LA FAMILLE ET LA SCOLARISATION DES ENFANTS EN MILIEU DEFAVORISE

L’organisation du système éducatif en général

                   En réponse aux différents défis soulevés dans le cadre de la reforme du système éducatif lancé depuis les années 2000, une réorganisation fondamentale du système s’impose. Avant d’aborder ces réformes, il est essentiel d’exposer les idéologies qui les ont influencées car tous les régimes ont imprimé leurs signatures sur le paysage éducatif contemporain. Cette analyse nous permettra de repérer les continuités et surtout les ruptures qui font l’originalité de l’objectif de chaque régime politique. Sous la première république ; les séquelles de la colonisation perdurent et c’est pour cette raison que l’on désigne cette période d’après indépendance comme une période néocoloniale. Effectivement, peu de chose ont changé de 1960 à 1972 car les coopérants français sont restés sur l’île pour continuer leurs enseignements, le programme reste français et la langue française est la langue officielle de l’enseignement. Ceci est le résultat des accords de coopération signés avec l’ancienne métropole. Ainsi, le système éducatif était organisé en trois niveaux sous la première république notamment l’enseignement primaire pour six années d’études, l’enseignement secondaire qui se subdivise en deux niveaux à savoir les collèges pour quatre années d’études et les lycées pour trois années d’études. L’enseignement supérieur a été dispensé dans les universités publiques et pouvait être fréquenté par les étudiants ayant réussi les épreuves du baccalauréat. Ce système avait des points positifs à l’exemple de la législation bien conforme, et surtout la qualité de l’enseignement mais on a reproché à ce système le fait d’être sélectif, inadapté et élitiste et on l’a rejeté en bloc. Ce système présenté comme néocolonial a été alors rejeté et la deuxième république a opté pour un système révolutionnaire afin d’éradiquer toutes les legs du passé colonial. Un grand revirement s’observe sous la deuxième république. L’orientation idéologique a été alignée sur celle des pays socialistes et le « livre rouge13» était le fondement de la doctrine politique malgache. Les mots d’ordre du gouvernement révolutionnaire étaient la « décentralisation », « la démocratisation » et « la malgachisation » selon la loi 78-040 du 17 Juillet 1978. Le primaire ou SFF14 était réorganisé en cinq années d’études, le secondaire se subdivisait encore en deux cycles dont le collège ou SAF15 pour quatre ans et le lycée ou SAFM16 pour trois années d’études. Cependant, cette politique ambitieuse se heurtait à un certain nombre de difficulté notamment l’insuffisance des moyens dans sa mise en œuvre et l’inadaptation de la formation des maitres d’où une dégradation palpable du niveau et de l’enseignement en général. Vers les années 1980, le gouvernement a opté pour le PAS17 comme ligne directrice afin de redresser le système en train de s’effondre. Petit à petit, le régime optait pour une libéralisation et s’ouvrait à la coopération multilatérale afin de renouer les relations avec les bailleurs de fonds. Vient ensuite la troisième république suite aux événements de 1991. Les premières années de la troisième république ont été marquées par une tendance de plus en plus libérale et la loi 94-033 visait surtout à libérer les contenus de toutes déterminations politiques. Ces reformes ont été menées dans le but de restaurer la qualité de l’éducation qui était au point de périr et ont été possible grâce surtout aux appuis extérieurs par le biais des institutions financières dont la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement sous les projets CRESED. Le système a été réorganisé en un primaire de cinq années d’études, un secondaire subdivisé également à deux niveaux : les collèges pour quatre années et les lycées pour trois années d’études. Dans les années 2000, des nouveaux concepts à savoir l’Objectif du Millénaire pour le Développement et le plan Education Pour Tous ont fait surface et ont suscité la naissance d’une « nouvelle donne » dans le secteur éducatif. L’Objectif du Millénaire pour le Développement fixe huit finalités dont :
