La femme dans la poésie française du 20 siècle

PAR : Youssoufa TINE

La femme dans la poésie française du 20 siècle

De l’objet poétique à l’adoration

   La transformation du corps féminin en objet poétique semble exister depuis toujours. Le blason, qui est un court poème célébrant une partie du corps féminin, était déjà à la mode au XVIe siècle. Le Blason de Tétin (1535) de Clément Marot, le Blason de l’œil (1547) de Mellin de Saint-Gelais ou encore L’Anatomie de l’œil de Pierre Marbeuf (1625) sont autant de textes qui célèbrent la beauté du corps féminin transformé en objet poétique. La femme devient à la fois source d’inspiration et matière poétique. Souvent, elle est elle-même le sujet du chant qu’elle a inspiré. Les poètes s’intéressent à un détail anatomique du corps féminin ou évoquent le corps entier en décrivant au fur et à mesure, d’une manière élogieuse, ses différentes parties. Mais cette transformation de la femme en objet poétique prend une plus grande ampleur au XXe siècle, surtout avec les poètes surréalistes. La muse surréaliste a cela de particulier d’être un modèle de beauté et de sagesse. C’est une femme intellectuellement stimulante.

Pour Charlotte Ollier, « La figure de la muse est culturellement porteuse. Déjà revivifiée par les poètes romantiques, le surréalisme lui offre une nouvelle jeunesse. Les poètes surréalistes nous livrent d’elle les traits d’une inspiratrice.» En effet, au moment même où tous les espoirs d’une génération tombent, où tout semble anéanti et perdu à jamais, la femme devient le seul être digne d’admiration et d’adoration, le seul objet qui fait raviver le désir et la passion de l’homme, même au milieu de son désespoir. Ainsi, Apollinaire se souviendra de sa chère Lou, alors qu’il s’apprête à s’engager dans ce qui deviendra « la Grande guerre » (14-18): «Les canonniers s’en vont dans l’ombre lourds et prompts Mais près de moi je vois sans cesse ton image » (APOLLINAIRE, O.C.III, 1966: 340) La femme est présente dans le cœur du poète, même devant le danger imminent, et son souvenir, qui revient constamment dans ses pensées, lui donne la force morale de surmonter les difficultés de la guerre. Elle est, pour le poète au bord du désespoir, le symbole de la paix et de l’espoir retrouvé. Tout en elle inspire, son corps lui même est considéré comme un poème.

«Nous lirons dans le même lit
Au livre de ton corps lui-même
– C’est un livre qu’au lit on lit –
Nous lirons le charmant poème
Des grâces de ton corps joli »
(APOLLINAIRE, O.C.III, 1966:357)

Les poètes, à travers des images, par la personnification et surtout la métaphore, nous font une représentation surréelle de la femme moderne sous les formes poétiques les plus parfaites et les plus originales. Ornée de toutes les perfections imaginables, la femme devient une héroine poétique exaltée comme un être supérieur que la beauté et la sagesse élèvent à un rang auquel ne saurait prétendre aucun autre mortel. Ce n’est pas une tête et un cœur vides comme elle fut longtemps représentée, mais une femme savante capable d’aimer. C’est une femme dont la beauté et les perfections sont dignes d’une œuvre d’art. Elle nourrit et rafraichît l’imagination poétique. De ce fait, elle aurait donc une place importante dans la création poétique et dans la vie du poète. La femme est à la fois source d’inspiration et matière poétique. En tant qu’inspiratrice et compagne, elle est celle qui crée le poète. Selon Pierre Roland, c’est précisément « là que commence le rôle créateur de la femme.

