INTRODUCION
Le monde ou précisément celui les pays riches à économie de marche a eu des années de forte croissance basée sur les progrès technique et la gestion du partage des fruits de la croissance. Développement qui a abouti a une consommation de masse, mais développement aussi qui a sensiblement endommage l’environnement. L’inquiétude quant à l’avenir s’est accrue par le début du ralentissement de la croissance, par les chocs pétroliers des années 1970 et 1980, par les graves accidents touchant l’environnement. A partir des années quatre vingt, la crise structurelle qui a touche l’URSS et les pays l’Europe de l’Est a remis en cause a son tour le modèle de développement concurrent, plus soucieux d’équité sociale et d’investissement pour les générations futures, cela exige cependant des sacrifices importants de la part des générations actuelles et peut être lui aussi destructeur pour l’environnement. A partir de 1985 se confirme l’émergence des problèmes environnementaux globaux (atteinte à la couche d’ozone, pluie acide et changements climatiques). Des accidents technologiques majeurs se produisent dans les industries nucléaire et chimique (explosion d’une usine de pesticide à Bhopal en Inde en 1984, d’un nucléaire a Tchenobyl en Ukraine en 1986). Le club de Rome publie en 1972 le Rapport Meadows, Halte a la croissance. Il conclue que la croissance matérielle perpétuelle conduira tôt ou tard a un effondrement du monde qui nous entoure. Ce qu’il faut entendre par effondrement c’est la signification des conditions de vie de la population. Suite aux divers problèmes qui menacent notre planète, le concept de développement devrait s’accompagner de durable.
D’où le Rapport Brundtland en 1987 qui a construit le concept de développement durable. Notion qui n’est pas en contradiction avec la notion définie comme étant un mode de développement qui a pour ambition de concilier les trois piliers : croissance économie, amélioration du sort de la population et l’environnement. Mais c’est à travers ce dernier pilier que se focalisera notre recherche. L’environnement dans toute sa beauté et sa complicité est une ressource mondiale menacée qu’il faut savoir gérer pour éviter la destruction des grands équilibres et les cycles fondamentaux de la planète. Tous les pays malgré leur grande dégradation et leur diversité, sont confrontés selon des degrés différents à des problèmes de dégradation de l’environnement. Dégradation due essentiellement au développement accéléré des technologies au rythme et à l’ampleur des activités humaines.Pour assurer la pérennité du développement, de sa capacité à se reproduire et de se perpétuer aussi pour les générations futures, des stratégies de développement durable fondées sur le long terme sont nécessaires. Stratégies qui s’appuient sur des politiques environnementales pertinentes. En effet, l’environnement est indissociable du développement car c’est essentiellement dans le cadre du processus du développement qu’il porte atteinte et ce sont les défaillances et les lacunes de ce processus qui entrainent la détérioration du milieu naturel.
L’avenir se trouve donc menace et avec lui la viabilité du processus de développement lui-même. La question suivante se pose donc : comment gérer l’environnement pour assurer la pérennité du développement ? Le présent travail se partage en trois parties pour essayer de répondre à cette question. Dans un premier temps, on va examiner les généralités sur le développement durable et l’environnement. Dans un second temps on va analyser l’avenir de l’environnement de Madagascar pour assurer le développement durable et l’environnement de Madagascar face à ses différents problèmes. En dernier lieu on va parler les différentes actions et du bilan ainsi que des situations actuelles du développement durable à Madagascar.
Le Rapport Brundtland ou les fondements du développement durable en 1937
La définition du développement durable « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » la première définition du Rapport Brundtland. Deux concepts sont lies nécessairement à cette notion : le concept de besoins et plus particulièrement les besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder la plus grande priorité et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et futurs.
Développement durable ou comment faire durer le développement Il y a donc une divergence apparente sur la signification du soutenable/durable. Pour les uns, le développement soutenable/durable, c’est un développement respectueux de l’environnement. L’accent est alors mis sur la préservation des écosystèmes. Le développement signifie dans ce cas, bien-être et qualité de vie satisfaisants, et on ne s’interroge pas trop sur la compatibilité des deux objectifs, développement et environnement. Pour les autres, l’important est le développement tel qu’il est puisse durer indéfiniment. Cette position est celle des industriels, de la plupart des politiques et de la quasi-totalité des économistes.
