La dégradation de l’environnement sous-marin

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La naissance de la démarche écosystémique

Depuis des années, la pêche est une source importante d’aliments pour l’humanité, assurant un emploi et des bénéfices économiques à euxc qui la pratique. Toutefois, avec 12l’enrichissement des connaissances et développement dynamique du secteur des pêches, l’humanité commence à comprendre que les ressources aquatiques, quoique renouvelables, ne soient pas infinies et doivent être gérées correctement si l’on veut maintenir leur contribution au bien-être nutritionnel, économiqueet social de la population croissante.
Dès lors qu’une nouvelle démarche s’impose aux acteurs économiques. Un nouveau concept basé sur le respect et la préservation de l’écosystème est née dans le comportement des individus. Le nouveau concept nommé « la démarche coé systémique » vise à adopter une attitude plus responsable dans la protection et de la préservation de l’exploitation durable des produits halieutiques.

La démarche écosystémique cherche le bien être à lafois pour l’homme et pour l’environnement. Elle ressemble aux deux modèles liés mais susceptibles de converger. Le premier étant la gestion de l’écosystème qui consiste à protéger et à préserver la structure et les fonctions de l’écosystème. Le second étant la estiong halieutique qui consiste à procurer de la nourriture et des moyens de la subsistance des revenus à l’homme.

La gestion de l’écosystème

C’est une méthode à suivre pour établir et réviserles comportements à suivre quant à l’exploitation de l’écosystème. Elle permet de surmonter certains obstacles rencontrés avec les méthodes classiques, s’agissant seulement de l’aptitude à allouer les ressources halieutiques. L‘un des motifs d’espoir tient à ce q ue cette approche plus intégrée recommande également la participation active des diverses parties prenantes, mettant au tout premier plan le comportement humain en tant qu’aspect essentiel de la gestion. La gestion de l’écosystème est un élément formel ou informel entre l’autoritécompétente en matière de pêche et les parties intéressées.

Les parties intéressées

La gestion axée sur les ressources ciblées reconnaît l’intérêt de faire participer les parties intéressées à la gestion des pêcheries et oncd de les informer de la nécessité de cette gestion et des principes qui la régissent. Dans certains cas, cela leur a permis de mieux comprendre la gestion et d’y participer plus étroitement, mais, la plupart du temps, il n’y a pratiquement pas eu de changement.
Pour que la mise en application d’une approche éco systémique réussisse, il faudra que les parties intéressées comprennent et acceptent la nécessité de cette gestion plus large de la pêche et qu’elles s’emploient à la faire comprendre et accepter.
D’un autre côté, les scientifiques et les autorités compétentes doivent apprécier et tirer parti des connaissances qu’ont les pêcheurs des écosystèmes, de même que celles de leurs représentants et de leurs communautés. En absence ed telles relations, les partenaires risquent de ne pas vouloir participer à la gestion éco systémique. L‘augmentation de leur nombre et de leur diversité augmentera les disparités des moyensdisponibles pour participer à la gestion.
Les organisations de gestion devront faciliter le renforcement des capacités et donner leurs chances à toutes les parties intéressées pour quela participation soit équitable.
La mise en œuvre de l’approche éco systémique peut entraîner des changements dans les tâches et les priorités du personnel des organismes compétents. Il se peut qu’il faille donner une formation appropriée et efficace à tout le personnel qui sera aux prises avec de tels changements. Cette formation devrait expliquer la raison d’être de l’approche éco systémique, sa nécessité et ce que l’on espère accomplir grâceà son application.
Il est cependant probable qu’il en sera dédommagé àmoyen terme et on peut affirmer qu’à long terme, toutes parties intéressées en tirerontd’importants avantages. Le temps nécessaire à cette évolution variera largement selon l’état actuel des ressources halieutiques et de l’écosystème dont elles font parties, et il faudr donc évaluer au cas par cas. Il faudra veiller à ce que le coût ne soit pas uniquement supporté par le secteur des pêches, mais qu’il soit partagé équitablement entre tous ceux qui prennentpart à l’utilisation de l’écosystème et qui bénéficieront donc du surcroît de bien être obtenu. Il y aura d’importantes variations selon les régions et les situations, suivants l’importance relative du secteur halieutique et des autres utilisations des zones côtières et maritimes.

