LA REPRODUCTION SEXUรE
Anatomie de la fleur
La fleur est une structure complexe portant les organes reproducteurs : l’androcรฉe est la partie mรขle de la fleur, elle est composรฉe d’รฉtamines. Les รฉtamines sont composรฉes dโun filet surmontรฉ d’anthรจres dans lesquelles les grains de pollen seront formรฉs puis libรฉrรฉs une fois arrivรฉs ร maturitรฉ. Le gynรฉcรฉe ou pistil est la partie femelle de la fleur et comporte un ou plusieurs carpelles. Ce carpelle est composรฉ de l’ovaire, dโun style surmontรฉ dโun stigmate qui est le rรฉceptacle sur lequel le pollen mature germera.
Les structures des stigmates et des styles varient selon les espรจces et peuvent รชtre classรฉes en plusieurs catรฉgories (Allen et al., 2010). Chez Arabidopsis thaliana (A. thaliana), les stigmates sont secs, et possรจdent ร la surface des papilles une fine pellicule hydratรฉe de protรฉines, de glycoprotรฉines et de lipides (Tung et al., 2005 ; Allen et al., 2010 ; Lehner et al., 2010). Tandis que chez le tabac ou la tomate, les stigmates humides sรฉcrรจtent une abondante quantitรฉ d’exsudats hydrophiles riches en sucre ou d’exsudats riches en lipides, jouant un rรดle prรฉpondรฉrant pour diriger le tube pollinique en croissance (Mollet et al., 2007). Il existe รฉgalement les stigmates semi-secs (stade intermรฉdiaire entre les stigmates secs et humides). Les styles peuvent รชtre creux ou pleins. A. thaliana, le tabac ou la tomate possรจdent un style plein (Figure 3 A). Celui-ci est constituรฉ de cellules spรฉcialisรฉes formant le tissu de transmission dans lequel les tubes polliniques se dรฉveloppent de faรงon intrusive (Lord, 2000). Le lys possรจde un style creux (Figure 3 B). Celui-ci est constituรฉ d’un canal bordรฉ par l’รฉpiderme du tissu de transmission. Un exsudat est sรฉcrรฉtรฉ permettant entre autres le guidage et l’adhรฉsion des tubes polliniques (Mollet et al., 2000 ; Lord, 2001).
Autour de ces organes reproducteurs se trouvent la corolle, ensemble des pรฉtales, et le calice, ensemble des sรฉpales formant une enveloppe protรฉgeant la corolle, gรฉnรฉralement de couleur verte.
La double fรฉcondation chez les angiospermes
Chez les angiospermes comme A. thaliana, la reproduction sexuรฉe commence par la pollinisation au cours de laquelle les gamรฉtophytes mรขles ou grains de pollen adhรจrent aux papilles du stigmate (Zinkl et al., 1999) (Figure 4). La rรฉhydratation des grains de pollen sur le stigmate due ร l’absorption de l’eau permet la germination du grain. Durant cette hydratation des grains de pollen, les vacuoles turgescentes poussent le cytoplasme vers une des trois apertures du grain de pollen permettant la rupture de lโintine et/ou de lโexine : cโest le dรฉbut de la croissance du tube pollinique (Lord et Russell, 2002).
Un tube pollinique se dรฉveloppe et croรฎt ร travers le tissu de transmission du style afin dโaller fรฉconder les ovules. Pour cela, les tubes pรฉnรจtrent la paroi des papilles, entrent dans le style court et grandissent dans lโapoplaste des cellules spรฉcialisรฉes du tissu de transmission enrichi en nutriment extracellulaire (Kandasamy et al., 1994 ; Lennon et al., 1998). A ce moment, le tube pollinique hรฉberge trois noyaux distincts qui sont le noyau vรฉgรฉtatif et les deux gamรจtes mรขles fonctionnels. Le noyau vรฉgรฉtatif contrรดle la croissance du tube. La taille des tubes polliniques est trรจs variable selon les espรจces mais peut atteindre in-vivo une cinquantaine de centimรจtres chez les plantes ร style long comme le maรฏs. Le tube pollinique est une cellule ร croissance polarisรฉe dont l’รฉlongation se fait dans la zone apicale. Ainsi, afin de conserver un volume cellulaire relativement stable, la cellule vรฉgรฉtative synthรฉtise pรฉriodiquement, grรขce aux callose synthases (Cai et al., 2011), des bouchons de callose permettant son maintien dans la zone apicale du tube. Lorsque le tube a atteint lโovule, il รฉclate et libรจre les deux cellules spermatiques aboutissant ร la double fรฉcondation (Figure 4). Dรจs lors, l’ลuf principal, qui rรฉsulte de la fusion entre un noyau spermatique et lโoosphรจre (fรฉcondation vraie), prolifรจre en un embryon. La fusion du second noyau spermatique avec les deux noyaux polaires de lโovule (pseudo-fรฉcondation), donne naissance ร l’albumen, destinรฉ ร servir de rรฉserves nutritives ร l’embryon. Cet albumen subsistera au cours de la maturation de la graine (graine albuminรฉe) ou sera digรฉrรฉ par lโembryon afin de stocker les rรฉserves dans les cotylรฉdons (graine exalbuminรฉe).
