Définition et histoire à proposdes ethnies
•MOLET, 1957, « nomenclature des groupes ethniques à Madagascar », bulletin de Madagascar n° 129, février Cet ouvrage porte sur les ethnies de Madagascar. Une recherche dont le but est de définir les ethnies et groupes d’ethnies en montrant comment ces différentes ethnies s’appellent entre elles ; Il illustre cela sous forme de tableau.Au début de son ouvrage, l’auteur pose une question : Est-ce que la question l’ethnie existe encore à Madagascar ? Pourquoi se pencher particulièrement sur l’étude de ce qu’est une ethnie ? L’auteur affirme également que toute personne voulant s’engager dans une recherche sur la société à Madagascar, que ce soit au niveau du recensement, de l’économie ou de l’industrie, doit considérer les groupes de personnes. A Madagascar, ne pas parler des ethnies et groupes d’ethnique est encore inconcevable car c’est un fait ancrée jusqu’à maintenant. L’auteur illustre cela en disant : l’ethnie n’est qu’une portion, mais c’est l’ensemble de ces ethnies formant un groupe d’ethnie qui forme la vraie ethnie connue par les gens. De ce fait, le sens du mot ethnie est déformé, car le gens disent que Merina, Betsileo, antaisaka… sont des ethnies, alors que ce sont des groupes d’ethnies. Selon l’auteur, il existe par exemple les anteimoro, or, ces anteimoro peuvent venir de divers regions, comme vohipeno, farafangana. Les gens qui viennent de cette region sont tous anteimoro. A part cela, il y a d’autres ethnies qui ne sont pas répertoriées dans ces groupes d’ethnies, mais qui sont les fruits des mélanges entre deux groupes d’ethnies. Les Barabory, par exemple sont les résultats du mélange entre Bara et Betsileo. Donc si on veut étudier les ethnies de Madagascar, on commence par les groupes d’ethnies, puis on entre dans les ethnies en considérant chacun dans sa catégorie et sa région d’origine. Ces groupes d’ethnies s’entremêlent des fois, car par exemple pour l’Est de Madagascar, on croit que la personne est anteimoro même si elle vient d’une région bien déterminée. Il est alors nécessaire demander la région d’où vient la personne afin de bien déterminer qui elle est. C’est par rapport à la réponse que les gens adoptent la meilleure façon d’entrer en contact avec elle. On peut en tirer que mettre en lien l’ethnie et le groupe d’ethnie est une attitude faisant partie des règles vie sociétale.
• RAMANDIMBILAHATRARaymond A., 2010,Etat et ethnicité à Madagascar, octobre Les Malagasy ont eu leur particularité en termes de culture : le « fihavanana. » Ce fut une « culture de base » d’ailleurs. Ainsi, cela explique que les Malagasy n’ont qu’une seule mère étant donné que le mot « firenena » a comme radical « reny », la racine originelle de tous les Malagasy. Toutefois, suivant de nombreuses immigrations faites par les populations de Madagascar, une rupture inexplicable de notre dite société reste encore inexplicable. Dans son œuvre, l’auteur évoque l’histoire étant la source de cette rupture entre les Malagasy : à partir de l’époque royale, l’époque des nobles, l’époque de l’esclavage et de la colonisation ainsi qu’à cette époque républicaine de nos jours. En outre, la distinction du Malagasy dans toutes les régions a été transformé en diversité suivant la politique inhumain d’entre les Malagasy, les étrangers ainsi que cette lacune dans le fait de penser que nous sommes différents vu nos cultures diverses. Ceci a été fortement remarqué suite à la l’instauration d’un seule et unique Etat dans les hautes terres centrales de l’île. Aussi, il y a eu la rupture des Malagasy en termes de religions (le catholicisme = religion des îles côtières ; le protestantisme = religion des nobles ou des « hova » et les colonisés (les gens des côtes) et ceux de connivence avec les colonisateurs (Merina). Tout cela a pris de racines profondes dans la répartition des Malagasy et a été toujours la source de la rupture actuelle, d’où la haine enfouie dans le cœur des gens. Si on essaie d’approfondir toutes les explications de l’auteur sur la définition de la tribu, Etat, pays, population, peuple, suite également aux théories des spécialistes en histoire et civilisation, en politique, on remarque que l’auteur se met d’accord à l’unicité des Malagasy. Toutefois, ils