La domestication en archéologie

La domestication en archéologie

Les origines de la domestication 

La domestication des plantes et des animaux est un domaine d’étude central et fondamental en biologie et en archéologie depuis plus de 100 ans (Zeder, 2006a). Dès 1859, Charles Darwin commence L’origine des espèces (Darwin, 1859) par un chapitre sur l’impact de l’humain dans la domestication et poursuit par un ouvrage en deux volumes consacré aux plantes et aux animaux domestiqués (Darwin, 1868). Simultanément, Gregor Mendel réalise des croisements de variétés de pois de jardin et ses expériences conduisent à l’établissement des connaissances sur l’hérédité des caractères (Mendel, 1865). Elles fournissent ainsi à l’évolution darwinienne ses mécanismes moteurs et fondent le domaine de la génétique (Zeder, 2006a). La domestication fait l’objet de premières recherches archéologiques grâce aux fouilles conduites par Raphael Pumpelly sur le site d’Anau au Turkménistan au début du siècle. Ces recherches pionnières lui permettent de tester ses théories sur le rôle du changement climatique dans l’émergence de l’agriculture (Pumpelly et al., 1905). Les travaux de Pumpelly sur les origines de l’agriculture influencent ceux de V. Gordon Childe (1951) qui, par la suite, soutient que les débuts de l’agriculture représentent l’une des deux grandes révolutions transformatrices de l’histoire humaine (Zeder, 2006a). Dans les années 1950 et 1960, les recherches interdisciplinaires de Robert Braidwood dans le Croissant fertile (Braidwood et al., 1983 ; Braidwood et Howe, 1960) et de Richard MacNeish dans le centre du Mexique (MacNeish, 1967) s’appuient sur cet héritage et créent un précédent en rassemblant des chercheurs de différentes disciplines : botanique, zoologie, géologie et archéologie afin d’explorer conjointement les questions fondamentales de savoir quand, où, comment et pourquoi une partie des sociétés humaines s’est engagée dans une trajectoire l’éloignant de la chasse et de la cueillette pour tendre vers un mode de vie basé sur l’élevage et l’agriculture (Zeder, 2006a).

L’adoption de l’agriculture qui débute il y a 12 000 ans (BP) pour le foyer le plus ancien qui se trouve en Asie du Sud-Ouest (Colledge et al., 2013), conduit parfois à un nouveau mode de vie des populations et constitue une étape majeure de leur histoire évolutive (Vigne, 2015). Cette étape n’est pas linéaire, se manifeste différemment de façon locale et parfois même avec des échecs et pour laquelle on emploie plus volontiers le terme de processus de domestication (Vigne, 2015). Les processus de domestication et les origines de l’agriculture et de l’élevage ont évolué en parallèle dans plusieurs régions du monde (Bogaard et al., 2021 ; Fuller et al., 2014 ; Vigne, 2015). Cette période est aujourd’hui mieux comprise, ainsi le lien qui était communément fait entre le changement climatique et l’émergence de l’agriculture n’est pas une relation de causalité simple et directe (Vigne, 2015, 2011). Cette période est caractérisée, tout au long de l’Holocène, par des fluctuations entre le climat et l’évolution socio-économique humaine provoquées par de multiples facteurs naturels et culturels (Vigne, 2015, 2011).