À l’intérieur même du couple son rôle consiste à être continuellement créatrice ; non l’objet d’un culte mystique, mais celle qui, aimée, crée celui qui l’aime. » L’amour de la femme semble conditionner la création poétique, il précède la poésie. L’identité du poète s’acquiert souvent avec la quête de la femme. La rencontre avec celle-ci est comme une renaissance pour le poète. Jean Paul Richard, dans ces Onze études sur la poésie moderne, souligne la place importante de la femme dans l’œuvre de Paul Éluard. Selon lui, l’amour précède la création poétique, il la conditionne même : « Saluons donc en Éluard un grand poète de l’amour, mais ajoutons tout aussitôt que l’amour ‘‘précède’’ pour lui, qu’il conditionne même formellement la poésie ». Cette dimension de la femme dans l’œuvre du poète est notée également par Slim Kacim, qui voit la poésie de Paul Éluard comme « un acte de découverte, de révélation et d’émerveillement personnel et intime mais toujours conditionné par la présence corporelle et physique de la femme. » Cette mise en valeur du corps féminin, qui semble avoir quelque chose de sacré aux yeux du poète, nous amène souvent, par la force de l’image et des traits poétiques, à des textes plutôt peints qu’écrits.

Nous savons que les rapports entre littérature et peinture n’ont jamais été aussi développés qu’au vingtième siècle, où peintres et poètes se côtoient dans les mouvements littéraires et les courants de pensées. La poésie s’inspire beaucoup des techniques picturales. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir une collaboration entre peintre et poète, ou entre poète et photographe. Ces collaborations donnèrent naissance à des œuvres poétiques d’une grande puissance esthétique, comme nous allons le découvrir dans cette étude, avec notamment le recueil Facile

De l’adoration à l’idéalisation

   La femme adorée, sous le regard de l’adorateur, prend souvent une dimension universelle. Elle entretient un rapport permanent avec l’univers auquel elle est constamment associée. J.-C. GATEAU la décrit précisément comme une « Dieuse médiatrice entre le poète et le monde avec lequel elle est en relation immédiate ». Figure divinisée et idéalisée, elle est donnée comme un modèle de perfection et de vertu à suivre, un modèle à partir duquel devraient s’identifier toutes les autres femmes. Elle a tous les caractères d’une divinité. Les pouvoirs que lui confère l’imagination poétique sont démesurés. Elle devient l’unique motif littéraire du poète. Grâce à elle, il se découvre lui même et découvre les secrets de l’univers qui l’entoure et dont il n’est qu’un faible atome. Placée au-dessus de toutes les autres femmes, elle acquiert un statut particulier. C’est l’Ève moderne ou la nouvelle Ève qui fait son apparition sous les regards enchanteurs du poète. Pour Charlotte Ollier, « L’évocation d’Ève semble être de l’ordre du fantasme, un pur objet de création littéraire ». Cette perception de l’Ève du poète, à notre avis, est assez réductrice. Très souvent, les femmes représentées sous les traits d’Ève, loin d’être une pure invention, sont bien réelles. Le meilleur exemple que nous puissions en donner ici est Gala dans le poème « Première du monde ».

«Captive de la plaine, agonisante folle,
La lumière sur toi se cache, vois le ciel :
Il a fermé les yeux pour s’en prendre à ton rêve
Il a fermé ta robe pour briser tes chaînes. »
(ÉLUARD, O.C.I, 1968 : 178)

Le titre est explicite, l’allusion est directe: le poète fait de Gala la première du monde, l’Ève moderne. Muse du poète, elle est comparée ici à Ève, la « captive » punie pour avoir désobéi à Dieu, mais libérée maintenant de ses « chaînes ». En effet, Éluard fait allusion à la première femme, modèle à partir duquel seraient créées toutes les autres femmes. Gala représente la femme libre. Elle a tous les traits d’une divinité. Cette dimension de la muse surréaliste fait dire à Charlotte Ollier : «Gala, outre son rôle de partenaire aux côtés de Paul Éluard, symbolise pour toute la mouvance surréaliste une source d’inspiration inépuisable, sans doute parce qu’elle aspire à une certaine liberté de mœurs, à un affranchissement des codes sociaux préétablis, elle prône par exemple l’amour libre. » Il faut également dire que cette liberté n’est pas seulement incarnée par la muse du poète, elle est aussi revendiquée par Éluard. L’amour de la femme, chez lui, est souvent associé à la liberté. Il est l’unique source d’espoir qui fait vivre le cœur du poète. Les femmes représentées par Éluard acquièrent souvent une dimension universelle. Cette dernière peut être notée chez toutes ses muses, de Gala à Dominique. Pour le poète, aimer une femme reviendrait donc à aimer toutes les autres femmes. Il le dit d’ailleurs dans un poème adressé à Dominique, sa dernière muse : « Je t’aime pour toutes les autres femmes que je n’ai pas connues » (ÉLUARD, O.C.I, 1968 : 439 )

