La famille et l’environnement familial

La famille et l’environnement familial

DEVELOPPEMENT INTELLECTUEL

Mimique et sourire
Le sourire est un signe précurseur de l’intelligence
Jusqu’ à 2 mois : mouvements globaux sans signification reflétant des sensations (Froid, chaleur, douleur) Il n’ y a pas de mimique faciale volontaire chez le nouveau né
Vers 2 mois : Intérêt pour le visage humain qui fascine l’enfant et il cesse de gesticuler et ébauche un sourire .Le sourire doit apparaître avant 4 mois, son retard a une signification pathologique .

Le jeu

Vers 3 -4 mois : L’enfant joue en se servant de son corps. le maillot enlevé, l’ enfant agite manifestement les jambes avec plaisir . Il agite les bras, il gazouille, il joue à découvrir ses mains.
Vers 5 – 6 mois : Il abandonne les mains comme objet de connaissance et s’en sert pour prendre des jouets sonores puis colorés. Il prend son pied (sa verge chez le petit garçon)
Vers 6 -7 mois : il abandonne l’inventaire de son corps pour les objets. La position assise permet des découvertes.
Vers 8 – 10 mois : Il parvient à disposer un objet dans une boîte : contenant – contenu .Il donne un objet à la demande (première manifestation sociale).
Vers 11- 12 mois : Les objets sont différenciés de lui –même. Il les jette avec plaisir pour constater le fait, les regarde tomber ….. et recommence. Il embrasse sur commande .

Evaluation de développement de l’intelligence

Il y a plusieurs méthodes pour évaluer le développement intellectuel de l’enfant. En observant par exemple des chronologies des diverses acquisitions. Déjà en 1912, Stern et Kuhlman proposent un moyen d’évaluation du développement d’un enfant en établissant un rapport entre son âge mental et son âge physiologique : le quotient intellectuel (2). Mais le moyen le plus pratique et le plus simple est l’évaluation de ce développement à partir des résultats scolaires.

Les troubles de l’intelligence

Selon Koupernick , la face humaine a un pouvoir de fascination sur les enfants . Cette fascination est habituelle chez l’enfant normal vers l’âge de 3mois, mais elle disparaît par la suite et c’est à ce moment que le sourire cesse de se produire de façon réflexe. L’absence d’entourage, de relation « face à face » explique que ces enfants n’apprennent pas à enrichir leur mimique. Mais, il ne faut pas trop attacher un sens définitif à la mimique :
* certains infirmes moteurs, très intelligents ont une mimique pénible à regarder.
* certains sujets à visage attirant sont intellectuellement débiles.

Suivant le degré décroissant, ces troubles sont :

L’IDIOTIE : Diminution considérable ou absence complète de l’intelligence et des facultés affectives, sensitives et motrices C’est la forme la plus grave des troubles intellectuels. Le nourrisson, tête avec difficulté, ne s’intéresse à rien, avec regard inexpressif. Ne rie pas, pousse des cris inarticulés.
L’IMBECILITE : dont les signes ne sont pas très apparents chez le nourrisson. L’enfant peut être agréable .
LA DEBILITE MENTALE : trouble léger, peu visible chez le nourrisson .

DEFINITION DE LA « FAMILLE »

Plusieurs concepts s’affrontent pour définir « La FAMILLE » . Nous citons la définition de MAURICE POROT (1) qui a l’avantage d’être simple : ’’ La FAMILLE ’’ c’est l’ensemble de personnes de même sang, vivant sous un même toit, particulièrement :
– le père
– la mère
– les enfants.

Selon ANDRE BERGER le ’’ groupe ’’ familial est essentiellement constitué par trois personnes. Deux conjoints sans enfant forment un ménage mais non une famille. Pour que l’on puisse parler d’une famille, une troisième personne est indispensable : la progéniture, simple ou multiple (2). Si dans certains pays comme l’Europe et les Etats-Unis, la famille moderne est composée :
– des parents
– et des enfants,

selon BUYCK (3), dans bien d’autres pays et c’est le cas de Madagascar, la famille patriarcale des siècles passés existe encore.

CARACTERES GENERAUX D’UNE FAMILLE

La famille possède un certain nombre de qualificatifs :
– la permanence, c’est-à-dire une présence plus ou moins continue de chaque membre
– la compréhension mutuelle qui fait valoir la personnalité de chacun
– la conception de vrais rôles :
• le père chez la famille, représente l’autorité
• la mère est l’image de l’affection
• les frères et sœurs sont des rivaux .

