La diffusion de nouvelles infrastructures économiqueset d’ innovation agricole

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La démarche de recherche

Cadre conceptuel

Notion d’aire d’influence

L’aire d’influence ou zone d’influence est une zone polarisée par un centre, pour un ensemble de catégories de relations culturelles, commerciales y compris l’aire de marché ou de chalandise 2 . La notion d’influence est difficile à préciser, elle se mesure à partir des fréquences ou des probabilités de déplacement des résidents de la région périphériques vers le centre lorsqu’ils recourent aux services offerts par le centre. Les aires d’influence ont des formes circulaires et la probabilité de fréquentation d’un centre décroît en fonction de la distance. Ainsi, l’influence est mesurée d’après l’extension du bassin d’approvisionnement en produits, d’après les navettes domicile-travail, la fréquence du recours des populations environnantes aux commerces et aux services urbains, le recrutement des élèves et étudiants ou d’après la diffusion de la presse régionale. L’étendue de la zone d’influence pour une même ville peut varier de quelques km à quelques dizaines, voire centaines de km de rayon.

La ville d’Antananarivo a été construite par le roi Radama, au 1ère siècle, de 1810 à 1828 pour servir de siège et de quartier général à son armée, une armée qu’il a modernisée. Le nom d’Antananarivo qui veut dire littéralement « ville des milles », a été hérité de cette armée dont l’effectif s’élevait à mille soldats. La ville s’est imposée pour devenir la capitale du royaume de l’Imerina dont l’ambition du souverain est de conquérir toute la grande île pour en former un seul royaume. La ville a joué un grand rôle dans la gestion administrative, politique et économique dans la Grande Ile depuis cette période de la royauté jusqu’à l’avènement de l’indépendance de 1960 où elle se trouva consacrée capitale de république malgache.
Comme toute les capitales du monde, elle est attractive. Cette attraction est le résultat du décalage qu’il y a entre la ville et la campagne. Ainsi, Antananarivo exerce une influence considérable sur le district de Manjakandriana. A la périphérie, elle est avantagée par la proximité environ 48 km de la capitale. En conséquence, le district est sous l’emprise d’Antananarivo.

Théorie de la centralité

Le terme de centralité urbaine3, a été proposé par Walter Christaller en 1993 dans sa théorie des lieux centraux (Die Zentralen Orte in Suddeutschland, Iena, Fisher). La centralité est la propriété conférée à une ville d’offrir des biens et des services à une population extérieure, résidant dans la région complémentaire de la ville. Le recours au service le plus proche s’organise par des niveaux hiérarchisés de centralité correspondant à la plus ou moins grande rareté des services offerts, qui se traduit elle-même par une hiérarchie de la taille des centres et de la dimension de leur aire d’influence. La centralité s’organise aux niveaux de services urbains, caractérisés chacun non seulement par le nombre, mais aussi par la variété, la diversité des services offerts. Les niveaux de centralité correspondent ainsi à des niveaux de complexité des fonctions et des organisations sociales dans la hiérarchie urbaine. La centralité avec ses significations apparaît ainsi comme la propriété fondamentale qui explique la formation des agglomérations urbaines, qui s’auto-entretient car la valorisation du capital économique, social et symbolique accumulé suscite localement des investissements visant à renforcer l’accessibilité du lieu central, au fur et à mesure de sa croissance, par rapport à celle des lieux avec lesquels il est en relation ou en concurrence, et ce surcroît d’accessibilité rend le lieu attractif pour de nouvelles activités.

En tant que capitale de Madagascar, la ville d’Antananarivo est un peu spéciale. Elle s’étend sur un rayon de 15 km et intègre le centre économique, administratif et culturel du pays. Elle est attractive sur trois (3) points de vue :
➢ Le phénomène d’urbanisation attire la population des autres sous-préfectures car sur l’ensemble, Antananarivo concentre 39% de la population de la région d’Analamanga, environ 5% de la population nationale. A l’opposé, le district de Manjakandriana compte respectivement 9% de la région d’Analamanga. Ainsi, la répartition de la population de la région d’Analamanga est inégale.
➢ Sur le plan de l’infrastructure sociale, Antananarivo Renivohitra offre des services plus sophistiqués (tableau n°1).

Les travaux de terrain

Les travaux de terrain sont la mise en œuvre des démarches de recherche, qui se compose par : la préparation des travaux de terrain et les enquêtes sur terrain.

La préparation des travaux de terrain

Elle consiste à la conception des croquis et à l’élaboration des questionnaires en rapport avec le sujet et selon les catégories des différentes personnes à enquêter, qui sont les responsables administratifs, les acteurs économiques et les habitants à l’intérieur de chaque commune.
Nous avons adopté en majorité des questionnaires semi-directifs afin que la réponse soit plus objective. Ces questionnaires sont donc notre principal outil de recherche car ils permettent de vérifier notre hypothèse et de comprendre réellement la réalité existante. Pour mieux organiser les travaux, nous avons établi une approche multi scalaire aux niveaux spatiaux à l’échelle du district et de la commune.