Structure administrative efficace

Dans le cadre d’une gestion écosystémique, les structures administratives continueront de refléter les divers systèmes de gouvernement existant comme le font les méthodes de gestion telles que celle axée sur les ressources ciblées, mais elles devront être mieux intégrées et jouer un rôle plus actif dans le contrôle et la surveillance.
Le système de suivi, de contrôle et de surveillance doit permettre l’application complète et rapide de la politique de la pêche en général etesd modalités de conservation et de gestion d’une pêche spécifique. Comme pour toutes les autres fonctions de l’organisme de gestion, l’approche écosystémique peut avoir pour effet d’élargir les tâches des services chargés du suivi, du contrôle et de la surveillance et de leur en ajouter de nouvelles. Leurs tâches spécifiques dépendront de la nature des mesures de gestion mises en œuvre pour atteindre leurs objectifs.
Les fonctions de contrôle et de surveillance de l’ organisme dépendront d’une combinaison de composantes de l’écosystème considéré (espèces,types d’habitat, et autres) et des mesures de gestion mises appliquées, comme dans le cas d’une gestion axée sur les ressources ciblées. L’approche écosystémique prendra en considérationun nombre plus grand de composantes de l ‘écosystème et pourra également imposer de recourir à des mesures de gestion plus variées.
Elle portera normalement sur un plus grand nombre de problèmes ayant trait aux prises accessoires, aux espèces rejetées et aux espèces menacées. Pour faire respecter des dispositions visant à protéger ces espèces, il faudra presque certainement utiliser régulièrement des programmes efficaces d’observation à bord des navires de pêche. Il sera peut –être aussi nécessaire de recourir plus couramment à la fermeture de zones y compris à des ZMP, ce qui exigera de mettre au point et d’appliquer des techniques appropriées ( par exemple des dispositifs de surveillance des bateaux ), de prévoir du personnel de patrouille et d’inspection ou, le cas échéant, de faire assurer el contrôle par les communautés locales qui bénéficient de l’existence des ZMP. Dans ce derniercas, une formation et un certain appui logistique resteront néanmoins nécessaires. Les organismes de gestion devront prévoir le maintien, voire l’augmentation, avec l’approche éco systémique, des dépenses de suivi, contrôle et surveillance.
En accord avec l’idée actuelle du rôle et des responsabilités des parties intéressées dans une gestion responsable, il faudra multiplier les efforts pour créer un environnement socio-politique et un régime favorisant un haut degré derespect et une autodiscipline rigoureuse. Il est probable que le passage à de tels systèmes prendra du temps dans beaucoup de pêcheries.

La gestion halieutique

Le deuxième volet de la démarche éco systémique’efforces de résoudre les problèmes d’une manière globale qui fait souvent défaut dans les pratiques courantes de gestion halieutique, centrés sur des groupes d’espèces particulières. D’une part, la démarche vise aux générations à venir à tirer pleinement parti des biens et services offerts par le milieu marin. Et d’autre part, elle s’efforce à équilibrer les divers objectifs économiques de la société et la gestion intégrée des ressources halieutiques dans on exploitation.
La gestion halieutique qui consiste à procurer de l a nourriture et des moyens de la subsistance des revenus à l’homme.
L’objectif général du programme englobe l’analysedes effets de la pêche sur les ressources et leurs habitats, et aussi la dynamique économique de la filière et l’évolution de la gouvernance système pêche.
Les objectifs se déclinent suivant trois grandes orientations :
– Caractériser les impacts de la pêche et des autrescontraintes anthropiques sur la 17biodiversité, mettre au point et proposer des moyens de réduction des altérations des ressources et des écosystèmes : amélioration de lasélectivité des engins, évolution des « métiers » et des modalités de gestion .
– Comprendre l’influence des changements climatiques sur la dynamique des populations et des écosystèmes, dans le but de reculer « l’horizon de prévisibilité » de la variabilité des ressources halieutiques.
– Maximiser la richesse créée par la valorisation dela biomasse pêchée, et développer les moyens et méthodes qui approvisionnent en produits de la pêche sains et de qualité.
Les pêches sont une source vitale pour l’alimentation, les moyens d’existence et le commerce dans le monde entier. Une gestion prudente est indispensable à la conservation et à la protection de l’ensemble des ressources aquati ques pour les générations présentes et futures. A l’heure actuelle, l’état général des ressources halieutiques mondiales et de leur écosystème se dégrade – près de la moitié du totaldes stocks est pleinement exploitée et les captures effectuées sont sur le point d’atteindre leur rendement maximum durable. Pour inverser cette tendance et assurer la durabilitédes ressources halieutique, il est nécessaire de mettre en œuvre l’action coordonnée d’une variété d’institutions et d’organisations internationales , régionales et nationales . Mais une action efficace doit s’appuyer sur une information fiable, pertinente et actualisée.

