Madagascar regorge un nombre considรฉrable dโentreprises. Nous pouvons voir par ci et par lร des entreprises qui naissent, que ce soit une trรจs petite entreprise, une petite et moyenne entreprise, une grande entreprise et mรชme une entreprise dโenvergure internationale. Et mรชme nous pouvons voir des tas de petits commerces informels tant la population a soif de sโenrichir grรขce au profit quโelle pourra effectuer par le commerce. Sans nul doute quโรฉtant aveuglรฉ par ce soif de profit et par la persistance de la pauvretรฉ, des actes illรฉgaux pourraient mรชme รชtre envisageables, des actes illรฉgaux qui ne choisissent plus le niveau de performance de lโentreprise, c’est-ร -dire que ces actes pourraient รชtre dรฉtectรฉs tant dans un petit commerce illรฉgal que dans une trรจs grande entreprise dโenvergure internationale.
Voulant alors amรฉliorer son niveau de vie, voulant sortir de cette misรจre infernale quโest la pauvretรฉ, la population est attirรฉe par le commerce pour sโenrichir; ainsi naisse lโessor de la crรฉation dโentreprise. Toutefois, la gestion dโune entreprise nโest pas chose facile car une toute petite erreur dans son pilotage pourra entraรฎner sa faillite. En effet, tout le monde nโest pas fait pour gรฉrer une entreprise. Pourtant cโest cette aptitude ร gรฉrer qui est fondamentale car gรฉrer une entreprise ne consiste pas seulement ร assurer sa survie mais aussi et surtout de rรฉaliser le maximum de profit. Bien gรฉrer une entreprise implique un enchaรฎnement de prises de bonnes dรฉcisions. La prise dรฉcision est une action fondamentale dans lโรฉvolution de la vie dโune entreprise. Par une prise de dรฉcision naisse un acte qui va affecter la vie de lโentreprise. Mais il faut bien insister que la prise dโune dรฉcision ne soit pas une chose รฉvidente quand cโest la vie de lโentreprise qui est en jeu. Ainsi, plusieurs facteurs entrent dans lโaboutissement de cette prise de dรฉcision afin que lโacte gรฉnรฉrรฉ par cette dรฉcision assure la pรฉrennitรฉ et lโaccroissement de la performance de lโentreprise ร gรฉnรฉrer du profit.
Prรฉsentation du cabinet
Avant dโobtenir le diplรดme de maรฎtrise en gestion, chaque รฉtudiant se doit de prรฉsenter un mรฉmoire de fin dโรฉtudes. Pour y parvenir, nous avons effectuรฉ un stage au sein de la SECOISFOI, Sociรฉtรฉ dโExpertise Comptable de lโOcรฉan Indienโ Sociรฉtรฉ Fiduciaire de lโOcรฉan Indien, un cabinet dโรฉtude.
Historique, description et missions
Le cabinet SECOI-SFOI a รฉtรฉ crรฉรฉ en 1948 sous le nom de SECOF (Sociรฉtรฉ dโExpertise Comptable et Fiduciaire). Puis en 1954, les deux experts comptables Franรงais, les deux associรฉs crรฉateurs ร savoir Monsieur LACHETEAU et Monsieur LEPEN lโont dรฉnommรฉ ยซ Cabinet Lacheteau et Lepen ยป. Cโest aprรจs lโarrivรฉe dโun nouvel associรฉ Monsieur AGARD, en 1964, que la sociรฉtรฉ nโa รฉtรฉ connue que sous lโappellation ยซ SECOI-SFOI : Sociรฉtรฉ dโ Expertise Comptable de lโ Ocรฉan Indien โ Sociรฉtรฉ Fiduciaire de lโ Ocรฉan Indien ยป. En 1965, un comptable agrรฉรฉ Malgache, Monsieur Bernard RAHARIMANANA devient associรฉ et va sโoccuper de la SFOI. A la mort de Monsieur Lacheteau en 1966, Monsieur Georges CONAN, un expert comptable Franรงais va aider Monsieur Bernard RAHARIMANANA ร diriger รฉtant donnรฉ que Monsieur Lepen sโest retirรฉ. Un an aprรจs, en 1967, Monsieur Richard RANDRIANAVALONA a fait son entrรฉe parmi les associรฉs et se consacre essentiellement ร la direction de la SECOI. En 1975, Monsieur Georges CONAN quitte le cabinet pour sโinstaller ร La Rรฉunion oรน il va crรฉer la SECOI La Rรฉunion mais celle-ci nโa pas tenu longtemps. Aprรจs le dรฉcรจs de Monsieur Richard RANDRIANAVALONA en 1984, son fils Monsieur Solofo RANDRIANAVALONA, aussi un expert comptable, le succรจde. Depuis 1984 ร ce jour, la gestion totale du cabinet est rรฉalisรฉe par les deux associรฉs nationaux.