Travaux de terrain

Ils ont duré 15 jours, du 16 au 30 octobre 2017. A part la commune urbaine de Manjakandriana, nous avons travaillé dans trois communes sur les 25 communes concernées. Elles ont été choisies pour leur position géographique par rapport à l’éloignement de la RN2 : la commune rurale de Sambaina traversée par la route nationale, la commune rurale d’Ambohibary à 4 km, la commune rurale de Miadanandriana environ 10 km. Notre recherche est très limitée car les trois (3) communes se situent en effet dans la partie méridionale du district. Mais nous avons estimé qu’elles sont à peu près représentatives du district de Manjakandriana. En tout cas, elles nous ont permis la formulation des résultats.

Introduction de nouvelles techniques dans l’agriculture

L’influence de la capitale ne se limite pas simplement sur le plan social. Elle se traduit aussi par les programmes de développement des ruraux et d’appuis imposés par l’Etat ou le Ministère et les ONG. Ces programmes touchent en particulier le secteur agricole et l’élevage. L’objectif est en effet d’améliorer les niveaux de vie des paysans en optant à des techniques adéquates. En outre, les techniques rudimentaires des paysans sont modifiées.
Pour la filière apicole, le programme SAHA donne des informations sur la technique de ruche moderne tandis que l’ONG HARDI lance la technique de capture des reines avec les ruches modernes. D’après notre enquête, le nombre de producteurs qui ont opté pour les ruches peuplées à cadre est de 1939 et les ruches peuplées améliorées est de 152. Ces techniques sont plus rentables sur le plan économique et en termes de rendement.

A part les programmes d’appui, il y a aussi les sociétés privées comme AGRIFARM et AVITECH, implantées au sein du district. Elles fournissent de souches très performantes tant en production de viande que d’œufs. En conséquence, pendant ces cinq dernières années, la filière avicole s’est développée considérablement.
Sur le plan agricole, le CDAM de Manjakandriana, qui est une organisation de producteurs agricoles propose à ses membres des activités classiques, de formations techniques et organisationnelles et les appuies dans la création de coopératives agricoles. Elle est aussi à l’origine du fonctionnement d’un point de vente commun dans la commune d’Ambatoloana. Les produits des différents agriculteurs membres y sont stockés et vendus en commun (légumes secs, pommes de terre, miels, yaourts et l’artisanat. Ainsi, les membres du CDAM effectuent aussi des voyages notamment dans la commune de Betafo pour faire des échanges aux producteurs locaux et acquérir des techniques. Actuellement, il y a vingt quatre membres.

Antananarivo, principal marché d’écoulement des produits locaux

Antananarivo est un carrefour vers le quelle converge des produits venant des autres localités. Ainsi, la forte concentration de la population dans la capitale engendre un fort accroissement de la demande. Antananarivo est donc un marché d’écoulement des produits locaux notamment en charbon de bois, le lait, et le miel qui font la convoitise du district.

Le charbon de bois

A Madagascar, la consommation d’énergie est largement dominée par le bois en raison de sa disponibilité et de son coût abordable pour la population. Le bois énergie constitue le combustible de la cuisson privilégié pour 90% des ménages malgaches. Dans la région d’Analamanga, la consommation est de 100 kg/personne/an. A Antananarivo, la consommation en bois énergie ne cesse d’augmenter. Pour l’année 1988 les besoins de l’agglomération tananarivienne chiffraient à 126 000t, en 2011, elles frôlaient les 170 000t. Ainsi, le rythme de la croissance urbaine actuelle et le contexte de pauvreté persistant, font du charbon de bois, la source d’énergie privilégiée des ménages, compatible avec leur faible pouvoir d’achat. L’approvisionnement d’Antananarivo en charbon de bois se fait majoritairement par des plantations forestières paysannes, constituées en majorité d’eucalyptus, en particulier l’espèce « Eucalyptus robusta ».