FIRMS ( un partenariat d’acteurs responsable ) a été créé en février 2004 au besoin de ce type d’information concernant les pêches. Ce partenariat rassemble des organisations internationales, qui collaborent dans le cadre d’un accord formel pour partager l’information sur les ressources halieutique et rendre compte de leur situation. Pour améliorer l’efficacité de la gestion.
En ce qui concerne la gestion halieutique, l’homme est leur premier responsable, il fait des efforts pour rentabiliser la production au niveau des entreprises.

Production et rentabilité

En ce qui concerne la production, les données statistiques sont très incomplètes. Très 18grossièrement on peut l’estimer à 600- 650 tonnes par an dont 120 –160 tonnes environ de crevettes ( il s’agit seulement de capture, et non de la collecte ). Quoi qu’il en soit, cette production reste très négligeable car elle ne constitue même pas 1% de la production halieutique globale de Madagascar.
Le prix élevé rend naturellement rentable la production, ainsi que la collecte et la commercialisation des produits halieutiques, ce qui provoque une forte demande d’autorisation d’exploitation. Cependant, il est pe u probable que le stock côtier le plus exploité actuellement ( région de Tolagnaro ) pourra supporter une accentuation de l’effort de pêche. Les perspectives de développement de cette pêcherie reposent sur l’exploitation de nouvelle zones, notamment celles des côtes Est de f aritany de Fianarantsoa et celles des côtes sud, sud –ouest (du faritany de Toliara). Cette rem arque est valable pour la langouste rouge du plateau continental. Par ailleurs, les langoustes vertes du même plateau restent toujours sous exploitées.

Outre l ‘état du stock qui peut influencer le développement de la pêcherie traditionnelle langoustière, d’autres facteurs sont à noter :
– la domination d’un seul engin de pêche, en occurrence le nasse traditionnelle, qui bien que parfaitement appropriée et très efficace pourcertaines espèces , n’est pas le seul engin susceptible d’être utilisé pour la capturede la langouste (par exemple le filet maillant est spécialement conçu pour les fonds de récifs coralliens ) ;
– l’exploitation systématique de type commercial, spécialisée dans la recherche de la langouste permettrait de déterminer la distribution géographique et bathymétrique réelle des potentiels langoustiers , les technologies les plus adéquates pour leur exploitation et rentabilité financière de cette exploitation dans les nouvelles zones potentielles .
En ce qui concerne la pêche langoustière dans la préparation d’une stratégie de développement de la pêcherie langoustière on ne peut pas oublier que l’équilibre du stock langoustier est vulnérable et extrêmement fragile,en particulier par sa croissance lente ( de 4 à 6 ans pour parvenir aux tailles commerci ales ) . Tout cela oblige à aménager rationnellement cette pêcherie (en gardant à l’esprit qu’au- delà de 30 m de profondeur existent probablement des stocks vierges de langoustes néritiques). Cet objectif ne présente pas à Madagascar de difficultés majeures car les stocks adultes sont liés au plateau continental et la production peut être facilement contrôlée à cause de sa destination ( dans une grande partie ) à l’exporta tion. La faiblesse relative du marché 19national diminue encore les risques de captures incontrôlées.
Le développement de la production traditionnelle maritime est dû à sa rentabilité.
D’après le calcul, le pêcheur patron d’une pirogue,spécialisé dans la pêche aux poissons, obtient annuellement un revenu net égal à 780. 000 FMG, soit 65.000 FMG environ par mois. Les frais d’exploitation (amortissement de la pirogue, achat d’engins de pêche, entretien et autres dépenses ) sont relativement très bas et constituent moins de 20% de valeur annuelle de la production commercialisée. Cependant le niveau de ces revenus peut varier fortement en fonction des zones de pêches, de la composition des captures, des facilités de commercialisation et des engins depêche utilisés. Même si le patron de la pirogue doit partager une partie de revenue avec son assistant, ce qui le reste est au moins égal au salaire d’un ouvrier travaillant en ville estimée à 40.000 ou 50.000 FMG.