La domestication animale 

Les plantes et animaux domestiques ont joué un rôle majeur dans l’évolution et l’histoire de l’humanité. Après des millénaires de construction de niches basées sur la chasse, la cueillette, la pêche et la recherche de nourriture, les communautés de diverses régions du monde se sont lancées dans des trajectoires de production alimentaire qui, dans certains cas, ont permis l’émergence de sociétés complexes, d’agglomérations urbaines et d’empires semant ainsi les graines de la mondialisation actuelle (Cucchi et Arbuckle, 2021). Grâce aux récentes et intensives recherches en archéozoologie et en paléogénomique, il est maintenant admis que, mis à part la domestication du chien au sein des sociétés de chasseurs-cueilleurs aux alentours de 23 000 BP (Perri et al., 2021), la domestication des animaux d’élevage d’importance mondiale s’est produite au sein de communautés sédentaires engagées dans l’agriculture dans trois berceaux indépendants (Cucchi et Arbuckle, 2021). Le plus ancien centre de domestication animale est localisé en Asie du Sud-Ouest où les moutons (Ovis aries), chèvres (Capra hircus), porcs (Sus scrofa) et bovins sont les formes domestiquées apparues entre 10 500 et 10 000 BP (Colledge et al., 2013). Le sanglier a été également domestiqué dans la vallée du fleuve Jaune pour donner les premières formes domestiques (cochon) vers 10 000 BP (Cucchi et al., 2016, 2011 ; Jing et Flad, 2002). Enfin, le troisième centre de domestication majeur pour les ongulés se trouve en Amérique où le lama (Lama glama) et l’alpaga (Vicugna pacos) représentent les formes domestiquées (Cartajena et al., 2007 ; Cucchi et Arbuckle, 2021 ; Mengoni Goñalons et Yacobaccio, 2006 ; Moore, 2016 ; Yacobaccio, 2021).

