La fabrique de l’espace public tokyoïte à travers la création d’espaces privés ouverts au public

Le concept de kōkai-kūchi2 公開空地

   « Il existe des espaces extérieurs ouverts au public tels que les parcs, les trottoirs, les espaces offerts par les berges des rivières, ainsi que les chemins en bordure des rivières et canaux, dont chacun peut profiter librement. En plus de ces espaces, il existe d’autres lieux – tels que les places, les squares et autres passages – dont la création est encouragée par des dispositifs de développement urbain, et qui permettent à la population de se promener ou de s’asseoir et de se reposer gratuitement ». Cette définition des espaces privés ouverts au public (EPOP) ou kōkai-kūchi 公開空地 est formulée par l’Institut du développement urbain (Institute for Urban Development) de la Mori Memorial Foundation. Si la liberté d’usage est évoquée, notamment à travers la notion de « gratuité », la notion de domanialité publique/privée n’est pas soulevée par la définition donnée. Cette dernière suggère par ailleurs que les kōkai-kūchi sont des espaces « additionnels » qui viennent « compléter » les espaces « traditionnels » existants, en offrant notamment à la population des configurations spatiales telles que la place ou le square, ainsi que des aménités de confort dédiées à la promenade et au repos, dont on comprend qu’elles étaient jusque-là déficitaires, voire absentes dans l’espace public. Les kōkai-kūchi sont des espaces qui, de nature privée du point de vue de la propriété foncière, se veulent « publics » du point de vue des usages. Quant au terme kōkai-kūchi 公開空地, employé depuis la création du dispositif dans les années 1960, il conserve une consonance technique et semble davantage maîtrisé par les spécialistes de la ville, que communément intégré par les populations qui pratiquent les lieux ainsi créés (Dimmer, 2013b). Formé par l’association des caractères 空 (vide, libre) et 地 (terrain, parcelle), le mot 空地 désigne en japonais un terrain non bâti, libre de toute construction. Le terme 公開 incarne quant à lui la notion de publicisation. Il est composé du préfixe kō公 (public, officiel) et du caractère 開 qui exprime ici l’idée d’ouverture – au public. Par conséquent, l’expression kōkai-kūchi 公開空地 signifie mot à mot « espaces non bâtis ouverts au public », formule qui ne permet pas cependant de caractériser la notion de domanialité privée, pourtant centrale ici à plusieurs égards. Ainsi, la formation des kōkai-kūchi découle de la mise en œuvre de mesures incitant les opérateurs immobiliers à créer des lieux ouverts qui contribuent à « l’amélioration de l’espace urbain ». Des dérogations relatives à la hauteur règlementaire des constructions ainsi qu’à la surface de plancher admissible, ou coefficient d’occupation des sols ou yōsekiritsu 容積率, sont accordées aux opérateurs privés, en contrepartie desquelles ils devront restituer en pied des immeubles construits, des espaces ouverts au public. Les kōkai-kūchi sont développés et gérés par des opérateurs privés, et ces derniers ont l’obligation de les laisser accessibles au public à toute heure. Les kōkai-kūchi peuvent également résulter de l’ouverture au public d’espaces privés déjà constitués, ce qui permettra aux opérateurs de bénéficier d’allègements de taxes. Le parti pris urbanistique, à l’origine de la mise en place du système incitatif, consiste à considérer qu’il est préférable pour la population, d’évoluer dans un environnement physique comportant des immeubles plus hauts et plus étroits, avec davantage d’espaces ouverts au public, que si cet environnement comportait des immeubles moins hauts et plus larges avec une plus petite surface résultante dédiée à l’espace public. En outre, s’il convient de souligner que la distinction public/privé est généralement associée en Occident à des représentations et des dispositions spatiales particulières, telle l’opposition ordinaire à l’espace public d’une clôture ou d’une façade bâtie, nous verrons que les kōkai-kūchi démontrent le plus souvent par contraste des qualités propres en termes d’accessibilité, d’ouverture spatiale et d’insertion à l’environnement, ce qui s’inscrit dans une forme de transgression de la séparation domaniale. Et c’est d’ailleurs principalement la notion d’ouverture propre à l’espace considéré qui est la plus parlante pour les Japonais rencontrés durant mes enquêtes à Tōkyō. Ainsi, dans le cadre de ce travail de recherche, les échanges et entretiens réalisés en anglais avec des professionnels et des personnes abordées sur le terrain, conduisent au constat qu’il est plus opportun d’employer le terme open space pour désigner rapidement et simplement les espaces (publics) ouverts, en faisant par conséquent abstraction de la dimension d’intérêt collectif – pourtant si forte de sens aux yeux des citadins européens, français en particulier – incarnée par le mot « public ». Ceci soulève de fait une différence de perception entre habitants du Japon et de pays occidentaux quant à la nature de l’espace public, conduisant les Japonais à privilégier des termes anglais différents lorsqu’ils en parlent à des interlocuteurs étrangers.

