La Décroissance au prisme de la modélisation prospective

Les ambiguïtés du paradigme économique moderne, du développement et de la croissance

Le développement de l’économie de marché et l’extension du capitalisme ont engendré, au cours des siècles derniers, une prodigieuse accumulation de richesses économiques. La rétrospective proposée par l’OCDE dans (Maddison, 2001), à l’entrée du XXIe siècle, fait ressortir la singularité de ce phénomène : alors que la richesse annuelle produite par personne à l’échelle du monde aurait cru de moins de 50% au cours des dix-huit premiers siècles de notre ère, en l’espace des deux derniers siècles celle-ci a été multipliée par plus de 10, tandis que la population mondiale était multipliée par six . Dans la majeure partie du monde, l’espérance de vie a doublé entre 1820 et 1999, atteignant en moyenne 78 ans dans les pays occidentaux (Maddison, 2001, p. 30).

Ces évolutions sans précédent se sont presque partout accompagnées de transformations sociales et culturelles profondes. Aujourd’hui, les activités économiques et les pratiques sociales d’une grande partie de la population mondiale reposent sur la structure et les logiques de l’économie de marché dans sa forme moderne globalisée. La France, 6ème économie mondiale, fait partie des grands « gagnants » de cette épopée.

Mais derrière le panache de cette croissance statistique macroscopique, quelques ombres viennent noircir le tableau et suscitent des inquiétudes. La montée des inégalités (Piketty, 2013), à la fois à l’intérieur des Etats et entre les Etats, l’accroissement des tensions sociales, la hausse soutenue du chômage et la crise des dettes nationales, intensifiées par les instabilités du système économiques dont la crise de 2007 fournit un exemple éloquent, questionnent la pérennité de nos modèles socio-économiques. Modèles qui sont par ailleurs confrontés aujourd’hui à une crise culturelle profonde : les bouleversements rapides qui ont marqué la deuxième moitié du XXe siècle se sont traduits par une fragilisation des liens sociaux et une perte de repères, qui débouchent de nos jours sur une crise du sens, laquelle prend la forme, au niveau politique, d’une crise de la démocratie. Enfin s’ajoutent d’autres enjeux, qui, appréhendés tout d’abord comme des « externalités » de manière isolée, révèlent désormais une crise multidimensionnelle complexe et globale : perte de biodiversité, changement climatique, modification des cycles géochimiques (e.g. cycles du nitrogène et du phosphore) (Rockström et al., 2009a), pollutions locales et globales multiples, surexploitation et raréfaction des ressources naturelles, tensions géopolitiques autour de leur contrôle, etc., sont autant d’éléments qui invitent à reconsidérer le mode de développement des sociétés industrialisées.

Face à la diversité des enjeux, quelle voie privilégier ?

Entre d’une part, la volonté de préserver la compétitivité, de favoriser l’innovation, et de poursuivre la piste traditionnelle de la croissance, notamment pour résoudre le problème du chômage, et d’autre part, l’impératif de préservation de l’environnement, le politique hésite. Les évolutions récentes du droit Français en témoignent, avec la promulgation de la Loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (Legifrance, 2015a), visant, entre autres, à « créer plus d’activité », à encourager la mobilité, et à « défendre le pouvoir d’achat » , suivie quelques jours plus tard de l’inscription d’un article de loi au code de l’environnement visant « en priorité [à] prévenir l’utilisation des ressources », « appelant à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires […] à la prévention de la production de déchets, notamment par le réemploi des produits […] » ou encore encourageant « l’allongement de la durée du cycle de vie des produits »(Legifrance, 2015b). Mais les deux objectifs sont-ils conciliables ? Pour s’extraire d’un tel dilemme, certains avancent, dans la lignée du développement durable, dont l’ambigüité laisse la voie ouverte à un large éventail d’interprétations, l’idée d’une croissance verte. L’OCDE (OCDE, 2011, p. 9) en propose la définition suivante :

« La croissance verte consiste à favoriser la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose notre bien-être. Pour ce faire, elle doit catalyser l’investissement et l’innovation qui étaieront une croissance durable et créeront de nouvelles opportunités économiques. » .

Dans cette perspective, croissance et protection de l’environnement iraient de pair, la protection de l’environnement étant perçue à la fois comme condition et comme opportunité de croissance, en tant que champ potentiel d’innovation. La nature y est perçue sous un angle instrumental. La croissance verte est donc présentée comme une solution technique aux enjeux économiques et environnementaux.