Les domestications sur le continent Américain 

Au cours des 20 dernières années, le développement des recherches archéologiques et moléculaires a enrichi les connaissances sur l’origine de l’agriculture qui a commencé de façon indépendante dans au moins onze macro régions de l’Ancien et du Nouveau Monde selon le consensus actuel (Larson et al., 2014). Sur le double continent américain, trois macro-régions clés de domestications végétales et animales que sont l’Amérique du nord, la Mésoamérique et l’Amérique du sud et six régions, ont été identifiés, durant l’Holocène moyen (entre 8200 et 4200 BP) (Larson et al., 2014). En Amérique du nord et plus précisément dans l’est du continent (1), les végétaux domestiqués durant le milieu de l’Holocène sont : la courge (Cucurbita pepo ssp. ovifera var. ovifera), le tournesol (Helianthus anuus), le chénopode blanc (Chenopodium berlanderi) et le marshelder en anglais (Iva annua), (Smith, 2006 ; Smith et al., 2007). La dinde sauvage (Meleagris gallopavo) est la seule espèce animale domestiquée dans le sud-ouest des États-Unis. Un centre de domestication distinct se trouve en Mésoamérique (Manin et al., 2018 ; Speller et al., 2010). Quant aux végétaux qui ont été domestiqués dans les basses et hautes terres de Mésoamérique (2) au début de l’Holocène, ils sont : le maïs (Zea mays), le haricot commun (Phaseolus vulgaris), le haricot de Lima (Phaseolus lunatus), des courges (Cucurbita pepo ssp. pepo, C. argyrosperma), l’avocat (Persea americana), le piment (Capsicum annuum), le haricot de Guaje (Leucaena esculenta), la prune mombin (Spondias mombin), le jicama (Pachyrhizus erosus) et la chayote (Sechium edule) (Hughes et al., 2007 ; Kwak et al., 2009 ; Piperno, 2011 ; Piperno et al., 2009 ; Smith, 1997 ; Van Heerwaarden et al., 2011 ; ZizumboVillarreal et Colunga-GarcíaMarín, 2010). Enfin, en Amérique du sud les domestications clef ont vu le jour dans 4 régions. Dans les basses terres amazoniennes du nord (3), les végétaux qui ont été domestiqués durant le début de l’Holocène sont : une courge (Cucurbita moschata), le topinambour de Cayenne (Calathea allouia), le canna (Canna edulis), le macabo (Xanthosoma sagittifolium) et la patate douce (Ipomoea batatas) (Clement et al., 2010 ; Piperno, 2011 ; Roullier et al., 2013). Ensuite, on retrouve la région les basses terres amazoniennes du nord-ouest (4), où, au début de l’Holocène, une courge (Cucurbita ecuadorensis), le cotonnier créole (Gossypium barbadense), le pois-sabre (Canavalia ensiformis) et le cacao (Theobroma cacao) ont été domestiqués (Clement et al., 2010 ; Dillehay et al., 2010 ; Piperno, 2011 ; Roullier et al., 2013 ; Thomas et al., 2012 ; Westengen et al., 2005). Pour cette région et la précédente (basses terres du nord), l’étendue des connexions et les différences culturelles doivent encore être approfondies, mais l’origine indépendante des cultures dans ces deux régions au début de l’Holocène sont maintenant acceptées (Clement et al., 2010 ; Dillehay et al., 2010 ; Piperno, 2011 ; Roullier et al., 2013 ; Thomas et al., 2012 ; Westengen et al., 2005). Les processus de domestication de la région de l’Amazonie du sud-ouest (5) n’ont pas encore été documentés par l’archéobotanique. Les connaissances actuelles sont basées sur des données modernes. On y retrouve le