L’évolution du concept

Les travaux relatifs à ce paradigme à l’échelle International

La vie sur la planète Bleue se limite à la biosphère. Les écosystèmes purifient l’air et l’eau qui sont les bases de la vie. Nous aussi les humains en tant qu’espèce, nous sommes en train de dégrader, voire détruire dans certains asc la capacité de la diversité biologique à continuer à nous rendre ces services.
Le 21ème siècle sera marqué par notre faculté ou notre échec, à nous débarrasser collectivement de la pauvreté, à garantir le respect des droits de l’homme et assurer que notre avenir sera durable sur le plan environnemental.
La communauté mondiale a reconnu cet état de fait.Au cours de ces dernières années, les Nations ont organisé un certain nombre de réunion ua sommet et de négociations pour adopter des instruments juridiques et des programmes d’action sur les problèmes 21importants : l’environnement et le développement durable.
En conséquence cette prise de conscience s’observait par la tenue de conférences dès le début des années 70 notamment la conférence des Nations Unies en 1972 à Stokholm qui a vu naître le programme de Nations Unies ou PNUE.

Mais le plus marquant de ces conférences fût la grande réunion des dirigeants mondiaux del’histoire en 1992 qui a eu lieu à l’occasion de l a conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement de Rio de Janeiro au Brésil. Une série d’accords, d’importance historique, a été signée lors de ce sommet« de la terre » et notamment deux accords contraignants la convention sur les changements climatiques, qui fixent un seuil maximal, aux émissions, d’origine industrielles et autre, de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone, et la convention sur la diversité biologique.
Ce dernier traité a été rapidement et largement accepté par la communauté mondiale. Plus de 150 Gouvernements ont signé le texte présenté à laConférence de Rio, et à l’heure actuelle, le nombre de pays qui l’ont ratifié s’élève à plus de175.
La convention se fixe trois objectifs principaux :
La conservation de la biodiversité
L’utilisation durable de ses éléments constitutifs
Le partage juste et équitable des avantages qui découlent de l’utilisation des ressources génétiques, à des fins commerciales et autres

Les travaux relatifs à ce paradigme au niveau n ational

Origine et évolution du concept

Une forme de développement qui favorise une consommation équilibrée et rationnelle des ressources, les gens ont déjà conscience depuis longtemps de la rareté des ressources naturelles.
Les économistes classiques se sont rendus compte que la disponibilité des ressources naturelles est un facteur limitant de la croissance, ils ont déjà pensé à leurs épuisements possibles et à leurs impacts sur la croissance et s ur la répartition des richesses. De là est 26invoqué par Adam Smith (1723 – 1790) la problématique d’ « Etat stationnaire.
Au milieu des années 50, l’impact des altérations de l’environnement sur le bien-être humain a commencé à retenir l’attention publique, surtout après que l’on ait constaté des problèmes de santé et des déséquilibres écologiques provoquéspar la pollution.

En juin 1972 à Stockholm s’est tenue la première gr ande réunion internationale consacrée à l’environnement.
De cette réunion a émergé un « mouvement écologique » auquel participent différents acteurs privés et publics.
Puis en 1987 fut publié le rapport « Notre avenirà tous » de la communication mondiale pour l’environnement et le développement « Communication Brundtland. On assiste à l’apparition
d’une nouvelle idée : « plutôt que de freiner la croissance économique, ne serrait- il pas préférable d’en changer la nature d’en affecter une partie de la croissance à la protection de notre patrimoine naturel ?
Ceci fait allusion à l’importance de la dimension e nvironnementale dans le processus de développement si on veut que ce dernier soit durable.
Le sommet de la terre qui s’est tenu à Rio en 199 2 à imposé le « développement durable » comme le grand dessein commun à tous les pays.
Quelle est donc la signification du terme « développement durable » ? En 1987,le rapport Brundtland a défini le développement durable comme« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures. Cette notion repose sur le fait que le processus de changement par lequel l’exploitation des ressources, l’orientation des investissements se trouvent en harmonie et renforçant les potentiels actuels et futurs des satisfactions des besoins humains.
Dans le long terme, le processus de développement doit répondre à des objectifs sociaux, économiques et environnementaux complémentaires et interdépendants. Il y a un souci d’équité intergénérationnelle et une idée d’altruisme.
Vis à vis de la dégradation et l’épuisement des essources sous- marines l’Etat a décidé de créer une nouvelle stratégie au niveau des entreprises.

