La douleur de l’enfant, comme celle de l’adulte est une expérience complexe, à la fois physiologique et émotionnelle. Si la nécessité d’une prise en charge efficace de la douleur de l’enfant n’est plus niée à l’heure actuelle, il y a encore de nombreux progrès à faire dans l’application des protocoles d’évaluation et de traitement (1). En effet, les enquêtes récentes prouvent l’insuffisance de cette prise en charge, en dépit d’une diffusion large des données récentes sur la reconnaissance, l’évaluation et les méthodes thérapeutiques médicamenteuses ou non, préventives ou curatives (1). Mais la constitution actuelle reconnaît que la santé est très importante dans la vie humaine. Cette santé est un droit universel. La santé se définit alors comme étant un état de bien – être, physique, moral, et social favorisant l’objectif lointain de tout développement. De nos jours, de nombreuses méthodes sont employées pour savoir plus sur l’état de santé de la population mondiale. On doit donc évaluer l’intensité de la douleur chez l’enfant car c’est d’elle que découle la mise en route rapide d’un traitement (2).
GENERALITES SUR LA DOULEUR
DEFINITIONS
La douleur est une impression anormale et pénible reçue par une partie vivante et perçue par le cerveau. C’est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrit en terme d’un tel dommage. La perception consciente de la douleur reconnaît son existence et l’endroit où elle se manifeste.
PHYSIOLOGIE DE LA DOULEUR
De la périphérie à la moelle épinière
Périphéries ou voies afférentes
Le message nociceptif ( douloureux ) résulte d` une stimulation Nerveuse. Cette stimulation se trouve au niveau des terminaisons nerveuses. Terminaisons nerveuses des tissus cutanés, musculaires et articulaires et ainsi que les viscères. Ce message est véhiculé par les voies afférentes ou nocicépteurs qui sont des fibres spécifiques des nerfs. Les nocicepteurs polymidaux C jouent un rôle important dans la détection et le codage de l` intensité de la douleur cutanée. Ces fibres C sont des fibres myélinisées, polymidales, c’est-àdire, qu’elles sont activées par des stimuli mécaniques, thermiques et chimiques elles ont un diamètre <1µm et une vitesse de conduction lente < 2 µm/s.
Les autres fibres nociceptives sont le A delta. Elles sont peu myélinisées.
– Il faut préciser qu’au niveau musculaire les fibres A delta et C sont polymidales
– L’activation des terminaisons périphériques peut être directe. Mais cette activation peut être mise en jeu par du facteur chimique. Les facteurs chimiques sont; la bradykinine, l’histamine, la sérotonine et la prostaglandine. La substance P intervient dans les processus d’inflammation neurogène et la noradrénaline module activité des nocicepteurs.
Après leur trajet dans le nerf périphérique, les fibres afférentes rejoignent le système nerveux central au niveau des racines postérieures du rachis ou bien au niveau des nerfs crâniens .
Les neurotransmetteurs
– La substance P ( peptide ) : c’est le neurotransmetteur principal de la douleur.
– La somatostatine, CGRP (peptide ) sont de neurotransmetteurs dont le rôle n’est pas vraiment défini.
– Glutamate ( acide aminé puissant ) libéré par les fibres afférentes de faible diamètre.
La substance P et le glutamate excitent les neurones de la corne dorsale de la moelle. Et ils peuvent être simultanément libérés par des stimulations nociceptives.
De la moelle épinière au cerveau
Les voies spinales ascendantes
Un certain nombre de neurones nociceptifs sont à l’origine des voies spinales ascendantes exclusivement ipsilatérale. Celle ci va ensuite transmettre les messages douloureux au niveau cérébral.
Les structures cérébrales
Les faisceaux ascendants conduisent les messages nociceptifs au niveau de différentes aires cérébrales. Ces aires cérébrales sont introduites dans le mécanisme de la douleur, d’ou la difficulté de suivre cette même douleur.
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Table des matières
INTRODUCTION
I- PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA DOULEUR
I-1- DEFINITIONS
I-2- PHYSIOLOGIE DE LA DOULEUR
I-2-1- De la périphérie à la moelle épinière
I-2-2- De la moelle épinière au cerveau
I-3- CONSEQUENCE DE LA DOULEUR AIGUE
I-4- EVALUATION DE LA DOULEUR
I-5- PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR
I-5-1- Les approches pharmacologiques
I-5-2- Les approches non pharmacologiques
I-6- AUTOMEDICATION
I-6-1- Définition
I-6-2- Différents types d’automédication
I-7- MEDICAMENTS
I-7-1- Définition
I-7-2- Dénomination des médicaments
I-7-3- Médicaments essentiels
I-7-4- Pharmacodynamie
I-8- PHARMACOCINETIQUE
I-8-1- Définitions
I-8-2- Elimination des médicaments
I-9- MEDICAMENT GENERIQUE
II- DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET RESULTAT
II-1- METHODE DE L’ENQUETE
II-1-1- Conduite de l’enquête
II-1-2- Cadre de l’étude
II-1-3- Matériel de l’étude
II-1-4- Déroulement de l’enquête
II-1-5- Problèmes de l’enquête
II-2- RESULTATS
II-2-1- Profil enfant
II-2-2- Profil parents
II-3- PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR DES ENFANTS PAR LES PARENTS
II-3-1- Conception de la douleur chez l’enfant par rapport à celle de l’adulte
II-3-2- Les parents qui pensent que les enfants ont moins mal que les adultes
II-3-3- A propos de ce qui pense que les enfants ont aussi mal que les adultes
III- TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
III-1- PROFIL ENFANT
III-2-PROFIL PARENT
II-2-1- Fréquence
II-2-2- Répartition
III-3- PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CHEZ L’ENFANT PAR RAPPORT A CELLE DE L’ADULTE
III-3-1- Conception de la douleur chez l’enfant par rapport à celle de l’adulte
III-3-2- Que dire les parents qui pensent que les enfants ont moins mal que les adultes
III-3-3- A propos de ce qui pense que les enfants ont aussi mal que les adultes
IV- QUATRIEME PARTIE
• SUGGESTION
• CONCLUSION
• Bibliographie