Les parents sont les premiers « maîtres d’école ». MAURICE POROT (1) a encore ajouté que le véritable ciment de toute cellule familiale, c’est l’amour réciproque de ceux qui sont appelés à vivre ensemble. Il n’y a pas de société viable, sans équilibre permanent entre l’amour et l’autorité, entre la solidarité et la rivalité. Autre caractère important cité par MENSCHING : (5) « la communauté familiale trouve, avant toute autre forme d’expression, sa manifestation concrète dans le repas pris en commun. Et BUYCK (3) a remarqué que le repas pris en commun devrait être une réunion familiale prenant l’allure d’une aimable petite cérémonie.

Le père 

MAURICE POROT (1), dans son ouvrage sur « l’enfant et les relations familiales » disait que le père doit incarner l’autorité. La plupart des enfants aiment sentir au dessus d’eux la protection d’une autorité. Mais ils veulent également la modération, la justice. Ils ont le goût des disciplines militaires. Ils veulent l’obéissance hiérarchique tant aux rivalités qu’aux jeux. Selon GILBERT ROBIN (6), l’enfant respecte et admire l’autorité. Ce qui sous entend qu’il se développe harmonieusement sous une autorité ferme et douce. ANDRE BERGER (2) a ajouté que la fonction du père qui représente l’autorité, est par conséquent de diriger .A. BUYCK (3) a stipulé que l’enfant a besoin de l’exemple de son père: il a besoin de sa force, de sa bravoure et de sa justice. C’est tout un programme d’autorité qui s’exerce dans le sens de la vie de l’enfant, dans le sens de ses besoins et de son développement.

D’après ANDRE DOMINIQUE (7), un enfant a besoin d’être contrôlé par l’autorité d’un père attentif. Le père a également un autre rôle: celui de soutenir la mère (1). La mère occupe pratiquement tout le champ de l’affectivité infantile. C’est indirectement à travers elle que le père peut faire sentir son action sur l’enfant. Une femme aimée, heureuse, sans soucis majeur pour son foyer, a toutes les chances de donner à son enfant une affection saine, équilibrée, sans excès; ce que ne peut offrir celle qui souffre de la brutalité ou de l’immaturité de son mari. Le mari doit être derrière la mère lorsqu’elle s’adresse aux enfants sur le plan éducatif ; il devra porter son intervention directe, vis-à-vis des enfants si c’est nécessaire. Le père est également l’objet de l’identification: tout son comportement, toutes ses interventions directes ou indirectes devraient également tendre à offrir à son enfant, une image d’identification. PAUL CARNOT (8) a remarqué que l’instinct paternel, plus distant et également plus tardif, se développe à une phase plus évoluée du développement de l’enfant lorsque celui-ci a plus besoin de protection virile et moins de protection féminine. Des études d’ ANNE Marie TREKKER (9) ont montré l’importance du père ou la présence masculine dans l’éducation de l’enfant.

La mère

Selon le psychologue et éducateur RAYMON Beach (10), la mère représente  » la tendresse » et la consolation de la famille. La transformation de l’argent en objets utiles, en vêtements, et en aliments, est l’œuvre de la mère. C’est elle qui s’occupe des enfants en matière de la scolarité; C’est elle qui fournit en général les dossiers nécessaires à l’école. Les soins donnés par la mère à l’enfant, par exemple la communication verbale qui s’établit entre eux, ont un effet sur l’aptitude verbale de l’enfant d’âge préscolaire et cela influe sur ses résultats scolaires. PAUL CARNOT (8) a écrit que l’influence maternelle dans l’éducation familiale est prédominante dans la première enfance; L’instinct maternel est, de beaucoup le plus puissant, pour abriter, nourrir et défendre les tout petits, pendant la gestation d’abord, pendant l’allaitement ensuite, enfin, pendant l’éducation de l’enfant tant qu’il ne peut vivre sans protection.

