PROBLÉMATIQUE
Comme nous l’avons entrevu dans cette introduction, « l’adaptation climatique de l’architecture et de la ville n’est [..] pas un impératif nouveau. Ce qui l’est, c’est la nécessité actuelle d’adapter nos milieux de vie à des bouleversements qui ne se sont pas encore produits et que l’on cerne encore mal » (Musy in : Terrin, 2015 : 245). Le changement climatique et les incertitudes qui l’accompagnent sont au cœur d’enjeux sociétaux pour mettre en œuvre de nouvelles modalités d’adaptation des villes. Mais l’incertitude freine l’opérationnalité de démarches politiques : « L’incertitude associée à l’adaptation au changement, bien qu’elle ne constitue pas un enjeu spécifque au problème climatique (Barthe et al., 2001), repose toutefois, pour l’aménagement et à l’échelle locale, la délicate question de la décision et de l’action en situation incertaine » (Richard, 2014). Pour autant, comme le souligne Valérie Masson, déjà en 1885 les habitants s’adaptaient aux situations climatiques : « dans Bel Ami, Guy de Maupassant décrit stratégies d’adaptation des parisiens par la recherche de fraîcheur dans les parcs pour « échapper à la chaleur insoutenable de la ville » (Masson in : Coutard et Lévy, 2010 : 143). N’y-a-t-il pas alors un intérêt à comprendre et étudier les situations existantes que vivent les habitants pour repenser l’adaptation des villes aux variations climatiques (microclimat urbain et changement climatique) à partir des expériences ordinaires habitantes ?
La notion d’adaptation est à reconsidérer selon une échelle plus géographique voir anthropologique dans laquelle elle est alors vue « comme relevant de l’interaction des systèmes sociaux avec les changements environnementaux de long terme » (Blanc, 2016) . L’adaptation peut être vue en partiecomme un ensemble de stratégies mises en œuvre pour réduire les vulnérabilités face aux risques climatiques en agissant à toutes les échelles du territoire (région, quartier, îlot, lieu). Ces actions seraient alors celles des habitants qui par leurs habitudes, héritages culturels et modes de vie infuentsur la fabrique de l’habitat, le microclimat et les espaces urbains.
MÉTHODOLOGIE
Nous présentons ici la méthodologie de recherche réalisée dans le cadre de notre travail de doctorat qui a rendu possible le travail à postériori de l’analyse des stratégies d’adaptation habitantes au climat urbain à Hafa. Le texte qui suit est issu d’un article paru en novembre 2016 : Julie Kébé-Gangneux, « Quand les citadins font et défont la ville à Conakry : le droit à l’espace ».
Une lecture in situdes pratiques habitantes
S’essayer à décrire le territoire d’Hafa, c’est s’essayer à montrer cet urbanisme du quotidien. Ainsi la méthodologie qualitative de recherche in situmise en placea pour but d’appréhender la fabricationsociale « matérielle et symbolique de la ville à partir de l’observation et de l’analyse des actions deshabitants » (Deboulet et Berry-Chikhaoui, 2003) et de percevoir ces actions sous un angle double,celui des pratiques quotidiennes et des mutations architecturales et urbaines. D’un côté, la méthode envisage les pratiques sociales et représentations des individus en relation aux confgurations spatiales et architecturales de l’espace. De l’autre, cette lecture in situest guidée par le besoin de décentrer le regard sur ces espaces urbains ordinaires. Il s’agit de nous éloigner de visions unidimensionnellesdes problématiques urbaines (infrastructure, habitat, eaux, déchets, foncier) qui court-circuitentles réalités en nous emmenant à catégoriser le s quartiers des villes du Sud (pauvreté, informalité,précarité). De même qu’il n’existe pas de données spatiales récentes en Guinée à l’échelle microlocale qui puissent représenter le lieu (les habitants ne se repèrent pas avec des cartes ), il existe peu d’études sur les réalités urbaines contemporaines à Conakry. Parce qu’il nous est familier , parce que sa situation urbaine est au centre géographique (de la péninsule) et son histoire majoritairement postcoloniale et populaire, le territoire d’Hafa, objet de cette étude, est un bon exemple des mutationsurbaines de la capitale guinéenne.