Quel intérêt y a-t-il cependant à étudier ces espaces ?

   Si le procédé à l’origine de leur existence peut paraître contre-intuitif (a priori il n’est pas dans l’intérêt d’opérateurs privés de réserver une partie des terrains qu’ils gèrent à des usages collectifs et peu lucratifs, en comparaison de la rente immobilière ou foncière qu’ils pourraient tirer de la location de locaux), on peut toutefois arguer que les bonus de constructibilité, accordés en contrepartie aux opérateurs, leur permettent de dégager des marges importantes, et que les aménités ainsi produites renforcent la valeur immobilière et locative du reste du parc bâti. Par ailleurs, il est intéressant de constater que les EPOP tendent aujourd’hui à se développer, dans une très grande ville qui jusqu’en 1990, affichait en moyenne les prix fonciers et immobiliers les plus chers au monde (Machimura, 1992 ; Languillon-Aussel, 2017), rendant ainsi stratégique l’exploitation du moindre mètre carré. De ce fait, une étude plus approfondie des EPOP peut offrir un éclairage à la fois original et révélateur sur les bouleversements que l’espace urbain japonais a connus depuis la crise dite de la Décennie perdue (1991-2002). Ainsi depuis quelques années, la recherche francophone sur le Japon contemporain s’est beaucoup penchée sur le renversement de paradigmes qui a caractérisé l’aménagement des territoires de ce pays depuis la fin des années 1990, et les causes à l’origine d’une recomposition des formes et des fonctions de la ville de Tōkyō en particulier : entrée dans une ère de fort vieillissement voire de dépopulation, déstabilisation d’un modèle de croissance économique développementaliste, réformes de l’Etat central, montée des inégalités marquée par des différences d’accès à un emploi permanent. Les trajectoires résidentielles de la population japonaise, sous l’influence de ces changements structurels, se caractérisent par un fort mouvement de réappréciation de la vie en centre-ville (Brumann & Schulz, 2012 ; Buhnik, 2015a ; Scoccimarro, 2010). Cela participe du « retour au centre » (toshin kaiki 都心回帰) des migrations résidentielles vers les centres des grandes-villes. La présence d’aménités et de services intégrés est devenue de ce fait un critère central de promotion et de vente de condominiums, nouveau modèle de production de logements collectifs qui se diffuse de manière exponentielle dans toute l’Asie orientale (Buhnik, 2015b ; Fauveaud, 2013). Par ailleurs, dans un contexte où Tōkyō, qui a longtemps souffert d’une image de ville congestionnée, est soumise à l’impératif de se rendre plus attractive à une échelle globale (Hirayama, 2009), la question de l’aménité et du cadre de vie a été revisitée. Cet enjeu, dépassant le simple cadre national, n’est certainement pas étranger au constat du développement actuel des EPOP. Mais entre un discours prônant une meilleure qualité de vie (telle qu’on se la représente, en prenant pour critère les attentes et les pratiques de certaines classes sociales ou de touristes), et la réalité de l’amélioration des conditions de vie des résidents de la capitale, comment évaluer l’apport des EPOP pour l’espace public tokyoïte ? Quelles sont les qualités de ces espaces face à celles affichées par le domaine public et l’espace public « traditionnel » de la capitale japonaise ? Les EPOP constituent-ils une simple tactique d’acteurs privés cherchant à préserver une clientèle, ou ont-ils été réellement appropriés par les Tokyoïtes ?