Les Etats doivent assumer le rôle crucial qui con siste à montrer la voie à suivre, en fixant les règles d’exploitation des ressources naturelles et de protection de la biodiversité,
particulièrement, dans les zones où la terre et l’eau sont directement sous leur juridiction. Les27 entreprises privés, les propriétaires terriens lespêcheurs et agriculteurs effectuent la plupart des actes qui ont de conséquence directes sur la biodiversité.
La Convention sur la diversité biologique, étant untraité international qui, identifie le problème commun, énonce, des objectifs, des politiques, et des obligation de caractère général, et organise les modalités technique et fina cière de la coopération.

Aux termes de la Convention, les gouvernements s’engagent à conserver et à exploiter la biodiversité de façon à en assurer la pérennité. Illeur est demandé d’élaborer, à l ‘échelon national, des stratégies et des plans d’action en faveur de la biodiversité et de les intégrer dans le cadre plus vaste des plans nationaux dans le domaine de l’environnement et du développement. Pour assurer la réussite de la stratégie nationale en matière de biodiversité, il faut tout d’abord entreprendre des études pour connaître la diversité biologique existante, sa valeur son importance, et ce qui est menacé. En se fondant sur le résultat de ces études, les gouvernements peuvent fixer des objectifs mesurables en matière de conservation et l’utilisation durable.
Ils souscrivent, notamment, aux engagements suivants :
Identifier et surveiller les éléments constitutifsimportants de la diversité biologique qui doivent être conservés et utilisésurablementd.
Créer des zones protégées où conserver la diversitébiologique et promouvoir un développement durable et écologiquement rationnel dans les zones adjacent.
Remettre en état et restaurer les écosystèmes dégradés et favoriser la reconstitution des espèces menacées en collaboration avec la population locale.
Respecter, préserver et maintenir les savoirs traditionnels qui permettent une utilisation durable de la biodiversité grâce à l’im plication des populations autochtones et des communautés locales.
Prévenir l’introduction, contrôler, et éradiquer les espèces exotiques qui pourraient menacer des écosystèmes, des habitats oudes espèces.
Réglementer les risques que présentent les organismes modifiés par biotechnologie.
Encourager la participation du public, particulièrement lors des études d’impact sur l’environnement des projets de développement qui menacent la diversité biologique.
Eduquer les populations et les sensibiliser à l’imp ortance de la diversité biologique et à la nécessité de la conserver.

Présenter des rapports illustrant de quelle manièrechaque pays remplit ses objectifs en matière de biodiversité.
Par exemples : En Tanzanie, des problèmes ont surgi autour de l’utilisation durable du Lac Manyara, un grand lac d’eau douce, du fait d’un us age qui n’a cessé de s’intensifier au cours des dernières années. La constitution de la Réservde la biosphère de lac Manyara a permis d’allier la conservation du lac et des forêts adjacentes, d’une grande valeur, avec l’exploitation durable des Zones humides, sur la surveillance continue des eaux souterraines sur la chimie des sources jaillissant d’escarpement .

Au niveau de la Politique Nationale de l’Environnement.
La politique Nationale de l’environnement détermine l’ensemble des orientations à donner à notre environnement ainsi que les principes qui doivent être respectés pour sa mise en œuvre. En conséquence, la charte de l’Environnement malgache elle-même ne peut être qu’évolutive. En effet, l’expérience vécue devrait créer des visions nouvelles et des concepts nouveaux.
Cette évolution peut concerner les principes, les objectifs, les moyens. L’essentiel étant de donner la meilleure politique et les meilleurs moyens pour le développement durable et équitable de notre pays.

Objectifs

La politique nationale de l’environnement est une politique tenant compte de la globalité des 30problèmes environnementaux, sociaux, économiques etculturels.
-Elle vise à rétablir un équilibre durable et harmonieux entre les besoins de développement de l’homme et les soucis écologiques.
-Elle s’efforcera donc de situer le développement par rapport à la conservation, d’en définir les interactions, interactions dont les conséquences, en définitive, ne se font ressentir que sur deux points majeurs :
– l’homme
– son environnement physique
Ce principe fondamental doit guider toute action en faveur de l’environnement à Madagascar. D’autre part, en raison de son caractère unique dans le monde, le patrimoine environnement malgache est considéré comme patrimoine de l’humanité dont la gestion doit être naturellement laissée aux soins des malgaches et la responsabilité partagée avec la communauté internationale.
Si la biodiversité à Madagascar est bien conservée, c’est la communauté internationale qui en profitera. Or, la nation malgache se doit de faire face à des problèmes immédiats du quotidien qui ne sont pas nécessairement compatibles avec les soucis environnementaux de long terme. La communauté internationale se doit donc de soutenir cet effort de conservation et de financer pour permettre à la nat ion de joindre les nécessités quotidiennes aux priorités de demain.
Le but de notre politique est réconcilier la population malgache avec son environnement pour que la génération actuelle et celles à venir puissent y vivre en totale harmonie.