« Outside the box » : la Décroissance 

Une autre proposition émerge toutefois dans le débat, portée par un mouvement encore jeune. Il s’agit de la Décroissance, qui propose d’explorer des voies de solutions aux problèmes environnementaux, socioéconomiques, culturels et politiques, en dehors du cadre de la croissance économique et de ses structures. Les idées portées par le mouvement qui s’en réclame s’inspirent de diverses sources et courants de pensée historiques, porteurs d’une longue tradition de critiques économiques, culturelles, physiques et écologiques de la croissance et du mode de développement des sociétés industrielles. Ses propositions sont multiples et variées. Elles reflètent des préoccupations de justice et de démocratie directe ou participative, et traduisent une forte sensibilité pour la question environnementale. Le mouvement de la Décroissance, encore marginal, suscite méfiance et curiosité. L’originalité et la radicalité de ses propositions déclenchent souvent des réactions passionnées, peu propices à l’instauration d’un débat constructif. La recherche dans ce domaine est encore peu développée.

Aussi, dans le cadre de ce travail de thèse, nous étudierons la possibilité de proposer une approche méthodique des questions que la Décroissance soulève, en particulier sous l’angle de la modélisation prospective. Il s’agira de voir dans quelle mesure cet outil pourrait apporter des éléments d’éclairage à une analyse systémique des propositions de la Décroissance.

De la controverse historique autour de la croissance à l’émergence de la Décroissance 

Depuis le début du XXIème siècle, l’hégémonie de la croissance économique comme fin en soi ou comme condition nécessaire au « développement » semble de plus en plus remise en cause. Suscitant un intérêt croissant et de vifs échanges,, l’idée de Décroissance ou « d’objection de croissance » s’est diffusée rapidement et a acquis une certaine notoriété, constituant pour de nombreux intellectuels et militants – qu’ils y adhèrent ou non – une réflexion « sérieuse ». Derrière un slogan provocateur se cache désormais une vaste mouvance hétéroclite, porteuse d’une critique globale et radicale – au sens étymologique du terme ─ de la société de croissance et du « développement ». Articulation originale et complexe de divers courants de pensée dont les origines sont parfois anciennes, la Décroissance vise à proposer des pistes concrètes pour une «après croissance», pour un « après-développement ». Le mouvement est encore jeune, en construction, et le projet qu’il porte reste de ce fait délicat à définir.

Déjà convient-il de préciser, contrairement à ce que le terme « Décroissance » peut laisser penser, qu’il ne s’agit pas d’un simple appel à faire décroître le produit intérieur brut (PIB), ni d’une simple critique de cet indicateur statistique. Pour appréhender la portée de la critique de la croissance que la Décroissance propose, il faut comprendre la notion de « croissance » dans son acceptation large et polymorphique: non seulement dans le sens strictement économique de l’évolution d’un indicateur statistique agrégé de production, mais aussi et surtout, comme le principe organisateur d’un système technico-économique, dont la mise en place et le maintien a relevé et relève encore d’un imaginaire particulier (Castoriadis and Murphy, 1985) : un imaginaire qui renvoie notamment à la conception courante du progrès, du bien-être, ou encore à la notion communément admise de développement.

Pour comprendre la nature de cet imaginaire, et ─ en partie ─ la manière dont il s’est constitué, nous proposons dans ce chapitre de revenir dans un premier temps sur la controverse historique autour de la croissance, qui s’est développée au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. La grille de lecture proposée reste inévitablement partielle et discutable, et ne saurait refléter les influences et les interférences multiples à l’œuvre dans l’histoire : notre objectif ici est surtout de mettre en relief plusieurs critiques qui furent adressées à l’encontre de la croissance et du développement, mais qui, à l’époque, furent le plus souvent marginalisées. Dans un deuxième temps, nous verrons comment, depuis le début du XXIe siècle, ces critiques se réactualisent dans le cadre du mouvement de la Décroissance, qui en propose une articulation nouvelle.