– La réduction de l’extrême pauvreté et de la faim
– Assurer l’éducation primaire pour tous
– Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
– Réduire la mortalité des enfants de moins de cinq ans
– Améliorer la santé maternelle
– Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et autres maladies
– Assurer un environnement durable
– Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
L’objectif numéro deux concerne spécialement l’éducation et sera ainsi le contexte général de la mise en œuvre de la politique éducative des dernières années de la troisième république. C’est dans ce cadre que les visions ont été de transformer l’éducation par l’adoption d’un nouveau système, la mise à jour des programmes scolaires, la formation des enseignants et la dotation de nouvelles infrastructures. La loi 2004-004 du 26 Juillet 2004 sera le cadre légal de l’organisation de l’enseignement. Cette loi fait entrer le concept d’éducation fondamentale. Dans son chapitre III, l’éducation formelle est organisée comme suit selon l’article 38:
– « L’éducation fondamentale », dispensée dans les écoles primaires et collèges pour une durée de neufs ans,
– « L’enseignement secondaire », dispensé dans les lycées pour une durée de trois ans,
– « La formation technique et professionnelle », dispensée dans les établissements de formations technique et professionnelle,
– « La formation professionnelle et la formation universitaire », dispensées dans les universités et les grandes écoles.
Selon l’article 39 « l’éducation fondamentale est dispensée sur une durée de neuf ans et accueille les enfants à partir de l’âge de six ans » et l’article 41 veut préciser que « l’éducation fondamentale comprend deux cycles :
– L’éducation fondamentale du premier cycle (EF1) de CINQ ans ;
– L’éducation fondamentale du second cycle (EF2) de QUATRE ans. »
L’article 42 de la loi précise aussi que : « l’éducation fondamentale du premier cycle EF1, dispensée dans les écoles primaires a pour objectif spécifique:
– L’acquisition des compétences clés dans les domaines cognitifs, sensori-moteurs et socio-affectifs
– L’initiation aux valeurs civiques et de citoyenneté, et aux exigences du vivre ensemble ;
– La maitrise de l’environnement technique, temporel et spatial de proximité.
Elle est sanctionnée à la fin du cycle par un certificat ». Pour renforcer ces grands défis de la reforme, la loi 2005-045 modifie la précédente organisation du système dans le cadre du Madagascar Action Plan (MAP) et opte pour une durée de sept ans pour la primaire et cinq ans pour le secondaire qui se subdivise aussi en deux cycles notamment le secondaire du premier cycle pour trois ans, dispensé dans les collèges et le secondaire du second cycle pour deux ans dans les lycées. La formation universitaire pourrait être poursuivie par les étudiants ayant eu leur baccalauréat et on a également introduit le système LMD dans la qualification. C’est dans ce grand contexte qu’une refondation du système scolaire a été envisagée et elle sera axée en premier lieu sur la scolarisation de masse des enfants sans aucune distinction quant au statut social ou économique en réponse à l’amorce du plan Education Pour Tous.