La dรฉnomination sociale de la sociรฉtรฉ est Sociรฉtรฉ dโExpertise Comptable de lโOcรฉan Indien (SECOI) โ Sociรฉtรฉ Fiduciaire de lโOcรฉan Indien (SFOI) dont la forme juridique est une Sociรฉtรฉ ร responsabilitรฉ limitรฉe. Son Capital social est de 200.000Ar. Ayant son siรจge social ร Behoririka, son adresse est au Lot IVE 21 bis
Boรฎte postale : 744
Numรฉro statistique : 054292
Tรฉlรฉphone : 22 221 24/22 233 41
Fax : 22 352 28
Les activitรฉs da la SECOI sont intรฉgralement dโordre comptable ร savoir :
-lโaudit comptable contractuel ;
-lโexpertise comptable ;
-le commissariat aux comptes ;
-les travaux de comptabilitรฉ.
Quant ร la SFOI, sociรฉtรฉ ร vocation juridique, les principales activitรฉs sont :
-secrรฉtariat dโassistance ;
-conseil et assistance juridique ;
-rรฉdaction des divers actes ;
-abonnement fiduciaire ;
-constitution des sociรฉtรฉs ;
-conseil fiscal ;
-gestion de patrimoine ;
-syndic et liquidateur.
Pour fidรฉliser ses clients ainsi que pour รฉlargir sa part de marchรฉ, le cabinet offre ร ses clients le maximum de satisfaction tant au niveau de la qualitรฉ des prestations fournies tant au niveau de lโimplication du cabinet ร leur protection vis-ร -vis de la fiscalitรฉ tout en leur donnant des conseils et des directives sur la gestion de leurs entreprises.
Organisation de la SECOI
Pour son efficience, une bonne organisation sโavรจre nรฉcessaire.
Organisation technique
Chaque lundi matin, le directeur convoque le chef de mission ainsi que les rรฉviseurs. Le but de cette rรฉunion รฉtant la prรฉsentation dโune ou des nouvelles missions ร effectuer ainsi que la discussion sur la progression dโune ou des missions en cours. Sโil sโagit dโune nouvelle mission, le directeur escorte et prรฉsente lโรฉquipe des intervenants aux responsables de lโentreprise contrรดlรฉe ร la suite duquel il laisse au soin de cette รฉquipe, composรฉe dโun chef de mission et dโun nombre de rรฉviseurs selon lโampleur de lโintervention, la bonne marche de la mission ; le directeur nโentre en jeu quโen cas de difficultรฉs nรฉcessitant son intervention ; par exemple : refus de collaboration de lโentreprise contrรดlรฉeโฆ Sโil sโagit dโune mission continue dโun exercice ร un autre, les rรฉviseurs se chargent eux-mรชmes dโaviser lโentreprise ร contrรดler et de planifier leur prochaine intervention ou bien cโest lโentreprise qui les contacte. Tout de mรชme, la dรฉcision finale concernant une intervention appartient au directeur de la SECOI.
La comptabilitรฉ et le commissaire aux comptes
Rappel sur la comptabilitรฉ
Prรฉsentation
La tenue d’une comptabilitรฉ est une obligation lรฉgale dont les modalitรฉs sont dรฉfinies par le droit comptable selon trois objectifs majeurs : un objectif de rรฉgularitรฉ et de sincรฉritรฉ des comptes ; un objectif d’image fidรจle : les chiffres doivent traduire une image conforme ร la rรฉalitรฉ, tant pour le patrimoine que pour la situation financiรจre de l’entreprise ; un objectif de prudence, c’est-ร -dire qu’entre plusieurs hypothรจses la moins favorable doit toujours รชtre retenue. Un commerรงant qui ne tiendrait pas de comptabilitรฉ ferait disparaรฎtre ou falsifierait des documents comptables, est susceptible d’encourir des sanctions pรฉnales. Le principe fondamental de la comptabilitรฉ est l’enregistrement en partie double. Chaque opรฉration est inscrite ร la fois au dรฉbit et au crรฉdit d’un ou plusieurs comptes. Tout emploi s’enregistre ร gauche, au dรฉbit ; toute ressource s’enregistre ร droite, au crรฉdit. Par exemple, un achat de marchandise en chรจque accroรฎt le volume de marchandise dรฉtenu par une entreprise : on l’inscrira donc au dรฉbit d’un compte de marchandise ; mais le mรชme achat diminue le solde du compte bancaire de l’entreprise qui l’enregistrera au crรฉdit du compte banque. L’un des intรฉrรชts de l’enregistrement en partie double est de permettre un contrรดle des รฉcritures puisque le total des รฉcritures de dรฉbit doit รชtre รฉquivalent au total des รฉcritures de crรฉdit.