Dominique représente aux yeux du poète l’être universel, le modèle idéal. Elle semble à elle seule regrouper toutes les vertus susceptibles d’exister chez les autres femmes. La survalorisation du féminin entraîne ainsi la dépersonnalisation de la femme. Celle-ci acquiert une certaine universalité. « Tu prends la place de chacun et ta réalité est infinie » (ÉLUARD, O.C.I, 1968 : 460) La femme remplit l’espace et le temps. Elle est l’univers et le temps à la fois, car, sans elle, sans sa présence, rien n’existe, tout semble s’arrêter autour du poète. Elle est parfois représentée comme un vaste paysage, une étendue sans limite où le poète se perd et se retrouve. Éluard, dans Le Temps déborde, parle lui de paysage féminin :

«Je suis devant ce paysage féminin
Comme un enfant devant le feu
Souriant vaguement et les larmes aux yeux
Devant ce paysage où tout remue en moi(…)
J’ai tant de raison de me perdre
Sur cette terre sans chemins et sous ce ciel sans horizon »
La femme est partout à la fois, ou du moins elle semble l’être : le poète, dans son imagination, ses hallucinations, la voit et l’imagine partout. Elle semble avoir le don d’ubiquité qu’ont seuls les êtres surnaturels. Pour Jean Louis Benoit, « Elle obtient ainsi, après l’ubiquité et l’éternité, le principal attribut divin : l’aséité, c’est à dire la propriété de recevoir son être de soi-même, d’être incréée. » En effet, elle a surtout cet étonnant pouvoir de création. Elle se crée elle-même, elle s’autoproduit et crée sa propre image avant d’être recréée à son tour par le poète. « Femme tu mets au monde un corps toujours pareil Le tien » (ÉLUARD, O.C.I, 1968 : 459)
Idéalisée, elle apparaît souvent sous les traits d’une divinité matérialisée, corporifiée.
«Pourtant, j’ai vu les plus beaux yeux du monde,
Dieux d’argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains,
De véritables dieux, des oiseaux de la terre
Et dans l’eau, je les ai vus. »
(ÉLUARD, O.C.I, 1968 : 187)

La femme : un objet de désir et de fantasme

   Au XXe siècle, en France, une littérature basée sur l’érotisme et la sexualité se développe de plus en plus, surtout en poésie. En effet, la révolution sociale s’accompagne d’une révolution sexuelle. Le désir de liberté, incitant l’homme au mépris de l’interdiction, et la révolte de certains intellectuels contre l’ordre moral permettent une remise en question des institutions sociales et religieuses. En outre, les importantes découvertes de Freud en psychanalyse au sujet de la sexualité et de la notion du désir participent à l’éveille des consciences et transforment considérablement les croyances liées à la sexualité. L’influence freudienne, opérant son pouvoir dans presque tous les domaines où s’exerce l’activité de la pensée, fut révolutionnaire, surtout pour les avant-gardes du surréalisme. À ces facteurs s’ajoutent les progrès scientifiques et techniques permettant de nombreuses réalisations en médecine, notamment l’avènement de la pilule, les manipulations génétiques …

