L’EPISTEMOLOGIE DE LA GESTION, RESSOURCE DIDACTIQUE
Une des hypothèses initiales de cette recherche estla nécessité de développer la culture épistémologique des professeurs, afin d’améliorer leur didactique disciplinaire. Il importe donc de s’interroger plus avant sur la démarche épistémologique au sens large et l’épistémologie de la gestion afin de mieux en cerner le projet et les contours. Nous nous attacherons en particulier à l’analyse de l’articleprogrammatique d’Elie Cohen dans l’encyclopédie de gestion dirigée par Y. Simon et P. Joffre dans l’édition de 1989 et de 1997.
L’interrogation épistémologique dans cette décenniene concernant pas uniquement le monde universitaire et nous nous interrogerons aussi sur un vaste projet de l’inspection générale d’économie et gestion, discipline scolaire, pour fonder sa légitimité et questionner en profondeur les savoirs qu’elle enseigne.
Epistémologie et épistémologie de la gestion
Les sens du mot « épistémologie »
Le terme d’épistémologie est devenu d’usage courantdepuis son apparition en 1907 en français , il est utile d’en préciser les sens et de le situer par rapport à d’autres concepts. A. Lalande souligne que : « Le mot anglais epistemology est très fréquemment em ployé pour désigner ce que nous appelons en français « théorie de la connaissance » ou « gnoséologie ».
Dans la philosophie française l’épistémologie trouvesa place dans le vaste champ de la théorie de la connaissance, A. Lalande tient à préciser qu’on « doit distinguer l’épistémologie de la théorie de la connaissance, bien qu’elle en s oit l’introduction et l’auxiliaire indispensable, en ce qu’elle étudie la connaissance en détail et à posteriori, dans la diversité des sciences et des objets plutôt que dans l’unité de l’esprit. ». Lato sensu l’épistémologie (épistèmê, la connaissance, et logos, science) est étymologiquement une science du connaitre. Ainsi Jean Piaget définit l’épistémologie de manière très large comme « L’étude de la constitution des connaissances valables ». Comme le souligne Jean-Louis Le Moigne, dans le droit fil de Piaget, l’épistémologie pose trois questions fondamentales : « Qu’est-ce que la connaissance (la question gnoséologique), Comment e st-elle constituée ou engendrée ? (la question méthodologique) Comment apprécier sa valeu r ou sa validité ? (la question éthique).» Stricto sensu, l’épistémologie s’inscrit dans lechamp de la philosophie des sciences, on devrait alors parler d’épistémologie des sciences, dont la question centrale est celle de la validité des énoncés scientifiques et dustatut des énoncés scientifiques par rapport au discours philosophique et aux énoncés du sens commun.
Emergence de l’épistémologie de la gestion en France
Une discipline développe généralement une interrogation épistémologique alors qu’elle ressent le besoin d’affirmer sa légitimité et de défendre son territoire par rapport à d’autres disciplines plus anciennes. Quand une discipline nese sent plus menacée, les chercheurs se consacrent à d’autres recherches et les questions épistémologiques demeurent secondaires. Dans les années 80 plusieurs auteurs, M. Berry(1979), P. Lassègue (1981), R.A. Thietart
Une faible place dans les encyclopédies et les manuels
En 1989, l’encyclopédie de la gestion coordonnée par Yves Simon et Patrick Joffre consacre un seul article à cette question (le n° 52 de la première édition et le n°59 de la seconde édition,représentant 21 pages sur 3622). C’est un article programmatique sur lequel nous reviendrons en détail dans lequel l’auteur définit le programmedes recherches qui pourraient être conduites dans ce champ. En 1999 Robert Le Duff coordonne l’encyclopédie de la gestion et du management, qui consacre une seule entrée à l’épistémologie ;un article de Pierre Louardqui rappelle le projet de toute épistémologie, citela notion de Paradigme de T. S. Kuhn etcelle de réfutabilité de K. Popper avant de proposer une synthèse de l’article d’Elie Cohen.
Les corrélats renvoient à l’entrée Théorie en gestion, aussi écrit par Pierre Louart, ainsi que méthode et savoir. L’épistémologie occupe donc une place mineure dans cette publication.