Le développement soutenable est comme l’enfer, il est pavé de bonnes intentions. Les exemples de compatibilité entre développement et environnement qui lui donnent créance ne manquent pas. Evidemment, la prise en compte de l’environnement n’est pas nécessairement contraire aux intérêts individuels et collectifs des agents économiques.
THEORIE SUR LA CONFERENCE DE STOCKHOLM
L’ONU réunit à Stockholm le premier Forum sur l’environnement. On commence à parler de l’écodéveloppement. Le but de d’écodéveloppement est le concilier l’économie, le social et l’écologie. Dans ce cadre la croissance doit être un outil pou atteindre la justice sociale et respecter les équilibres environnementaux. La Conférence des Nations unies sur l’Environnement, aussi connue sous le nom de Conférence de Stockholm, est une conférence internationale sur le thème de l’environnement, qui s’est tenue sous l’égide des Nations unies à Stockholm en Suède, du 5 au 16 juin 1972. Cette conférence a placé pour la première fois les questions écologiques au rang de préoccupations internationales.
Finalement, les participants ont adopté une déclaration de vingt-six principes et un vaste plan d’action pour lutter contre la pollution. Ce sommet a donné naissance, entre autres,au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). À cette époque, les dirigeants mondiaux se sont engagés à se rencontrer tous les dix ans pour faire le point sur l’état de la Terre. Pour cette raison, cette conférence a parfois été qualifiée de premier Sommet de la Terre. Une série de principes politiques universels sont adoptés pour un meilleur respect de lʼhomme et une commission est établit pour faire un bilan de la situation à lʼéchelle planétaire : Lʼétude, le « Rapport Brundtland ».
Ce Rapport, aussi appelé » Notre Avenir à tous » (publié en 1987), établit la première définition officielle du développement durable. Selon cette définition si le développement est indispensable pour satisfaire les besoins de lʼhomme et améliorer la qualité de sa vie, il doit se faire de façon telle que les capacités du milieu naturel à satisfaire les besoins actuels et futurs ne soient pas compromises.La Convention est entrée en vigueur le 17 mai 2004 et fait maintenant partie du droit international. En date d’avril 2005, plus de 90 pays y étaient devenus Parties et on s’attend à ce que de nombreux autres les rejoignent dans les prochaines années.
Le meilleur moyen de comprendre la Convention de Stockholm repose sans doute sur ses cinq objectifs essentiels :
Premier objectif : Éliminer les Polluants Organiques Persistants (POP) dangereux, en commençant par les 12 les plus graves.
Deuxième objectif : Appuyer l’adoption progressive de substances de remplacement moins dangereuses.
Troisième objectif : Cibler d’autres POP.
Quatrième objectif : Éliminer les anciens stocks et équipements contenant des POP.
Cinquième objectif : Œuvrer de concert à débarrasser le monde futur des POP.
Madagascar s’intègre dans le système commercial multilatéral et les coopérations commerciales régionales
La stratégie de croissance économique de Madagascar est basée sur une ouverture vers l’extérieur, compte-tenu de la faiblesse de la demande intérieure. Le pays est un membre originel de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), depuis la création de cette dernière. Son adhésion à l’OMC le 17 novembre 1995 fait suite à la signature de l’Acte final du Cycle d’Uruguay, après la signature de l’Accord de Marrakech le 15 avril 1994.Cette adhésion est à la base des efforts de Madagascar d’intégrer les processus internationaux pour promouvoir un système commercial multilatéral ouvert, non discriminatoire et équitable, selon les termes de l’Agenda 21.
Le régime de commerce extérieur a été largement libéralisé au cours des vingt dernières années, et le droit de douanes est devenu le principal instrument de la politique commerciale. Des efforts ont été également déployés pour créer un environnement favorable à l’investissement privé, à la fois pour les investissements provenant de l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Vers 2001, les investisseurs étrangers pouvaient détenir 100% du capital des entreprises malgaches, sauf dans l’immobilier et dans les secteurs encore contrôlés par l’Etat. Depuis 2003, l’acquisition des terrains privés par les investisseurs étrangers est autorisée, sous réserve d’un apport en devises. Un régime spécifique encourage les grands investissements miniers.