sont divisés en plusieurs populations dans diverses régions. Par ailleurs, Le trait ou les origines qui sont les habitants de la région ont interféré dans l’histoire des tribus à Madagascar suite aux histoires politiques conduisant le pays à la rupture sociale. De ce fait, le « fihavanana » est devenu une pure diversité étant donné le régime politique que nous vivons actuellement. Partout où nous allons, nous remarquons cette expression de la diversité culturelle selon l’origine de chaque individu. Remarquons ce qui se passe par exemple dans les milieux administratifs dans lesquels les gens s’appuient, se protègent et s’offrent des propres intérêts au point de rivaliser les autres qui sont d’origine différente qu’eux. Aussi, cette perception a pris des racines dans la société actuelle. Toutefois, la diversité entre les Malagasy est de statut inné car ceci justifie la différence culturelle entre les individus pour d’éventuels échanges et d’unification. Si on en croit au but escompté de l’auteur, c’est de faire rappeler aux Malagasy cette unicité que chaque population possède. A part cela, il veut en déduire que les Malagasy vivent dans une même société et ne font d’un bloc d’individus forgés par une hiérarchie innée expliquant la diversité de chacun. Sur ce, peut-on envisager d’oublier les histoires passée en vue d’opérer de nouveaux changements ?
Relativisme culturel et narcissisme communautaire
Comme on a déjà vu auparavant, il y a une diversité de culture à Tsiroanomandidy, l’affrontement entre ces cultures se reflète par la relativisme culturelle et le narcissisme de groupe, et cela cause des fissures et la répartition dans la société de Tsiaromandidy, car si on essaie toujours de privilégier ou de ridiculiser son idée, on en obtient deux après : d’abord, on ne se soucie plus que de nous et donc on ignore les autres, cela entraîne le mépris de l’autrui et l’ethnocentrisme ; puis, le refus d’avoir des bonnes relations avec les autres, le placement des blocages, et quand on croit toujours qu’on est le seul à avoir raison et être toujours le meilleurs, n’est est-ce pas le fait de prendre les autres comme des ennemis ? Ou bien faire comme si les autres n’existent pas ? Ou traiter les autres à des vaut à rien qui est vraiment inhumain ? Dans ce cas, qu’en est-il de la considération et du mutualisme? Comme disait RABETAFIKA, 1983 in mpanolon-tsaina :‘’ aza manao tsinotsinona ny hevitry ny hafa na mandratra ny fon’ny namanao’’. « Ne te moque pas des idées des autres et ne blesse pas tes amis ».Peut-être que les courts esprits vont dire qu’il faut se respecter soit même et ne dévalorise pas les autres, c’est cela le « fihavanana », mais pense un peu à ceci :……..est-ce cela une relation conjugale ? Et si on veut tous faire la loi que va-t-il se passer dans la société, que signifierai donc ce mot ? Et quoi qu’il en soit, puisqu’il aura des fréquentations et des rencontres ces gens-là ne peuvent s’en passer à des confrontations pour se faire gagner, comme à chaque fête de noël qui met en conflits les mariés, ils se demandent où vont-ils faire le culte, à l’église de la femme ou celle de l’homme puisqu’ils ne fréquentent pas la même église, après une langue dispute, au finale ils sont allés à celle de l’homme car c’est lui qui a la place importante et la force, et imagine un peu ce que la femme devait ressentir, elle n’a pas le choix et a suivi son mari. C’est ce qui se passe entre les tribus, pourquoi les Merina sont choqué en voyant les Antandroy danser pendant les deuils, et que pense l’Antandroy face aux pleurs des Merina car pour lui c’est un moment de joie ? On confirme que la société de Tsiaromandidy est une société dépourvue d’union, il y a toujours des affrontements, par exemple : les Antandroy ne font pas des visites de condoléances aux Merina car pour eux la mort est un moment de bonheur et vice versa. Et il y avait même une guerre de famille d’un homme d’Etat à cause de ces différents points de vue sur la mort, où va-t-on enterrer le monsieur ? À Tsiaromandidy, ou bien chez les Betsileo ? Sa femme veut qu’il soit enterré à Tsiaromandidy car depuis leur mariage l’homme a suivi sa tradition, les Betsileo n’ont pas accompli leurs devoirs et les conflits naissent pendant le deuil.
