La dynamique des terres salées des années 1980 aux années 2010

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Les facteurs généraux :

Deux flux dominent principalement dans la circulation : l’alizé continental ou harmattan qui souffle en saison sèche et la mousson qui amène les pluies.
-L’alizé est un vent qui provient de l’anticyclone des Açores dans l’Atlantique nord. Il se caractérise par une grande sécheresse qui se lie à son long parcours continental et par des amplitudes thermiques frais la nuit mais aussi très chaud le jour. Il est le principal agent responsable de l’érosion éolienne dans le secteur. Il transporte souvent en suspension de fines particules de sables et de poussières qui constituent « la brume sèche».
Ce flux d’air sec est incapable de provoquer des précipitations mais entraine une très forte évaporation.
-La mousson est un vent qui provient de l’anticyclone de Sainte Hélène dans l’Atlantique sud. Elle bénéficie d’une humidité après avoir effectué un long trajet maritime, elle est marquée par une faible amplitude thermique et pénètre généralement dans la région à partir de Mai – Juin et se retire lentement en Septembre-Octobre puis brutalement en Novembre, mois au cours duquel les alizés rétablissent leur domination. Elle accompagne les précipitations dans la région.

Les vents

L’étude des vents en tant qu’élément physique d’évolution du milieu porte sur les données recueillies au niveau de la station de Kaolack sur une période de 30 années de 1981 à 2010. La circulation atmosphérique dans la région est essentiellement sous la domination des vents de direction Nord, Est, Sud et Ouest (figure1) voir ci dessous
-Les vents d’Est
On les retrouve sur une période de cinq mois (Novembre à Mars). Au cours de cette période, les vents du quadrant Nord à Est dominent la circulation des flux des vents d’Ouest. Les vents d’Est présents en fonction de leur fréquence sont de composante NE, de secteur Nord. Le quadrant Nord a enregistré les fréquences les plus élevées avec 96,7% en Janvier, 100% en février, 100% en Mars, 80% en Novembre, 99,9% en Décembre. Au mois de Novembre, le vent dominant est de la composante Nord avec 40%, suivi des secteurs NE et E avec 20%. Pour le mois de Décembre, la composante Nord est renforcée avec 43,3%. On note une régression du secteur Est avec 16,6%, la présence du secteur NE avec 40%. Au mois de Janvier, Février et Mars, la composante Nord domine toujours la circulation des vents d’Est avec 66,6% en Janvier, 73,3% en février et Mars.
-Les vents d’ouest
Ils sont présents d’Avril à Octobre (7mois). Durant cette période le secteur Ouest domine la circulation des flux. L’Ouest domine en Mai (63,3%), Juin (86,6%), Juillet (96,6%), Août (73,3%), Septembre (76,6%), Octobre (75%). Le secteur SW se manifeste en Juillet, Août, Septembre et Octobre avec respectivement (3,3%), (16,3%), (20,1%) et (10%). Cette manifestation qui coïncide avec les plus forts pourcentages de l’humidité relative (74,37%), (76,37%), (79,98%), (67,46%) et les importantes précipitations de l’année (tableau3).

La pluviométrie :

En observant l’allure du diagramme, on se rend compte d’une évolution en dents de scie de la pluviométrie (fig. 2). Cette évolution est marquée par une succession de périodes déficitaires et de périodes excédentaires. Par rapport à la normale (1961-1990) qui est de 608,7mm, nous observons des années de très faibles précipitations : 1983 avec 304,8, 1990 avec 454,3mm, 1991 avec 463,3mm, 1995 avec 453,1mm, 1996 avec 457,2mm, 2007 avec 488,0mm; et des années de faibles précipitations : 1981 avec 590,2mm, 1984 avec 585,8mm, 1987 avec 550,9mm, 1992 avec 522,1mm, 1993 avec 560,6mm, 1997 avec 515,4mm, 2002 avec 585,9mm, 2003 avec 535,7mm et 2004 avec 580,1. Cependant d’autres années reçoivent des précipitations supérieures à la normale. Cette période de douze ans compte toutes des années excédentaires et le maximum est atteint en 2010 avec 852,8mm. Cette analyse confirme la baisse considérable des précipitations observée pendant longtemps dans l’ensemble du Sahel.
Les figures 3 et 4 montrent les fluctuations de la pluviométrie en mm et en pourcentage à Kaolack de 1981 à 2010. Elles mettent en évidence l’année la plus déficitaires (1983) et l’année la plus excédentaire (2000).

