La détention des forces productives comme source du pouvoir politique

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Marx et l’analyse du pouvoir politique

Pour Karl Marx, le pouvoir politique est le pouvoir organisé d’une classe pour l’oppression d’une autre. Le pouvoir politique comme tous les pouvoirs, vient du contrôle des moyens de production par une classe sociale, la bourgeoisie, qui dans la société capitaliste dispose ainsi des moyens de dominer l’autre classe, le prolétariat.
L’Etat c’est le pouvoir politique de la classe dominante. L’Etat est un produit de la société à un stade déterminé de son développement, l’aveu que cette société s’empêtre dans une insoluble contradiction avec elle-même, s’étant scindée en oppositions inconciliables.

Comme l’Etat est né du besoin de refréner des oppositions de classes, mais comme il est né, en même temps, au milieu du conflit de ces classes. L’Etat de la classe la plus puissante, de celle qui domine au point de vue économique et qui, grâce à lui, devient aussi classe politiquement dominante et acquiert ainsi de nouveaux moyens pour mater et exploiter la classe opprimée.

La détention des forces productives comme source du pouvoir politique

Nous ne pouvons comprendre le projet scientifique de Marx sans savoir la méthode qu’il adopte dans l’analyse de la société moderne, plus précisément la société capitaliste. La théorie marxiste du social est intitulée classiquement le matérialisme historique. Une société est composée d’individus qui n’agissent pas librement selon leur pure fantaisie. Les rapports humains sont des rapports déterminés, nécessaires, définis en dehors des individus et de leur conscience. Marx écrit en 1859 « voici, en peu de mois, le résultat auquel j’arrivais et qui, une fois obtenu, me servit de fil conducteur dans mes études. Dans la production sociale de leur existence, les hommes nouent des rapports déterminés, nécessaires et indépendants de leur volonté »3
Ce déterminisme des rapports humains prend la racine dans les conditions matérielles de la vie. Le déterminisme social est donc à base matérielle, à base économique.

La compréhension marxiste du déterminisme social à base économique s’exprime à l’aide d’une image, d’une métaphore, celle de l’édifice. Une société est comme un édifice, une construction avec ses fondations ; sa base et ses étages successifs. A la base se trouve les forces productives matérielles et les rapports de production. A chaque état des forces productives matérielles correspond un état des rapports de production. Cette infrastructure sociale donne naissance à un édifice juridique et politique, composé par le pouvoir politique, l’appareil d’Etat, le système juridique et les administrations. Cette infrastructure sociale donne naissance à des formes déterminées de la conscience sociale. Les idéologies, les philosophies, les religions, la morale d’une époque sont les produits de l’infrastructure sociale. L’idéologie est un reflet de l’infrastructure sociale. La conscience sociale est un reflet de l’existence matérielle.

Une conception instrumentale du pouvoir

Le caractère instrumental du pouvoir est le produit de la civilisation du capital développé par la société capitaliste. L’Etat est perçu comme organe chargé de protéger les intérêts des bourgeois. Tout comme la religion, il est une projection illusoire de la réalité. Il affirme de garantir la liberté et l’égalité de tous les hommes alors que dans la réalité, c’est un Etat qui ne fait que défendre les intérêts de la classe bourgeoise. La création de l’Etat débouche sur l’atomisation de l’individu et réduit les rapports à sa pure fonction économique.
L’Etat est une arme répressive au service de la classe bourgeoise. L’Etat n’est qu’un comité chargé de gérer les affaires communes de la classe bourgeoise entière. Les idéologies qui la sous-tendent sont les voiles masquant l’intérêt de cette classe. Marx insiste sur le fait que la démocratie libérale est une contre vérité. La liberté qu’elle prône est apparente, c’est une réalité de la servitude. La classe bourgeoise détient les forces productives et le pouvoir politique. Les pauvres sont privés de droit, exploités et opprimés.

Contrairement à Weber qui voit le déploiement de la société moderne vers la rationalisation, vers une société de droit, Marx quant à lui estime le contraire ou les formes de rationalités sont des instruments au service de la classe bourgeoise pour défendre ses intérêts.
Dans cette perspective, Marx met au centre de son analyse la lutte des classes comme le moteur du changement social. Marx adhère dans les thèses élitistes du pouvoir politique. Le pouvoir est par essence oligarchique.