manioc (Manihot esculenta), l’arachide (Arachis hypogaea), le palmier pêche (Bactris gasipaes), des piments (Capsicum baccatum, Capsicum chinense), ainsi qu’une courge (Cucurbita maxima). Il est aujourd’hui accepté que certaines de ces cultures se sont diffusées dans d’autres régions au début de l’Holocène suggérant des processus de domestication locaux qui restent  à documenter (Clement et al., 2010 ; da Cunha et al., 2008 ; Olsen et Schaal, 1999 ; Perry et al., 2007 ; Piperno, 2011). Enfin, dans la partie centrale et du sud de la région de Andes, des végétaux et des animaux ont été domestiqués durant le milieu de l’Holocène. Pour les végétaux, il s’agit de la pomme de terre (Solanum tuberosum), le quinoa (Chenopodium quinoa), l’amarante des Andes (Amaranthus caudatus), l’oca (Oxalis tuberosa), l’ulluque (Ullucus tuberosus), le haricot commun (Phaseolus vulgaris), le haricot de Lima (Phaseolus lunatus) (probablement dans les Andes du nord) et une courge (Cucurbita ficifolia). Pour les animaux il s’agit du cochon d’Inde (Cavia porcellus) et du canard de Barbarie (Cairina moschata) qui provient peut-être de cette région mais son origine est encore très peu connue (Dunnum et Salazar-Bravo, 2010 ; Stahl, 2008, 2005 ; Stahl et al., 2006). Enfin, deux camélidés sud-américains ont été domestiqués, le guanaco et la vigogne (Cartajena et al., 2007 ; Mengoni Goñalons, 2008 ; Mengoni Goñalons et Yacobaccio, 2006 ; Moore, 2016 ; Yacobaccio, 2021). Le guanaco et la vigogne ont respectivement donné les espèces domestiques bien connues que sont le lama et l’alpaga. Ces derniers sont les seuls grands mammifères domestiqués à l’échelle de tout le continent américain, ce qui leur confère une place centrale dans l’histoire des domestications américaines.

Les camélidés sud-américains

La place des camélidés dans les sociétés andines 

Les formes sauvage et domestique de camélidés sud-américains (ci-après CSA) ont eu une grande importance économique et culturelle pour les sociétés andines, à la fois pour les chasseurscueilleurs connus dans les Andes depuis la fin du Pléistocène et pour les éleveurs et agriculteurs (Mengoni Goñalons, 2008). Ils fournirent des produits de consommation de vie courante (viande, fibres, cuir, matières premières pour la fabrication d’outils, fumier pour le combustible et l’amendement des sols) et servirent d’intermédiaires entre les humains et les divinités (Bonavia, 2008 ; Flores Ochoa et al., 1994). Leur domestication a permis l’émergence de sociétés américaines préhispaniques complexes grâce à la constitution de caravanes, favorisant le développement d’échanges et de routes commerciales sur de longues distances entre et au sein des différentes zones écologiques andines (Bonavia, 2008 ; Capriles et Tripcevich, 2016). Depuis l’époque coloniale, les CSA ont subi une grave diminution de leurs effectifs. Cette diminution est majoritairement liée à leur abattage massif, à la concurrence induite par les nouveaux animaux accompagnant les colons ainsi qu’à l’arrivée de maladies (Wheeler, 1995). Aujourd’hui encore, les CSA domestiques et sauvages sont essentiels pour les communautés rurales des Andes (Vilá et Arzamendia, 2020). Les camélidés ont été exportés dans le monde entier et leur utilisation s’étend toujours plus en raison de la mondialisation.