Humidité relative :

L’humidité relative exprime en pourcentage le degré de saturation de l’atmosphère. De ce fait, plus elle est grande, moins l’évaporation et l’insolation sont importantes.
L’évolution mensuelle de l’humidité relative a des allures presque identiques. En observant le graphique et le tableau, nous pouvons noter une ascendance régulière de l’humidité de Janvier à Septembre dont les sommets sont atteints en Août et Septembre. Cela correspond à la période de l’hivernage où nous remarquons les plus grandes humidités. A la fin de la saison pluvieuse et juste au mois d’Octobre, l’humidité commence à baisser. C’est le début de la saison sèche qui correspond aux températures élevées. Ainsi la saison pluvieuse qui est marquée par une fraicheur est favorable à l’humidité.

Eaux souterraines

Les eaux souterraines sont constituées par l’eau des puits et des forages. La nappe phréatique qui se situe entre 1 à 7 m dans les bas-fonds et de 8 à 29 m sur le bas plateau du Continental Terminal, par exemple 10 m (Daga Mignane) et 29 m de profondeur (Latmingué) alimente les puits. La nappe maestrichtienne qui se situe à 300 m alimente les forages. Cependant la nappe phréatique qui est un peu profonde (10 m) est parfois touchée par la salinisation qui frappe le milieu, cela explique que la quantité de l’eau n’est pas suffisante et sa qualité n’est pas bonne. 121 puits ont été recensés dans la communauté de Ngathié Naoudé en 2006 mais seulement 49 sont fonctionnels et parmi ces 49 seuls 18 sont à eau douce.

Les types de sols :

Les sols se caractérisent par leur grande diversité pédologique. Nous y retrouvons en effet quatre types de sols dans la localité :
-les sols Dior (ferrugineux-tropicaux non ou peu lessivés) qui sont de textures sablonneuses. Ils sont propices aux cultures pluviales telles que l’arachide, le mil et la pastèque. Ces sols sont localisés sur une petite partie à Kahone et à Maka kahone. L’absence ou la faiblesse du couvert végétal (déboisement excessif suite à l’introduction de la traction animale) expose ces sols à l’érosion hydrique et éolienne.
-les sols hydromorphes sur matériaux sableux qui se répandent au Nord de Farabougou, à l’Ouest de Daga Miniane et à Maka-kahone. Ces sols sont favorables à la culture du sorgho et du maïs. Ce type de sol est très riche en matière organique et demeure favorable à certaines cultures maraîchères.
-les sols ferrugineux tropicaux lessivés couvrent de ressources foncières cultivables et se trouvent dans la partie de Fass kahone, Ndagane, Tyicat Boyngueul, au camp de Koutal, au centre de l’île de Kouyong. En outre, ce type de sol très utile pour la culture de l’arachide et du mil mais s’appauvrit à travers son caractère poly cultural. Ces sols sont caractérisés par leur structure meuble et perméable.
-les sols hydromorphes à gley salé et sols halomorphes salins hydromorphes, ils sont communément appelés tannes : ces sols représentent plus de la moitié du milieu étudié et sont dominés par une forte salinité. Ils s’étendent sur le long du bras de mer le Saloum.

La végétation :

L’écosystème forestier de la localité est très dégradé. Il se caractérise par la faible densité du couvert végétal et la faible diversité des espèces ligneuses. Cette situation est causée, entre autres facteurs, par le déficit pluviométrique chronique et l’action anthropique comme les coupes abusives, les feux de brousse, la salinisation des terres etc.
Elle est clairsemée et composée par cinq strates :
-la savane boisée au centre de l’île de Kouyong qui est dominée par la présence d’Acacia seyal (sourour), de cordila pinnata (dimb), Adansonia digita (baobab).
-la savane boisée et arbustive se localise à Tyikat Boynguel et à Naoudourou. Pour cette strate arborée et arbustive, les espèces sont diversifiées (Combretum glutinesum, d’Acacia seyal (sourour), de cordila pinnata (dimb), Adansonia digita (baobab), Sterculea setegora, Aogeisus leiocarpus, Guiera senegalesis, Mytrgina inermis etc.)
-les tannes herbus qui s’étendent le long du cours d’eau (Palado, Ndofane Maserigne, Sanda Ngatam).
-les vasières dénudées se situent à l’Ouest de l’ile de Kouyong après le cours d’eau.
-les terres de cultures, on les retrouve à Ndangane, à l’Ouest du camp de koutal, à Ngathié, à Keur Diamba soutoura etc.
Nous retrouvons ces différentes espèces citées au sein de ces formations dont les plus importantes sont :
-les parcs agroforestiers que nous pouvons assimiler aux bois communautaires entretenus par des groupes de bases. Ils sont aussi constitués d’arbres disperses dans les parcelles de cultures. Ces formations regroupent des espèces arbres dont : le Dimb (cordyla pinnata), le Nguiguis (piliostigma reticula) et le nété (parkiabiglobosa).
-les mises en défens d’écosystèmes qui sont initiées avec l’appui de certains partenaires au développement comme le Projet d’ Appui à la Gestion et la Restauration des Ressources Naturelles (PAGERNA). La plupart des espèces rencontrées dans ce milieu végétal sont des arbustes genres : le ratt (combretum glutinesum), la savate (combretum aculeatum) et le quinquéliba (combretum micranthum).