La « ville ordinaire17 » d’Edo

   Dans la ville ancienne d’Edo, avant sa modernisation à partir de la restauration de Meiji (1868), exceptés les espaces dessinés par les enceintes des temples, les espaces publics ouverts tels que les parcs, les squares, les places et les parvis, n’existaient pas. La société japonaise était organisée et régie par des règles établissant précisément le statut social des différentes fonctions occupées par la population. Bien qu’Edo fût déjà à l’époque la plus grande ville du monde avec plus d’un million d’habitants, la vie quotidienne se déroulait à l’intérieur d’unités socio-spatiales de tailles relativement réduites. L’organisation féodale du shōgunat Tokugawa (1603 à 1868) avait choisi de diviser la société par strates sociales, ce qui n’était pas sans influence sur l’architecture, l’esthétique et les divisions entre sphère intime et exposition aux autres. Dès le XVIIe siècle par exemple, des maisons de trois étages avaient été construites au cœur d’Edo par les commerçants les plus riches, ces derniers utilisaient l’étage supérieur pour y stocker de la marchandise ou comme belvédère. En 1650, la hauteur des immeubles fut limitée à 3 étages, non pour des raisons de sécurité, mais afin d’empêcher l’ostentation des commerçants qui se situaient au bas de l’échelle sociale, selon le système des shi-nōkō-shō 士農工商 prévalant sous le shōgunat (Jeannel, 2014 ; Okuda, 2015). Par ailleurs, le shōgunat avait pris soin de priver les artisans et les commerçants qui résidaient à Edo d’équipements et d’espaces publics – tels que les places ou les squares – au niveau desquels ils auraient pu exercer leur activité de manière regroupée, et ce afin d’éviter que ces lieux ne deviennent des centres de rébellion. Cependant, de nombreux lieux d’intérêt patrimonial ou architectural furent aménagés dans la ville d’Edo, tels que les temples et les sanctuaires. Si ces lieux étaient profondément « publics » du point de vue des usages – toutes les classes sociales y étaient admises (Maki, 2018) –, leur quantité et leur répartition géographique avaient cependant pour objectif de diviser la société numériquement, toujours afin de limiter les regroupements en vue de garantir l’ordre et la paix. Maki Fumihiko rapporte ainsi qu’Edo ressemblait à un amoncellement de petits villages. Quant à la structure de l’habitat, elle était majoritairement constituée de nagaya 長屋, ensemble de maisons en bois regroupées autour d’un espace ouvert partagé par les résidents, et qui s’établissait tel un couloir extérieur entre les entrées des habitations et la rue principale. Cet espace semi-privé à vocation communautaire servait à la cuisine et au nettoyage du linge, et était parfois équipé d’un petit sanctuaire (cf. figure I-1). Les maisons en bois présentaient cependant l’inconvénient d’être vulnérables. Or, les départs de feux étaient fréquents sous Edo, et les habitations détruites par ces incendies réguliers étaient reconstruites rapidement, sans préoccupation pour un quelconque schéma urbain structurant (Kubo, 1999). Aussi, en cas d’incendie, la population rejoignait des espaces ouverts qui servaient de zones de refuge, tels les hirokōji 広小路 (grandes rues) ou les kawara 河原 (berges de rivières) (Almazán Caballero, 2009).

Un développement urbain non contraint

   Le « miracle économique japonais » qualifie la période de Haute croissance (1955-1973) durant laquelle le Japon a connu un redéveloppement fulgurant de son économie. Cette époque a été à l’origine de transformations visuelles et morphologiques majeures de l’espace urbain tokyoïte. À partir de 1959, Tōkyō, qui se prépare à accueillir les Jeux Olympiques de 1964, est le théâtre d’importants travaux de construction d’infrastructures de transport et d’équipements publics. Le Gouvernement Métropolitain de Tōkyō (TMG) lance la révision du plan de développement des parcs et espaces verts (1957), des voies rapides (1959) et des lignes ferroviaires à grande vitesse (1962). Le développement des voies rapides va profondément marquer le paysage urbain de la capitale japonaise. Par manque d’un temps qui aurait pu lui permettre d’entamer des procédures de négociation (Okuda, 2015), la décision est prise par le TMG de construire des autoroutes aériennes en « mille-feuilles » (cf. figure I9), superposées aux routes et canaux existants en plein cœur de la capitale. Ces aménagements vont marquer durablement le paysage urbain de Tōkyō. Le pont Nihonbashi qui date de 1603 en est un exemple frappant : l’autoroute qui le surplombe a été construite en 1963 (cf. figure I-10). Au-delà des difficultés liées au contexte foncier de l’époque, cette autoroute est le témoin d’une certaine indifférence des autorités à l’égard du caractère paysager et patrimonial que pouvait incarner le bâti historique de la capitale.