En 2008 les Editions Sciences Humaines publient sous la direction de Géraldine Schmidt Le management, Fondements et renouvellement. Cet ouvrage interroge le management en tant que discipline et consacre deux articles aux questions épistémologiques dans la dernière partie, Enjeux pour le management . Albert David s’interroge sur « La production des connaissances scientifiques actionnables » dans un article où il demande comment les théories générales peuvent-elles servir à l’action, en particulier les théories du management.Roland Perez dans un article titré « Management et société »s’interroge sur les relationsambigües des sciences de gestion et de la société globale, il constate que « Les relations entremanagement et société sont contrastée.
Frontières externes
L’interrogation sur les frontières externes de la gestion est particulièrement intéressante.
L’organisation, objet de la gestion, est aussi étudiée par d’autres disciplines : la sociologie, le droit, l’économie, la psychologie, les statistiques… La question ne se réduit donc pas à la délimitation de frontières et de bornages ; l’analogie géographique trouve ici sa limite, comme le souligne E. Cohen « elle procède d’un problème de définition du point de vue que chaque discipline adopte à l’égard de l’objet réel dont el le cherche à s’emparer en terme cognitif. Ce point de vue correspond à la problématique, c’est-à -dire au système d’interrogation, à l’aide duquel chaque discipline explore l’objet qu’elle se donne. Or, la problématique adoptée par chacune des disciplines appliquées à l’organisation apparait suffisamment typée pour que lerisque d’une confusion des compétences reste étroit ement circonscritdes juridictions ; finalement au tribunal des disciplines la gestion a sa place et son objet définiconstitué par la visée propre des chercheurs et des praticiens.
Validité des savoirs en gestion
La question majeure de l’épistémologie des sciencesest celle de la validité scientifique d’un énoncé. E. Cohen souligne que la validité des connaissances en gestion pose problème quant « à la disparité formelle des énoncés proposés et au souci d’application qui guide les chercheurs comme les praticiens en gestion.». Il note que certains champs de la gestion font appel à la modélisation, à la démonstration mathématique, comme la théorie financière, alors que d’autres sont plus qualitatifs et utilisent desénoncés littéraux. Mais, ce critère de la formalisation évoqué, est aussitôt réfuté car « le formalisme ne constitue pas nécessairement un signe de scientificité ». Ainsi conclut-il que la « scientificité des connaissances en gestion devrait donc moins s’appuyer sur le mode extérieur de formalisation et d’énoncé que sur les tests concernant la cohérence interne des énoncés e t leur capacité à rendre compte du comportement réel des entreprises, avec un certain d egré de généralité. En fin de compte, c’est encore la capacité de généralisation qui con stitue le critère le plus discriminant entre les connaissances scientifiques et les connaissanc es non-scientifiques, en gestion commedans d’autres disciplines .
» Le critère de scientificité est donc celui de la généralisation mais il n’est pas le seul car « (…) en fin de compte, l’affirmation de la gestion d ans ses développements cognitifs, comme dans ses réalisatio ns instrumentales est sans doute vouée à s’accomplir dans une tension permanente entre l’amb ition généralisante et la recherche de relations causales stables d’une part, et le souci de prendre en compte, sinon en charge, les problèmes réels auxquels sont confrontés les entrep rises et les organisations d’autres part. »
Généralisation et opérationnalité semblent donc constituer les deux critères de scientificité de l’auteur, mais l’atermoiement du style, les « en fin de compte » laissent à penser que l’auteur ne s’en satisfait pas vraiment. Dans la conclusion de cet article il en appelle à des recherches plus élaborées, à venir, car selon lui « les préoccupations épistémologiques dans le champ des disciplines de la gestion constituent encore une ré alité trop récente pour qu’on puisse déjà faire état d’accomplissements indiscutables en la m atière critères possibles, sachant qu’ils demandent à êtredavantage fondés. Il met l’accent sur unedimension fondamentale des travaux scientifiques en gestion, celle de leur valeur opératoire, leur capacité à répondre aux problèmes réels des entreprises ; les énoncés en gestions nesauraient donc rester strictement spéculatifs.