La théorie de la représentation politique

Le développement de la société moderne empêche la traduction de la démocratie directe. Il est sociologiquement inconcevable que le peuple puisse réellement exercer son pouvoir dans les grandes Etats modernes. C’est la raison pour laquelle on a inventé l’élection comme instrument de désignation des dirigeants politiques.

Oligarchisation de la représentation politique

Selon les thèses élitistes, tout pouvoir politique appartient à une minorité de groupe. Les élitismes partent du postulat que les hommes sont par nature inégaux et qu’il est par conséquent illusoire de vouloir changer cette réalité. La domination de la minorité sur la majorité est une donnée immuable, intrinsèque à l’ordre social. La démocratie du moment qu’elle repose sur le principe de la majorité, est donc une duperie, une fraude et dans le meilleur des cas un mirage. Vilfredo Pareto soutient que l’oligarchie est la clé de voute de tous les gouvernements. Il organise sa pensée autour de la notion d’élite « la notion principale des termes d’élite est celle de la supériorité. En un sens large, j’entends par élite d’une société les gens qui ont un degré remarquable des qualités d’intelligence, de caractère, d’adresse, de capacité de tout genre »4à l’intérieur des groupes et des classes, il y a une circulation horizontale et verticale. La partie qui triomphe des autres et impose son hégémonie est appelée élite.

Parmi cette classe élue, il y a l’élite gouvernementale. Les conflits les plus pertinents ne sont pas comme chez Marx ceux qui opposent la masse à l’élite mais ceux qui déchirent l’élite. Les anciennes élites s’accrochent au pouvoir mais d’autres, plus jeunes et plus dynamiques, veulent y parvenir, avant d’en être chassées à leur tour. Pareto appelle ce conflit entre élite « la circulation des élites ».
Dans le même sillage de cette thèse élitiste Gaetano Mosca impose l’idée de classe dirigeante. Il remarque que la doctrine de la souveraineté populaire est une vaste imposture et qu’il y a toujours une séparation entre gouverné et gouvernant, entre minorité et majorité, appelée classe politique ou dominante, qui sert des principes démocratiques pour donner un sceau de légitimités à ses agissements. « Dans toutes les sociétés deux classes apparaissent, une classe qui dirige et une classe qui est dirigée. La première classe, toujours la moins nombreuse, remplit toutes les fonctions politiques, monopolise le pouvoir et profite des avantages qu’il procure que la deuxième, la plus nombreuse, est dirigée et commandée par la première d’une manière plus ou moins légale, plus ou moins arbitraire et violente »5

C’est Robert Michels qui est le représentant célèbre de la tendance oligarchique du pouvoir. Qui dit organisation dit tendance à l’oligarchie. Dans l’organisation, un intérêt devient une fin en soi avec ses buts et ses intérêts propres, de sorte que cette organisation va se séparer téléologiquement de la classe qu’elle représente.

Une réalité qui s’impose

Comme nous l’avons souligné plus haut, la sélection des dirigeants par le biais d’une élection est une réalité qui s’impose dans la société moderne. Tout le monde ne peut pas venir sur la place publique pour discuter de la vie politique. En effet, l’augmentation de la population ne le permet pas. Les différentes formes de divisions du travail social empêchent à l’ensemble de la société de se réunir dans un lieu public. Tous ces facteurs contribuent ainsi à la représentation politique comme manière de gouverner le pays.
Néanmoins, cela n’élimine pas la cohabitation entre représentation et désignation. Nombreux sont les Etats qui gardent encore le mécanisme de transfert du pouvoir selon les règles d’héritage même dans les pays dits démocratiques. Dans les pays en voie de développement, la république coexiste avec le pouvoir des notables locaux. Ces derniers sont l’incarnation de l’identité et le gardien de la valeur collective héritée de l’ancêtre.