Evaluation du plan EPT au cycle primaire

                    Evaluer le plan éducation pour tous, c’est clarifier les objectifs atteint et constater la performance du système après la mise en œuvre du plan. De nombreux progrès ont pu être quantifiés au cours de la mise en œuvre du plan. Le plus remarquant porte sur l’augmentation du nombre d’enfant scolarisé qui est passé de un million huit cent quatre vingt neuf mille à trois millions huit cent quatre vingt trois mille27 entre 1997-1998 et 2006-2007, correspondant à une croissance annuelle de 8,3% par an. La suppression des frais de scolarité fin 2002 et la distribution de kits scolaires aux nouveaux entrants au primaire depuis 2004, permettant de desserrer la contrainte financière des familles ont favorisé l’accélération de la scolarisation des enfants. Ces évolutions se sont traduites par une augmentation continue des taux de scolarisation, conduisant à une amélioration de la couverture scolaire. Entre 1997 et 2005, le taux brut de scolarisation28 est passé de 103% à 133%29. En 2005, le taux d’achèvement au primaire s’établissait à 123%, en augmentation par rapport à 2001, où il atteignait 110 %. Cette augmentation traduit un phénomène de multi-cohorte, liée à un phénomène de rattrapage qu’on observe souvent dans les systèmes où la couverture scolaire s’accroît rapidement. Effectivement, l’instauration de la gratuité tend à favoriser la scolarisation d’enfants non scolarisés d’âges très divers, mais également de milieux divers. Ainsi, les améliorations observées ont eu tendance à bénéficier en particulier aux populations les plus pauvres, mais également aux filles, réduisant l’écart de scolarisation entre les sexes. Toutefois, des disparités existent entre garçons et filles, de manière localisées, dans les représentations que se font les acteurs de l’éducation vis-à-vis de la scolarisation des garçons et des filles et dans leurs pratiques éducatives. L’extension du système scolaire a également bénéficié en priorité au milieu rural et aux zones présentant de forts retards de scolarisation. L’accès au primaire s’est donc fortement généralisé, sous l’impact notamment des politiques de stimulation de la demande initiées dès 2002, mais qui ne sont pas encore universelles. Le système éducatif laisse encore une frange non négligeable d’enfants en dehors des murs des écoles: en 2005, près de 18 % des enfants âgés de 6 à 10 ans n’avaient jamais mis les pieds à l’école. Cette proportion semble néanmoins avoir connu une baisse jusqu’en 2009. Sur la base de ces observations, on peut estimer à 90 %30 l’accès de la génération actuelle d’enfant au primaire. Néanmoins, un autre problème récurent fut celle de la capacité de rétention du système. Les taux d’accès diminuent au fur et à mesure que le niveau d’étude augmente. Ainsi, bien que la plupart des enfants aient accès à l’école primaire, ils ne sont qu’à peine 58 % d’une génération à parvenir en dernière année du cycle en 2005. Abandon et redoublement sont étroitement liés à l’achèvement scolaire : améliorer l’achèvement passe inéluctablement par la réduction des abandons et des redoublements. Sur les infrastructures, les objectifs de construction scolaire de deux mille salles de classes par an fixé en octobre 2003 ont été atteints à environ 70% en 2005. Le recrutement des enseignants a été aussi réalisé par le biais du recrutement pour l’EF131 de mille cinq cent enseignants et de mille huit cent quatre vingt dix sept élèves maîtres en 2004, qui seront engagés comme enseignants en 2005-2006, suite à leur stage de responsabilité. L’amélioration des conditions des enseignants s’est concrétisée par la distribution de prime de craie et d’éloignement pour les enseignants fonctionnaires. Une partie des enseignants FRAM ont été aussi subventionnés dont huit mille en 2003 et quatorze mille cinq cent en 2004. Néanmoins, la capacité d’accueil n’a pas pu s’adapter suffisamment au rythme de l’augmentation des effectifs. Ce décalage représente un risque important de perte de qualité et une nécessité de mesure de renforcement. Concernant la formation des enseignants ; des actions décentralisées de formation en ateliers actifs ont été réalisées dans les cent onze CISCO, touchant plus de sept mille enseignants sur les nouveaux manuels et l’introduction à l’APC. Une restructuration du dispositif et l’élaboration d’une politique de formation initiale continue était en cours. De même, le processus d’introduction à l’APC a été mis-en œuvre. Ainsi, de nouveau curricula, guides méthodologiques et cahiers de travail pour les élèves sont disponibles en particulier pour l’EF1. Les conditions d’apprentissage ont également vu une nette amélioration et l’objectif d’atteindre un ratio moyen de un manuel par élève dans les principales matières a été pratiquement atteint par le biais de la distribution de dix millions sept cent mille manuels scolaires. Les écoles ont été équipées en fournitures scolaires par les ressources transférées aux écoles connues sous le nom de FAF. La décentralisation du système est passée par le renforcement des CISCO et de nouveaux chefs CISCO ont été recrutés sur contrat d’objectif; les CISCO ont produit leurs cartes scolaires et leurs plans triennaux de développement. La restructuration du système d’inspection et d’encadrement de proximité des enseignants était aussi en cours de progression et seront mis en étude avec les établissements de formation. Enfin, le transfert de moyen au niveau des écoles est une avancée importante au niveau de la responsabilisation des communautés éducatives, mais le dispositif nécessite d’être renforcé pour être mieux articulé aux objectifs d’amélioration de la qualité de l’éducation.