Le cadre d’exploitation des produits halieutiques

La structure du cadre d’exploitation

Mise en place d’une structure de gestion 

Chaque acteur doit jouer un rôle capital dans la g estion durable et la protection permanente des ressources naturelles renouvelables. Pour une meilleure gestion de la mer, chacun doit s’engager dans la surveillance et le contrôle des activités de pêche.
Le lieu d’exploitation se trouverait dans un endroit calme, éloigné de la ville, propre. L’exploitation peut être dans la mer ou dans un lacou tout simplement piscicole. Avant tout, toute exploitation doit faire l’objet d’un contrôle très minutieux de la part des autorités compétentes avant sa quelconque mise en œuvre. Ce q ui signifie une vérification sur toutes les lignes par les ministères et services concernés avant toute délivrance d’autorisation d’exploitation.

Dans chaque province, ces dits services existent et même dans les sous-préfectures qui peuvent faire l’objet d’exploitation maritime. C’es t dans ces représentants des services de la pêche maritime que toute demande d’exploitation doit être déposée. Ce qu’ils ne tardent pas à transmettre aux autorités centrales dans la Capitale en vue d’une quelconque décision. Toutefois, il est nécessaire de mettre en place un Comité local de contrôle pour faire face, d’une part, à d’éventuels conflits sociaux entre les pêcheurs ou entre les membres quant au respect des conventions sociales, d’autre part, pour assurer l’efficacité du contrôle et surveillance. Il s’agit d’un comité exerçant au niveau d’une commune. Ce comité est composé au moins de : un représentant de la CLB (lecas échéant, des Fonkotany de rattachement des CLB) et un représentant des revendeurs, un représentant de la commune. Le nombre des membres doit être proportionnel au nombre des acteurs existants.

Dans le cas où d’autres CLB de la même commune s’occupent de la gestion de ressources naturelles autres que le lac, le même principe peuttoujours être adopté .Comme chaque CLB est représentée dans le comité, celui-ci interviendrait ainsi dans le contrôle de la mise en œuvre des autres gestions communautaires au même titre que la pêche lacustre.
Les membres constituant ce comité dans une Zone donnée sont élus, pour ceux qui proviennent des groupements existants (CLB, pêcheurs, revendeurs, collecteurs.)Et par nomination, pour ceux du Fokontany et de la commune. Cette désignation doit être confirmée par un arrêté communal qui sera enregistré et publié partout où besoin sera (affichage à large diffusion dans toute la Région.)
Ce comité devra collaborer étroitement avec le Service de la Pêche et la gendarmerie et ou la 33Police nationale et établira ainsi un programme detournées commun s’il est nécessaire.

En cas de constat d’infraction commise, chaque pêcheur est tenu de prévenir ce comité pour prendre les dispositions y afférentes.
Dans le cas d’un Sous- programme donné, un comité entralc de contrôle pourrait éventuellement être mis en place. Il sera chargé dela coordination des activités de contrôle effectuées par les comités locaux et de l’évaluation des actions entreprises. Il peut aussi concevoir tout plan stratégique d’intervention en matière de surveillance sur terrain. En plus, ce comité central traite toutes les informations relatives au contrôle des activités envoyées par les comités locaux .Exemples des différentes structures et processus relatifs à la pêche.