Formation des gamรฉtophytes
Formation des ovules
La gamรฉtogenรจse femelle est une succession d’รฉtapes ayant lieu dans la partie ovarienne de la plante. Le mรฉgasporocyte, cellule initiale, subit une division mรฉรฏotique aboutissant ร la formation de 4 cellules haploรฏdes (Figure 4). Sur l’ensemble de ces cellules, trois vont dรฉgรฉnรฉrer tandis que la quatriรจme cellule (le mรฉgaspore) va subir trois mitoses successives et produire le gamรฉtophyte femelle encore appelรฉ le sac embryonnaire. Celui-ci, destinรฉ ร devenir le siรจge de la future fรฉcondation, se trouve au centre du nucelle recouvert superficiellement par les tรฉguments.
Le sac embryonnaire est composรฉ de 8 noyaux rรฉpartis dans 7 cellules de taille inรฉgale et de rรดle distinct : une vaste cellule centrale pourvue de deux noyaux (noyaux polaires), trois cellules situรฉes au voisinage de l’orifice de l’ovule, le micropyle (une cellule mรฉdiane (oosphรจre) entourรฉe par deux cellules appelรฉes synergides) et trois cellules autour du pรดle opposรฉ au micropyle (cellules antipodales) (Figure 4) (Bewley et al., 2000 ; Yadegari et Drews, 2004 ; Boavida et al., 2005).
Formation du pollen
La gamรฉtogenรจse mรขle se dรฉroule dans les anthรจres (Figure 5). Les grains de pollen, ou gamรฉtophytes mรขles, sont issus dโune mรฉรฏose du sporocyte et seront libรฉrรฉs des anthรจres aprรจs leurs maturations (Twell et al., 1998 ; Honys et Twell, 2004). La cellule mรจre initiale (microsporocyte) subit une mรฉรฏose qui donne 4 cellules filles haploรฏdes (microspore) en tรฉtrade. Durant la prophase I, un dรฉpรดt massif de callose (ฮฒ-1,3-glucane) apparait entre les diffรฉrents microsporocytes (Figure 5 D). Les microspores sont sรฉparรฉs les uns des autres par la formation dโune paroi de callose. Par la suite, les microspores sont libรฉrรฉs de la tรฉtrade par l’action conjointe d’enzymes comme des glucanases, des polygalacturonases (PGases) et des pectines mรฉthylestรฉrases (PMEs) issues du tapis staminal, couche cellulaire bordant les locules de lโanthรจre (Figure 5 E, F) (Hird et al., 1993 ; Rhee et al., 2003 ; Francis et al., 2006). Cette sรฉparation permet ainsi lโexpansion et la maturation de chaque microspore.