Marcher, raconter et visualiser
Pour nous atteler à saisir toute la complexité de cette fabrique urbaine, trois actions sont défnies : marcher, raconter et visualiser. Ces actions deviennent ainsi les bases de notre protocole de recherche suite à une première phase d’immersion en 2009. Nous avons arpenté durant neuf mois les espaces du quartier tantôt à pied dans le territoire proche, en taxi et véhicule particulier dans territoire global. Ce temps d’adaptation s’est révélé capital dans nos choix méthodologiques. Ensuite, notre recherche de terrain s’est mise en place sur trois périodes de 2012 à 2016. Nous y avons réalisé des observations, itinéraires en marchand et séquences visuelles. Ce protocole méthodologique est ainsi le fruit d’une mise en récit (raconter), en mouvement (marcher) et en image (visualiser) du territoire à la première, deuxième et troisième personne.
L’observation en marchand
Pour observer les multiples possibilités de cheminements et d’interactions, nous avons mené six parcours d’observation à partir d’un même point de départ. Plus ou moins distants, les parcours révèlent des séquences urbaines qui décrivent toutes la diversité des possibles urbanités : le long de rues, passages, rails et étals de marché. « Il s’agit de marcher sans parcours établis, sans intentionnalités et de se rendre disponibles aux multiples sollicitations de la ville » (Thibault, 2010). Les descriptions sont alors retranscrites dans un carnet sous forme de notes associées à des croquis, relevés d’usageset clichés photographiques.
L’environnement urbain, la société et la matérialité urbaine
Le concept d’environnement urbain que nous rattachons dans ce mémoire au contexte dans lequel s’effectue les fabriques urbaines, « renvoie à un domaine d’études qui puise aux deux grandes épistémologies scientifques, les sciences sociales et celles de la nature, sans être entièrement rattaché à l’une ou à l’autre. S’il est plus près des sciences sociales en raison de la référence des chercheurs qui l’utilisent pour comprendre les actions et les pratiques sociales appliquées au domaine urbain, il concerne des domaines qui sont encore l’air, l’eau, le sol, le climat, la végétation ou la vie animale.
Son champ d’application est toutefois résolument celui de la société comprise à l’intérieur d’un espace reconnu par la densité de son aménagement et l’intensité des interactions sociales qui s’y déroulent : l’urbain.Par-là, nous entendons une organisation complexe de l’espace habité caractérisée par un certain niveau de centralité (Lussault, 2004) et recouvrant des ensembles qualifés autant de métropoles, de centres urbains et de franges périurbaines, de quartiers ou de banlieues, que de villes moyennes » (Sénécal, 2007). « Se référer à l’environnement urbain signife d’abord et avant tout de comprendre des milieux modifés, transformés, perturbés et reconstitué.»(Sénécal, 2007). Ce concept interdisciplinaire est : « ainsi discuté à travers des rapports sociaux, des enjeux globaux ou locaux, des problèmes à résoudre ainsi que des effets ou des impacts engendrés par les activités humaines. Il y a donc une spécifcité à l’environnement urbain, qui fait en sorte que les composantes biophysiques doivent y être appréhendées à l’aide de méthodes empruntées aux sciences sociales et défnies dans des catégories conceptuelles autres que celles des sciences de la nature » (Sénécal, 2007)
La fabrique urbaine ordinaire
Les fabriques urbaines
La fabrique urbaine est en premier lieu à rapprocher de la production urbaine, qui selon Michel Lussault est « une acceptation très large incluant aussi bien le sens canonique du terme que la fabrication/ transformation du cadre urbain dans sa matérialité » (Lévy et Lussault, 2003). Etymologiquement, Fabrique vient de Faber, faire « un endroit où l’on fait (fabrique) quelque chose » (Brunet, 1992).