L’insuffisance budgétaire dans l’éducation en général

              La mise en œuvre des réformes citées et la bonne marche de l’éducation a besoin d’un fond conséquent. Le Ministère de L’Education Nationale sise à Antananarivo est une institution qui est dotée d’un budget d’autonomie dans son fonctionnement. C’est l’institution qui gère la totalité du budget de fonctionnement de tous les établissements publics à caractère éducatif. La part de ressources publiques allouées à l’éducation est conditionnée par des variables:
• le niveau de richesse du pays appréhendé par son PIB
• la capacité du gouvernement à prélever des impôts sur les activités économiques,
• la capacité du gouvernement à lever des ressources extérieures ;
• la priorité accordée au secteur de l’éducation dans les arbitrages budgétaires sectoriels
On observe une amélioration continue du PIB au cours de 2004 à 2008. Toutefois, la capacité de l’État à prélever des ressources reste encore faible. L’économie malgache pour l’essentiel agricole et informelle n’est en effet pas propice à la taxation. Ces dépenses publiques d’éducation représentent respectivement 3 % et 3,4 % du PIB. La mobilisation des ressources extérieures, bien que variable sur la période, a permis en partie de pallier ce problème. Le pays a pu bénéficier d’une aide importante des partenaires de l’éducation. Pourtant, de la base au sommet, les réclamations portaient toujours sur l’insuffisance du budget tant au niveau des établissements scolaires en passant par les institutions administratives dont les CISCO et les DREN ainsi qu’au niveau même du Ministère. Toutefois nous notons le fait que depuis 2003 jusqu’en 2009, le budget du Ministère connait une tendance à l’augmentation mais qui reste encore insuffisante. Ainsi, les dépenses du secteur éducatif représentaient 16,7% du budget de l’État en 200836contre 13,1% en 2004 par exemple. Les dépenses du Ministère peuvent être classées en deux catégories :
– Les dépenses courantes qui englobent les dépenses de personnel et les dépenses de fonctionnement hors salaires ; et
– Les dépenses d’investissement qui proviennent de deux sources de financement : interne et externe.
Les dépenses de fonctionnement ou dépenses courantes représentent en général plus de 70% des dépenses totales. D’autre part, en moyenne 66% des dépenses courantes sont réservées aux dépenses salariales. En ce qui concerne les dépenses d’investissement, on observe un poids de plus en plus prépondérant des financements externes car si environ 61% des dépenses provenaient des ressources extérieures entre 2004 et 2007, elles seraient de 72% en 2008. L’évolution des dépenses d’éducation depuis 2003 montre la priorité accordée par le pays à l’Education Fondamentale du 1er cycle. La part de dépenses de l’Enseignement primaire a été constamment supérieure à 50%. Elle était de 51,4% en 2004 pour passer à 61,3% en 2008. De 2004 à 2008, la majeure partie des dépenses d’investissement sur le financement extérieur a été attribuée à l’Enseignement Primaire. Ceci démontre la préoccupation de tous les partenaires financiers externes de l’éducation à ce niveau d’enseignement en tant que priorité. Cette priorité se reflète aussi dans les dépenses d’investissement sur le financement interne. La part du primaire a été de plus de 90% entre 2004 et 2006 pour rester aux environs de 80% en 2007 et 2008. La part des dépenses d’investissement sur financement externe est passée de 50% en 2004 à 75% en 2008. Le rôle des investissements externes sont ainsi importantes dans le secteur éducatif. En bref, le cadre global de l’enseignement est actuellement démarqué par la présence de bonnes intentions mais des moyens dépendant en grande partie de l’aide extérieure associé à un dysfonctionnement due à la dernière crise politique et sociale.