Le dégonflement de la bulle

   Selon des sources concordantes (Aveline, 1995 ; Languillon-Aussel, 2015), l’objectif principal de la politique de 1986 était bien d’encourager la mobilisation du secteur privé et le retrait de la puissance publique. Cependant en 1989, la Loi sur les grandes orientations de la politique foncière, adoptée en réaction à la spéculation foncière, cherche à mieux encadrer les caractéristiques et l’utilisation du sol, car ce dernier, considéré comme une ressource limitée, constitue la base indispensable aux diverses activités de la population. Par conséquent, son utilisation doit en priorité tenir compte du bien-être public et se conformer à la planification (Kubo, 1999). L’implication du secteur privé dans la fabrique urbaine connaît alors un net ralentissement, sans pour autant que la puissance publique s’y substitue, en raison de ses objectifs de réduction de la dette publique japonaise.

Les fudōsan : des acteurs majeurs de la production des EPOP

   Dans le centre de Tōkyō, la grande majorité des espaces privés ouverts au public sont issus du développement de projets immobiliers portés par des fudōsan, desquelles se distinguent trois acteurs majeurs : Mitsubishi, Mori Building et Mitsui Fudosan. Ces dernières détiennent la majorité de leurs actifs immobiliers dans les arrondissements particulièrement convoités du centre de la capitale (cf. figure I-12). Par ailleurs, les fudōsan sont souvent positionnées sur plusieurs secteurs d’activité, à l’instar de Mori Building, focalisée sur le développement de projets urbains ; le leasing et la gestion immobilière ; l’art, la culture et la gestion urbaine. Aussi depuis le début des années 2000, les fudōsan s’illustrent à travers le développement de programmes qui impliquent l’aménagement d’EPOP riches en aménités publiques et en agréments paysagers (figure I-13). Si les réalisations sont parfois monumentales à l’instar des méga projets que sont Roppongi Hills ou Tokyo Midtown (cf. partie III.C), elles concernent également des sites de tailles réduites, à l’échelle de l’îlot voire de la parcelle. Ainsi, les grandes fudōsan telles que Mori Building ou Mitsui Fudosan sont devenues des acteurs du développement urbain extrêmement puissants et influents. Et la mainmise qu’elles exercent aujourd’hui sur l’espace urbain rend les pouvoirs publics de plus en plus dépendants de leur positionnement stratégique et des orientations qu’elles souhaitent donner à leurs investissements. Dans ce contexte, l’intérêt général propre au partage de l’espace urbain est en quelques sortes pris en otage par le besoin préalable pour ces entreprises de satisfaire leurs intérêts financiers. L’analyse des espaces publics créés par ces sociétés à travers la mise en œuvre de projets de renouvellement urbain se veut plus particulièrement l’objet du présent mémoire.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I. REMETTRE EN PERSPECTIVE LA PLACE DES ESPACES « PUBLICS » DANS LES VILLES JAPONAISES. UN DEVELOPPEMENT SOUS CONTRAINTE
INTRODUCTION DU CHAPITRE I – L’ESPACE PUBLIC A TOKYO ET AU JAPON : UNE PLACE DEFICITAIRE ?
A. DE L’ERE D’EDO A LA MODERNISATION SOUS L’ERE MEIJI
1. La « ville ordinaire » d’Edo
2. Tōkyō et la modernisation sous l’ère Meiji (1868-1912)
B. DE LA LOI DE 1919 A L’ECLATEMENT DE LA BULLE