Des programmes durables et alternatifs sont en cours de développement en Amérique du Sud pour améliorer leurs conditions de vie, mais aussi celles des communautés d’éleveurs traditionnels qui en dépendent (Vilá et Arzamendia, 2020).

Systématique : distribution et conservation des camélidés sud-américains actuels 

Les CSA actuels sont représentés par quatre espèces, deux sauvages et deux domestiques . Deux genres constituent les espèces sauvages : le genre Lama avec le guanaco (Lama guanicoe Müller, 1776) et le genre Vicugna avec la vigogne (Vicugna vicugna Molina, 1782). Chacune de ces deux espèces sauvages est composée de deux sous-espèces (une « forme nord » et une « forme sud ») réparties selon leur latitude à l’échelle du continent. La séparation des formes nord, Vicugna vicugna mensalis (9°30’-18°S) et sud, Vicugna vicugna vicugna (18-29°S) de la vigogne a d’abord été réalisée sur la base de critères externes tels que la taille du corps et la couleur des fibres (Wheeler, 1995) puis confirmée par les études génétiques (Kadwell et al., 2001 ; Marín et al., 2006). Des quatre CSA, la vigogne est l’espèce dont les préférences écologiques sont les plus strictes, puisqu’elle vit seulement dans les régions les plus froides des Andes entre 3000 et 4300 m d’altitude (Franklin, 1983 ; Wheeler, 2012, 1995). Pour le guanaco, quatre formes ont d’abord été reconnues sur la base de critères externes (Wheeler, 1995) dont seulement deux ont été confirmées par les études génétiques : la forme nord Lama guanicoe cacsilensis, (8°-20°S) et la forme sud, Lama guanicoe guanicoe, (au sud de 21°S) (González et al., 2006 ; Marín et al., 2006). Le guanaco vit dans des zones plus diversifiées. Avant la conquête européenne, on le retrouvait le long de côte Pacifique et en haute altitude approximativement depuis 8° de latitude sud jusqu’en Terre de Feu mais aussi plus à l’est, dans le Chaco au Paraguay et dans la pampa de la province de Buenos Aires (Tonni et Politis, 1980 ; Torres, 1985). Depuis la conquête et la chasse pratiquée au XIXème siècle, leur distribution a été réduite à 26% de leur distribution originelle et les populations sont désormais très fragmentées (Baldi et al., 2016 ; Ceballos et Ehrlich, 2002). C’est en particulier le cas pour les populations péruviennes de la forme nord (Lama guanicoe cacsilensis) au bord de l’extinction, déclarée « espèce en danger » en 1971 par le gouvernement (Wheeler, 2012). En 2008 la liste rouge de l’IUCN faisait état de seulement 3000 guanacos de la forme nord (Wheeler et al., 2006). Grâce aux études en génétique, il est communément accepté aujourd’hui que les formes nord du guanaco et de la vigogne sont respectivement les ancêtres sauvages des deux espèces domestiques, le lama et l’alpaga. Le lama (Lama glama Linnaeus, 1758), fait partie du genre Lama (Kadwell et al., 2001 ; Marín et al., 2017, 2007, 2006). Tout comme le guanaco, il est adapté à des environnements diversifiés allant des régions de haute altitude aux vallées intermédiaires ainsi que des régions de plus  basse altitude et plus arides comme la côte péruvienne par exemple (Wheeler, 2012 ; Wheeler et al., 1995). L’alpaga (Vicugna pacos Linnaeus, 1758), appartient au genre Vicugna (Kadwell et al., 2001 ; Marín et al., 2017, 2007). Comme le lama, il a été adapté aux environnements de la puna en haute altitude, ainsi qu’aux vallées intermédiaires (Wheeler et al., 1995, 2012). Si la présence du lama et de l’alpaga sur la côte aride péruvienne a longtemps posé question parce que nous ne les retrouvons plus dans cette zone géographique aujourd’hui, de récentes études en géochimie isotopiques prouvent que des camélidés domestiques étaient élevés dans les basses terres à l’époque préhispanique (DeNiro, 1988 ; Dufour et al., 2014 ; Santana-Sagredo et al., 2020 ; Szpak et al., 2014 ; Vásquez et al., 2020 ; Verano et DeNiro, 1993).