Au singulier, la fabrique urbaine désigne alors un ensemble d’actions dont l’objet est d’élaborer, de transformer, de gérer et/ou d’agir sur les espaces urbains.
Cette notion est la plus souvent usitée dans les politiques d’aménagement pour parler des acteurs de l’urbain, des politiques de planifcation ou encore de gestion urbaine. Les acteurs sont traditionnellement d’un côté les professionnels de la ville : institutions publiques (Etat, collectivités locales), bureaux d’études privés et de l’autre les non professionnels : les citadins. Longtemps l’apanage d’architecte et d’urbaniste, la fabrique de la ville s’étend aujourd’hui à d’autres acteurs en même temps que les demandes se complexifent. En soit, la fabrique urbaine est bien le fruit d’un processus sans cesse en évolution qui tend à s’adapter aux demandes contemporaines. C’est ainsi que les références au développement durable, la crise environnementale, l’arrivée du numérique ou encore le déplacement des réfexions de projets situés aux territoires élargis à la métropole (en France) recomposent le réseau traditionnel des professionnels. L’injonction à la lutte contre le changement climatique modife « les manières de travailler et les savoir-faire » professionnels (Molina, 2012).
Apparaissent alors de nouveaux acteurs : associations, fondations privés, ingénierie du numériques, compétences artistiques et de nouvelles logiques et coopérations professionnelles : l’imbrication entre conception et gestion, entre public et privé etc. (Biau et Tapie, 2009). De nouveaux acteurséconomiques, les grandes frmes, participent à une économie capitaliste des espaces urbains voirà leurs privatisations (notamment dans les pays émergents) en reproduisant des modèles urbains « aux standards internationaux ». Enfn, émergent également de nouvelles pratiques complémentaires, associatives, collaboratives et participatives dans lesquelles l’implication des citoyens est davantage plébiscitée. Cette fabrique prône alors une meilleure collaboration entre les habitants et les professionnels de la ville mais reste avant dirigée par les professionnels.
À travers les métiers de l’urbain, la fabrique urbaine s’appréhende sous l’angle d’un urbanisme réglementaire et/ou de projet. Mais « cet urbanisme de planifcation ou de projet cohabite avec [d’autres] fabriques urbainesdont les processus et les effets sont moins visibles, moins problématisés et conceptualisés » (PNRU, 18 mai 2016). Il n’y a donc pas une mais des fabriques : fabrique urbaine de gestion, adaptative, ordinaire etc. qui peuvent coopérer pour « faire la ville » (De Biase, 2015).
Les dimensions physiques de la fabrique urbaine ordinaire
A l’échelle de la ville, du quartier, de la rue, la fabrique urbaine ordinaire est aussi le fruit de phénomènes physiques, environnementaux comme la faune et la fore, le climat urbain, hydrologie urbaine etc. Dans ce mémoire, nous faisons un point focal sur le microclimat urbain qui se défnit comme l’étude du climat en milieu urbain à une échelle plus fne, celles des quartiers, des rues, des espaces communs aux paysages urbains. On étudie le microclimat à l’échelle de la canopée urbaine.
C’est à cette échelle que « les effets d’ombrage, de ventilation, de rayonnement thermique ou solaire, conduisent à des variations importantes des conditions météorologiques pour les habitants (exemple de la différence entre un trottoir à l’ombre et un trottoir au soleil). Celles-ci se traduisent directement par des sensations de confort ou au contraire d’inconfort climatique » (Masson in : Coutard et Lévy,2010 : 143).
LA FABRIQUE COMPLEXE DE L’ESPACE URBAIN A HAFIA (CONAKRY)
Nous explicitons les termes défnis en partie Ià la lueur de la fabrique ordinaire des quartiers populaires de Hafa, en milieu urbain tropical. Après un retour sur les processus d’urbanisation à Conakry et une description du climat tropical humide, nous étudions les expériences climatiques des habitants à travers trois fenêtres : les modes d’habiter (espaces domestiques et communs), la matière urbaine et la nature ordinaire. Nous mettons en lumière les capacités d’action des habitants sous ce climat.
