfert sol – plante
Section 3 : Le transfert eau – plante
Chapitre 2 : LA CONTAMINATION DES PLANTES
Section 1 : La contamination par les éléments traces
1-a Les facteurs qui interviennent dans la contamination des plantes
1-b La toxicité de quelques métaux avec leurs sources dans l’environnement
Section 2 : La contamination par les pesticides
2-a Définitions :
2-b Groupes de pesticides
2-c Formulation des pesticides
.2-d Mode d’action des pesticides
2- e Toxicité des pesticides
Section 3 : La contamination par les bactéries
3-a Les bactéries pathogènes
3-b Les modes de contamination
3-c L’importance de l’analyse bactériologique
2ème partie : LES CRESSONS DANS LA VALLEE D’AMBANIDIA
Section 1 : LE CRESSON
1- a Généralités
1- b La Filière cresson dans le cas de la vallée d’Ambanidia
Section 2 : Présentation du site d’étude
2-a Zone d’étude
2-b.Contexte et choix du site
2-c.Problématique
Section 3 : Méthodologie
2-a. Les métaux lourds
2-b. Détermination des résidus de pesticides
2-c. analyse bactériologique
Section 4 : Résultats et interprétation
4-a. Les métaux
Conclusion partielle
4-b.Les résidus des pesticides dans les échantillons
Conclusion partielle
4-c. La Qualité bactériologique des échantillons
Conclusion partielle
Section 5 : Réflexions et suggestions pour améliorer la qualité sanitaire des cressons
5-a Concernant les métaux lourds
5-b.Concernant les pesticides et leurs utilisations
5-c Concernant les bactéries
CONCLUSION
PARTIE EXPERIMENTALE
ANNEXES
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE

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