De nouveaux cadres pour la promotion et la protection des investissements, et pour les Zones Franches Industrielles ont été élaborés. L’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) a été créé en 2005 pour instruire techniquement les dossiers des Investissements Directs Etrangers.36 En ce qui concerne la coopération régionale, Madagascar est membre de la Commission de l’Océan Indien (COI) à sa création en 1984, du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) depuis 2000, et de la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC) depuis 2005. Ainsi, en plus de son adhésion à l’OMC, Madagascar est également engagé dans la coopération commerciale régionale et participe, bien qu’encore de manière très marginale, à la zone de libre-échange économique du COMESA.
Par ailleurs, Madagascar s’est engagé avec ses principaux partenaires commerciaux dans le cadre de différents accords, tels que les Accords de partenariat économique avec l’Union Européenne, dans le cadre desquels la participation de Madagascar est remarquée sur le sujet de la pêche et de l’agriculture ; l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) avec les Etats-Unis pour les produits textiles, depuis 2000 ; au sein de la zone delibre échange de la COI, entre l’Ile Maurice et Madagascar depuis 2010.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
Liste des tableaux
Liste de graphique
SOMMAIRE
INTRODUCION
PARTIE I : GENERALITES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET l’ENVIRONNEMENT
CHAPITRE I : CONCEPT DE DEVELOPPEMENT DURABLE
SECTION 1: Approche historiques et émergence du concept de développement durable
A˗ Le développement vers le développement durable
B˗ Le rapport Brundtland ou les fondements du développement durable en 1937
1˗ La définition du développement durable
2˗Développement durable ou comment faire durée le développement
C˗ De conférence de Rio en 1992 à 2012
1˗Le premier Sommet de la Terre en 1972
2˗ Le deuxième Sommet de la Terre en 1982
3˗Le troisième Sommet de la Terre en 1992
4˗ Le quatrième Sommet de la Terre en 2002
5˗Le cinquième sommet de la Terre en 2012
SECTION 2 : Les théories
A˗ La théorie du développement durable sur la limite de la croissance
B˗ Théorie sur la conférence de Stockholm
C˗ La théorie sur le Sommet de Kyoto
SECTION 3 : Les soutenabilites et les trois piliers du développement durable
A˗ Notion de la durabilité
B˗ La définition du soutenable
C˗ Les trois piliers du développement durable
CHAPITRE II: CONCEPT DE DEVELOPPEMENT
SECTION 1 : Théories économique
A˗ Ecole Physiocrates
B˗ Ecole Classique et Ecole Néo-classique
1˗ Ecole Classique
2˗ Ecole Néo–classique
C˗ Evolution depuis la fin du XX ème siècle
SECTION 2 : L’environnement dans la réflexion économique
A˗ Notion de droit de propriété
B˗ Le concept d’effet d’externalité
C˗ Les problématiques des externalités
SECTION 3: Notion de l’environnement
A˗ Les priorités du développement durable
B˗ Les aspects de l’environnement et l’économie
C˗ Les aspects sociaux de l’environnement
PARTIE II : L’AVENIR DE L’ENVIRONNEMENT DE MADAGARCAR POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE ET L’ENVIRONNEMENT DE MADAGASCAR ET FACE A SES DIFFERENTS PROBLEMES
CHAPITRE 1:L’AVENIR DE L’ENVIRONNEMENT DE MADAGASCAR POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE
SECTION 1: L’environnement pour un développement durable
SECTION 2 : Politique nationale de l’environnement à Madagascar
A˗ Enjeux et problèmes environnementaux
1˗ Mise en situation: les enjeux et les problématiques environnementales à Madagascar
2˗Charte de l’environnement
a˗ La gestion durable de la biodiversité
b˗ La politique forestière