Structures

Autorité chargée de l’application (des lois ou textes) et les tribunaux Institutions chargées de l’aménagement des pêcheries
Agences régionales d’aménagement et de développement de la pêche Agences de recherche et de vulgarisation dans le domaine de la pêche Fournisseurs gouvernementaux d’intrants
Entreprises commerciales et organisations fournissant des intrants ONGs
Organisation de commerce à un niveau plus élevé que celui de la communauté

Processus

Politique du secteur de la pêche
Accords internationaux (ex : Code, LOSC)
Règlements et lois régissant la pêche, le commercet la qualité des produits alimentaires
Marchés du poisson
Dispositions d’autorisation de pêche tant pour les navires de pêche locaux qu’étrangers
Normes et croyances de la société (telles que les nterdictions de manger certains types de poisson à certaines périodes de l’année ou de la saison)
Age, genre, groupes ethniques , classe

Mode de fonctionnement de la structure34

A chaque mission, chaque membre du comité est tenu de porter un badge personnel délivré par le Service de la pêche après la nomination pararrêté de la commune. A chaque mission, il doit toujours se
Présenter au responsable local en montrant sa cartede contrôleur. Néanmoins, il devrait être motivé par une sorte d’indemnisation.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I – L’ENVIRONNEMENT SOUS-MARIN DANS LE CADRE DE L’EXPLOITATION DES PRODUITS HALIEUTIQUES
Chapitre I : Le concept « démarche écosystémique » dans l’exploitation des fonds sous marins
Section 1- L’émergence du concept « démarche écosystémique »
1. La disparition de la biodiversité
1.1. La dégradation des écosystèmes sous-marins
1.2. La forte exploitation des ressources naturelles
1.1.1. Facteur culturel
1.1.2. Facteurs socio – économiques
1.2. La naissance de la démarche écosystémique
1.2.1 La gestion de l’écosystème
1.2.2 La gestion halieutique
Section II. L’évolution du concept
1. Les travaux relatifs à ce paradigme à l’échelle International
2. Les travaux relatifs à ce paradigme au niveau national
2.1.Origine et évolution du concept
2.2Objectifs
Chapitre II Le cadre d’exploitation des produits halieutiques
Section 1- La structure du cadre d’exploitation
1. Mise en place d’une structure de gestion
1.1.Structures
1.2.Processus
2. Mode de fonctionnement de la structure
2.1 Méthode d’exploitation
Section II – L’équilibre de l’écosystème sous-marin
1.La dégradation de l’environnement sous-marin
1.1.1Pollution due aux activités terrestres
1.2 La Pollution causée par le transport maritime
1.1.L’exploitation abusive des ressources marines
2. Mesure à prendre pour préserver l’équilibre de l’écosystème
2.1 La lutte contre la criminalité en mer
2.2. La création de trois nouveaux organismes internationaux
PARTIE II- LA DEMARCHE ECO SYSTEMIQUE DANS L’OPTIMISATION DE L’EXPLOITATION DES PRODUITS HALIEUTIQUES A MADAGASCAR
Chapitre I : L’exploitation des produits halieutiques à Madagascar
Section I – Les différents types de pêcheries à Madagascar
1. La pêcherie artisanale
1.2. Développement de la pêche artisanale
1.3. Nombre d’embarcations et leur mode d’utilisation
2. La pêcherie traditionnelle
Section 2 Les caractéristiques de l’exploitation
1. Les différents modes d’exploitation
1.1. L’exploitation sauvage
1.2 L’exploitation moderne
1.3.Evolution de l’exportation des produits halieutiques
2. Le cadre réglementaire de l’exploitation
Chapitre 2 : Le respect de l’équilibre de l’écosystème dans l’optimisation de l’exploitation
Section 1. Le niveau optimal d’exploitation
1. Les objectifs de la gestion des pêches
2. Méthode de pêche
2.1 Effets des engins de pêche sur l’écosystème
2.2 Rétablissement des stocks après surexploitation
2.3 Pêche responsable
Section 2. Le respect de l’équilibre de fond sous-marin
1. La préservation de la biodiversité
1.1. Les mesures et moyens à entreprendre pour une meilleure efficacité
1.1.2 Respect de la période de ponte
1.1.3 L’expropriation pour cause d’utilité publique
1.1.4 Zone de pas géométrique
1.1.5 L’étude d’impact obligatoire
1.1.6 Les mesures de protection contre les pollutions
2. Rationalisation de l’exploitation
2.1 Les mesures protectrices des principaux écosystèmes marins à Madagascar
2.1.1 La réglementation des mangroves
2.1.2 Les règles juridiques de protection du littoral
2.1.3 Amélioration de la production halieutique.
2.1.3.1 L’étiquetage écologique
CONCLUSION
ANNEXES
SIGLES ET ABREVATION
BIBLIOGRAPHIE

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