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Table des matières

INTRODUCTION
A. LA DOMESTICATION
LES ORIGINES DE LA DOMESTICATION
LA DOMESTICATION ANIMALE
LES DOMESTICATIONS SUR LE CONTINENT AMERICAIN
B. LES CAMELIDES SUD-AMERICAINS
LA PLACE DES CAMELIDES DANS LES SOCIETES ANDINES
SYSTEMATIQUE : DISTRIBUTION ET CONSERVATION DES CAMELIDES SUD-AMERICAINS ACTUELS
CADRE ET ETAT DES CONNAISSANCES SUR LA DOMESTICATION DES CSA
C. LE CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL ET CULTUREL DU SITE DE TELARMACHAY
CADRE ENVIRONNEMENTAL DE LA PUNA HUMIDE ET DE JUNIN
CADRE CULTUREL A JUNIN
HYPOTHESE DE LA DOMESTICATION IN SITU DES CAMELIDES
D. DOCUMENTER LE PROCESSUS DE DOMESTICATION EN ARCHEOZOOLOGIE : APPROCHE MULTICRITERE
LE PROCESSUS DE DOMESTICATION
BIOARCHEOLOGIE ET PROCESSUS DE DOMESTICATION
E. APPROCHE MULTICRITERE EN BIOARCHEOLOGIE A TELARMACHAY
TESTER UN OUTIL OSTEOMETRIQUE COMMUN : LES PREMIERES PHALANGES
ETABLIR UN NOUVEAU CADRE CHRONOLOGIQUE POUR LES CAMELIDES
PROFILS DE MORTALITE DES CAMELIDES
ETABLIR UN NOUVEAU MARQUEUR PHENOTYPIQUE : LE TALUS
ALIMENTATION ET ESPACE DE VIE DES CAMELIDES
CHAPITRE 1 – DEFIS METHODOLOGIQUES : IDENTIFIER LA DIVERSITE DES CAMELIDES SUD-AMERICAINS EN CONTEXTE ARCHEOLOGIQUE
A. ÉVALUATION D’UN MARQUEUR MORPHOMETRIQUE TRADITIONNEL : LES PREMIERES PHALANGES
LA MORPHOMETRIE CLASSIQUE DE LA PREMIERE PHALANGE PEUT-ELLE AIDER A DOCUMENTER LA DIVERSITE PASSEE DES CAMELIDES SUD-AMERICAINS ? REEVALUATION D’UN OUTIL ARCHEOZOOLOGIQUE COMMUN
B. TESTER LE SIGNAL TAXINOMIQUE DU TALUS EN MORPHOMETRIE GEOMETRIQUE
MORPHOMETRIE GEOMETRIQUE : DEFINITION ET PRINCIPES
LA MORPHOMETRIE GEOMETRIQUE EN ARCHEOZOOLOGIE
TALUS ET MORPHOMETRIE GEOMETRIQUE : POTENTIEL BIOSYSTEMATIQUE POUR LES CSA
DESCRIPTION DU MATERIEL ET DES METHODES D’ACQUISITION ET D’ANALYSES SUR LE CORPUS ACTUEL
RESULTATS
DISCUSSION
C. CONCLUSION
CHAPITRE 2 – DATATION RADIOCARBONE DU CONTEXTE D’ACCUMULATION DES CAMELIDES A TELARMACHAY
A. CADRE ET OBJECTIF DES NOUVELLES DATATIONS
B. MATERIEL ET METHODE
SELECTION DES ECHANTILLONS POUR LES EXTRACTIONS DE COLLAGENE
PREPARATION DES OSSEMENTS ET EXTRACTION DU COLLAGENE OSSEUX
TRAITEMENT STATISTIQUE DES DATES RADIOCARBONE
C. RESULTATS
ESTIMATION DE L’ETAT DE CONSERVATION DU COLLAGENE ET DES CONTAMINATIONS CARBONEES
NOUVELLES DATATIONS : AGES 14C ET AGES CALENDAIRES
COMPARAISON DES AGES 14C SUR CHARBONS DE BOIS ET DES OSSEMENTS DE CAMELIDES
D. NOUVELLE CHRONOSTRATIGRAPHIE A TELARMACHAY, 4000 ANS D’EXPLOITATION DES CAMELIDES SUD-AMERICAINS
CHAPITRE 3 – PROFILS DE MORTALITE DES CAMELIDES DE TELARMACHAY
A. INTRODUCTION
PROFIL DE MORTALITE ET SYSTEMES D’EXPLOITATION DES CAMELIDES SUD-AMERICAINS
PROFIL DE MORTALITE A TELARMACHAY
B. MATERIEL ET METHODE
MATERIEL
ACQUISITION DES DONNEES
ANALYSES STATISTIQUES
C. RESULTATS
VARIABILITE AU SEIN DE CHAQUE COUCHE ARCHEOLOGIQUE
COMPARAISON ET RELATION ENTRE LES COUCHES ARCHEOLOGIQUES
D. DISCUSSION
CHANGEMENT D’EXPLOITATION DES CAMELIDES DURANT LA COUCHE V
COMPARAISON AVEC LES PRECEDENTS PROFILS REALISES A TELARMACHAY
INTERPRETATION DES PRATIQUES DE SUBSISTANCE ET LIMITES
E. CONCLUSION
CHAPITRE 4 – EVOLUTION ET DIVERSIFICATION MORPHOLOGIQUE DES CAMELIDES DE TELARMACHAY
A. OBJECTIFS ET APPROCHE
B. DESCRIPTION DU CORPUS ARCHEOLOGIQUE
CORPUS ARCHEOLOGIQUE DES CSA DE TELARMACHAY
C. PROTOCOLE ANALYTIQUE ET STATISTIQUE DES DONNEES MORPHOMETRIQUES 3D
IDENTIFICATION DE LA DIVERSITE PHENOTYPIQUE LE LONG DE LA SEQUENCE DE TELARMACHAY
ÉVOLUTION DE LA TAILLE ET DE LA FORME DU TALUS DES CAMELIDES LE LONG DE LA SEQUENCE CHRONOLOGIQUE DE TELARMACHAY
D. DIVERSITE ET EVOLUTION DES CAMELIDES DE TELARMACHAY
DIVERSITE PHENOTYPIQUE ET IDENTIFICATION TAXINOMIQUE DES CSA DE TELARMACHAY
ÉVOLUTION DE LA TAILLE ET DE LA FORME DES CSA DE TELARMACHAY
E. DISCUSSION
LA DIVERSITE PREHISPANIQUE DES CAMELIDES DE TELARMACHAY
PROCESSUS DE DOMESTICATION DES CAMELIDES DE TELARMACHAY
CONTROLE DE LA MOBILITE DES POPULATIONS DE VIGOGNES A TELARMACHAY ?
LE PROCESSUS DE DOMESTICATION DES CAMELIDES DE TELARMACHAY DANS LE CONTEXTE ANDIN
E. CONCLUSION
CONCLUSION

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