Conakry, la capitale des Rivières du sud
D’une cité coloniale aux rêves de l’indépendance
Conakry, fût fondée ex-nihilo en 1899 par la colonisation française, au bout de la presqu’île de Tombo (Commune actuelle de Kaloum) sur une relation duale entre la ville blanche coloniale et la villeindigène (Goerg, 1997). Proche des anciens villages, la ville y est alors planifée dès le début du XXe à partir d’un plan colonial en damier (1890) qui défnit 14 avenues est-ouest et 12 boulevards nord-sud : « Conakry se présentait comme un terrain quasiment vierge où l’on pouvait concrétiser la conception européenne d’une ville coloniale moderne […] une ville appelée à un très grand avenir » (Goerg, 1997). Jusqu’en 1950, le paysage est hétéroclite entre « banlieue agricole, centres lotis, unités industrielles et villages indigènes » (Goerg, 1997). La colonisation impose son mode de pensée, celled’une ville aérée, hygiéniste et instaure les premières normes urbaines et architecturales.
De l’extraction minière aux quartiers populaires d’Hafa
Situés sur le plateau à l’emplacement de l’ancienne carrière d’extraction, de l’usine et de la cité des travailleurs, naissent les quartiers d’Hafa, objet de notre étude. Alors en marge de la ville en 1958 (indépendance), les huit quartiers d’Hafa deviennent avec l’expansion urbaine un lieu du centre géographique de la métropole et rassemblent au dernier recensement de 2014, 56 262 habitants pour 8179 ménages (6.8 habitants/foyer).
Dès les années 70, des pionniers se voient octroyer ou s’octroient26 des pans entiers de ce territoire.
Ces migrants de la première heure se transforment de fait en chefs coutumiers malgré les politiques affchées dès 1962 d’une réglementation foncièreet économique du sol par l’État. Ils vendent les terrains étatiques, procèdent à des lotissements informels (délivrance d’attestations) suivant les règles des us et coutumes héritées des entités villageoises. Le quartier, aux allures de jardins agricoles, sepeuple petit à petit jusque dans les années 80. De nouvelles instances de quartier voient le jour. Les chefs de quartier gèrent l’installation des familles dans un système où le droit foncier légiféré et le droit foncier coutumier semblent cohabiter. Ces premières familles étaient majoritairement issues de la classe moyenne : fonctionnaires, artisans et commerçants et venaient des quartiers environnants.
Au fl du temps, les familles sont restées et se sont agrandies pour accueillir la deuxième et troisièmegénération. Au tournant des années 1990-2000, le manque de logement est alors de plus en plusvisible.
Le climat urbain à Conakry
Le territoire de la Guinée est situé dans l’hémisphère nord du continent africain. Il s’étend entre le 7 e et le 120eparallèle Nord, puis entre les 8 e et 15 e degrés de longitude Ouest du méridien de Greenwich.
Il se trouve donc dans la zone tropicale humide. La capitale guinéenne, Conakry est localisée sur la façade atlantique et bénéfcie d’un climat tropical océanique. L’humidité relative varie entre 52 et 90% et les températures annuelles oscillent entre 20,6° et 31,9°c (source météo-France, 1981 2010).
En climat chaud et humide, la température de l’air est inférieure à celle de la peau mais supérieure aux limites de confort. Le taux d’humidité empêche tout refroidissement de l’air par évaporation d’eau.
Pour atteindre un certain confort, il faudrait augmenter la vitesse de l’air (intensifer les échanges par convection) et ainsi diminuer la température corporelle.
A Conakry, il existe deux saisons annuelles bien différenciées : une saison sèche hivernale qui dure de mai à octobre et une saison estivale humide et pluvieuse d’octobre à mai. Les précipitations sont maximales en juillet et août. Suivant les années, Conakry reçoit en moyenne 3784 mm de pluie/an et la durée moyenne d’ensoleillement est de 2222h (source météo-France, 1981-2010). La zone côtière est particulièrement soumise aux fortes pluies.