Les hommes qui constituent les gouvernements ne sont pas en totalité les élus du peuple. Ils sont aussi désignés selon les règles juridiques régissant l’Etat en question. Toutes ces configurations de l’Etat sont l’enjeu de rapport de force entre les élites politiques dont les citoyens ne comprennent pas le fonctionnement et les zones d’ombre de l’exercice du pouvoir politique. Les traditions se mélangent avec les modernités. L’ordre symbolique et l’imaginaire régissent le pouvoir politique. Ce dernier manipule des objets symboliques dans la justification de sa domination sur les dominés. Il emploie la tradition pour donner sens à la modernité. C’est sur ce propos que la place de l’anthropologie dans l’analyse du pouvoir politique est très importante.

Pouvoir politique et Anthropologie

Tandis que la sociologie est une science dédiée aux études des sociétés non occidentales d’Afrique et une discipline des sciences sociales ayant été toujours interdite d’accès à la connaissance et maîtrise pour les autochtones. Les mains mises coloniales et étrangères à Madagascar et les sur dominations impérialistes sous des formes variables et voilées des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine ont généré ici et là définitions, essences, méthodes à des finalités uniques colportées par la colonisation, le néo-colonialisme, l’impérialisme, l’apartheid … : « la surexploitation à outrance des ressources humaines et minières à fin de réalisation/matérialisation de rentrées financières exhorbitantes de par la value relative à la plus-value absolue.

L’apport du fonctionnalisme

Pour Malinowski, échange et réciprocité sont au centre du système politique. Dans Les Argonautes du Pacifique occidental, Malinowski explique que lors des expéditions maritimes qui se caractérisent par le système d’échange de la kula, ce sont des biens de prestige qui circulent entre des partenaires attitrés, c’est-à-dire des partenaires de même niveau. La politique joue son rôle dans les relations entre les groupes. Malinowski montre que les acteurs des échanges obéissent à un système de prescription (règle de droit, de coutume, etc.). La législation est coutumière, elle comprend des droits, des devoirs, bien qu’il n’y ait pas d’Etat. La question qui se pose est de savoir comment peuvent exister des lois dans une société sans Etat. Dans la structure matrilinéaire qui concerne les Trobriandais, une place particulière est donnée au chef, prêtre et porte-parole des anciens dont il est l’un des membres. Le grand chef décide des expéditions d’échange de la kula. Il est présent lors des actes de magie qui s’effectuent sur les bateaux avant de partir. Dans ce système, tous les échanges fonctionnent à équivalence de niveau. Les présents se font niveau par niveau, entre personnes de rang égal, lors de la redistribution par le chef, cela signifie qu’il a bénéficié de prestations fournies par des personnes de rang inférieur. Malinowski ne s’est pas posé la question de l’Etat. C’est que les Anglais qui sont confrontés dans leurs colonies à l’indirect rule (gouvernement à travers les organisations étatiques existantes) doivent apprendre à connaître les sociétés politiques primitives avec lesquelles ils ont des relations. Ils recherchent donc les habitudes et les coutumes locales en matière de politique. L’Anthropologie politique devient une discipline autonome. L’ouvrage majeur est Systèmes politiques africains (1940) d’Evans-Pritchard et de Meyer Fortes. Ils ébauchent une typologie à partir de huit sociétés (Nigeria, Ghana, Soudan, Rhodésie, Afrique du Sud) et s’efforcent de différencier les sociétés avec des sociétés sans Etat.
• les sociétés avec Etat sont des sociétés disposant d’un appareil administratif qui contrôle et régule l’emploi de la force physique ;
• les sociétés sans Etats ont une politique fondée sur des lignages dominants, des classes d’âges, des sociétés secrètes. Les groupes ne s’unifient qu’en cas de conflit (cf. Nuer : deux groupes a et b font partie du clan A. Si a possède un problème avec c du clan C, a et b se réunissent pour lutter contre c. Ceci n’empêche pas a et b de lutter entre eux pour des questions de pâturages. L’arbitrage de « l’homme à peau de léopard » est alors requis). Chez les Tallensi, le système politique s’organise en fonction du système lignager.