Par conséquent, les écrivains se lancent dans la recherche d’une nouvelle érotique. Leurs écrits sont de plus en plus orientés vers la sexualité. La femme et son érotisme est l’un des grands thèmes du surréalisme. Ainsi, des écrivains comme Louis Aragon, Paul Éluard, Robert Desnos, André Breton, Benjamin Péret, René Crevel et George Bataille ont accordé une place importante à l’écriture du désir et de la sexualité dans leurs œuvres. Le nombre d’œuvres à caractère érotique, voire pornographique, publié après l’avènement du surréalisme est considérable. En 1928 parurent les Recherches sur la sexualité, une œuvre collective écrite par les membres du surréalisme, Le Con d’Irène, récit érotique publié sous le manteau en 1928 sans nom d’auteur ni d’éditeur ; L’année suivante, Georges Péret, Louis Aragon et Man Ray font paraître 1929 ; L’Immaculée conception 74 (1930) est publiée par André Breton et Paul Éluard, Georges Bataille publie L’Anus solaire 75 en 1931.

Écritures à caractère pornographique, poèmes blasphématoires, parodies de cantiques religieux, ces œuvres, pour la plupart, publiées clandestinement, parfois sans mention d’auteur, sont condamnées par une société française dont une grande partie reste encore ancrée dans ses valeurs culturelles et religieuses. La femme y occupe une place importante, elle est la principale matière de réflexion. Montrée et cachée, valorisée et dévalorisée à la fois, elle y incarne la figure de la femme libérée de ses chaînes qui défie les conventions sociales et religieuses. Du sacré, elle passe au banal, au ridicule parfois. Certes désirée et adorée, mais non idéalisée, elle y apparaît sous un jour nouveau : offerte nue, sans pudeur, livrée aux regards obscènes, au monde. Mais les artistes, devant cette nudité féminine, semblent avoir une toute autre considération de la chose et voient, dans ce qui paraît banal, absurde, condamnable, de l’art sous une représentation originale, sans complexe.

En effet, la femme serait le « seul être capable de transformer l’acte d’amour en une création ». Découvrir la femme c’est découvrir les secrets de l’univers. La femme est, comme disait Pierre Emmanuel, « la condition de l’identité de toutes choses ». Seul l’amour permet d’atteindre ce degré de connaissance de soi et des choses qui nous entourent. L’amour permettrait ainsi « une refonte de l’univers, un achèvement du monde au travers de la femme.78 », selon Robert Benayoun. La littérature devient donc un moyen d’explorer le corps de la femme dans ses moindres détails ; le texte se présente comme une réécriture sur la naissance du désir. Cette érotique du Surréalisme, selon Robert Benayoun, « tend à identifier la dictée du désir à celle de l’inconscient, à faire de l’amour un équivalent de cette ‘‘métaphore onirique’’ qui est à l’origine de toute création, et par là même à transformer l’acte d’amour en acte démiurgique ».

Affirmation d’une identité poétique féminine

   Si la critique féminine et/ou féministe a été d’un apport considérable dans l’évolution de la pensée scientifique et littéraire du XXe siècle, c’est surtout sur la question de l’identité, avec les approches révolutionnaires initiées par des femmes comme Simone de Beauvoir. Presque toutes les théories critiques féminines et/ou féministes s’articulent autour de cette question de l’identité. Celle-ci s’invite véritablement dans les débats publics au XXe siècle, avec l’avènement des mouvements féministes, suite à la publication du Deuxième sexe (1949) de Simone de Beauvoir, et touche toute la création artistique féminine. En poésie, la critique féminine et/ou féministe pose la problématique identitaire envisagée du point de vue de la création. Pour elle, il existerait un rapport étroit entre identité et créativité. Cette dernière, en tant que capacité de l’individu d’imaginer ou de réaliser quelque chose de nouveau, d’original, est indissociable de son identité, car étant une expression ou une manifestation propre à chacun. Créer c’est se démarquer des autres, de ce qui se fait en général, pour marquer sa singularité.