Le cadre économique :

La dégradation des sols par la salinisation affecte plus de 1,700 millions d’hectares de terres au Sénégal (LADA, 2009), ce qui affecte considérablement les potentialités de production agricole.

L’agriculture :

L’agriculture constitue l’activité principale de la localité. Elle occupe plus de la moitié de la population active qui emblave annuellement en moyenne 19500 hectares soit 59,3% du territoire. Dans les productions agricoles il faut distinguer les cultures vivrières et celles de rentes :
-les productions vivrières : Pennisetum typhoïde (mil), constitue la principale culture vivrière suivi Indurata (maïs), S.sudanense (sorgho) et Phaseolus vulgaris (niébé). Ces dernières années on a constaté une baisse de la production qui est surtout due à la pause pluviométrique qui a été enregistrée ces dernières années.
-les productions de rentes : Arachis hypogaea (arachide) est la première culture de rente et elle constituait aussi la principale source de revenus des paysans avant la réforme de la filière. Mais aujourd’hui compte tenu des difficultés de commercialisation, le producteur vend sa récolte à l’Etat ; reçoit un chèque mais le temps d’attendre peut être long. Le problème d’accès aux semences d’arachide se pose aussi, sérieusement. La culture de Citrullus latanus (pastèques) vient en appoint de même que le maraîchage (culture d’oignons « Allium cepa », de tomates « Lycopersicon esculentum », de piment «Capsicum », de choux «Brassica oleracea » ,…) de contre saison pratiquée dans la localité.
Le système de production agricole est de type traditionnel caractérisé par l’assolement. Le mode de gestion des terres est basé sur le domaine national et les règles traditionnelles de tenure des terres. La superficie cultivée varie souvent par exploitant.
Ce secteur, considéré comme le moteur de l’économie locale a subi ces dernières années de nombreuses contre-performances liées au déficit pluviométrique, à l’appauvrissement des sols et à la vétusté du matériel agricole entre autre. Depuis 1999 une politique de diversification des variétés a été entamée au niveau local en vue de lutter contre les risques engendrés par la monoculture arachidière. Mais malgré les efforts initiés, l’agriculture n’est pas encore parvenue à produire les résultats escomptés et les rendements sont encore restés très faibles.
Ainsi, le département de Kaolack qui engorge la commune de Kahone et la commune rurale de Latmingué a produit :
-pour le mil : en 2010 (sur une superficie de 46288 hectares 33651 tonnes, soit un rendement de 727 kg/ha), en 2013 (sur une superficie de 39636 hectares 30995 tonnes, soit un rendement de 782 kg/ha) ;
-pour l’arachide : en 2009 (sur une superficie de 44116 hectares 38465 tonnes, soit un rendement de 872 kg/ha), et en 2012 (sur une surface de 30315 hectares 26313 tonnes, soit une productivité de 868 kg/ha) ;
-pour le niébé : en 2011 (sur 227 hectares 47 tonnes, soit un rendement de 208 kg/ha), en 2013 (sur une superficie de964 hectares 675 tonnes soit un rendement de 700 kg/ha).
Le département de Guinguinéo où se localise la commune rurale de Ngathié Naoudé a produit :
-pour le maïs : en 2009 (sur une superficie de 525 hectares 131 tonnes, soit un rendement de 250 kg/ha) et en 2013 (sur une surface de 955 hectares 295 tonnes, soit une productivité de 309 kg/ha).
-pour le sorgho : en 2010 (sur une superficie de 790 hectares 511 tonnes, soit 647 kg/ha) et en 2012 (sur 6122 hectares 4989 tonnes, soit 815 kg/ha) ;
-pour l’arachide : en 2011(sur 20920 hectares 14217 tonnes, soit 680 kg/ha) et en 2013 (sur 20439 hectares 13306 tonnes, soit 651 kg/ha).
La faiblesse de ces performances est due à plusieurs facteurs qui sont essentiellement liés à :
-la baisse de la fertilité des sols en raison des pratiques mono culturales et de la faible utilisation de fertilisants (engrais chimique et ou organique),
-l’insuffisance et la vétusté du matériel agricole qui est très faiblement renouvelé du fait de la faiblesse des revenus et des difficultés d’accès au crédit,
-l’insuffisance et la mauvaise qualité des semences liées à la cherté des semences et à l’absence de point local de production semencière,
-la faible capacité organisationnelle des paysans qui méconnaissent l’environnement institutionnel de l’agriculture,
-à la méconnaissance des techniques de cultures maraichères et à la faible capacité de commercialisation,
-et au non aménagement des bas fonds et du fait d’une mauvaise protection.
Conscientes de l’importance du secteur agricole pour la relance de l’économie du milieu, les populations ont décidé de diversifier les variétés cultivées et d’accroitre les rendements agricoles. Ainsi, l’acquisition de cet objectif va permettre d’assurer la sécurité alimentaire de toutes les collectivités. Pour cela diverses actions sont prévues dans le Plan d’Aménagement et de Gestion du Terroir élaboré avec l’appui du PAGERNA.