Les plantations d’Eucalyptus robusta ont été imposées par l’administration coloniale avec des objectifs précis. Elles répondaient à une double préoccupation de la puissance coloniale : reboiser les collines dénudées et fournir une matière première ligneuse. L’administration coloniale mit en place des pépinières d’eucalyptus dès 1897, qui est le principal arbre que le service des forêts, crée par le général Galliéni. Ainsi, 51% de la superficie du district de Manjakandriana sont recouverte de végétation dont la majeure partie est vouée à l’exploitation de charbon de bois. Parmi les quatre (4) bassins d’approvisionnement d’Antananarivo, qui sont dans la partie d’Anjozorobe, d’Ankazobe, de Manjakandriana et d’Andramasina.
Le district de Manjakandriana est la plus grosse zone productrice de charbon de bois. Elle est le principal fournisseur de bois d’énergie de la capitale. Par ses plantations paysannes d’eucalyptus, elle fournit plus de 50% du charbon de bois et du bois de chauffe consommé à Antananarivo (plus de 1,5 millions de mètres cubes de bois exploités). L’acheminement des produits de Manjakandriana vers la capitale est facilité par un réseau routier et de pistes bien structuré. Ensuite viennent Andramasina et Ankazobe avec chacun 50 000 tonnes de charbon expédiés vers la capitale (Croquis n°4).

IMPACTS ET PERCEPTIONS DIFFERENTS DE L’INFLUENCE D’ANTANANARIVO

Des impacts dissemblables d’une commune à l’autre

Sur les quatre communes échantillonnées, l’influence de la capitale est inégale. Effectivement l’inégalité de cette influence est le résultat de plusieurs facteurs. Les facteurs le plus plausible sont l’accessibilité en voie de communication et l’organisation des transports. L’influence de la capitale est donc notable pour les communes les mieux reliées.

Réseaux routiers et les transports

Chaque commune est plus ou moins accessible. Les réseaux routiers existants sont la RN2 et RIP. Les communes traversées par la RN2 sont le plus favorables par rapport aux autres communes car l’accès relie Antananarivo et Toamasina. Plus précisément la présence du port de Toamasina, le premier port de Madagascar où débouche toutes les marchandises internationales rend cette route le plus aminé et le plus empruntée de toutes les routes nationales. La commune urbaine de Manjakandriana et la commune rurale de Sambaina sont en effet sur le passage de la RN2 et l’accès vers Antananarivo reste moins difficile, la route est en bonne état. Par rapport à la route nationale, plusieurs RIP ne sont pas goudronnées et l’accessibilité des autres communes vers la capitale reste très difficile notamment en saison de pluies, le cas de la commune rurale d’Ambohibary à 4 km de la RN2 et en particulier la commune rurale de Miadanandriana à peu près 47 km d’Antananarivo, la route goudronné s’arrête à la commune rurale d’Ambatomanga et la suite est entièrement en route secondaire.

Inégalité de manifestation de l’influence

La manifestation de l’influence de la capitale sur chaque commune est différente ; ainsi que l’intensité, qui varie en fonction de l’accessibilité des communes.
Pour la commune de Manjakandriana, l’influence est très forte parce qu’elle est une petite ville où concentre toutes les services administratifs (service de l’agriculture, de l’élevage, des eaux et forêts, des domaines, le centre fiscal, de la population et de l’information et de la communication), les relations administratifs vers Antananarivo est très courant comme la convention pour la fourniture agricole auprès du Fonds de Développement Agricole au bâtiment de la Direction du Génie Rural de Nanisana. En outre, des infrastructures d’envergures y sont aussi présentes notamment le marché hebdomadaire d’Ampiadianombalahy, beaucoup plus attractive par rapport aux autres marchés du district car les marchands d’Antananarivo viennent pendant les jours du marché en apportant leurs produits et les vendent sur place. En rapport avec cela, les habitants aux voisinages de la commune sont attirés à faire des achats. Au niveau culturel, il y a la pénétration des nouveaux loisirs comme les salles de vidéo, les salles de jeu sont très fréquentes.

Par ailleurs, la forte influence de la capitale sur la commune de Manjakandriana est aussi perçue à travers la modification de l’espace notamment la construction de maison en brique et en moellons avec des toits en tôles qui se développe de plus en plus sur les périphéries du chef lieu, l’implantation de nouvelles constructions comme les boutiques et les banques.
Pour les autres communes, l’influence est faible notamment pour la commune de Miadanandriana. Du point de vue économique et sociale, la relation des habitants vers Antananarivo se limite au travail en ville pour les menuisiers et les charpentiers, leur séjour dure 4 ou 5 mois dont il gagne 40000 Ariary par jour selon l’employeur, et l’écoulement des produits agricoles des paysans lors de leur saison (pêche, bibas). Pour la commune elle-même, la relation vers la capitale repose sur les projets sociaux imposés par le Ministère comme le Pro-Tana pour l’agriculture ; le FORMA PROD pour l’élevage ; le PAPRIZ qui donne des formations, des encadrements et des semences pour avoir plus de rendement aux agriculteurs. En 2017, 40 ménages ont reçus la formation établie par le PAPRIZ.
Dans la même situation, la commune d’Ambohibary n’est pas aussi mieux reliée à la capitale. Leur relation est à peu prés la même que la commune de Miadanandriana. Selon l’enquête auprès des responsables administratifs, au niveau social, l’influence se focalise sur les prospectus donnés par les services médicaux d’Antananarivo au CSB2 pour les habitants comme la proprété et l’hygiène, et la fourniture en médicament comme le vaccin. Et aussi les actions des ONG à travers divers projets comme le projet Arina qui contribue à la formation des charbonniers à des nouvelles techniques de meule amélioré, le FORMA PROD qui apporte des techniques modernes sur l’élevage et l’agriculture et le PROSPERE une banque micro finance qui forme et finance les projets de culture de contre saison. En occurrence, ces actions touchent plus particulièrement les paysans vivant de l’agriculture. Le but c’est d’améliorer le niveau de vie des ménages en améliorant le taux de production ou la capacité de production pour la commercialisation. Cela permettra l’augmentation de revenu. Au niveau culturel, c’est l’évolution intellectuelle des jeunes à l’emploi de l’internet notamment à l’utilisation du Facebook6. Par ailleurs, l’implantation de nouvelles églises sont aussi constaté. Dans le temps, la commune d’Ambohibary n’a eu que deux églises : FJKM et FMTA mais actuellement il y en a neuf (9) récentes : FPVM, EKAR, JESOSY MAMONJY, PENTEKOTISTE, CEIM, ARA-PILAZANTSARA, RHEMA, APOKALYPSY, VAHAO NY OLOKO.