La perspective dynamiste

Elle traite des problèmes de compétitions, de stratégies, de manipulations et de conflits sociaux à connotations politiques. L’anthropologue étudie la manière dont la politique fonctionne localement ; il travaille sur le modèle réel, celui qui existe et non sur un modèle théorique comme le fait le politologue.
La perspective de la sociologie et d’anthropologie dynamiste est née sous l’impulsion de Georges Balandier. Ce courant de pensée s’émerge dans le contexte de la décolonisation en Afrique. Il saisit les ajustements et les turbulences liées à la décolonisation, débouchant sur la théorie de la décolonisation L’anthropologie dynamique se donne pour perspective d’appréhender la réalité sociale à travers l’histoire. Elle vise à saisir la dynamique du dedans et du dehors. Ces deux formes de dynamiques se complètent.

Balandier remarque que dans la société africaine, la tradition coexiste avec la modernité. « Les expressions politiques modernes coexistent avec des manifestations et des structures anciennes, elles-mêmes transformées par suite des bouleversements résultant de la colonisation »6

Le système politique qu’il soit local ou global est lié à cette dynamique de la tradition et de la modernité. « Le système politique traditionnel apparaît ainsi comme affecté par les tensions et les conflits, comme toujours agissant malgré les vicissitudes subies. Il oriente, pour une part et partout, la vie politique moderne. Ses incidences peuvent aussi être saisies à un autre niveau. Les responsables des nouvelles nations africaines n’ont pu imposer, par contrainte et d’un coup, une philosophie et des organisations politiques totalement étrangères ; en quelque sorte importées. Ils ont dû effectuer un travail d’adaptation et de « traduction » en recourant à l’équipement politique traditionnel »7
En réalité, la colonisation avec son organisation et ses contraintes mais aussi sa force modernisant à bien initialement agi comme destructrice des unités politiques traditionnelles. Elle a changé le mode de gouvernance ancienne en transformant en bureaucratie moderne, ce qui relevait de la compétence des gouvernements patrimoniaux traditionnels.
Une fois acquises, les indépendances dans les années 60, le parti unique s’affirme, les échecs d’un développement résultent d’une dépendance post colonisation. La tradition occupe une place particulière selon plusieurs niveaux dans le processus de modernité. Balandier perçoit un traditionalisme formel (maintien des formes mais avec contenu diffèrent), un traditionalisme de résistance (avec réaction de repli, de camouflage, de refus), un pseudo traditionalisme stratégique pour donner sens aux réalités nouvelles, marquer par une dissidence, exprimer une revendication.

Dans cette logique d’hybridation de la modernité et de la tradition, Olivier constate que la gouvernance postcoloniale est influencée par les caractéristiques de la gouvernance coloniale. En effet, il n’y a pas eu de rupture importante entre l’administration coloniale et l’administration postcoloniale, bien au contraire. Avec les indépendances, les nouveaux États se sont construits dans une logique de continuité et d’amplification du modèle colonial. Les innovations postcoloniales ont plutôt été dans le sens d’un élargissement ou d’un approfondissement du modèle colonial que de sa transformation ou de son abolition.8
A côté de l’Etat moderne hérité de la colonisation existe une gouvernance chefferiale, ou lignagère. La chefferie ou les notables gardent son influence surtout en milieu rural. Elle obtient sa légitimité politique par la logique de gardien de la tradition et des superviseurs des valeurs communautaires. Elle joue un capital symbolique non négligeable dans le processus des élections.