Les productions forestières :

Il s’agit plutôt de produits tirés des ligneux et dans quelques aires protégées mais aussi de la forêt classée de l’île de kouyong. Ainsi, la production tirée des arbres est essentiellement orientée vers le ramassage du bois de chauffe dans toutes les zones et des fruits sauvages comme Balanite aegyptiaca, Adansonia digitata. A titre de commercialisation les espèces comme Cordyla pinnata, Anogeisus leiocarpus, Acacia albida sont également exploitées par la population.

 L’exploitation du sel

L’exploitation du sel constitue la deuxième activité secondaire pour la majorité de la population en particulier dans les secteurs de Parassel, de Daga Diakhaté, Farabougou, Ndoffane Masserigne, Ngathié Naoudé. Cette activité mobilise beaucoup plus les femmes que les hommes, surtout pour les années 2003 et 2011 pour lesquelles les récoltes n’ont pas été bonnes. Il existe 07 sites d’exploitation localisés le long du bras de mer de Ndoffane Masserigne à Ngathié Naoudé (Ngalcou, Soupa, Thiallambane, Ngolaye, Langoumar, Mbarka Khèle, Nawdourou). Dans ces sites environ 700 marrais salants ou parcelles de 30 à 50 m soit 3 ha sont exploités par la population. La production et les prix varient selon les années. Ainsi en 2000, elle était de 4000 tonnes et en 2001, cette production est de 1555 tonnes pour l’ensemble de la commune rurale de Ngathié Naoudé. L’exploitation du sel est de type artisanal caractérisé par l’absence d’unité industrielle.
La sous valorisation de cette activité repose sur l’insuffisance de l’encadrement technique et organisationnel des groupes d’exploitants. En fait, les exploitants sont souvent confrontés aux problèmes de stockage et d’écoulement du sel. Cette situation révèle qu’ils ne maitrisent pas les circuits de commercialisation. Néanmoins on assiste à une modernisation du système avec l’utilisation des motos pompes qui remplissent les parcelles de l’eau aspirée au niveau du cours d’eau.

Les facteurs de la salinisation des terres :

La région de Kaolack comme beaucoup d’autres régions du pays, connait d’épineux problèmes de salinisation des terres cultivables. Ce manque de terres fertiles a été causé par l’explosion démographique mais surtout par la salinisation. Dans le secteur de Kahone à Ngathié Naoudé, les terres salées occupent de vastes surfaces. La restauration de ces terres est nécessaire en vue de satisfaire la forte demande. Mais cette restauration se heurte à des contraintes liées aux conditions locales du climat, aux caractères physiques et chimiques des sols à l’action anthropique.
La salinisation des sols de la localité est causée principalement par le déficit pluviométrique, l’évaporation, l’action du vent, l’intrusion marine et les conditions topographiques locales qui sont les facteurs naturels ; le déboisement, la surexploitation des terres, le défrichement, qui sont les facteurs anthropiques.

Les causes naturelles :

D’après P Michel (1973), l’origine des sels qui affleurent sur les terres et les nappes phréatiques au Sénégal est essentiellement marine. Elle résulterait de l’ensemble des phases climatiques qui se sont succédées au Quaternaire, et aurait provoqué un envahissement du continent par les eaux marines pendant la transgression Nouaktchottienne.