Aprรจs la mรฉรฏose II, la formation de la paroi du pollen commence notamment avec le dรฉpรดt de fibrilles de cellulose (primexine) qui est renforcรฉe par des protรฉines et des lipides. Le dรฉpรดt final de sporopollenine (composant principal de l’exine) donnera la taille et la forme du grain de pollen (Piffanelli et al., 1998) (Figure 5 G, H et Figure 6). Un nombre important de facteurs de transcription participant ร la formation de l’exine a รฉtรฉ rรฉcemment dรฉcrit. AtMYB103/MALE STERILE 188 (MS188) est un facteur de transcription qui est spรฉcifiquement exprimรฉ dans les anthรจres et les trichomes d’A. thaliana (Li et al., 1999 ; Higginson et al., 2003). Zhang et al., (2007) ont dรฉcrit que AtMYB103/MS188 rรฉgulait directement l’expression d’un gรจne prรฉcรฉdemment dรฉcrit comme impliquรฉ dans la formation de l’exine (MS2) ainsi que le gรจne callase-related A6. L’รฉtude du mutant Knock-Out (KO) pour le gรจne AtMYB103/MS188 a montrรฉ une dรฉgรฉnรฉrescence prรฉcoce du tapis staminal ainsi que des microspores anormaux (Zhang et al., 2007). Le gรจne MALE STERILE 1 (MS1)/HACKLY MICROSPORE (HKM), codant pour une protรฉine leucine zipper-like, est รฉgalement impliquรฉ dans la fonction du tapis staminal (Ariizumi et al., 2005 ; Vizcay-Barrena et Wilson, 2006 ; Ito et al., 2007 ; Yang et al., 2007). Les analyses phรฉnotypiques du mutant ms1 indiquent que MS1 est impliquรฉ dans la formation de la primexine, la synthรจse de la sporopollenine ainsi que dans le dรฉveloppement du tapis staminal (Ito et al., 2007). L’รฉtude du gรจne codant EFD (EXINE FORMATION DEFECT) a montrรฉ qu’il รฉtait aussi nรฉcessaire pour la formation de la primexine et que l’absence dโexpression de celui-ci induisait un dรฉfaut de fertilitรฉ du pollen chez A. thaliana (Hu et al., 2014). D’autres rรฉsultats ont aussi dรฉmontrรฉ que le gรจne MS1 est exprimรฉ dans les cellules du tapis staminal (Yang et al., 2007). D’ailleurs, c’est ร partir du tapis qu’une partie de l’exine se dรฉveloppe (Quilichini et al., 2014). Un autre facteur de transcription impliquรฉ dans la formation de l’exine, a รฉtรฉ identifiรฉ par Gibalovรก et al., (2009) qui ont dรฉmontrรฉ que les mutants Atbzip34 prรฉsentaient des dรฉfauts dans la structure de l’exine.
A la fin de la maturation du grain de pollen, lโexine est complรจte. Elle est composรฉe de deux couches : la sexine (ร l’extรฉrieur) et la nexine (ร l’intรฉrieur) (Figure 6) (Paxson-Sowders et al., 1997). La sexine est majoritairement composรฉe de sporopollenine (Lou et al., 2013). En plus de lโexine, le grain de pollen possรจde une paroi interne, lโintine, partiellement exposรฉe ร l’environnement via les apertures (Figure 6) et composรฉe principalement de polysaccharides comme la callose, la cellulose et les pectines (Hesse et al., 2009).
La derniรจre รฉtape de maturation du grain de pollen est la dรฉshydratation. Cette รฉtape est accompagnรฉe de la mise en place du manteau pollinique, puis, d’un ralentissement progressif du mรฉtabolisme. En parallรจle au cours de la maturation du pollen, le noyau subit une division mitotique asymรฉtrique, donnant la cellule vรฉgรฉtative et la cellule gรฉnรฉratrice (Figure 5 G). Cette derniรจre subit une seconde mitose qui aboutira ร la formation des deux cellules spermatiques (Twell, 2011). Cette mitose aura lieu avant lโanthรจse chez les espรจces trinuclรฉรฉes (A. thaliana ou le maรฏs) ou aprรจs la germination du grain de pollen chez les espรจces bi-nuclรฉรฉes (le lys, le tabac ou la tomate) (Twell et al., 1998; Edlund et al., 2004; McCormick, 2004; Twell, 2006; Takeda et Paszkowski, 2006).