Pour la commune de Sambaina, l’enquête auprès du Maire nous a démontré que l’influence est basée sous un angle politique. Tous actes sont dictés par les entités politiques d’Antananarivo à l’exemple de l’incendie du TIKO, les pompiers d’Antananarivo sont venus exceptionnellement pour maîtriser et éteindre l’incendie. Ainsi, la relation de la commune vers Antananarivo se fait particulièrement à travers l’entreprise TIKO avant sa fermeture. Les produits laitiers fabriqués comme le yaourt, le fromage, sont écoulé directement vers la capitale.
Ainsi, le paysage ou l’espace de ces trois communes est encore dominé par les caractéristiques rurales. Mais quelques évolutions y sont constatées comme l’existence des multiservices dans la commune de Sambaina et Miadanandriana.

Perceptions divergentes de l’influence de la capitale

Chacun à ses propres perceptions de l’influence de la capitale. Les enquêtes auprès des responsables administratifs et des habitants ont démontré que chaque commune à ses degrés d’influence et qu’elles sont ressenti différemment. En occurrence, la présence d’Antananarivo n’apporte pas vraiment un véritable développement. D’ailleurs, la notion de développement est difficile à cerner. Trois critères permettent de mesurer qu’il a un véritable développement, qui sont : l’augmentation de revenu PIB par habitant, le niveau de vie et le bien être ressenti par la population.

Antananarivo : un facteur favorable et facteur de blocage aux développements

D’une part, la capitale est un facteur favorable parce qu’elle constitue le principal marché de l’écoulement des produits agricoles des paysans. En général, l’activité agricole tient encore une place importante. Les ménages des exploitants agricoles représentent 80% dans chaque commune échantillonnée et la majorité des ménages ne dispose que des petits exploitants agricoles.
Le mode cultural pratiqué, au niveau des 80% des ménages agricoles, reste majoritairement la polyculture. La culture le plus pratiqué est le riz ; de quelques produits de substitution notamment le manioc, la patate douce et enfin, de quelques autres produits comme le haricot, la pomme de terre ; en particulier les plantations fruitières (tableau n°10).

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Table des matières

INTRODUCTION
1. Localisation et choix du sujet
2. Problématique
3. La démarche de recherche
Première partie : LES MULTIPLES FORMES D’INFLUENCE D’ANTANANARIVO SUR LE DISTRICT DE MANJAKANDRIANA
Chapitre I : LA FORTE DOMINATION D’ANTANANRIVO SUR MANJAKANDRIANA
1. La forte puissance d’appel d’offre d’Antananarivo
2. La diffusion de nouvelles infrastructures économiqueset d’ innovation agricole
Chapitre II : LA DEPENDANCE TOTALE VIS-A-VIS D’ANTANANARIVO
1. Antananarivo, premièr fournisseur de marchandise pour le district
2. Antananarivo principal marché d’écoulement des produits locaux
Deuxième partie : L’INEGALITE DE L’INFLUENCE DE LA CAPITALE SELON LES COMMUNES
Chapitre III : IMPACTS ET PERCEPTIONS DIFERENTS DE L’INFLUENCE D’ANTANANARIVO
1. Des impacts dissemblables d’une commune à l’autre
2. Perceptions divergentes de l’influence de la capitale
Chapitre IV : DES IMPACTS POSITIFS POUR LES ACTEURS ECONOMIQUES ET POUR LA COMMUNE
1. Avantages des acteurs économiques
2. Renforcement de la ressource financière de la commune
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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