Le déficit pluviométrique :

La détérioration des conditions physiques du bassin arachidier est due à la fois à un déficit remarquable des précipitations observé au Sénégal depuis plus de quarante ans. Ainsi cette baisse de la pluviométrie a été ressentie à plusieurs niveaux du milieu d’étude.
Pour illustrer cette variation de la pluviométrie qui s’est manifestée par une diminution générale, nous procédons à une analyse de l’évolution des précipitations moyennes annuelles de la station de Kaolack. Pour cela, nous allons nous baser sur le calcul des précipitations moyennes annuelles et des fluctuations de l’écart à la moyenne exprimées en mm.
Cette évolution est marquée par une succession de périodes déficitaires et de périodes excédentaires. Par rapport à la normale (1961-1990) qui est de 608,7mm, nous observons des années de très faibles précipitations : 1983 avec 304,8, 1990 avec 454,3mm, 1991 avec 463,3mm, 1995 avec 453,1mm, 1996 avec 457,2mm, 2007 avec 488,0mm et des années de faibles précipitations : 1981 avec 590,2mm, 1984 avec 585,8mm, 1987 avec 550,9mm, 1992 avec 522,1mm, 1993 avec 560,6mm, 1997 avec 515,4mm, 2002 avec 585,9mm, 2003 avec 535,7mm et 2004 avec 580,1. Cependant d’autres années reçoivent des précipitations supérieures à la normale. Cette période de quatorze ans compte toute des années excédentaires et le maximum est atteint en 2000 avec 852,8mm. Cette analyse confirme la baisse considérable des précipitations observée pendant longtemps dans l’ensemble du Sahel.
Les fluctuations de la pluviométrie montrent qu’il existe 16 années déficitaires dont la plus importante est 1983 et 14 années excédentaires dont la plus importante est 2000 (fig.3 et4).

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Table des matières

Introduction
Synthèse bibliographique
Problématique
Cadre conceptuel
Méthodologie
Première partie : présentation du milieu
Chapitre I : Cadre physique
I.1 Le relief et la géologie
I.1.1 Le relief
I.1.2 La géologie
I.2 Le climat
I.2.1 Les facteurs généraux
I. 2.2 Les vents
I.2.3 La pluviométrie
I.2. 4 Les températures
I.2.5 L’insolation
I.2. 6 L’humidité
I.2.7 L’évaporation
I.3 Ressources hydriques
I.3.1 Eaux de surfaces
I.3.2. Eaux souterraines
I.4 Les types de sols
I.5. La végétation
I.6 La faune
Chapitre II. Le cadre socio-économique
II.1 Le cadre humain
II.2 Le cadre économique
II.2.1 L’agriculture
II.2.2 L’élevage
II.2.3 Les productions forestières
II.2.4. L’exploitation du sel
Deuxième partie : La dynamique des terres salées des années 1980 aux années 2010
Chapitre I : Les facteurs de la salinisation
I.1 Les causes naturelles
I.1.1 Le déficit pluviométrique
I.1.2 L’érosion hydrique
I.1.3 L’érosion éolienne
I.1.4 L’évaporation
I.1.5 La remontée capillaire et la remontée des eaux de surface
I.2 Les causes anthropiques
I.2.1 Le déboisement
I.2.2 La surexploitation des terres de cultures
Chapitre II : Evolution de l’écosystème du milieu
II.1 La situation de 1986
II.2 La situation de 1999
II.3 La situation de 2006
II.4 La situation de 2014
II.5 L’évolution de 1986 à 2014
Troisième partie : Les impacts et les stratégies de lutte contre la salinisation
Chapitre I. Impacts de la salinisation des terres
I.1 Les impacts écologiques
I.1.1 Au niveau de l’eau
I.1.2 Au niveau du sol
I.1.3 Au niveau de la végétation
I.2 Les impacts socio-économiques
I.2.1 Au niveau de l’agriculture
I.2.2 Au niveau de l’élevage
I.2.3 La pauvreté
I.2.4 L’émigration des populations
Chapitre II : Les stratégies de lutte contre la salinisation des terres
II.1 Les méthodes traditionnelles
II.1.1 Les engrais organiques
II.1.2 La jachère
II.1.3 Le paillage
II.1.4 L’assolement et la diversification des cultures
II.2 Les méthodes modernes
II.2.1 Le reboisement
II.2.2 Les engrais chimiques
Conclusion générale
Bibliographie

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