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Table des matiรจres
I. INTRODUCTION
I. 1. INTRODUCTION GรNรRALE
I. 2. LA REPRODUCTION SEXUรE
I. 2. A. ANATOMIE DE LA FLEUR
I. 2. B. LA DOUBLE FECONDATION CHEZ LES ANGIOSPERMES
I. 2. C. FORMATION DES GAMETOPHYTES
2. c. 1. Formation des ovules
2. c. 2. Formation du pollen
I. 2. D. LA POLLINISATION ET LA CROISSANCE DU TUBE POLLINIQUE
2. d. 1. Les systรจmes dโincompatibilitรฉ gรฉnรฉtique
2. d. 2. L’implication de l’eau dans la germination du pollen
2. d. 3. L’implication des ions
2. d. 4. Les diffรฉrents signaux de guidage
I. 2. E. LA CULTURE IN-VITRO DES TUBES POLLINIQUES
I. 3. LA PAROI VรGรTALE
I. 3. A. LA PAROI PRIMAIRE
I. 3. B. LES PROTEINES PARIETALES
3. b. 1. Les glycoprotรฉines riches en hydroxyproline (HRGP)
3. b. 2. Les protรฉines riches en proline (PRP)
I. 3. C. LES ฮ-GLUCANES
3. c. 1. La cellulose
3. c. 2. La callose
I. 3. D. LES HEMICELLULOSES
I. 3. E. LES PECTINES
3. e. 1. Le rhamnogalacturonane de type I (RG-I)
3. e. 2. Le rhamnogalacturonane de type II (RG-II)
3. e. 3. Le xylogalacturonane
3. e. 4. Les homogalacturonanes
I. 3. F. LES PROTEINES DE REMODELAGE DE LA PAROI
3. f. 1. L’expansion cellulaire : remodelage des xyloglucanes et de la cellulose
3. f. 2. Les pectines lyases
3. f. 3. Les glycosides hydrolases
I. 4. LES PECTINES MรTHYLESTรRASES : PMES
I. 4. A. STRUCTURE DES PMES
I. 4. B. LES MODES D’ACTIONS DES PMES
I. 4. C. LES DIFFERENTS GROUPES DE PME
I. 4. D. LA REGULATION DES PMES PAR LES PMEIS
4. d. 1. Les PMEIs
4. d. 2. Les PMEIs / Inhibiteurs d’invertases
I. 4. E. IMPLICATION DES PMES ET DES PMEIS DANS LE REMODELAGE DES HGS LORS DE LA CROISSANCE DU TUBE POLLINIQUE
OBJECTIF DU SUJET DE RECHERCHE
II. MATรRIELS ET MรTHODES
II.1. MATรRIELS UTILISรS
II. 1. A. LE MATERIEL VEGETAL
II. 1. B. LES SOUCHES BACTERIENNES
Escherichia coli
Agrobacterium tumefaciens
II. 1. C. LES VECTEURS PLASMIDIQUES
II. 2. MรTHODOLOGIE EXPรRIMENTALE DES CULTURES
II. 2. A. CULTURE ET TRANSFORMATION DES PLANTES
Stรฉrilisation des graines
Mise en culture des plantes
Transformation des plantes avec A. tumefaciens par ยซ floral dip ยป
II. 2. B. RECOLTE ET CULTURE DU POLLEN
Culture in-vitro du pollen en milieu liquide
Culture in-vitro du pollen sur milieu solide
Culture in-vitro du pollen en milieux modifiรฉs
Culture du pollen in-vivo
Impact de la mutation sur les siliques et la production de graines
II. 2. C. MANIPULATION DES SOUCHES BACTERIENNES
Cultures bactรฉriennes
Transformation d’E. coli par choc thermique
Transformation dโA. tumefaciens par choc thermique
II. 3. BIOLOGIE MOLรCULAIRE
II. 3. A. EXTRACTION ET PURIFICATION D’ADN
Extraction dโADN gรฉnomique
Extraction dโADN plasmidique
II. 3. B. ANALYSE DE L’ADN
Amplification par la rรฉaction de polymรฉrisation en chaรฎne (PCR)
Digestion enzymatique des produits de PCR et des plasmides
Electrophorรจse dโADN
Sรฉquenรงage de l’ADN
II. 3. C. ETUDE DE L’EXPRESSION DU PROMOTEUR DE LA PME48 : PROPME48
Clonage et purification de la sรฉquence du promoteur du gรจne PME48
Principe de la technique LIC et insertion dans le vecteur pPLV (LIC compatible)
Obtention de l’expression stable chez A. thaliana
Sรฉlection des plantes transformรฉes
