LA DIMENSION SOCIO-ECONOMIQUE DU SECTEUR INFORMEL

Origine de la conscience et de la pratique collective

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  Lโ€˜existence dโ€™une tรขche de plusieurs individus explique la conscience et la pratique collectives. Quand on parle de cette pratique collective, cโ€™est donc le mรชme principe sur la pratique du groupe, appelรฉ ensemble dโ€™individus. Nous pouvons tirer comme exemple les normes sociales : la salutation, le pardon, etc. Ce sont des exemples introduits par le groupe ou lโ€™ensemble afin dโ€™insรฉrer un individu dans une sociรฉtรฉ. Cette insertion est ร  lโ€™origine de la socialisation et prend le type de la dรฉtermination. Bref, la pratique collective identifie la conscience de lโ€™ensemble. Alors, la conscience ou la pratique dโ€™une partie se rรฉfรจre toujours au modรจle de lโ€™ensemble, et le modรจle dโ€™un groupe vient aussi de la sociรฉtรฉ. En effet, ce principe se prรฉsente en fonction des effectifs des membres du groupe formant la sociรฉtรฉ, de la macro sociรฉtรฉ vers la microsociรฉtรฉ.

Le travailleur et lโ€™employeur

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย On appelle travailleur, toute personne physique qui sโ€™engage ร  mettre son activitรฉ professionnelle sous lโ€™autoritรฉ et la direction de lโ€™employeur moyennant une rรฉmunรฉration. Quand on parle de lโ€™employeur, cโ€™est toute personne physique ou morale, ou encore toute entreprise qui assume ses risques financiers, qui engage, rรฉmunรจre et dirige les travailleurs. En dโ€™autres termes, ce sont les mรชmes domaines, dans le cadre du travail et compris dans la carriรจre professionnelle. Et, nous parlons ici des deux comme un engagement professionnel dโ€™un individu, dรฉterminรฉ par lโ€™obligation sociale.

La pauvretรฉ

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย Soulignons quโ€™il existe de multiples dรฉfinitions de la pauvretรฉ. Le concept de la pauvretรฉ est utilisรฉ pour dรฉsigner la situation dโ€™une personne dont les ressources financiรจres sont insuffisantes. Mais la pauvretรฉ dans lโ€™Europe du Moyen ร‚ge est-elle comparable ร  celle de la rรฉvolution industrielle ou encore ร  celle qui prรฉvaut aujourdโ€™hui ? La pauvretรฉ est gรฉnรฉralement considรฉrรฉe comme un phรฉnomรจne multidimensionnel ; la pauvretรฉ pรฉcuniaire ou l’insuffisance de revenu monรฉtaire entraรฎne des difficultรฉs, pour se nourrir, s’habiller, se loger et ce, plus ou moins intensรฉment, selon que l’on a รฉventuellement accรจs ร  des ressources naturelles valorisables. Elle est estimรฉe au moyen de ยซ seuil de pauvretรฉ ยป (un individu est alors considรฉrรฉ comme pauvre lorsque son niveau de vie est infรฉrieur au seuil de pauvretรฉ choisi). Diffรฉrentes dรฉfinitions de ces seuils existent ; les pays dรฉveloppรฉs utilisent gรฉnรฉralement des seuils relatifs, alors que la pauvretรฉ dans les pays en dรฉveloppement est estimรฉe au moyen de seuil de pauvretรฉ absolu. Du fait de sa simplicitรฉ, cette dรฉfinition est couramment utilisรฉe pour dรฉfinir les individus pauvres et pour mesurer le taux de pauvretรฉ d’une population. La pauvretรฉ s’analyse avant tout comme รฉtant le rรฉsultat d’une situation d’exclusion ; les rapports sociaux et les inรฉgalitรฉs de richesse sont des mรฉcanismes gรฉnรฉrateurs de discrimination. La vision libรฉrale considรจre la pauvretรฉ comme l’incapacitรฉ ou l’impossibilitรฉ pour un individu d’accรฉder comme les autres ร  l’รฉpanouissement et ร  la satisfaction de ses besoins fondamentaux souvent pour des causes relevant de la volontรฉ ou de la capacitรฉ de l’individu lui-mรชme. Le premier objectif des OMD (Objectifs du Millรฉnaire pour le dรฉveloppement) consiste ร  la rรฉduction de la pauvretรฉ. Ceci requiert des indicateurs de suivi systรฉmatiques, objectifs, comparables au niveau national, au niveau international, et dans le temps. Suite ร  cela, est classรฉ comme pauvre, tout individu dont la contre-valeur monรฉtaire de ses consommations annuelles est en dessous du seuil de 468800Ar, relativement aux prix pratiquรฉs dans la capitale. La pauvretรฉ rรฉsulte gรฉnรฉralement des conditions de dรฉpart dรฉfavorables (mauvais accรจs ร  la formation, santรฉ dรฉficiente,…), et parfois des accidents(destruction de biens, accident de santรฉ, perte d’emploi, etc.) La pauvretรฉ oblige alors ร  se loger ร  bas prix, plus prรฉcisรฉment dans des quartiers ayant mauvaise rรฉputation, oรน il y a peu de travail.