Nouvelle édition de l’article en 1997
Les développements sur la validité des connaissances en gestion sont très peu modifiés dans la version publiée huit ans après la première édition. Le texte du 3.2 sur « Le problème du réalisme en gestion » a été légèrement modifié pour souligner qu’il importe de se méfier d’un réalisme superficiel et des multiples monographies qui n’ambitionnent aucunegénéralisation. L’idée introduite dans la seconde édition est celle de la falsifiabilité de K.
Popper, comme critère de validité scientifique, idée à laquelle il n’était pas fait référence dans la première édition. « Dans le processus d’élaboration et de validation de s énoncés, la construction d’hypothèses testables ou falsifiables par référence au donné empirique constitue un impératif scientifique indépassable. » E. Cohen modifie aussi un peu le paragraphe conclusif en appelant de ses vœux « la constitution d’une épistémologie de la gestion présentant une thématique plus élaborée (…) à propos de la discipline dans son ensemble comme à propos de ses principaux domaines de spécialisation. ». La porte est ouverte ici à des épistémologies locales qui étudieraient certains champs de la gestion, sans viser à fonder une épistémologie générale de la gestion, discipline aux multiples champs conceptuels.
Le souci de légitimité
La volonté d’affirmer la légitimité de l’économie et gestion apparait tout au long de ce texte, mais la question est particulièrement abordée dans le chapitre 4 « Faire face à la problématique des enseignements d’économie et gesti on ». A la question des fondements de l’économie et gestion, les rédacteurs répondent que« l’économie-gestion trouve ses racines dans les savoirs universitaires reconnus (plus ou m oins récemment) : les sciences économiques, juridiques, les sciences de gestion, l’informatique (…) l’unité de l’économiegestion se constitue à l’évidence autour de l’entre prise, ses stratégies, son fonctionnement, sa gestion en relation avec l’économie générale. » Pour ce qui est de la légitimité scientifique, la discipline scolaire s’appuie sur la légitimité universitaire, et renvoie à différentes publications dont l’article d’Elie Cohen de l’encyclopédie d’Y. Simon et P. Joffre.
A la légitimité scientifique, s’ajoute une légitimité culturelle et sociale considérant que l’économie et gestion « nourrit les finalités de formation intellectuelle e t d’éducation de la pensée(…) qu’elle aide à comprendre le monde économ ique et social et par suite à mieux se positionner dans la modernité. ». Les enseignements de l’économie et gestion viseà former des hommes aptes à comprendre le monde dans lequel ils vivent, la société dans son ensemble son fonctionnement démocratique, et à s’y comporteren citoyens responsables. Dernières formes de légitimité, les légitimités sociale et professionnelle ; la discipline économie et gestion forme des jeunes qui s’inséreront facilementdans le monde des entreprises, et qui trouveront ainsi leur place dans la société. La voie technologique a un rôle d’ascenseur social ; c’est aussi cette dimension que soulignentles pages consacrées à cette forme de légitimité.
Les identités
Identité épistémique
Une des questions phare de l’épistémologie est celle de l’objet de la gestion. Pour E. Cohen Les sciences de gestion visent à la production de théories dont les énoncés atteignent le caractère le plus général possible . Ces énoncés dépassent les énoncés locaux et les pratiques de gestion pour devenir discours managériaux, puis sciences de gestion. Une recherche épistémologique intéressante pourrait analyser ce passage d’un stade à un autre, c’est-à-dire le cheminement d’un discours pratique et local vers laproduction d’un vaste système conceptuel. Pour la didactique l’enjeu majeur est celui de la transformation du savoir savant en un savoir enseignable ; la question centrale estalors de comprendre cette métamorphose du savoir et ses implications didactiques. Cette démarche ne peut faire l’économie d’un travail au niveau de chaque concept et des publics auquel il est destiné, afin que les obstacles épistémologiques identifiés aident à comprendre lesobstacles didactiques qui entravent la construction des connaissances.