1. Grand séisme du Kantō : une reconstruction qui génère de nouveaux espaces publics à vocation essentiellement sécuritaire
2. Reconstruction d’après-guerre : des contraintes budgétaires qui freinent le développement d’aménités publiques
3. Les effets de plus en plus contestés de la Haute croissance sur le cadre urbain
4. La Bulle spéculative (1985-1990) et la première Loi pour la renaissance urbaine
C. LA FIN DE LA BULLE ET LA « RENAISSANCE URBAINE »
1. Le dégonflement de la bulle
2. La (re)montée en puissance progressive du secteur privé
3. Les ōtemintetsu et la verticalisation progressive des quartiers de gare
4. Les fudōsan : des acteurs majeurs de la production des EPOP
D. ZOOM SUR LA SITUATION DU PARCELLAIRE ET LES DISPOSITIONS JURIDIQUES ET REGLEMENTAIRES QUI CONTRAIGNENT LE DEVELOPPEMENT DE L’ESPACE PUBLIC
1. Des difficultés causées par un morcellement parcellaire et juridique
2. Les principes historiques d’un renouvellement urbain « consensuel »
3. L’espace public tokyoïte souffre-t-il d’un urbanisme réglementaire trop mou ?
E. UNE URBANITE CONSTRUITE AUTOUR D’ESPACES PUBLICS « MINIMALISTES » 
1. Sakariba et quartiers de gare : une vitalité à toute épreuve
2. Ruelles et espaces vernaculaires : l’art de l’appropriation
3. Un sous-équipement en aménités publiques
CONCLUSION DU CHAPITRE I
CHAPITRE II. DISPOSITIFS ET MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR REPONDRE AUX ENJEUX DE L’ESPACE PUBLIC TOKYOÏTE A TRAVERS LE DEVELOPPEMENT DES EPOP
INTRODUCTION DU CHAPITRE II
A. LES ENJEUX DE L’ESPACE PUBLIC TOKYOÏTE DE DEMAIN
1. Construire une ville sûre et résiliente
2. Offrir aux Tokyoïtes un cadre de vie agréable
3. Renforcer l’attractivité internationale de Tōkyō
B. ENCOURAGER LA PRODUCTION DES EPOP : LA PLANIFICATION PAR LE RECOURS A L’OUTIL INCITATIF
1. Les outils de renouvellement urbain à l’origine de la création des EPOP
2. Les mesures en faveur de la végétalisation
3. Récapitulatif des objectifs visés et analyse des données de production
C. ANALYSE DES MECANISMES DE PRODUCTION DU SYSTEME SDI
1. De l’évolution des objectifs du système SDI depuis sa mise en œuvre
2. Le calcul du bonus de constructibilité
3. Standards minimaux auxquels les opérateurs doivent se conformer
4. Des critères quantitatifs d’évaluation des projets
5. Des critères qualitatifs d’évaluation des projets
CONCLUSION DU CHAPITRE II
CHAPITRE III. DE L’EVALUATION DE LA QUALITE D’URBANITE DES REALISATIONS D’EPOP 
INTRODUCTION DU CHAPITRE III
A. DES CONFIGURATIONS SPATIALES ET DES PRATIQUES QUI DESSERVENT LES USAGES
1. EPOP à l’échelle parcellaire : des difficultés causées par la discontinuité spatiale
2. Des espaces qui n’invitent pas à l’appropriation
B. ATAGO GREEN HILLS : UN PROJET DE RENOUVELLEMENT « MODELE » ?
1. Des qualités d’accueil et d’usage
2. Un projet offrant du lien au niveau spatio-temporel
C. VILLE PRIVEE DANS VILLE PUBLIQUE : LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT URBAIN « INTEGRE » A L’ECHELLE MACRO
1. Le luxe de Tokyo Midtown nuit-il à son intégration ?
2. Roppongi Hills se veut-il un parc d’attraction ?
D. L’ETUDE DE LA MORI MEMORIAL FOUNDATION : UNE INITIATIVE EN FAVEUR DE LA QUALITE DES EPOP
E. QUELLE DURABILITE POUR LES ESPACES PUBLICS CREES ?
1. Gestion privée et entretien
2. Le culte de la propreté
CONCLUSION DU CHAPITRE III
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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