Conflit culturel
Puisqu’on dit que chaque tribu a son propre ancêtre alors elle a aussi son propre commandement ancestral, chacun a son propre héritage culturel, donc chaque tribu est unique, et c’est ce qui engendre la confrontation entre les tribus, elles ne se comprennent point car non pas la même mentalité ni la même conduite selon leurs éducations. La confrontation culturelle à Tsiroanomandidy se divise en deux grandes parties : premièrement, la défense et deuxièmement la tolérance. D’après tout qui a été dit, chaque clan fait tout pour faire régner sa culture dans la vie de tous les jours et à chaque évènement, aucune tribu n’a jamais utilisé les coutumes des autres même dans les évènements où tout le monde participe. Personne ne change sa culture, le maintien de la culture n’importe où, où l’on va, on ne regarde pas les autres, il ne faut pas regarder les cas particuliers, on se concentre juste pour le nôtre. Comme toujours c’est la protection contre la culture qu’évoque la conduite de la population, une guerre de préservation de la culture contre celle des autres pour qu’il n’y ait pas de confusion ou de destruction de la culture, c’est-à-dire qu’il faut pratiquer sa culture et qu’il faut la préserver sans prêter celle des autres, on vit avec et on utilise la nôtre pour communiquer avec les autres, si il y a par exemple un deuil, les tribus n’ont pas le même rite, mais on pratique la coutume de la tribu d’où vient le décédé, même s’il avait une quelconque relation entre le décédé et les autres. Ainsi, il y a toujours de la tension entre les tribus dès qu’il y une occasion pour se rencontre, chaque tribu a sa façon de se conduire et sa façon de penser. Et ceux-ci provoquent toujours des conflits, des amertumes, des incompréhensions, nous pouvons voir cela dans: le mariage et la loi du mariage, la différence entre le droit de l’homme et de la femme, le conflit entre les beaux parents et les gendres, la loi du plus fort, et une tribu se doit toujours être prudente quand elle coopère avec une autre qui est plus maline. En parlant de la confrontation culturelle, on peut s’empêcher de se pencher vers la religion, la religion qui a une histoire pendant la période du royaume. Le christianisme: c’est un autre aspect de la séparation de la société de Tsiroanomandidy, la foi divise la population, pour ne pas élargir le propos, il faut une domaine pour faire des études sur ce, on va juste parler de ce qui nous concerne, c’est-à-dire tout ce qui provoque le problème de clan, si on parle de la religion protestante, le FJKM et le FLM sont les églises les plus prospères à Tsiromandidy, c’est la fierté de cette région, ce qui a provoqué une tension dans cette église c’est une guerre de pouvoir et de reconnaissance quand une groupe de tribus a eu une très grande occupation dans le temple, la guerre explose à cause de la concurrence et l’homogénéité au niveau de chaque groupe. Face à cela s’est encore un problème pour obtenir une religion puissante auprès de l’Etat, la religion qui se trouve à l’écart de l’Etat n’est pas considéré, se sont juste par exemple les religions puissantes qui ont le droit de prier pour le pays quand il y a aussi de grands évènements organisés par le gouvernement, d’où il existe des discords entre les religions mais une religion est égale plusieurs différentes groupes. L’un des points qui entraîne un conflit de culture est la dominance de la culture plus forte et qui provoque la tolérance de la culture faible, une tolérance obligée étant donné la situation. Prenons comme exemple cette non-expression chez le groupe faible qui se trouve dans la groupe puissante ou dans la culture des puissants, les Antesaka par exemple, se mettent obligatoirement d’accord avec l’adultère des Antandroy, le chef de la religion n’ose pas les affronté directement même si la religion n’accepte pas l’adultère et le mariage qui n’est pas célébré civilement, ce qui entraîne une dispute entre eux si jamais il y a essai d’entrer dans cette culture qui justifie une identité, aussi cela leur fait hausser la voix si on essaie de s’y interférer. On voit alors la domination de la langue des Merina au niveau de la communication et les affaires de l’Etat, chacun fait des efforts pour parler le merina ou faire du langage mixte, les gens s’efforcent tout simplement mais quand ils reviennent chez eux, ils utilisent leurs dialectes. Il relève de l’un des types du caractère conservateur le conflit entre les us contemporains et les us actuels, pour ceux qui conservent la tradition et ceux qui vivent dans la modernisation. Donc, pour qu’il ait la paix, il faut que l’un deux se résigne. Une guerre froide et une trouble d’esprit qui dérange dû à la préservation de culture et la culture dû à la modernisation, ceci ne reste pas comme un problème personnel mais qui va s’étendre dans toute la famille, le clan qui conserve leur coutume sur le mariage endogame, par exemple entraîne toujours la discord à cause des enfants qui veulent se mariés avec les enfants des autres tribus ce qui est carrément interdit, la confortation persiste trop longtemps, par conséquent, la tradition cède et la pratique moderne prend le déçu ; il y en a même ceux ayant supprimé leur précédente identité, quitté leur village natale et ont construit leur tombe à Tsiaromandidy, d’où, la culture principale de certaines tribus a disparu. Toutefois, il a toujours des affrontements, une rencontre entre ces cultures car c’est juste une partie de la culture ancestrale qui est touchée et il y a donc un conflit entre cette culture et la culture moderne, comme la religion chrétienne ainsi que la tradition malagasy se pratiquant jusque de nos jours.