B˗ Le Plan d’Action Environnement (PAE)
SECTION 3: Les procrées accomplis et les encagements politiques depuis le Sommet de Rio
A˗ La mise en œuvre de l’agenda
1˗ Dimensions sociales et économiques
2˗ Madagascar s’intègre dans le système commercial multilatéral et les coopérations commerciales régionales
3˗ Des progrès dans la diversification des produits et des marchés d’exportations, pour une réductions de la vulnérabilité face aux chocs externes
B˗ L’économie verte dans contexte du développement durable et l’élimination de la pauvreté
1˗ Une définition de l’économie verte
2˗ Les acquis en matières d’économie verte
a˗ Selon d’Administration
b˗ Selon le secteur privé
c˗ Selon la société civile
CHAPITRE 2 : ENVIRONNEMENT DE MADAGASCAR ET SES DIFFERENTS PROBLEMES
SECTION 1 : Les ressources naturelles a Madagascar
A˗ La flore et la faune
a˗ Flore
b˗ Faune
c˗ Les problèmes sur la biodiversité
B˗ Agriculture biologique
1˗ La définition de l’agriculture
2˗ Les productivités malagasy en agriculture biologique
3˗ Les problèmes
C˗ Ressources minières
SECTION 2 : Le réchauffement climatique
A˗ Le climat à Madagascar
B˗ Les problèmes du climatique: le changement climatiques
C˗ Les conséquences du réchauffement climatique
SECTION 3 : La déforestation a Madagascar
A˗ La déforestation
B˗ Les causes et les conséquences
C˗ Les conséquences de la déforestation
SECTION 4 : Les différentes pollutions à Madagascar
A˗ Taxibe et la pollution: la capitale asphyxiées
B˗ Pollution de l’eau
C˗ Pollution de l’industrie
D˗ Pollution Marine
1˗ Des simulations préventives dans le nord
2˗ Les conséquences des pollutions
PARTIE III : ACTIONS DE L’ETAT ET SES BILANS DES DIFFERENTS PROBLEMES DE L’ENVIRONNEMENT ET LES SITUATIONS ACTUELLES DU DEVELOPPEMENT DURABLE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : LES ACTIONS DE L’ETAT ET SON BILAN FACE AUX DIFFERENTS PROBLEMES DE L’ENVIRONNEMENT
SECTION 1 : Madagascar se mobilise face au changement climatique
SECTION 2 : La séquestration de Carbone et les progrès modestes dans la lutte contre la désertification et la sécheresse
A˗ La séquestration de carbone: une opportunité à saisir dans le cadre de la lutte cotre le déboisement
B˗ Des procrées modeste dans la lutte contre la désertification et la sécheresse
SECTION 3 : La gestion des pollutions et son évolution et la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de leurs déchets prend de l’essor
A˗ La gestion des pollutions et son évolution
B˗ La gestion écologique rationnelle des produits chimique et de leurs déchets prend de l’essor
CHAPITRE 2 : LES SITUATIONS ACTUELLES DU DEVELOPPEMENT DURABLE A MADAGASCAR
SECTION 1 : La gestion des ressources en eau et assainissement
A˗ Politique publique et mise en œuvre: à mettre en cohérence pour tenir compte de l’ensemble des secteurs
1˗ Eau et assainissement
2˗ Eau agricole
3˗ Eau pour l’industrie
B˗ Durabilité
1˗ Dimension économique
2˗ Dimension environnementale
3˗ Dimension sociale
C˗ gouvernance
SECTION 2 : La gestion de l’agriculture
A˗ Politique publique et mise en œuvre: une politique agricoles évolutive, dans la sens de l’intégration du développement durable
B˗ Durabilité de secteur agricole
1˗ Dimension économique
2˗Dimension environnementale
3˗ Dimension sociale
C˗ Gouvernance
SECTION3 : La gestion de la biodiversité
A˗ Politique publique et mise en ouvre: des avancées notable dans la préservation de la diversité biologique
B˗ Durabilité
1˗ Dimension économique: une biodiversité qui bien gérée, peut contribuer au développement économiques du pays
2˗ Dimension sociale
3˗ Dimension environnementale
C˗ Gouvernance
Conclusion
Bibliographie
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