Identité sociale
La reconnaissance sociale est aussi liée à la discipline à laquelle on se consacre. Cette question se pose tout autant aux chercheurs, aux professeurs qu’aux praticiens en gestion. Lagestion jouit de la reconnaissance d’une disciplinejeune et en expansion mais peu aussisouffrir d’une certaine condescendance des disciplines plus anciennes. Le deuxième point àsouligner est liée à l’identité gestionnaire, assezvague, en concurrence avec une identité plus spécifique d’un champ dont le gestionnaire est spécialiste ; la stratégie, l’audit, le marketing, les ressources humaines… Cette question existe pourtoute discipline mais se pose avec une acuité particulière en gestion car certaines sous-cultures gestionnaires sont particulièrement marquées – entre les comptables et les publicitaires – l’identité tendant à se reporter sur l’expertise que l’on revendique. Cette question renvoie aussi à celle des frontières.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
RESUME
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
2. CHAMP DE RECHERCHE, SOURCES ET ENJEUX
3. METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE
4. L’ARCHITECTURE DE LA THESE
CHAPITRE PREMIER – PROBLEMATIQUE GENERALE DE L’EPISTEMOLOGIE ET DE LA DIDACTIQUE EN GESTION
1. DU SENS COMMUN DU CONCEPT, AU SAVOIR POUR AGIR ET POUR PENSER
2. L’EPISTEMOLOGIE DE LA GESTION, RESSOURCE DIDACTIQUE
3. L’ARTICULATION EPISTEMOLOGIE /DIDACTIQUE EN GESTION
CONCLUSION DU CHAPITRE PREMIER SUR L’EPISTEMOLOGIE ET LA DIDACTIQUE DE LA GESTION
PREMIERE PARTIE : SENS COMMUN ET SENS SCIENTIFIQUE DU CONCEPT DE DECISION
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
CHAPITRE 2 – LE SENS COMMUN DU TERME « DECISION »
1. L’USAGE COMMUN DU MOT « DECISION » ET SON IMAGINAIRE
2. LES SENS DE L’ENTREE « DECISION » DONNES PAR LES DICTIONNAIRES
3. LES ENTREES RELATIVES A LA DECISION DANS L’ENCYCLOPEDIE COLLABORATIVE WIKIPEDIA
CONCLUSION GENERALE SUR LE SENS COMMUN DU CONCEPT DEDECISION.
CHAPITRE 3 – ANALYSE DE LA DECISION DANS LES ENCYCLOPEDIES SCIENTIFIQUES ET LES TRAITES DE GESTION
1. ETUDE DES ENTREES « DECISION » DANS L’ENCYCLOPEDIE UNIVERSALIS
2. ETUDE DES ENTREES DECISION DANS L’ENCYCLOPEDIE DE GESTIONDE ROBERT LE DUFF
3. LA DECISION DANS LES TRAITES
CONCLUSION GENERALE SUR LA DECISION DANS LES ENCYCLOPEDIES ET LES TRAITES DE GESTION
CHAPITRE 4 – LES GRANDES SOURCES SCIENTIFIQUES : H.A. SIMON ET L. SFEZ
1. HERBERT ALEXANDER SIMON ET LES PROCESSUS DECISIONNELS
2. LUCIEN SFEZ ET LA DECISION
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE: REMARQUES GENERALES SUR LE SENS COMMUN ET LES SENS SCIENTIFIQUES DU CONCEPT DE DECISION.