La confusion entre la tradition et la modernité débouche sur une gestion qui ne sait plus distinguer le public du privé. Le pouvoir devient le patrimoine d’un groupe d’individu qui justifie ses dominations par le recours aux origines sociales, à une appartenance à une classe privilégiée. Ces groupes d’individus se divisent en faction d’élite pour masquer la véritable clientélisation du pouvoir et la prédation des rentes de l’exercice du pouvoir.
Les efforts déployés dans l’initiative de la décentralisation n’ont rien changé à la pratique de privatisation du pouvoir politique puisque les anciennes hiérarchies de domination ne sont jamais abolies. Les stratégies mises en œuvre pour perpétuer les logiques de domination au niveau local sont très diverses relevant des différentes dimensions de la société dont les stratégies d’alliance sont les plus importantes. L’endogamie de statut, l’endogamie de parents et l’endogamie serrée ne sont que des exemples de cette logique d’alliance.
En relation dialectique avec cette « constante déterminante historique global », les superstructures d’identité originelle sont appelées à s’atteler aux nouvelles idéologies colportées par l’économie marchande de trois façons alternatives ou simultanées sans possibilité de libre choix rationnel :
– soit l’individu et le groupe intègrent et assimilent les valeurs marchandes de façon purement mécanique,
– soit ils y sont contraints de par la conscience de la nécessité de survie,
– soit ils en sont des promoteurs instrumentés par des autorités supérieures.
Dans tous les cas, nous ne pouvons admettre l’autonomie et la pureté acquise des superstructures marchandes dans des sociétés où les rapports sociaux économiques sont encore et en majeure partie régis par l’économie de prédation : par les moyens de la collecte, de la chasse, de la pêche et de l’agriculture d’autosubsistance pour une consommation directe sans médiation du marché.
Les rapports de parenté participent à ce titre et d’autorité à l’administration et à la gestion de la quasi-totalité des affaires publiques. Les instances politico –administratives étatiques ne constituent dans ce contexte que des structures à vocation oppressive effective où l’attente auxquelles la parenté s’allie de façon tactique pour garantir la reproduction sociale pérenne de la logique traditionnelle. Pour cette minorité de notables supposées être parvenue à un optimum d’accumulation monétaire, l’esprit d’entreprise n’est pas non plus acquis.

Les ressources financières

Comme toutes les autres Communes, la Commune rurale d’Ambohimalaza Miray arrive à gérer ses affaires par les différentes recettes fiscales (les impôts, les DINA, etc.) mais également par les différentes subventions (exemple : FDL ou Etat) et aussi des financements directs qu’indirects (exemple : FID, des associations et des ONG, etc.).
Remarque : depuis la crise, la Commune n’a reçu aucune subvention venant de l’Etat et d’autres entités non étatiques.

Les ressources culturelles

Une des spécificités de la Commune réside dans l’existence de nombreux élites dans tous les domaines (politique, économiques, socioculturel, etc), exemple du Docteur Joseph RASAMIMANANA premier Docteur Malgache en Médecine d’une Faculté de France, Professeur à l’Ecole de Médecine d’Antananarivo (considéré comme le premier savant malgache selon le Pr. Albert Rakoto-Ratsimamanga). Ils sont connus au niveau national et sont très actifs dans la vie nationale surtout dans le domaine politique.

Les ressources naturelles

Le climat

Semblable à tout le climat des hautes terres, Ambohimalaza présente les caractéristiques d’un climat tropical à deux saisons :
– Une saison chaude et pluvieuse de Novembre jusqu’à Mai ;
– Saison sèche et fraîche du mois de Mai jusqu’à Octobre
Ce climat est favorable pour différentes cultures surtout la culture rizicole.