L’imaginaire du développement et de la croissance

Il est possible de retrouver dans la critique culturelle que porte la Décroissance quelques échos des oppositions que l’entrée dans « l’industrialisme » a vu naitre dès le début du XIXème siècle. Si celles-ci furent nombreuses , elle furent le plus souvent folklorisées par l’idéologie dominante, et qualifiées soit d’utopistes, soit de réactionnaires (on peut citer parmi les plus célèbres, le mouvement des luddites en Angleterre en 1811-1812, ou la révolte des Canuts en 1831, contre l’introduction des machines, la perte d’un savoir-faire, et au nom d’une certaine qualité de production ; ou encore la naissance du courant naturianiste à la fin du XIXème siècle, la critique du machinisme par Georges Duhamel dans les années 1930, qui préfiguraient celle de la technique par Bernard Charbonneau et Jacques Ellul). C’est sans doute l’entrée dans l’ère du « développement » vers le milieu du XXème siècle qui a le plus précipité les changements à l’origine des critiques et de la controverse qui nous intéressent ici.

L’invention d’une idéologie du développement

Pour Arturo Escobar (2012) comme pour Gilbert Rist (Rist, 2001), bien que le terme « développement » soit déjà apparu auparavant dans la littérature officielle internationale, c’est dans l’effervescence géopolitique de l’après-guerre que la notion de « développement », telle qu’elle est aujourd’hui communément utilisée, a été inventée ; plus spécifiquement, il faudrait voir dans le « Point IV » du discours d’investiture du second mandant du président Truman, prononcé le 20 janvier 1949, son acte d’inauguration. L’énonciation particulière du discours mérite qu’on en convoque ici quelques extraits :

[…] Fourth, we must embark on a bold new program for making the benefits of our scientific advances and industrial progress available for the improvement and growth of underdeveloped areas. More than half the people of the world are living in conditions approaching misery. Their food is inadequate. They are victims of disease. Their economic life is primitive and stagnant. Their poverty is a handicap and a threat both to them and to more prosperous areas. […] I believe that we should make available to peace-loving peoples the benefits of our store of technical knowledge in order to help them realize their aspirations for a better life. And, in cooperation with other nations, we should foster capital investment in areas needing development. Our aim should be to help the free peoples of the world, through their own efforts, to produce more food, more clothing, more materials for housing, and more mechanical power to lighten their burdens. […]With the cooperation of business, private capital, agriculture, and labor in this country, this program can greatly increase the industrial activity in other nations and can raise substantially their standards of living. […] What we envisage is a program of development based on the concepts of democratic fair-dealing. […] Greater production is the key to prosperity and peace. And the key to greater production is a wider and more vigorous application of modern scientific and technical knowledge.” (“Truman Inaugural Address, January 20, 1949,” n.d.) .