DEUXIEME PARTIE : LA DECISION DIDACTISEE DANS LA VOIE TECHNOLOGIQUE TERTIAIRE SUPERIEURE
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE 5 – LA DECISION DANS LES PROGRAMMES DE LA VOIE TECHNOLOGIQUE TERTIAIRE SUPERIEURE (1957-2008)
1. PROGRAMMES DES BTS SECRETARIAT
2. PROGRAMME DU BTS COMPTABLE
3. PROGRAMME COMMUN A PLUSIEURS BTS – 1995ET 2008
CONCLUSION GENERALE SUR LA PLACE DU CONCEPT DE DECISION DANS LES PROGRAMMES D’ECONOMIE D’ENTREPRISE/MANAGEMENT EN CINQ DECENNIES ET SUR L’EVOLUTION DE CES PROGRAMMES
CHAPITRE 6 – LA DECISION DANS LES MANUELS DE LA VOIE TECHNOLOGIQUE TERTIAIRE SUPERIEURE
PREMIERE SECTION: PROGRAMME D’ECONOMIE D’ENTREPRISE DE 1975ET 1979
1. ECONOMIE DE L’ENTREPRISE, TOME 1ET 2 MICHEL DARBELET ET JEAN-MARCEL LAUGINIE, 1984
2. ECONOMIE D ’ENTREPRISE , JEAN-MAX PLAT ET LEOPOLD MOREAU, 1989
3. ECONOMIE D ’ENTREPRISE BTS 1 , D.LARUE, A . CAILLAT, G. JACQUOT, 1992
DEUXIEME SECTION: PROGRAMME D’ECONOMIE D’ENTREPRISE DE 1995
4. ECONOMIE D ’ENTREPRISE BTS 1 ERE ANNEE , TAYLOR ANELKA ET ALII – EDITIONS BREAL, 1995
5. ECONOMIE D ’ENTREPRISE BTS-1 , RUDOLPH BRENNEMANN,ET ALII EDITIONS DUNOD, 1995
6. ECONOMIE D ’ENTREPRISE , MICHEL DARBELET ET ALII EDITIONS FOUCHER, PARIS 1995
7. ECONOMIE D ’ENTREPRISE , ALAIN CAILLAT,ET ALII, EDITIONS HACHETTE, 1995ET 2001
8. ECONOMIE D ’ENTREPRISE , ALAIN CAILLAT,ET ALII, EDITIONS HACHETTE SECONDE EDITION DE 2001
TROISIEME SECTION: PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES DE 2008
9. MANAGEMENT DES ENTREPRISES , BTS 1 –L. IZARD ET ALII, EDITIONS FOUCHER, 2008
10. MANAGEMENT DES ENTREPRISES BTS 1, ALAIN CAILLAT ET JEAN-BERNARD DUCROU, HACHETTE TECHNIQUE 2008
11. MANAGEMENT DES ENTREPRISES BTS 1, NATHALIE LUCCHINI ET CLOTILDE RIPOUL, NATHAN TECHNIQUE – 2008
12. MANAGEMENT DES ENTREPRISES , BTS TERTIAIRES PREMIERE ANNEE , RUDOLPH BRENNEMAN ET ALII, EDITION DELAGRAVE, PARIS 2008
CONCLUSION GENERALE SUR LE CONCEPT DE DECISION DANS LES MANUELS D’ECONOMIE D’ENTREPRISE ET DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES PUBLIES DANS LES DECENNIES 80, 90, 2000.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE:LES OBSTACLES A LA CONSTRUCTION D’UN SAVOIR SCIENTIFIQUE DE LA DECISION, DEFIS DU TRAVAIL DE DIDACTISATION
CONCLUSION GENERALE
1. LES APPORTS DE LA RECHERCHE
2. LES LIMITES DE LA RECHERCHE
3. PROLONGEMENTS ET PERSPECTIVES DE RECHERCHE
BIBLIOGRAPHIE
LEXIQUE
ANNEXES
ANNEXE 1 – RETOUR SUR EXPERIENCE 1: LE TRAVAIL DE DIDACTISATION D’UN AUTEUR DE MANUELS D’ECONOMIE
D’ENTREPRISE
ANNEXE 2 : RETOUR SUR EXPERIENCE 2:LE TRAVAIL DE DIDACTISATION DU REDACTEUR EN CHEF D’UNE REVUE DIDACTIQUE ET SCIENTIFIQUE
ANNEXE 3 – RETOUR SUR EXPERIENCE 3 – LE TRAVAIL DE DIDACTISATION D’UN PROFESSEUR D’ECONOMIE ET DE GESTION
ANNEXE 4 – RETOUR SUR EXPERIENCE 4 – LA RENCONTRE DU DIDACTIQUE ET DU PEDAGOGIQUE DANS LES SITUATIONS D’ENSEIGNEMENT
TABLE DES MATIERES