MAURICE POROT (1) a souligné que le rôle primordial de la mère est d’abord d’aimer…Ensuite, la mère doit avoir une certaine autorité qui n’est pas incompatible avec l’amour. L’amour de l’entourage et avant tout, celui de la mère, est nécessaire au développement de l’enfant, non seulement sur le plan affectif, mais également comme l’avaient montré des travaux récents, sur le plan physique et intellectuel. MAURICE POROT(1) a affirmé que la personnalité de la mère, son comportement avec l’enfant auront une influence déterminante sur l’avenir psychique de ce dernier. Cette affirmation est renforcée par Daniel LABACHE et Camelle JAMOND (11) disant que la fonction de la mère consiste à s’occuper de l’enfant, à exercer en lui, une influence culturelle. La mère doit, si possible, être nette, ferme, et mesurée.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : La famille et l’environnement familial
1. Développement intellectuel
2. Définition de la famille
3. Caractères généraux d’une famille
3.1 Le père
3.2 La mère
3.3 Les enfants
3.3.1 Selon leur rang
3.3.1.2 L’aîné
3.3.1.3 Les enfants de rang intermédiaire
3.3.1.4 Le Benjamin
3.3.2. Relations frères et sœurs
3.3.3 Avantage du panachage
3.3.1.5.L’enfant unique
. Avantages
. Inconvénients
3.4. Les parents
3.5. La grande famille
4. Environnement familial
4.1. Environnement socio- économique
4.2 .Environnement affectif familial
4.2.1. La surprotection
4.2.2. La sur anxiété
4.2.3. Le favoritisme
4.2.4. Le rejet
4.2.5. L’enfant gâté
4.2.6. Le travail de la femme hors du foyer
4.3. Environnement éducatif et culturel familial
4.3.1. Niveau culturel et intellectuel des parents
4.3.2. L’instruction précoce
4.3.3. Critiques et encouragements
4.3.4. Discipline
4.3.5. La punition
4.3.6. Le châtiment corporel
4.3.7. Jeux, jouets et loisirs
4.3.8. Matériels éducatifs
4.3.9. Religion
DEUXIEME PARTIE : Notre étude
1. Matériels et méthodes
2. Déroulement de l’enquête
3. Résultats
3.1 Caractéristique de la population étudiée
3.1.1 Les facteurs socio- économiques familiaux
3.1.1.1 âge
3.1.1.2 Sexe
3.1.1.3 Nombre de fratrie
3.1.1.4 Situation matrimoniale des parents
3.1.1.5 Présence ou non des parents
3.1.1.6 Habitudes toxiques des parents
3.1.1.7 Profession des parents
3.1.1.8 Revenu mensuel familial
3.1.1.9 Habitat
3.1.1.10 Confort à a maison
3.1.1.11 Moyen de locomotion
3.1.1.12 Durée du trajet entre l’école et la maison
3.1.2 Environnement affectif familial
3.1.2.1 Partage de confidence avec les parents
3.1.2.2 Communication parents enfants
3.1.2.3 Disputes des parents
3.1.3 Les facteurs éducatifs et culturels
3.1.3.1 Le niveau d’instruction des parents
3.1.3.2 Matériels audio- visuels
. Emission télévisée préférée
. Lecture préférée
3.1.3.3 La distraction
. Type de distraction
3.1.3.4 La religion
3.1.3.5 le mode d’encouragement
a) Réaction des parents devant le succès de l’enfant
b) Récompense en cas de succès
c) La motivation des enfants aux études
3.1.3.6 Le contrôle des devoirs
3.1.3.7 La punition
3.1.3.8 Petits travaux à la maison
3.2 Relation entre les différents facteurs et les résultats scolaires des enfants
3.2.1 Les facteurs personnels et socio- économiques
3.2.1.1 Selon l’âge
3.2.1.2 Selon le sexe
3.2.1.3 Selon le nombre de fratrie
3.2.1.4 Selon la situation matrimoniale des parents
3.2.1.5 Selon la présence ou non des parents
3.2.1.6 Selon le vice des parents
3.2.1.7 Selon la nature de profession des parents
3.2.1.8 Selon revenu mensuel familial
3.2.1.9 Selon le type de maison habité
3.2.1.10 Selon le confort à la maison
* mode d’approvisionnement en eau
* Type d’éclairage
* Combustible utilisé
3.2.1.11 Selon les moyens de locomotion
3.2.1.12 Selon de durée du trajet école – maison
3.2.2 Les facteurs éducatifs et culturels
3.2.2.1 Selon la confiance des enfants aux parents
3.2.2.2 Selon la relation entre les parents
3.2.3 Les facteurs éducatifs et culturels
3.2.3.1 Selon le niveau d’instruction des parents
3.2.3.2 Selon les matériels audio-visuels
3.2.3.3 Selon la distraction
Selon le type de distraction
3.2.3.4 Selon la religion
3.2.3.5 Selon l’encouragement
3.2.3.6 Selon le contrôle de devoirs et de leçons
3.2.3.7 Selon la punition
3.2.3.8 Selon le petit travail à la maison
TROISIEME PARTIE : Commentaires – Suggestions- Conclusion
COMMENTAIRES
SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXES

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