De lโinvention de la comptabilitรฉ moderne au plan comptable gรฉnรฉraleย
L’รฉcriture en partie double permet donc de retracer les deux consรฉquences d’une seule opรฉration. Cette mรฉthode d’enregistrement a รฉtรฉ inventรฉe en Italie au Moyen รge. Le dรฉveloppement du commerce a nรฉcessitรฉ des sommes d’argent de plus en plus importantes et a amenรฉ les commerรงants ร abandonner le simple recensement des dรฉpenses et des recettes pour rechercher des mรฉthodes plus prรฉcises. Le premier ouvrage de comptabilitรฉ rassemblant ces nouvelles mรฉthodes, qui pour l’essentiel sont restรฉes les mรชmes jusqu’ร nos jours, fut รฉcrit en 1494 par le moine vรฉnitien Luca Paciolo. La rรฉvolution industrielle et le dรฉveloppement d’importantes sociรฉtรฉs commerciales aux capitaux dรฉtenus par les รฉpargnants privรฉs firent apparaรฎtre de nouveaux besoins en matiรจre de mรฉthode comptable et amenรจrent une redรฉfinition et une prรฉcision du rรดle de la comptabilitรฉ dans la gestion des entreprises. Mais la diversitรฉ croissante des comptabilitรฉs des entreprises fit naรฎtre la nรฉcessitรฉ d’une homogรฉnรฉisation qui s’est traduite par l’instauration d’un premier plan comptable en 1947.Le plan comptable permet dรฉsormais d’รฉtablir des comparaisons entre entreprises et rend plus facile la mobilitรฉ du personnel comptable et le contrรดle des comptes par des personnes extรฉrieures ร l’entreprise. Il a traduit en droit franรงais les prescriptions d’une directive europรฉenne de 1978 qui visait ร harmoniser les pratiques comptables des diffรฉrents pays de la Communautรฉ europรฉenne ; cette homogรฉnรฉitรฉ reste jusqu’ร prรฉsent imparfaite. Le plan comptable รฉtablit un cadre trรจs prรฉcis tant en ce qui concerne l’รฉlaboration des documents de synthรจse ร รฉtablir en fin d’exercice que les mรฉcanismes de l’รฉcriture comptable. Il dรฉfinit dix classes de comptes correspondant principalement aux capitaux (capital ou emprunts), immobilisations (terrains, bรขtiments), stocks, tiers (fournisseurs, clients), opรฉrations financiรจres (banque ou caisse), charges, produits. Le systรจme d’enregistrement peut cependant varier en fonction de la taille de l’entreprise : ce peut รชtre le systรจme de base, le systรจme dรฉveloppรฉ ou encore le systรจme abrรฉgรฉ.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRE ET METHODOLOGIE
Chapitre 1 : Prรฉsentation du cabinet
Section 1 : Historique, description et missions
Section 2 : Organisation de la SECOI
Chapitre 2 : Mรฉthodologie
Section 1 : Plan dโรฉtude
Section 2 : Mรฉthodologie de recherche
Chapitre 3 : Le commissariat aux comptes
Section 1 : Gรฉnรฉralitรฉs
Section 2 : Les dรฉmarches de la mission du commissariat aux comptes
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LโEXISTANT : SIMULATION SUIVANT LES CAS DE DEUX ENTREPRISES
Chapitre 1- Liasse de travail
Section 1 : Elรฉments constitutifs du bilan
Section 2 : Elรฉments constitutifs du compte de rรฉsultat
Chapitre 2 : Cas de lโentreprise X
Section 1 : Elรฉments constitutifs du bilan
Section 2 : Elรฉments constitutifs du compte de rรฉsultat
Chapitre 3 : Cas de lโentreprise Z
Section 1- Elรฉments constitutifs du bilan
Section 2 : Elรฉments constitutifs du compte de rรฉsultat
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : PLACE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES DANS LA BONNE GESTION DE LโENTREPRISE INTERPRETATIONS DES RESULTATS ET SUGGESTIONS
Chapitre 1- Les rapports du commissaire aux comptes
Section 1- Pour lโentreprise X
Section 2- Pour lโentreprise Z
Chapitre 2- La place et lโimportance du commissaire aux comptes dans le pilotage dโune entreprise quโil a contrรดlรฉ
Section 1- Lien entre comptabilitรฉ gรฉnรฉrale avec la gestion de lโentreprise et le pilotage de la performance
Section 2- Le commissaire aux comptes : le conseiller des dirigeants
Section 3- La nรฉcessitรฉ dโun commissaire aux comptes
Chapitre 3- Cas dโรฉventuels problรจmes, interprรฉtations et suggestions
Section 1- Au niveau du capital, des dettes et des crรฉances
Section 2- Au niveau des immobilisations, des stocks et de la trรฉsorerie
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET CYBEROGRAPHIQUES
ANNEXES