Créer c’est surtout partir à la découverte de l’inconnu, de l’imaginaire, des réalités cachées. Mais comment découvrir quelque chose si on ne se connait pas soi-même ? La création est d’abord quête de soi avant d’être expression de sens. L’œuvre n’aboutit qu’à la suite de facteurs socioculturels. Ainsi, la littérature ‘‘féminine’’ consiste en grande partie en une revendication d’une identité féminine. C’est d’ailleurs l’un des plus grands reproches que lui fait la critique. Mais il faut savoir qu’affirmer son identité à travers ses écrits est une façon pour les femmes de se démarquer d’une tradition littéraire masculine qui ne leur permet pas d’exprimer leur spécificité, leur différence en tant que femme, leurs sentiments, leur génie créateur…, pour s’inscrire dans une nouvelle voie. Au lieu de s’approprier la langue d’autrui, sa façon de faire, il s’agit de trouver la sienne propre. La poésie, genre majoritairement dominé par les hommes, est par excellence  le lieu privilégié pour l’affirmation d’une identité féminine reconquise et revalorisée. Elle est pour les femmes l’instrument privilégié pour développer une identité littéraire féminine.

La poésie féminine incarne cette identité à travers le choix des thèmes, le recours à une esthétique spécifique, mais aussi à travers un usage particulier du langage, d’une langue d’expression innovante, la présence manifeste du corps dans les écrits… Mais parler de l’identité revient à parler de genre, un autre élément sur lequel se fondent les théories littéraires féminines et / ou féministes. En effet, l’approche par le genre est devenue incontournable dans l’analyse des textes, qu’ils soient littéraires, historiques, sociologiques… issu des théories de Judith Butler, Gender trouble, le terme de genre permet de différencier le sexe social du sexe biologique. En tant que construction historique, sociale et culturelle, le genre apparaît comme outil et catégorie d’analyse. Monique Haicault, dans ses recherches sur le genre, définit trois approches ou trois conceptions du genre notées le plus souvent dans les recherches :

« a. Le genre comme objet de recherche : les femmes, conçues comme acteur social et politique individuel et collectif.
b. Le genre comme outil, comme catégorie d’analyse.
c. Le genre comme système d’interprétation ».

L’approche par le genre a permis un renouvellement de  l’interprétation des textes littéraires, surtout poétiques, en ouvrant de nouvelles perspectives dans les recherches. Elle a permis de mieux saisir les rapports sociaux entre homme et femme, de comprendre la construction du féminin et du masculin. En France, l’avancée des études de genre n’est plus à contester de nos jours. Grâce au réseau interdisciplinaire et interuniversitaire national sur le genre (le RING) son étude s’élargit aujourd’hui et touche presque tous les domaines de la recherche scientifique. Ces nouvelles approches en termes d’analyse littéraire ont rendu possible une relecture des œuvres poétiques féminines ainsi que leur réactualisation.

La femme dans la poésie française du 20 siècle

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIÈRE PARTIE: DE L’INSPIRATRICE À LA CONSOLATRICE
CHAPITRE I : LA FEMME INSPIRATRICE
1-1- De l’objet poétique à l’adoration
1- 2 De l’adoration à l’idéalisation
1-3 De l’idéalisation au dénigrement
CHAPITRE II : L’INITIATRCICE ET LA CONSOLATRICE
2-1 l’Initiatrice
2-2 la Consolatrice
2-2 1 la Femme : un objet de désir et de fantasme
2-2-2 La Femme : un vecteur de paix et un symbole d’espoir
DEUXIÈME PARTIE: DE LA COLLABORATRICE À LA CRÉATRICE
CHAPITRE I : LA FEMME PROTECTRICE
3-1 Le mécénat féminin
3-2 Les salons littéraires
CHAPITRE II : LA FEMME CRITIQUE
4-1 Inscription d’un « je » féminin dans les textes poétiques
4-2 Affirmation d’une identité poétique féminine
4-3 Relecture des représentations classiques de la femme
4-4 Réactualisation des œuvres féminines
CHAPITRE III : LA FEMME CRÉATRICE OU LA POÉTESSE
5-1 L’imaginaire féminin
5-2 Le rapport à la nature
5-3 Le rapport au corps
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE

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