Microclimat urbain et expérience climatique à Hafa
Nous analysons ici la méthodologie de traitement des données recueillies durant trois temps de terrainde 2012 à 2015 à Conakry. (Pour plus de renseignements, il faut se reporter au chapitre méthodologie).
À l’inverse d’une analyse quantitative (indicateurs quantifables et objectivables) de l’environnement urbain, nous partons de l’étude des pratiques habitantes pour dépasser l’étude des phénomènes, aléas et vulnérabilités possibles. Notre approche se base ainsi sur les expériences climatiques sensibles des habitants (cf. Partie 1.2) dans une approche multiscalaire des microclimats urbains. Nous présupposons que les initiatives citadines ne sont pas en soi une simple résultante de processus pluslarge mais qu’elles sont au cœur même de la fabrique urbaine ordinaire dans les quartiers d’Hafa.
En nous replaçant à l’échelle de l’expérience climatique, nous allons étudier cette compréhension globale et interdisciplinaire de l’hétérogénéité des interactions entre le climat, les formes urbaines et les savoirs habitants. Nous allons étudier les usages des espaces et les stratégies d’adaptation mises en place par les habitants à partir des entretiens, observations et séquences visuelles déjà réalisées. Nous proposons une compréhension des chaleurs urbaines, des écoulements d’air, de la matière urbaine(albédo, minéralisation) et de la présence du végétal et de l’eau dans les espaces urbains. Ainsi,l’injonction aux changements climatiques pourrait guider de nouvelles réfexions en milieu tropical humide, cette fois-ci à l’échelle micro-locale. Pour autant, nous ne nous appuierons pas directement sur les entretiens car nous n’avons pas réalisé d’entretiens spécifques portant sur la perception des habitants au microclimat. Ainsi, nous évoquerons sans affrmer les expériences sensibles en nous focalisant davantage sur nos observations de terrain et sur les pratiques relevées par la méthode des séquences visuelles.
Mutations urbaines et microclimat urbain.
La fabrique urbaine ordinaire dans les quartiers d’Hafa est soumise, comme nous l’avons développéen introduction à une croissance démographique et une pression foncière (raréfaction des espacesdisponibles) qui se sont accrues ces dernières années. Couplées avec une insécurité grandissante et la peur de se voir prendre sa propriété, un processus lent de fermetures et sécurisations progressives des concessions s’est opéré par la suite. Les citadins créent de nouvelles limites plus franches. Ces limites se matérialisent essentiellement par la construction de murs et barrières entre le privé et lecommun. Les habitants produisent également de nouveaux stratagèmes pour habiter la ville par la location, l’invasion, l’implantation dans les zones à risques : les zones inondables, les fossés et les « creux » laissés par l’exploitation minière etc. Nous assistons à un surpeuplement de l’habitat qui se densife majoritairement horizontalement par l’addition de petites unités jusqu’à la quasi disparition des espaces extérieurs. « Même moi je viens de construire tout de suite dans la concession là. J’ai construis pour moi. Non, on a pas assez de places maintenant. Là il y a une esplanade, on peutconstruire. Vous voyez ici c’est en chantier. » [I5, H, 22, Hafa minière].
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PROBLÉMATIQUE
CONTEXTE DE LA RECHERCHE
MÉTHODOLOGIE
PARTIE I UNE FABRIQUE COMPLEXE DE L’ESPACE URBAIN
1. L’environnement urbain
2. La fabrique urbaine ordinaire
3. L’expérience individuelle de la fabrique urbaine ordinaire
PARTIE II LA FABRIQUE COMPLEXE DE L’ESPACE URBAIN A HAFIA (CONAKRY)
1. Conakry, la capitale des Rivières du sud
2. Le climat urbain en milieu tropical humide
3. Microclimat urbain et expérience climatique à Hafia
4. Les stratégies d’adaptation habitantes
PARTIE III. LES HABILETÉS CITADINES
1. Les habiletés citadines, mises en perspective théorique
2. Les habiletés citadines, une adaptation à l’échelle humaine
3. Les habiletés citadines, une mise en perspective opérationnelle
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE