La densification et l’étalement urbain 

Introduction

On dit, qu’il ne faut jamais écouter les « on dit ». Cependant, je vais vous faire part de ce qu’il se passe pour nous autres, les arbres. Je vais me fonder sur les « on dit » qui existent dans le règne de vous autres les rois.
Je me présente, afin que vous puissiez croire à l’état de mes connaissances. Il arrive souvent que vous, les rois, remettiez en questions les faits que l’on rapporte si l’on ne cite pas ses sources.
Je suis Lignum Strom-Baum, j’ai grandi dans une petite forêt domaniale s’appelant SaintGermain, non loin de la ville de Nanterre. J’ai vu passer une multitude de générations de rois et aussi de mes petits frères. Des faits m’ont été rapportés depuis bien des années sur les agissements des rois au sein de leurs forêts. Je pense que vous appelez ça des villes. Ville ou bien forêt, il s’agit en réalité de la même chose : le vivre ensemble. Comme dans toutes les structures de ce genre, un respect d’autrui est nécessaire. Chez vous ce sont les politiques qui permettent ce « vivre ensemble » ou bien encore les lois (Leterre, 2007). Chez nous ce sont aussi des lois, lesquelles sont toutefois incontournables, car ce sont les lois de la nature.
Nous les arbres avons peur de certaines théories concernant vos villes. Comme la possibilité qu’il puisse y avoir un jour l’urbanisation de toute la planète (H.Lefebvre, 1970).
Lorsqu’on est quadri-centenaire et que l’on a vu des changements profonds se produire autour de nous, la vie prend tout son sens. Oui, vous vous demandez comment un arbre qui reste en place à longueur de temps peut parler de changement. Eh bien, je vais vous l’expliquer.
Si vous me le permettez je vais récapituler mon expérience personnelle afin de pouvoir vous remettre les clefs de mes siècles de connaissances.
L’évolution qui a eu lieu au cours des cent dernières années a modifié notre climat, notre atmosphère, notre air, notre eau, enfin -vous l’aurez compris- notre environnement. C’est ainsi que je me suis posé la question de la pérennité. Nous les arbres sommes en théorie immortels. Mais rare sommes-nous à vivre plus de trente ans, surtout dans vos villes.

La densification et l’étalement urbain

Concepts

L’étalement urbain est un concept qu’il convient de définir avant de pouvoir l’utiliser. Dans ma forêt, je ne l’ai jamais vu. Il reste proche des villes. Cependant au cours du temps de nombreux rapports sont parvenus à mes oreilles, au cours des conversations entre les rois qui se promenaient près de moi. Il s’avère que j’entendis dans les années 1980 un jeune homme qui disait « l’étalement urbain c’est l’extension urbaine qui se fait plus rapide que la croissance démographique » (G.Sainteny). Cette théorie me rappela les préconisations d’Ebenezer Howard (urbaniste anglais) qui valorisaient les cités jardins. Oh, quelle belle époque ! A cette époque (XIXe siècle) nous autres étions ravis d’entendre que notre présence était valorisée au sein des rois et de leurs forêts. Les villes étaient, en d’autres termes, de grands jardins dans lesquels nous étions libres. Je pouvais souvent voir des rois venir chercher mes petits frères afin de les emmener en ville pour les planter dans de grands parcs.
Cependant il y eu une contradiction au cours des années 1950, 1960. Nous n’étions désormais plus les bienvenus en ville sous prétexte que l’on augmentait les répercussions environnementales néfastes. Vous pourriez vous demander « mais comment ? ». Et bien je me le suis demandé aussi.
Apparemment, depuis les années 1960 il y a eu un étalement urbain chez les rois qui était dû à une recrudescence de mobilité. Mais ce phénomène n’était qu’un facteur additionnel à l’imperméabilisation des sols. Vous l’aurez compris, plus vos maisons sont basses et dispersées, plus il faudra avoir accès à des transports, parcourir de grandes distances pour se rendre au travail et, pire encore, plus il faudra de zones constructibles moins il y aura de zones perméables.
La présence des arbres était donc perçue comme néfaste, on prenait de la place sur des terrains qui devaient pouvoir être constructibles ! Cela ne favorisait donc pas la densification des villes.
Ce sont des travaux effectués en 1989 stigmatisant la « dépendance automobile des villes » (Newman & Kenworthy, 1989) qui entrainent un changement dans les pratiques. C’est ainsi que l’ère de la « charte d’Athènes » avec ses zonages prend fin. « La ville fonctionnelle » (Le Corbusier, 1941) facilitée par la voiture n’est donc plus un modèle à suivre. Il faudra désormais promouvoir une mixité à la fois sociale, environnementale et urbaine.
La densification vous semble être la solution adaptée aujourd’hui. Ce concept est présenté comme la solution de la ville durable. C’est ainsi que le terme de « ville compacte » est né (Korsu, Massot, & Orfeuil, 2012). Ce concept un peu plus récent que celui de densificati on urbaine exprime bien le contraire du concept d’étalement. Je l’ai compris comme une ville se voulant cohérente avec son environnement. Une ville qui facilite la mobilité et limite les contraintes.
Ces deux notions – étalement urbain et densification – sont étroitement liées, car l’une est préconisée (la densification) afin que la deuxième ne se produise pas (l’étalement urbain). Ici, dans la forêt de saint Germain, ce genre de problèmes que rencontrent v os villes aujourd’hui ne nous affecte pas tellement. Cependant, nous nous demandons si cela nous affectera prochainement et, surtout, ce que deviennent et deviendront nos frères au sein de vos villes ?
Tout d’abord je vais vous faire part de mes peurs concernant l’étalement urbain. La forêt de saint Germain se situe à 8,9 km de la ville de Nanterre. Cette ville de la couronne urbaine de la capitale Française est dense. D’après l’indicateur que les rois estiment (INSEE 2012) on peut trouver 7 442,3 roi/km2.
Je vous parlais d’étalement urbain, alors sachez que cette ville s’étale sur 12,2km2.
C’est ainsi que la peur de la voir grandir s’est emparé de moi.
Imaginez : une ville de 12,2km2 qui est en construction permanente (Mairie de Nanterre, s.d.). Il me paraît peu choquant, une fois le cœur de ville bien « compact », de voir apparaître des logements quelques kilomètres plus loin. Entre nous soit dit, 9 km ce n’est pas bien loin ! De plus, la population de Nanterre pourrait avoisiner les 100 000 habitants dès 2017 (Mairie de Nanterre, Atlas socio-démographique et économique de la ville de Nanterre 2012 : Nanterre 2030 les défis de l’avenir, 2012).

Outils de gouvernance

On peut adapter ces notions en faveur de l’environnement intrinsèque aux villes, ou, au contraire, défendre un point de vue qui se veut protecteur de l’Environnement au sens large.
En d‘autre termes, maximiser « l’espace ville » en « espace minéral ». Les deux approches sont défendables. Il est toutefois intéressant de ne pas perdre de vue que nous autres, comme je vous l’ai fait remarquer dès le départ, nous ne sommes pas capables de nous déplacer. Alors notre emplacement est déterminant dans notre possibilité de développement. Je le conçois, il est difficile de prendre l’ensemble des impacts environnementaux en compte. Cependant, selon les besoins de la ville, des priorités apparaissent.
Un projet urbain répondant uniquement à des solutions techniques n’est pas forcément le meilleur projet, si il n’est pas accepté du plus grand nombre (Conseils, s.d.). On peut établir un parallèle avec le paradoxe de Condorcet. Il n’y a pas de gagnants indiscutables.
Cependant, « La bonne solution doit être élaborée collectivement par le biais d’une négociation où chacun a le sentiment d’avoir gagné. » (Haddad, 1977). En effet, les leviers d’actions mettent en conflit les différents points de vue de la multitude d’acteurs impliqués.
En ce sens, il s‘agit d’une étude de l’ensemble des propositions émanant de rois, possédant des priorités divergentes.
Yaël Haddad met en exergue le fait qu’il n’y avait, au cours de la fin du XXème siècle, que très peu d’ouvrages et de revues spécialisées concernant l’environnement. De plus, peu d’analyses économiques sont consacrées aux espaces verts (Choumert, 2009), qui constituent un pilier de l’environnement au sein de vos villes. Donc, il était d’autant plus difficile pour vous autres les rois de prendre en considération l’ensemble des facteurs environnementaux influencé par vos villes.
Des ajustements politiques peuvent se faire intentionnellement mais aussi par négligence d’une approche systémique. De nombreux procédés peuvent être mis en place afin de rendre plus attractives les décisions qui intègrent les répercussions environnementales.
Comme par exemple les subventions par des entreprises privées, ou par des collectivités.
Des déductions fiscales liées aux investissements permettant des économies d’énergies ( Institut bruxellois , 2010).
De ce fait, les espaces verts deviennent plus aisément une priorité lorsqu’ils sont supportés financièrement. Certaines aides financières peuvent effectivement accentuer le procédé de gestion de l’environnement « positif ».
La compréhension d’un système est importante afin de ne pas en détourner le sens.
L’approche systémique concernant les problèmes liés à ces notions est nécessaire dans l’optique d’en tirer des conclusions les moins biaisées possibles. Cependant les biais peuvent être volontaires. Il est raisonnable de passer par plusieurs modes de communication afin de réduire les biais possibles des données empiriques. Une manipulation de la présentation des données est facile. C’est ainsi qu’un frère m’avait expliqué notre expulsion de ces zones résidentielles en densification. La compréhension était incomplète et les constructions basses continuaient à s’implanter (quartier Plateau- Mont Valérien) à Nanterre (Urba, 2013). « La densification des zones urbaines et leurs extensions périphériques tendent à modifier fortement les paysages et les modes de vies dans ces zones » (Choumert, 2009). C’est ainsi que les modes de vie liés à la densification nous intéressent plus particulièrement. La densification de vos villes a en effet des répercussions chez vous.

L’avenir

Méthodes mises en avant

L’attractivité des villes nécessite d’avoir des espaces verts en ville pour le confort mais le bien être aussi. Comment serait un monde sans verdure urbaine ? Les arbres ont une place importante déjà par leur nombre, mais aussi par leur impact environnemental non négligeable. Ils servent de corridor écologique ainsi que bien d’autres fonctions. L’arbre est un être vivant en interaction avec son environnement, il pa rticipe au paysage et au biotope de son territoire, mais ses enjeux sont liés à l’ensemble des politiques urbaines. Nous sommes au service de la gestion écologique de l’eau urbaine. Nous sommes des agents de lutte contre la pollution, à la fois sonore et de l’air. Nous servons de climatiseur urbain, ce qui est entièrement d’actualité dans le cadre d’un réchauffement climatique.
« Si l’on établissait un hit-parade du vocabulaire sociopolitique contemporain, nul doute que l’expression « développement durable » arriverait très bien placé, si ce n’est en tête du classement, dans ces deux dernières décennies » (Jollivet, 2001). Comme N. Mathieu et Y. Guermond l’expriment très bien dans leur introduction à l’ouvrage La ville durable : un enjeu scientifique (Mathieu & Guermond), c’est la sphère politique qui se fait envahir en premier lieu puis la sphère scientifique dans un second temps. C’est ainsi que naît le terme « d’enjeu environnemental urbain ». Désormais il faut comprendre les besoins environnementaux et y subvenir. C’est ainsi que « Alain Rolland […] préconisait de faire des choix de priorités scientifiques dans ce domaine de l’environnement urbain » (Mathieu & Guermond). Les besoins environnementaux doivent être caractérisés uniquement par des démarches scientifiques afin qu’une acceptation de leurs enjeux soit compris et acceptés. Une vision systémique est appliquée pour l’appui des raisonnements. Comme je vous l’ai exposé par la figure 2, toutes les sciences doivent être entremêlées pour que des solutions conviennent à l’ensemble des principaux décideurs (écologues, sociologues, économistes, politiques). Ainsi, trouver des solutions exposant les bienfaits de chacune des dimensions concerné es serait l’unique solution d’un accord non frustré des parties prenantes. Afin de ne pas rentrer dans des pratiques mystifiantes ou idéologiques la science se voit être l’outil le plus adapté à l’analyse des besoins et de leurs traitements.
Si je prends mon cas, moi Lignum, je vois des rois venir me rendre visite et s’extasier de ma hauteur, de mes courbes, de ma majesté. Rarement, s’écrient les rois à ma vue : « Oh comme vous purifiez notre air et nos sols, oh comme vous rafraichissez ces jours caniculaires, oh merci grand arbre de tous ces bienfaits que vous m’apportez ! », et de manière plus improbable encore m’aurait-on démontré, une preuve d’intérêt quelconque sur mes expériences. Je le conçois, un arbre d’une forêt n’a pas la même valeur que ceux que vous côtoyez au quotidien au pied de vos portes. Malheureusement mes frères ont étrangement beaucoup moins d’éloges que moi. Cependant mon expérience pourrait enfin libérer ces malheureux d’une pression et de tortures exercées en zone urbaine.
Les courriers des rois ne se lamentent pas uniquement du mal-être général lié à leurs habitats comme exposé précédemment, mais aussi, de nous les arbres (voir annexe 1 liste de courrier exhaustif lié aux arbres sur la période 2013) !
De nombreux rois citadins demandent notre torture, certains veulent même notre mort car les désagréments secondaires que nous occasionnons sont sans doute perçus -dû à une absence de prise en compte de nos bienfaits- comme étant supérieurs à nos bienfaits. Oui, une plainte est parvenue à la pointe de ma feuille. Un homme se plaignait des salissures occasionnées par les occupants d’un de mes pairs (des oiseaux) sur son moyen de transport. Il est important de subvenir aux besoins que nous, les ligneux éprouvons de manière encore plus rigoureuse au sein de vos villes. Répondre aux besoins d’une société est-il plus important que répondre au besoin des arbres ?
Un ensemble de moyens peuvent être mis en place afin de créer des liens entre la société et son patrimoine vert. Dans le cas présent je vais vous parler de ce qui concerne mon espèce.
Dans un premier temps, nous devons être compris comme avantage et non comme inconvénient. De nombreux procédé sont possibles, mais m’intéressant à la ville de Nanterre j’expose une de ses méthodes de valorisation de notre intérêt. La labellisation de ces arbres d’alignements. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de la part de la mairie, mais aussi du personnel de la direction de l’environnement, poussée principalement par le service de la mission écologie urbaine de la ville. Cependant, tout un système de forces, faiblesses, menaces et opportunités sont mis en lumière afin de résoudre les obstacles possibles envisagés (voire SWOT Réalisation de la labellisation ECOJARDIN des arbres d’alignement en gestion par la mairie de Nanterre).
Dans un second temps, le travail de gestion est indispensable et doit être mené par des personnes compétentes et bien informées pour que nos besoins nous soit « permis ». Travailler sur un être vivant dans un milieu urbain relève des défis.

Importance de la gestion

Que-est-ce que la gestion différenciée et dans quel but est-elle pratiquée ? En résumé, la gestion différenciée prend en compte les caractéristiques de chaque environnement pour son entretien. Les contraintes environnementales, paysagères, hydriques et d’autres bien nombreuses sont prises en compte pour chaque zone étudiée. Avec les arbres d’alignements, chaque arbre obtient un « traitement de faveur ». Par exemple, si un arbre parmi un alignement n’a plus de sable de vignat en pied d’arbre, alors seul sur celui-ci, il en sera remis. De la même manière si un seul pied d’arbres reflète la nécessité d’une fauche du pied d’arbre seul ce pied sera traité. C’est donc un entretien « à la carte ». Ce type de gestion permet de limiter les produits utilisés pour la gestion des espaces verts mais aussi d’éviter des nuisances, autant pour les riverains (bruit des souffleuses, des tondeuses, rues bloquées pour un élagage,…) que pour les espaces verts (trop d’arrosage, tailles trop sévères,…) qui pourraient dans le pire scénario être une preuve d’un manque de compétence de la part de la structure organisatrice.
Un plan de gestion permet en outre de protéger son patrimoine, de déterminer des budgets, des prestations d’ordre sécuritaire et des formations pour acquérir de nouvelles compétences (Bonnardot, 2012).
Afin de prétendre à la gestion d’un patrimoine il faut en connaître les caractéristiques et notamment les limites. C’est donc par l’inventaire que l’on peut déterminer les atouts et les défaillances du patrimoine qu’une collectivité peut avoir en sa gestion. Voyez-vous un hôpital ne pas connaître le nombre de ses salles d’opération ? C’est un peu la même situation avec nous les arbres, parfois nous sommes malades et, à moins d’être vite remarqués, nous avons des chances de mourir. Contrairement à vous, nous ne pouvons-nous déplacer pour aller voir un médecin. Il faut que le gestionnaire vienne à nous. Donc, notre emplacement et notre carnet de santé (suivi de l’état phytosanitaire) doit être bien répertorié afin qu’il puisse nous secourir. Un médecin ne connaî pas tous ses patients parfaitement et surtout si un nouveau praticien entre en scène il faut que les données soient accessibles rapidement et qu’elles soient d’une précision infaillible. Il existe aujourd’hui de nombreux systèmes d’inventaires allant de la puce au référencement par tablettes. Les outils sont donc présents, à des coûts abordables par les collectivités. Il y a toutefois un « mais ».
Pour se servir de ces outils il faut à la fois former les personnes en charge de la gestion d’un patrimoine à leur utilisation mais aussi investir sur les outils nécessaires. La mise en place de certaines techniques d’inventaire sont parfois onéreuses mais surtout chronophages.
Cependant, une fois les installations ou le recensement terminés, la mise à jour est extrêmement rapide et la connaissance du patrimoine exacte. Sans gestion réfléchie on ne peut parler de pérennité car des procédés de gestion peuvent être acceptables sur 10 ans donc à une échelle relativement courte mais, cela ne permet pas de valoriser d’un point de vue humain ce qu’on gère, ni même d’en connaître le futur. Un arbre est un être vivant qui doit se nourrir pour un nombre d’années qui ne serait comparable à ceux d’une vie humaine, il faut donc prendre en considération cet être vivant qu’est l’arbre et lui permettre d’avoir accès aux ressources qui lui sont nécessaires.
A Nanterre la « gestion se fait sur le fil » (Laboulais, 2015). Le recensement est dans la tête du gestionnaire qui, tel un « médecin de campagne », connaît avec précision l’état de son patrimoine ainsi que les modifications environnementales à prévoir. Si l’on se base à l’échelle de la vie humaine cela ne pose aucun problème d’importance majeure. Cependant, à l’échelle de la vie de mes pairs citadins, cela cause d’importants problèmes. Notamment en cas de passation de gestion. Cette question de pérennité de la connaissance et de son exploitation est donc un point majeur par rapport à la nécessité d’inventorier les patrimoines verts (espaces verts). Dans une vision plus anthropo-centrée, avoir une connaissance chiffrée permet d’effectuer des statistiques et de se centrer sur les besoins concrets et mesurables par individu, par arbre, par îlot de chaleur, etc. Mais dans ce cas, tout un volet est laissé de côté. De nos jours, les études portant sur les services écosystémiques essaient de pallier ces manques.