Les fournitures scolaires

                 Les fournitures scolaires sont les équipements qui sont nécessaires pour scolariser les enfants. Ils sont indispensables et sont exigés par l’enseignant et les responsables de l’école. Ces fournitures sont à titre individuelles et ne peuvent être partagées entre les enfants. Il s’agit notamment des cahiers pour la prise de la leçon, des stylos, des crayons,…etc. Selon le niveau scolaire des enfants, divers fournitures peuvent être demandées. Ces fournitures scolaires sont à retrouver au niveau du marché et dans une grande ville comme Antsirabe, les marchands de ces équipements sont à foison lors des périodes des rentrées scolaires. Pour une classe de cp1 par exemple, il est demandé aux enfants d’avoir une ardoise avec des craies ainsi qu’une éponge, des stylos, des crayons et au moins un cahier. Le prix de ces équipements dépend en partie de leur qualité et de leur quantité. Le prix d’un paquet de cahier de marque triumph s’élève par exemple à six mille sept cent ariary44. Ces fournitures scolaires sont encore des charges complémentaires pour les parents car ils sont à prévoir avant le début des cours. Selon le niveau de l’enfant, les dépenses allouées par le ménage à ces fournitures augmentent à chaque fois que l’élève enregistre des succès dans ces examens de passage. En moyenne, les parents dépensent environ trente mille ariary pour scolariser un enfant dans le primaire. Pour les élèves, l’achat des fournitures scolaires figure parmi les moments forts du parcours scolaire car ils sont vraiment enthousiasmés rien qu’en présence des nouveaux équipements. Pour les parents, l’achat de ces fournitures scolaires est une obligation car rien ne sert d’inscrire les enfants au sein d’une école s’ils n’auront pas les fournitures nécessaires pour suivre les cours. Néanmoins, les parents ont toujours du mal à financer l’achat de ces fournitures et victimes de l’augmentation perpétuelle du prix de ces fournitures selon les dires de Felana, mère d’une fille à l’EPP. De plus, il arrive que ces fournitures ne soient pas suffisantes au cours de l’année scolaire et il est donc indispensable de racheter à nouveau les mêmes matériels. Pour les responsables de l’école et les enseignants, ils ne demandent pas de fourniture de luxe ou en quantité à leurs élèves car ils connaissent le statut social de leurs élèves et donc ils acceptent tous les types d’équipement octroyés par les parents à leurs enfants dès lors que ces équipements répondent aux besoins élémentaires de l’enseignement en classe. Ainsi, il apparait que l’éducation et la scolarisation des enfants est un choix d’investissement pour les parents et ce choix entraine quelquefois des discriminations pour les enfants de la même fratrie afin que ces investissements soient les plus rentables et assurés.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: L’EDUCATION AU CYCLE PRIMAIRE A MADAGASCAR ET LES CHARGES DES PARENTS DANS LA SCOLARISATION
PREMIER CHAPITRE: POLITIQUE GENERALE EN MATIERE D’EDUCATION A MADAGASCAR
I- La politique éducative de la Troisième République (1991-2009)
A- L’organisation du système éducatif en général
B- La configuration administrative du cycle primaire
C- L’Education Pour Tous (EPT) à Madagascar
II- Les limites du plan EPT à Madagascar
A- Evaluation du plan EPT au cycle primaire
B- Les instabilités politiques et les changements fréquents dans le système
C- L’insuffisance budgétaire dans l’éducation en général
DEUXIEME CHAPITRE : LES CHARGES DES PARENTS DANS UNE ECOLE SENSEE ETRE GRATUITE ET OBLIGATOIRE
I- Les charges acceptes mais peu supportées
A- Le droit d’inscription
B- Les allocations FRAM
II- Des équipements qui ne sont pas toujours à portée
A- Les fournitures scolaires
B- Les accessoires annexes
Conclusion de la première partie
DEUXIEME PARTIE : LES FAMILLES DEFAVORISEES DU QUARTIER DE MAHAZINA ET L’ECOLE D’AMBAVAHADIMANGATSIKA
PREMIER CHAPITRE : LA FAMILLE ET LE CONTEXTE FAMILIALE DANS L’ENSEIGNEMENT
I- ROLES DE LA FAMILLE DANS L’ENSEIGNEMENT
A- Les parents et leur capital scolaire
B- Les membres de la famille et leurs rôles
C- Les influences de la famille dans la scolarisation
II- LE CONTEXTE FAMILIAL ET SES EFFETS
A- Les parents et leurs ressources économiques
B- Les effets du contexte familial dans la scolarisation
C- Les influences de la communauté dans la scolarisation
DEUXIEME CHAPITRE : L’OFFRE SCOLAIRE A L’EPP AMBAVAHADIMANGATSIKA
I- Le contexte socio-éducatif de l’Ecole Primaire Publique d’Ambavahadimangatsika
A- Des infrastructures et ressources humaines peu suffisante
B- Une organisation en demi-journée des études
II- Les relations des parents, des enfants et de la communauté à l’égard de l’école
A- Les relations des parents avec l’école
B- Les enfants et l’EPP d’Ambavahadimangatsika
C- La communauté des parents et l’école
Conclusion de la deuxième partie
TROISIEME PARTIE : LES SOLUTIONS POUR PARER L’EXCLUSION SCOLAIRE A L’EPP AMBAVAHADIMANGATSIKA
PREMIER CHAPITRE : LES DEFIS DE L’ASSOCIATION ZAZAKELY
I- L’Association et ses débuts
A- Historique de mise en place
B- De Zazakely France à Zazakely Suisse
II- Les dispositifs de Zazakely
A- Les dispositifs scolaires
B- Autres soutiens pour le développement
C- Les projets de l’association
DEUXIEME CHAPITRE : LES SOLUTIONS PROPOSEES POUR AMELIORER L’INSERTION DES ENFANTS
I- Solution pour stimuler la scolarisation des enfants en milieu défavorisé
A- Renforcement de la capacité d’accueil de l’EPP
B- Rétablir la qualité de l’éducation à l’EPP
II- Solution pour une lutte contre l’exclusion et favoriser la réinsertion
A- Considération du cas des familles défavorisés
B- Optimisation des appuis dispensés par les partenaires privées
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE

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