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Table des matières

INTRODUCTION
LES AMBIGUÏTES DU PARADIGME ECONOMIQUE MODERNE, DU DEVELOPPEMENT ET DE LA CROISSANCE « OUTSIDE THE BOX » : LA DECROISSANCE CONTRIBUTION DU TRAVAIL ET STRUCTURE DU DOCUMENT
BIBLIOGRAPHIE DE L’INTRODUCTION
CHAPITRE 1 – DE LA CONTROVERSE HISTORIQUE AUTOUR DE LA CROISSANCE A L’EMERGENCE DE LA DECROISSANCE
1. L’IMAGINAIRE DU DEVELOPPEMENT ET DE LA CROISSANCE
1.1. L’INVENTION D’UNE IDEOLOGIE DU DEVELOPPEMENT
1.2. LES PREMIERES THEORIES DU DEVELOPPEMENT COMME PROJET ET PROGRAMME UNIVERSELS
1.2.1. Les théories du développement linéaire
1.2.2. Les théories du développement d’inspiration marxiste
1.3. LES PREMIERES CRITIQUES ET POSITIONS ALTERNATIVES SUR LE DEVELOPPEMENT
1.3.1. La critique de l’idéologie normative du développement
1.3.1.1. La pensée gandhienne et « l’autonomie sociale » (ou « self-reliance »)
1.3.1.2. Dudley Seers et les limites d’un « cas particulier »
1.3.2. Les critiques économiques du développement dans les pays « développés »
1.3.2.1. K. W. Kapp et les effets (pas si) secondaires de la croissance
1.3.2.2. J. K. Galbraith et la critique de la « société d’opulence »
1.3.2.3. E. J. Mishan et les coûts de la croissance économique
1.3.3. La critique culturelle de la Technique et de la société industrielle
1.3.3.1. L. Mumford et le mythe de la machine
1.3.3.2. Charbonneau et Ellul, la critique du système technicien et de sa rationalité
1.3.3.3. H. Marcuse et l’uniformisation des individus par la société industrielle
1.3.3.4. I. Illich, la convivialité contre le monopole technologique et la contre-productivité du développement
2. UN DISCOURS DE CRISE GLOBALE AUTOUR DES LIMITES PHYSIQUES A LA CROISSANCE
2.1. LES INQUIETUDES LIEES A LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE
2.2. LES NOUVELLES PREOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES
2.3. LA TERRE COMME SYSTEME FERME
3. LES ETUDES DU FUTUR
3.1. UN CHAMP NOUVEAU
3.2. LES LIMITES A LA CROISSANCE SOUS L’ANGLE DU RAPPORT THE LIMITS TO GROWTH
3.2.1. Le projet du Club de Rome
3.2.2. Les réactions « à chaud » au rapport des limites
3.3. LE DEPLACEMENT DU DEBAT SUR LES LIMITES A LA CROISSANCE A TRAVERS D’AUTRES ENTREPRISES DE MODELISATION ET DANS LA DISCIPLINE ECONOMIQUE
4. L’APPROPRIATION POLITIQUE DES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES
4.1. L’INSTITUTIONNALISATION DU DISCOURS ENVIRONNEMENTAL
4.1.1. Le morcellement du courant écologique
4.1.2. Développement durable, développement humain : « old wine in new bottle ? »
4.1.2.1. Le développement durable selon Brundtland
4.1.2.2. Le développement humain
4.1.3. Le recadrage du problème environnemental sous l’angle du changement climatique
5. L’EMERGENCE DU MOUVEMENT DE LA DECROISSANCE
5.1. UNE REACTIVATION DE LA CRITIQUE AU TOURNANT DU XXIEME SIECLE
5.2. QU’EST-CE QUE LA DECROISSANCE ?
5.2.1. Le signifiant : un slogan provocateur
5.2.2. Un cadre théorique et interprétatif pour un mouvement social
6. UNE TENTATIVE DE SYNTHESE DES IDEES DE LA DECROISSANCE
6.1. UNE REDUCTION DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION EN TERMES PHYSIQUES POUR UNE SOUTENABILITE ECOLOGIQUE ET PHYSIQUE
6.2. UNE DESECONOMICISATION POUR UNE SOUTENABILITE SOCIALE
6.3. QUELQUES PROPOSITIONS CONCRETES DU MOUVEMENT
6.4. LES STRATEGIES DU MOUVEMENT ET LA QUESTION DEMOCRATIQUE
6.5. QUELQUES QUESTIONS EN SUSPENS…
6.5.1. La Décroissance implique-t-elle une sortie du capitalisme ?
6.5.2. La question du travail et de l’emploi dans une société de Décroissance
6.5.3. Décroissance au ‘Nord’ et Décroissance au ‘Sud’
6.5.4. La question démographique
7. CONCLUSION DU CHAPITRE
BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE 1
CHAPITRE 2 – MODELISATION PROSPECTIVE ET DECROISSANCE – REFLEXIONS METHODOLOGIQUES
1. LA DEMARCHE PROSPECTIVE 71
2. LA MODELISATION NUMERIQUE, UN OUTIL POUR LA PROSPECTIVE