II. 3. D. SELECTION DES LIGNEES HOMOZYGOTES MUTANTES
Amplification par PCR
II. 3. E. รTUDE DE L’EXPRESSION DES GENES PAR QRT-PCR
II. 4. MรTHODOLOGIE EN IMAGERIE CELLULAIRE
II. 4. A. ENRESINEMENT AU METHACRYLATE ET COUPE AU MICROTOME
Le mรฉthacrylate
Coupes semi-fines
II. 4. B. MARQUAGES CYTOCHIMIQUES
Coloration GUS
Coloration ร l’aniline bleue des tubes polliniques in-vivo
Test de viabilitรฉ au FDA (Fluorescein Di Acetate)
II. 4. C. IMMUNOMARQUAGES
Immunomarquage de surface
Immunomarquage sur coupes semi-fines
II. 4. D. MICROSCOPES, ACQUISITION ET TRAITEMENT DโIMAGES
II. 5. ANALYSES BIOCHIMIQUES
II. 5. A. EXTRACTION ET DOSAGE DES PROTEINES
Dosage protรฉique
II. 5. B. DOSAGE DE L’ACTIVITE PME
II. 5. C. FOCALISATION ISOELECTRIQUE ET ZYMOGRAMME
II. 5. D. ESTIMATION DU DEGRE DE METHYL-ESTERIFICATION DES HGS PAR SPECTROSCOPIE EN INFRA-ROUGE PAR TRANSFORMEE DE FOURRIER
II. 6. ANALYSE IN SILICO ET TRAITEMENTS STATISTIQUES
Analyse phylogรฉnรฉtique
Statistiques
III. RรSULTATS
III. 1. ANALYSE DE LโEXPRESSION DES PMES DANS LES GRAINS DE POLLEN ET LES TUBES POLLINIQUES
SAUVAGES
III. 1. A. ANALYSES BIOINFORMATIQUES
III. 1. B. ANALYSE DES NIVEAUX DโEXPRESSION DES PMES PAR RT-QPCR
III. 1. C. CINETIQUE D’EXPRESSION DES PROMOTEURS
Analyse de lโexpression de PROPPME1, PROPME48 et PROPME23 avec le gรจne rapporteur GUS
Analyse de lโexpression du PROPME48 avec le gรจne sYFP
III. 2. SรLECTION DES LIGNEES MUTANTES HOMOZYGOTES PAR PCR/RT-PCR
III. 2. A. CRIBLAGE GENETIQUE DES MUTANTS PME48-1 ET PME48-2
III. 2. B. CRIBLAGE GENETIQUE DE PPME1
III. 2. C. CRIBLAGE GENETIQUE DE PME23-1
III. 3. CARACTERISATION DU MUTANT HOMOZYGOTE PME48-1
III. 3. A. ANALYSES PHENOTYPIQUES ET BIOCHIMIQUES DU MUTANT HOMOZYGOTE PME48-1
III. 3. B. ANALYSE PAR QRT-PCR DES TRANSCRITS DES 14 PMES SPECIFIQUES DU POLLEN CHEZ PME48-1
III. 4. CARACTERISATION DES MUTANTS HOMOZYGOTES PPME1, PME48-2 ET PME23-1
III. 4. A. IMPACT DE LA MUTATION SUR LA FECONDATION ET LA PRODUCTION DE GRAINES
Croissance in-vivo des tubes polliniques mutants
Taille des siliques et production de graines
III. 4. B. ANALYSES PHENOTYPIQUES DES GRAINS DE POLLEN MUTANTS
La viabilitรฉ des grains de pollen ppme1 est sensiblement la mรชme que celle du pollen sauvage
Le nombre de noyaux dans les grains de pollen mutants est conforme ร celui du pollen sauvage
La longueur des grains de pollen secs est plus petite chez les mutants
Les grains de pollen mutants prรฉsentent un retard de germination in-vitro dรฉpendant du type de milieu de culture
Les tubes polliniques des mutants pme48, ppme1 et pme23 sont instables
L’imbibition des grains de pollen ppme1 est perturbรฉe
Les taux de germination des grains de pollen ppme1 sont amรฉliorรฉs en augmentant la concentration en CaCl2 dans le MG
III. 4. C. ETUDES IMMUNOCYTOCHIMIQUES DES GRAINS DE POLLEN ET DES TUBES POLLINIQUES PPME1 ET PME23-1 : Immunomarquages des HGs fortement mรฉthyl-estรฉrifiรฉs avec LM20
III. 4. D. ANALYSE PAR QRT-PCR DES TRANSCRITS DES 14 PMES CHEZ PPME1
III. 5. EFFET DE LโAJOUT EXOGENE DE PME ET PMEI SUR LA GERMINATION ET LA CROISSANCE DES TUBES POLLINIQUES
III. 5. A. UTILISATION DE LA PME D’ORANGE
III. 5. B. UTILISATION DU PMEI DE KIWI
IV : DISCUSSION
CONCLUSION