Le chรดmage et lโ€™insuffisance du marchรฉ du travail

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  Le chรดmage nโ€™est pas un nouveau fait dโ€™aujourdโ€™hui. Il nโ€™est pas seulement un fait รฉconomique, mais il est aussi un fait social. Il est apparu depuis longtemps, et รฉtudiรฉ par contre sociologiquement comme important par Paul Lazarsfeld en 1931, ร  Marienthal, en Autriche et par Raymond Ledrut sur la sociologie du chรดmage, en 1966. Ce dernier souligne que le chรดmage aboutit ร  lโ€™exclusion et au cumul de tous les handicaps sociaux comme la marginalitรฉ, le manque de logement, lโ€™analphabรฉtisme, la maladie, etc. Plusieurs concepts, dans les pistes actuelles de la sociologie du chรดmage, รฉtudient le chรดmage de longue durรฉe, les causes de lโ€™entrรฉe en chรดmage et au moment de la sortie du chรดmage. En rรฉalitรฉ, le chรดmage, considรฉrรฉ comme un รฉtat de personne sans emploi, disponible pour travailler et recherchant activement un emploi, est un phรฉnomรจne socio-รฉconomique majeur ร  Madagascar. Il apparaรฎt comme une autre cause de lโ€™existence du secteur informel. Le marchรฉ du travail est un marchรฉ qui relie ceux qui offrent le travail et ceux qui demandent le travail. En gรฉnรฉral, le travail est le capital, et le fond de la rรฉussite pour la vie sociale. Dโ€™oรน, le basculement vers le secteur non formel engendrรฉ par le dรฉsรฉquilibre entre les offres et les demandes. Rapport des informations sur les offres et les demandes : Selon le directeur du BIT de lโ€™Ocรฉan Indien, Ntsay Christian, 36.000 emplois ont รฉtรฉ perdus depuis la crise de 2009. De plus, la crise รฉconomique actuelle et la forte diminution du taux dโ€™investissement nโ€™ont fait quโ€™aggraver la situation vu lโ€™importance des activitรฉs รฉconomiques qui dรฉpendent des investissements. Dโ€™aprรจs le rapport de lโ€™Organisation Internationale du Travail (OIT), durant le salon de lโ€™emploi 2012, 8รจme รฉdition : les chรดmeurs malgaches atteignent le nombre de 336.000 dont les 2/3 sont des jeunes et 40.000 / an des jeunes diplรดmรฉs.
Remarque : ร  rappeler quโ€™en une demi-journรฉe, plus dโ€™une centaine de Curriculum Vitae (CV) ont รฉtรฉ reรงus alors quโ€™une soixantaine dโ€™offres seulement ont รฉtรฉ prรฉvues pour cette 8รจme รฉdition du Salon des mรฉtiers et de la formation. Finalement, sur ce fait, lโ€™offre nโ€™arrive pas ร  rรฉpondre ร  la demande.