Le relief morphologique

A part, quelques collines moins élevées, telles que Andranonomby (siège du Rova d’Ambohimalazabe) et le Rova d’Ambatomanohina (FKT Masombahiny), de vastes plaines rizicoles entourent le chef-lieu de la Commune mais aussi les collines où se situent les cimetières.
X-3-Utilisation du sol
Le sol de la Commune d’Ambohimalaza Miray est de multiples utilisations :
 -Etendue à savane arborée : 396ha ;
 -Etendue à savane herbeuse : 2107ha ;
 Zone reboisée : 65ha ;
-Les parties à granite sont exploitées par de groupements d’artisans en vue de fournir la capitale en moellons, gravillons, caillasses (FKT : Mahia, Masombahiny) ;
-Dans certaines parties de la Commune plus précisément dans le FKT Ambohidray, Village Miadaponina l’on pratique l’exploitation de l’argile pour la confection de briques de construction très renommées.
-Le granite bleu d’Ambatomalaza (FKT) fait l’objet d’un projet d’une grande exploitation minière (opérateur chinois) ;
-Les flancs de la colline et les vallées sont réservés aux cultures maraîchères et rizicoles (771ha).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : Débat autour des notions et concepts de pouvoir politique
I- La question de pouvoir
I-1 La définition de la politique et de l’Etat
I-2 Les trois types de légitimité chez Weber
I-3 Marx et l’analyse du pouvoir politique
I-4 La détention des forces productives comme source du pouvoir politique
II- Une conception instrumentale du pouvoir
III- La théorie de la représentation politique
III-1 Oligarchisation de la représentation politique
III-2 Une réalité qui s’impose
Chapitre II : Pouvoir politique et Anthropologie
I- L’apport du fonctionnalisme
II- La perspective dynamiste
Chapitre III : Etat des lieux
I- Situation géographique
II-Historique
III Administration
IV-Les infrastructures visibles dans la Commune
V- Ressources de la Commune
V-1 Ressources humaines
V-2 Activité de la population
VI- Les caractéristiques économiques
VI-1-Artisanat
VI-2-Agriculture
VI-3-Elevage et Pêche
VII- Les ressources matérielles
VIII- Les ressources financières
IX- Les ressources culturelles
X- Les ressources naturelles
X-1 Le climat
X-2-Le relief morphologique
X-3-Utilisation du sol
X-4-Industrie forestière
XI- Les Associations et Organisations opérantes dans la Commune
XII- Organisations cultuelles
Chapitre IV : Dynamiques intra et intergroupes statutaires chez les « ANDRIATOMPOKOINDRINDRA »
I- Description de la population d’enquête
II- Ancrage de la culture de groupe statutaire dans le vécu quotidien de la population
II-1- Visions stéréotypées et impacts du système de caste
II-2-Implantation territoriales des castes
III- L’Education comme facteur de production et de reproduction sociale pérenne
IV- Le déterminisme économique dans le rapport des groupes
V- Logique de développement des rapports de forces intra et intergroupes statutaires
VI- Le champ politique de domination des groupes statutaires
VI-1- Rapports de domination dans le pouvoir
VI-2- L’instrumentalisation du pouvoir
VI-3- Globalisation de la zone de domination
Chapitre V : Impact de l’inscription du système de groupe statutaire dans l’organisation sociale des rapports d’échanges
I- Légitimation des rapports discriminatoires des relations interpersonnelles aux rapports de pouvoir de la base au sommet
II- Noblesse et logique de production/reproduction du statu quo
II-1 Instrumentalisation et construction identitaire dans un contexte de modernité
II-2 Violence symbolique et dualité des groupes statutaires
III- Inégalité dans les rapports économiques
III-1 La monopolisation de l’économie par les classes nobles
III-2 L’émergence de nouvelle bourgeoisie non issue de la noblesse
IV- Administration moderne monarchisée
V- Limites et régression du pouvoir élitiste
V-1 Le contexte de la modernité
V-2 Les pressions internationales
V-3 Développement de la société civile
V-4 Analyses et vérification des hypothèses
V-4-1 L’intersectionnalité des rapports sociaux et du rapport intergroupe statutaire
V-4-2 Vers le déclin de l’ordre sociopolitique traditionnel
V-4-3 Les enjeux de l’impératif démocratique moderne dans le système de pseudo-caste
Chapitre VI : Responsabilisation citoyenne et politique
I- La responsabilité des élus locaux
II- Restructuration par l’appropriation de la pensée moderne
III- Interdépendance dans le rapport d’échange
IV- L’intégration de la population dans l’esprit de la mondialisation
V- Participation de la population
VI- Citoyens responsables
Chapitre VII : Vision objective et élargie dans les rapports sociaux de groupe
I- La responsabilité gouvernementale dans un engagement politique
II- Les fonctions de la société civile
II-1 La fonction de participation
II-2 La fonction de protection et de contrôle
II-3 La fonction de gestion des conflits sociaux
III- La place des médias
IV- La participation de la communauté internationale
V- Interdépendance des actions gouvernementales et de la communauté internationale
VI- Appui à la société civile
CONCLUSION
Bibliographie

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