2.1. QUELLES CONTRIBUTIONS LA MODELISATION PROSPECTIVE APPLIQUEE PEUT-ELLE APPORTER AU DEBAT AUTOUR DE LA DECROISSANCE ?
2.2. MODELISATION ET DECROISSANCE : PAR OU COMMENCER ?
2.2.1. Traduire la Décroissance dans un cadre de modélisation à partir des propositions politiques
2.2.2. Quels critères d’évaluation pour des scenarios de « type » Décroissance ?
2.2.3. Les approches de modélisation ordinaires se prêtent-elles à l’étude de la Décroissance?
2.3. ECUEILS POTENTIELS ET PISTES D’AMELIORATION DES MODELES
2.3.1. L’avenir n’est pas qu’un long passé : les limites de l’extrapolation pour l’étude de la Décroissance
2.3.2. Améliorer les fondements « micro » et approfondir la représentation des comportements des agents
2.3.3. Appréhender les systèmes socio-économiques et écologiques dans leur complexité
2.4. CONCLUSION- QUEL ROLE POUR LES MODELES APPLIQUES?
3. NOTRE APPROCHE: SCENARIOS PARTICIPATIFS ET MODELISATION PROSPECTIVE
BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE 2
CHAPITRE 3 – « DESSINE-MOI UN FUTUR » – ENTRETIENS ET RECUEIL DE SCENARIOS PARTICIPATIFS
1. OBJECTIFS DES ENTRETIENS
2. DESCRIPTION DE LA METHODE ET DU FORMAT DES ENTRETIENS
3. LIMITES ET BIAIS POTENTIELS
4. SYNTHESE ET ANALYSE DES « VISIONS » RECUEILLIES
BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE 3
CHAPITRE 4 – DESCRIPTION DU CADRE DE MODELISATION
1. LA PLATEFORME DE MODELISATION
2. STRUCTURE GLOBALE DU MODELE
3. POPULATION ET MENAGES
3.1. DEMOGRAPHIE
3.2. MENAGES
4. L’ANALYSE ENTREES-SORTIES
4.1. PRESENTATION DE LA LOGIQUE DE L’ANALYSE ENTREES-SORTIES
4.2. PRINCIPALES LIMITES DE L’ANALYSE ENTREES-SORTIES
4.3. ANALYSE RETROSPECTIVE DE SENSIBILITE A L’EVOLUTION DE LA MATRICE DES COEFFICIENTS TECHNIQUES
4.4. L’ABSENCE DE PRISE EN COMPTE ENDOGENE DES EFFETS-PRIX
4.5. CHOIX DE LA NOMENCLATURE ET DONNEES UTILISEES
5. LA DEMANDE FINALE TOTALE
5.1. CONSOMMATION FINALE
5.2. FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE (FBCF) – (INVESTISSEMENT)
5.2.1. Les déterminants de l’investissement
5.2.2. Représentation de l’investissement adoptée dans notre modèle
5.2.2.1. Stocks d’actifs
5.2.2.2. Déclassement des actifs
5.2.2.3. Le calcul de la Formation Brute de Capital Fixe
5.3. ECHANGES INTERNATIONAUX (IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS)
6. POPULATION ACTIVE, EMPLOI, ET CHOMAGE
6.1. LE TAUX DE CHOMAGE, UN INDICATEUR INSUFFISANT
6.2. LES CADRES CONCEPTUELS : ACTIVITE/INACTIVITE, EMPLOI/CHOMAGE
6.3. LA POPULATION ACTIVE
6.4. L’EMPLOI
6.5. LE CHOMAGE
7. DECOMPOSITION DE LA VALEUR AJOUTEE ET SALAIRES
8. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
8.1. SECTEURS AGRICULTURE, BATIMENT, INDUSTRIES, BRANCHE ENERGIE, ET TERTIAIRE HORS TRANSPORT
8.2. SECTEUR TRANSPORT
8.2.1. La mobilité des personnes
8.2.1.1. Mobilité longue distance
8.2.1.2. Mobilité locale
8.2.1.2.1. Prise en compte du télétravail
8.2.1.2.2. Prise en compte d’une évolution de la durée du travail
8.2.1.2.3. Calcul de la mobilité locale totale
8.2.2. Usages énergétiques pour le transport de passagers
8.2.2.1. Prise en compte des taux d’occupation
8.2.2.2. Le véhicule particulier
8.2.3. Les consommations énergétiques du transport de marchandises
8.2.4. Emissions de polluants et GES du transport
8.3. LE SECTEUR RESIDENTIEL
8.3.1. Parc de logements
8.3.2. Surface totale habitable (par type de logement et par époque de construction)
8.3.3. Usages énergétiques du résidentiel
8.3.3.1. Energie finale pour le chauffage
8.3.3.2. Energie finale pour l’eau chaude sanitaire (ECS)
8.3.3.3. Energie finale Cuisson
8.3.3.4. Energie finale Electricité spécifique
8.3.4. Emissions de polluants atmosphériques et GES du résidentiel
9. BUDGET DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES (APU)
10. ENSEIGNEMENT
11. SANTE
12. CONCLUSION DU CHAPITRE
BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE 4
CONCLUSION

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