Concernant lโ€™activitรฉ et son instabilitรฉ

ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย  ย La pratique des activitรฉs informelles est caractรฉrisรฉe par la pluriactivitรฉ. Les pratiquants du secteur informel se heurtent quand mรชme ร  certains problรจmes courants autant que dans le secteur formel. Ainsi, comme nous avons introduit cidessus, concernant les confrontations des pratiquants du secteur informel et les responsables de la commune ou de lโ€™autoritรฉ, les marchands ambulants exerรงant en ville sont aussi sujets ร  la tracasserie policiรจre. Il nโ€™y a pas aussi de stabilitรฉ sur lโ€™espace commercial. Dโ€™autant plus que, vu la concurrence et le manque dโ€™expรฉrience, les gains sont toujours incertains. Par ailleurs, le secteur informel ne garantit pas toujours lโ€™ascension sociale, notamment pour les mรฉnages nโ€™exerรงant pas dans le formel, certes, il aide ร  subvenir aux besoins quotidiens de la famille, mais parfois, la possibilitรฉ dโ€™รฉconomiser est certainement moindre, vu le faible taux de bรฉnรฉfice. Lโ€™irrรฉgularitรฉ des revenus produits par les activitรฉs informelles suscite chez les individus un manque de sรฉrรฉnitรฉ et un sentiment de vulnรฉrabilitรฉ par rapport ร  leur avenir. De plus, les acteurs de lโ€™informel nโ€™ont pas accรจs au systรจme bancaire pour la distribution de crรฉdit ร  lโ€™รฉconomie. Ils ne disposent pas de garanties que demandent les banques pour octroyer un prรชt. Dโ€™aprรจs cette explication, la pratique de lโ€™activitรฉ informelle est le fait de souder la famille ร  lโ€™aide dโ€™activitรฉs lucratives. Particuliรจrement, dans le quartier dโ€™Ambohipo, cette pratique est effectuรฉe pour le moment, tant que la majeure partie sont des migrants et qui nโ€™ont aucune activitรฉ ou emploi depuis leur arrivรฉe dans cette localitรฉ.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I :CADRE DE Lโ€™ETUDE
CHAPITRE I : LE SECTEUR INFORMEL
Section 1 โ€“ Les relations individu-sociรฉtรฉ dans le monde professionnel
1.1- Origine de la conscience et de la pratique individuelle
1.1-1. Origine de la conscience et de la pratique collective
1.1-2. Origine sociale et contextuelle de lโ€™action individuelle
1.2- Interrelation de lโ€™individu-sociรฉtรฉ dans le monde professionnel
1.2-1. Statut de lโ€™emploi et statut social
1.2-2. Dรฉfinition sociale du travail/emploi
1.2-2.1. Le travailleur et lโ€™employeur
1.2-2.2. Dรฉfinition sociale du travail
Section 2: Le secteur informel
2.1- Historique du secteur informel
2.2- Dรฉfinition รฉconomique et sociale de lโ€™informel
2.2-1. Dรฉfinition รฉconomique
2.2-2. Dรฉfinition sociale
2.3- Dynamique du secteur informel
2.4- Notion sur la pauvretรฉ, le chรดmage et le sous-emploi
2.4-1. La pauvretรฉ
2.4-2. Concernant la pauvretรฉ et le secteur informel
2.4-3. Le chรดmage et le sous-emploi
2.4-3.1. Le chรดmage
2.4-3.2. Le sous-emploi
CHAPITRE II : ZONE Dโ€™ETUDE
Section 1 -Prรฉsentation du IIรจme Arrondissement
1.1- Identification du lieu
1.2- Situation gรฉographique-Dรฉlimitation
1.3- Superficie-Population
1.4- Liste des FKT avec le nombre de population
Section 2- Le quartier dโ€™Ambohipo et ses caractรฉristiques
2.1- Limitation gรฉographique
2.2- Identification du lieu
PARTIE II :RESULTATS DES INVESTIGATIONS
CHAPITRE III : LA DIMENSION SOCIO-ECONOMIQUEDU SECTEUR INFORMEL
Section 1- Les activitรฉs informelles
1.1- Quelques activitรฉs informelles trรจs courantes dans cette localitรฉ
1.1-1. Pour la vente des mรฉdicaments
1.1-2. Pour la vente au bord de la route
1.2- La population dans le secteur informel
Section 2- Les dรฉterminants du secteur informel
2.1- Lโ€™analphabรฉtisme et lโ€™illettrisme
2.2- La pauvretรฉ
2.3- Le chรดmage et lโ€™insuffisance du marchรฉ du travail
2.4- Lโ€™exclusion sociale
CHAPITRE IV : PORTEE ET MEFAITS DU SECTEUR INFORMEL
Section 1- Impacts et avantages du secteur informel
1.1- Impacts de la pratique de lโ€™informel sur lโ€™รฉconomie en gรฉnรฉral
1.2- Avantages et dรฉsavantages des activitรฉs informelles
1.3- Portรฉe des activitรฉs informelles
1.3-1. Portรฉe des activitรฉs informelles au niveau de lโ€™individu et de la famille
1.3-2. Portรฉe des activitรฉs informelles au niveau de la sociรฉtรฉ
Section 2-Le poids du secteur informel
2.1- Le poids des activitรฉs informelles
2.2- Le secteur informel comme micro-unitรฉ de production
2.3- Les activitรฉs informelles sauvent les migrants
Section 3 โ€“ Mรฉfaits du secteur informel
3.1- Concernant lโ€™activitรฉ et son instabilitรฉ
3.2- Concernant le travail sur cette activitรฉ
PARTIE III :ANALYSE, PERSPECTIVES ET SUGGESTIONS
CHAPITRE V- ANALYSE
Section 1- Cadre lรฉgislatif du secteur informel et les impacts de ce secteur
1.1- Cadre lรฉgislatif du secteur informel
Section 2- Lโ€™individu et le groupe comme acteur de dรฉveloppement
2.1- Les tรขches individuelles
2.2- Les tรขches de la population comme appui au dรฉveloppement
Section 3-Formalisation de lโ€™informel
3.1- Contraintes de formalisation
3.2- Difficultรฉs rencontrรฉes par les pratiquants et les responsables
3.2-1. Pour les pratiquants
3.2-2. Pour les responsables
3.2-3. Pour le travailleur
3.2-4. Pour le secteur informel
CHAPITRE VI- PERSPECTIVES ET SUGGESTIONSย 
Section 1 : Perspectives
1.1- Perspective relationnelle
1.2- Perspective qualitative et quantitative
1.3- Perspective situationnelle
1.4- Limites de la recherche
Section 2- Suggestions
2.1- Sur la politique de crรฉation de lโ€™emploi
2.2- Sur la formalisation
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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