L’environnement à l’honneur

« L’arbre représente une ressource vitale pour la société » (La montagne, 2015). Les espaces verts sont les premiers à être touchés par l’urbanisation du sol. Nous cherchons pourtant toujours à informer les rois de notre importance. Jean La montagne nous donne quatre fonctions principales -écologiques, esthétiques, sociales et économiques- bien que je vous en ai cité une de plus (la politique). En comprenant le fonctionnement de la mairie, on peut voir de quelle manière les relations entre les services, et au sein même d’un service agissent dans les décisions relatives aux arbres (voir annexe 4 Système du réseau d’acteurs). Comme je vous l’évoquais précédemment, nous sommes des êtres vivants qui répondons aux problèmes que rencontrent les nanterrois. Tout d’abord nous avons un effet sur la psychologie humaine en lui éveillant ses sens et en les stimulants. Nous sommes souvent des éléments permettant de structurer l’espace et d’éloigner l’humain d’un monde bruyant et pollué. Pour mes confrères fruitiers, y a-t-il un seul roi qui peut nier le fait qu’il s’extas ie à cueillir et manger leurs fruits ?
La littérature et la poésie mettent en scène nos atours en les associant bien souvent à des émotions positives. Les espaces verts en général possèdent une variété de plantes inimaginable et ce même au sein de vos villes. Nous sommes souvent associés à la récréation. Nombreux parmi le règne des végétaux, sommes utilisés pour la médecine. Il existe notamment des bienfaits pour votre bourse, des arbres près d’un logement peuvent réduire les besoins de chauffage, il est créateur d’emploi, inhibiteur d’accident et possède encore bien d’autres avantages (Lamontagne, 2015).
Je pourrais vous énumérer l’ensemble de nos bienfaits en lien direct avec votre mode de vie citadin, cependant je pense que vous l’aurez compris, nous faisons partie d’un compromis non négociable pour l’avenir. Sachez toutefois que pour que l’on puisse répondre à vos besoins il ne suffit de nous planter au pied de chez vous et d’attendre que la nature fasse son travail. En zone urbaine, l’arbre a de nombreuses contraintes.
Planter dans de bonnes conditions est primordial et dans le respect de l’environnement, sans pour autant être extrémiste dans les conditions de plantation. Le milieu urbain étant extrêmement contraignant, si la plantation d’un sujet requiert trop de particularités il sera presque impossible à planter. Il faut donc garder une certaine ouverture aux pratiques à mettre en place, pour que l’ensemble des fonctions d’un arbre au sein d’une ville puisse être rempli sans se léser les unes les autres.
Toutes les techniques sont bonnes tant qu’elles tendent à nous protéger. Que ce soit des mobiliers de protections adaptés, la sensibilisation des rois à notre potentiel, ou encore, la concertation de la multitude des acteurs concernés dans l’élaboration d’un pr ojet de réaménagement urbain. Notre rôle est indispensable bien qu’il puisse être négligé.

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Table des matières
Avant- Propos 
Introduction 
Chapitre I La densification et l’étalement urbain 
I.1 Concepts
I.2 Biais dans la compréhension
I.3 Outils de gouvernance
Chapitre II Les rois 
II.1 Effet de l’urbanisation
II.2 Appartenance
II.3 Pratiques
Chapitre III Le Vivre ensemble 
III.1 Caractéristiques Nanterroises
III.2 Cadre politique de Nanterre
III.3 Place, laissez place !
Chapitre IV L’avenir 
VI.1 Méthodes mises en avant
VI.2 Importance de la gestion
VI.3 L’environnement à l’honneur
CONCLUSION 
Bibliographie
Liste des sigles
Annexes 
Table des figures
Table des Tableaux
Résumé
Mots clés
Summary
Key Word
Sumario
Palabras clave

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