Complémentarité et interdépendance
On sera toujours des Malagasy, et la vie humaine n’est pas parfaite, personne ne peut se suffire à lui-même à Tsiroanomandidy car il y a une complémentarité et une interdépendance entre la population. S’il n’y a pas de dirigeant qui suivra le peuple, qui gérera le pays ? Et s’il n’y a pasde population, qui fera marcher le pays ? S’il n’y a pas de marchand, ou aller pour trouver les produits qui sont utiles au quotidien ? S’il n’y a pas d’agriculteur, où trouver des vivres ? S’il n’y a pas de grand entrepreneur, où iront les gens qui cherchent du travail ? S’il n’y a pas d’employé, que feront les entrepreneurs qui ont besoin d’employé ? Etc. Toutes ces questions pour dire que presque tout ce complète et se dépende les uns des autres. Mais à part cela, ce système est constitué d’une interaction complémentaire qui s’organise au niveau de la communauté. Comme les sergés de sécurité plus connus sous l’appellation « andrimasom-pokonolona », ou la soumission à l’organisation établie par les vieux.
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Table des matières
INTRODUCTION
1- Préambule
2- Contexte et justification
3- Discipline de rattachement
4- Objectif et résultats attendus
5- Problématique
6- Hypothèse
1e partie MATERIELS ET METHODES
I- Matériels
1- Ethnographie de la région bongolava
1-1- Les infrastructures
1-2- Historique et localisation de la zone
1-3- Caractéristiques de la population
2- Données documentaires
3- Données du terrain
II- Méthodes
1- Méthodes et outils de collecte des données
1-1- Documentation
1-2- Observation
1-3- Interview
1-4- Outils
2- Méthodologie d’analyse et d’interprétation
3-1- Tendance
3-2- Cadre théorique
3-3- Outils d’analyse et d’interprétation
2e partie RESULTATS
I- Phénoménologie du conflit
1- Environs de Tsiroanomandidy
1-1- Signification dunom de la ville
1-2- ses caractéristiques
1-3- son aspect extérieur
2- Manifestations des conflits
2-1- Relativisme culturel et narcissisme de groupe
2-2- Accumulation de richesse et abus de pouvoir
2-3- Conflits sociaux et conflits de groupes
3- Les causes des conflits
3-1- Diversité culturelle
3-2- La recherche de profit
3-3- Les rapports de force
4- Typologie et dynamique des conflits
4-1- Type du conflit
4-1-1- Conflit social
4-1-2- Conflit politique
4-1-3- Conflit culturel
4-2- Dynamique de conflit
4-2-1- Tableau montrant le dynamisme
4-2-2- Explication du tableau
II- Limite des conflits
1- La recherche de solidarité
2- Complémentarité et interdépendance
3- La cohabitation
III- Evaluation
3e partie DISCUSSION ET PERSPECTIVE
I- Discussion
1- Modèle de communication
2- Eléments constitutifs de la communication
2-1- Emetteur
2-2- Message
2-3- Intention
2-4- Intensité
2-5- Récepteur
2-6- Décodage
2-7- Impact
2-8- Feedback
3- Organisations desrelations
II- Perspective
1- Réconciliation sociale
2- Consolidation de la paix
CONCLUSION
Bibliographie et webographie
ANNEXES
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